[Orcanie] [poème] La Complainte de la Félone

 
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Cœur généreux et solitaire,
N’a point trouvé de barrières,
Cherchant sa voie sans répit ;
Sa fortune jamais ne lui sourit.

Âme toujours assoiffée de paix,
Voyage, traversant les relais,
Poussée par les vents, suivant la brise ;
Son errance toujours s’éternise.

Enfant qui refuse de grandir,
Regarde les adultes mourir,
Ses yeux s’emplissant de larmes ;
Contrainte elle prend les armes.

Esprit libre et pourtant égaré,
Par l’amour se retrouve lié,
Aveugle de ses propres chaînes ;
La solitude est désormais sa peine.

Parjure par trois fois pardonnée,
Se jette sur les routes, tourmentée,
Traîtresse hantée par ses actions ;
Qui lui apportera sa rédemption ?
A celle qui s’éloigne
Qui dans le froid marche
A celle qui témoigne
Qui se traite de lâche

Sache que dans le noir
Il existe une ombre
Qui a un peu d’espoir
De n’être plus si sombre

Ses bras sont tendus
Et son cœur ouvert
Son âme est vendue
Mais ses sentiments sont sincères

Ou que tu ailles, quoique tu fasse
Tu ne seras jamais seule
Afin que la tristesse s’efface
Et que la joie s’envole

Tu ne marche pas isolée
En partant tu as emportée notre amour
Ce trésor inestimable et cachée
Il te suivras tout les jours

Peut importe tes choix
Peut importe tes lois
Nous t’aimons comme cela
Appelle moi et je serais la

Que ceux qui te vois isolée
Pensent que tu est une proie aisée
Que ceux la se méfient
Car en te touchant il me défie


Anika , partout ou tu iras nous ne serons pas loin si tu as besoin de nous.

Quand a moi murmure mon nom dans le vent et tu me verras aparaitre devant toi
 

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