Noir ou Black?

Répondre
Partager Rechercher
Parfaitement d'accord avec Lumina...
Cependant il y a des posteurs noirs (et oui on a tendance a oublier les couleurs derrière son écran, mais ce sont des êtres humains qui vous répondent, par conséquent ils ont une couleur), et on ne les entends pas. Donc comme ce sont eux les principaux concernés...
Mes copains noirs préfèrent qu'on dise des noirs, mais là ou je rejoins certains posteurs c'est que dans tous les cas le fait de dire un noir ou un blanc et synonyme de différenciation raciale. S'il s'appelle André Traoré, je l'appelle André, et si je m'appelle Christophe dupont, il m'appelle Christophe. Dans tous les cas c'est un grand post pour pas grand chose : c'est un mot qu je n'emploie pas, sauf si c'est pour définir une personne (ex : l'homme qui m'a indiqué la rue était un noir à lunette avec un attaché case et une cravate grise). Il me semble qu'à moins d'être raciste c'est le seul moment où on l'emploie.
Bah je dis noir quand je discute...

Sinon entre potes :

Yo Renoi (ou negro ça depend du pote)

J'ai un tres bon pote aussi que j'appelle "mon ti rebeu en carton" me demandez pas pourquoi. C'est partit d'un délire entre nous.

Mais hors délire entre pote, j'utilise les mots que la langue française nous met a disposition...

Au fait. Les blancs c'est "babtou" dans le langue "djeunz". J'utilise pas celui la.

Mais un truc me turlupine.

Regardez la logique.

Noir, Blanc, Asiatique.

Le mot "jaune" ne sort pas. Bizzare. C'est l'habitude mais je sais pas pourquoi.

J'ai bcp de potes Laosiens, Cambodgiens, je dis un noich', ou un asiat'.

C'est comme cela qu'ils se décrivent eux meme. (mes potes en tout cas)
moi je prends un fusil et je tire, non mais


Sinon, je suis quelqu'un de poli, donc je dis : voyez cet homme appartenant a une minorité ethnique doté d'une forte pigmentation cutanée.
Citation :
Provient du message de gala
black, noir, homme de couleur, tout dépend du contexte. Mais quand il est con, je dis un con, peu importe la couleur!
Pareil La connerie n'a pas de couleur, ni de religion
Noir, jamais black. Parce que les gens d'origine africaine ou antillaise que j'ai connu disent noir, pas black. Et que je ne vois pas pourquoi une génération de lycéens blancs déciderait soudain que le mot "noir" est caca, sans l'avis des intéressés.

Et je dis aussi "musique afro-américaine", parce que la connotation culturelle est importante. "Noire américaine", en parlant de musique, ça réduit des siècles de culture à une simple histoire de pigmentation (c'est génétique, ils ont le rythme dans la peau, n'est-ce pas... ).
Celui que j'ai l'occasion de croiser le plus souvent, je l'appelle "Monsieur le Directeur", parce que c'est au boulot, et que c'est un chef (je l'ai appelé "Chef" quand il était mon chef de projet pendant 1 an, et "Monsieur le Directeur" quand il a pris du galon). D'ailleurs, il n'a jamais aimé que je l'appelle comme ça

"Noir" ou "black" sinon, ça vient comme ça vient, je n'y fais pas attention, à dire vrai. Mon bien-aimé supérieur sus-cité dit "black" en général.
Je suis tombé sur un site intéressant :
Citation :
Blanc, Noir, Jaune, soit trois couleurs qui fondent le trépied coloriste sur lequel s'édifia la construction scientiste des races, il y a près de quatre siècles. Depuis, on le sait, ladite construction a été largement discréditée. Il n'empêche: le trépied coloriste s'est mué en évidence. Du moins pour les Européens, pour lesquels il est évident qu'un Blanc est blanc, qu'un Noir est noir et qu'un Jaune est jaune.
(...)
A l'époque des Chevaliers, les gens de France ne parlaient pas de Nord-Africain, d'Arabe, de Noir, mais bien de Sarrasin, d'Infidèle, de Mahométan, etc. L'accent était mis sur la religion. Inversement, les Européens se qualifiaient de Chrétiens. Or, à un tournant de l'Histoire, la dénomination changea. Les Européens ne sont guère blancs. Bruns, bistres, roses, rougeâtres, certes. Blanc, très peu. Néanmoins, ils s'autodésignèrent "Blancs". Mais depuis quand et pourquoi?

Comme on sait, les Africains de la déportation esclavagiste furent qualifiés de "Nègres" ou "Noirs", ce qui est en rapport avec le constat qu'une partie des Africains se rapproche de la couleur physiquement noire, surtout en Afrique de l'Ouest. Par opposition à ce fait, l'appellation "blanc" avait deux assises. L'une, c'est cette opposition à "Noir", renforcée par la puissante charge symbolique du terme, qui dans notre culture connote beauté, pureté, clarté, vérité. L'autre vient de ce que cela se passait au moment où la vision du monde devenait moins théologique et plus naturaliste. La science moderne émergeait. Il se mettait en place un vaste système conceptuel de division de l'espèce humaine en groupes supposés naturellement distincts: l'invention de la notion de race, et de cette pseudoscience qu'est la raciologie. Dès avant l'apogée de celle-ci au XIXe siècle, les catégories coloristes étaient opérationnelles sur les marchés d'esclaves. Tout un répertoire de termes allant du Noir au Blanc jaugeait différents degrés de métissage, et donc servait à évaluer le prix des esclaves.

Un troisième terme coloriste ne vit le jour que beaucoup plus tard. Les Asiatiques furent qualifiés de "Jaunes" parce que ce terme "bio-coloriste" prolongeait logiquement le binôme antérieur Blanc-Noir.

Quelques siècles auparavant, lorsque Marco Polo relata son fameux voyage en Orient, il n'utilisa pas pour sa part les catégories coloristes. Il s'intéressait à la culture, au sens large, et ne se préoccupa jamais de classer les peuples d'après leur physique. Une remarque de bon sens : si beaucoup d'Asiatiques sont de couleur brune (dans la gamme chromatique européenne), nombre d'entre eux ont le teint des "Blancs", particulièrement au Japon et en Chine du Nord, où ce teint est semblable à celui des Européens. Ironie de l'Histoire: pour le régime de l'Apartheid sud-africain, les Japonais étaient des Blancs. Par contre, les Chinois ne qualifient pas les Européens de Blancs, ni, eux-mêmes de "Jaunes".

Le trépied Noir-Blanc-jaune fut l'assise à partir de laquelle s'édifia la construction scientiste des Races, attesté en France en 1682 (1). Ces termes de couleur ont un sens biologiste total. Ils renvoient à des liens essentialisés entre la couleur de la peau et le mental, le psychologique, le moral. Les Races sont censées définir toute la personne, au-dehors comme au-dedans, l'essence même de la personne percolant à partir de l'enveloppe de son épiderme.
(...)
(1) Par le voyageur et diplomate français Bernier, dans le Journal des Savants.
la suite : http://www.anso.ucl.ac.be/anthropo_v...cke/opaart.htm
Quoi qu'il en soit, on dit parfaitement jaune. C'est souvent dans un contexte guerrier (Merde ! Les Jaunes ! Repli, cap', repli !). Et si je peux me permettre avec le nouvel armement de la corée, on va pas tarder à réentendre ce mot (quand Londre ou Paris ou Bruxelles aura pété par exemple...).
c'Est con mais en general quand je parle de moi je dit "noir" et quand je parle des autres je dit "black"
mais j'ai jamais trop reflechi au pourquoi du comment ni a l'intrinsèque du metaphysique
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés