[Orcanie] Mémoire d'ailleurs

 
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Je crois que tous mes souvenirs sont revenus au moment où je suis revenue à la vie. Au moment où je vis le visage de mon oncle. Je pourrais conter les moments que j’ai vécu sur Albion, comme tant d’autres aventuriers, je crois que ma vie n’a jamais rien eu de particulier jusqu’alors. Je n’avais rien accompli de spectaculaire. Chaque instant m’est
propre et chaque personnage gravé dans ma mémoire y aura toujours une place particulière.

Ma mère m’éduqua comme mon frère dans les préceptes que je tente de suivre aujourd’hui. Tolérance, amour, bonté. Bien sur je suis loin d’arriver à ce qu’elle représente, ce qu’elle émane. Tous ceux qui l’ont un jour aperçue savent de quoi je parle. De mon père j’héritais le coté pratique, tout ce qu’une femme doit savoir pour survivre. Je ne suis pas mon frère, je n’étais pas née pour régner, mais pour voyager, découvrir le monde.

Je partis donc après avoir appris les pouvoirs et connaissances nécessaires et arrivais après quelques années de voyage sur un monde que je ne connaissais pas. Quand j’entrais sur ces terres je me sentis faiblir, mon esprit s’effilochant je perdais chacun de mes souvenirs petit à petit. J’ai cru devenir folle à ce moment là, sentant chaque partie de ce qui faisait ma vie s’enfuir. Puis peu à peu, les souvenirs s’estompant, j’appris à vivre sur ces terres que l’on appelait Albion, je m’y fis des amis, devins Cleresse, me mariais. Je vouais ma vie à Dieu. La vie continua jusqu’au jour ou Blacksun arriva, et ou tout ne sut se terminer que par ma mort, perpétrée par mon oncle, Blackhole.

Il me ramena à la vie quelques temps plus tard, juste le temps pour moi de me rendre compte de ce que j’avais perdu, des êtres chers qui m’entouraient et de savoir la peine que j’avais de les voir désunis par ma faute. Je revins donc, recommençant au début tout mon apprentissage jusqu’au moment ou l’un de mes neveux vint me chercher pour me ramener auprès de ma mère. Je lui expliquais tout, ma vie, mes combats, mes amours… elle comprit et me permis de revenir, me faisant le cadeau d’être à nouveau ce que j’étais. Je compris qu’elle y avait elle aussi vécu, je lui laissais voir tout ce qu’étaient devenues ces terres et je vis pour la première fois des larmes couler le long de ces joues.
 

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