Epreuves de feu

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Les prétendants étaient tous alignés droits devant la Fyros. Ils étaient cinq, cinq braves qui voulaient faire partie des Sentinelles d’Atys. Ils savaient qu’y entrer n’était pas une chose facile, il fallait montrer son courage, sa dévotion, et une volonté incroyable à faire face aux éléments.
La Matis et le Zoraïs étaient particulièrement nerveux. Ils savaient pertinemment que, contrairement aux Fyros, eux ne maîtrisaient pas l’arme du Grand Incendiaire. Les épreuves qu’ils auraient à subir seraient sûrement très … brûlantes.

Flammes !

Le petit groupe se tenait devant un grand brasier entretenu par de nombreuses carcasses d’arbres morts. Les flammes montaient haut dans le ciel et la chaleur était étouffante. Khalzaam pourtant plus près d’eux du feu ne semblait pourtant pas gêné lorsqu’il leur parlait.

« … car nul ne brave mieux le danger qui celui qui le dédaigne ; nul le dédaigne mieux que celui qui l’ignore. Nous connaissons les armes de l’ennemi et nous ne devons pas en avoir peur … »

A ses mots, Khalzaam prit un pas d’élan et se rua vers la fournaise. D’un mouvement sûr, il sauta par-dessus le bois calciné et disparu derrière les flammes. Les prétendants se regardèrent quelques secondes puis, l’air assuré, un des Fyros couru à la suite du dirigeant des Sentinelles, se jetant lui aussi dans le feu. Un des deux autres Fyros le suivit de peu.

La Matis fit un signe de tête aux prétendants restants, l’étrange armure qu’elle portait, sembla un instant vibrer puis doucement l’épais col qui lui protégeait le cou commença à se soulever et à remonter sur son visage. Petit à petit, ses mains et son visage furent entièrement recouverts par l’étrange carapace vivante. Elle prit alors son élan et sauta dans le feu.

Restait désormais le Fyros et le Zoraïs. Ce dernier se mit à fredonner une étrange mélopée qui, aux yeux du Fyros restant, rendait le porteur du masque particulièrement inquiétant. La bénédiction des Kamis vint alors doucement se poser sur le Zoraïs, le rendant pratiquement translucide. C’est d’un pas rapide qu’il se dirigea vers le bûcher et le traversa sans même provoquer de vagues en entrant dans les flammes.

Le dernier homin restant n’osa jamais traverser.

(à suivre)
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"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched sea beams glitter in the darkness at Tan Hauser Gate. All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die."
Un murmure se fit entendre...

Citation :
Et bien quelle épreuve. Je félicite mon ami Zoraï qui s'en est sorti avec brio, et courage jeune Fyros, un jour, peut etre, domineras-tu ta peur.
Message roleplay
Chasseurs …
Les deux Fyros couraient à s’en arracher les poumons. L’immense Varynx qui les poursuivait progressait très facilement et très rapidement au travers de l’oasis. Un des deux homins l’avait pourtant blessé au poitrail mais il n’avait réussi qu’à le rendre totalement furieux.

Un des Fyros se retourna un instant dans sa course. Le Varynx était à quelques mètres d’eux, le Goo l’avait rendu plus imposant et plus fort, et à chaque seconde il était plus près des homins. Sans aide, leurs dernières secondes étaient comptées. Mais où se trouvaient les autres ?

Chbloum …

Le Varynx tomba lourdement au sol, haletant lourdement mais visiblement inconscient. Les deux Fyros, étonnés mais soulagés, arrêtèrent leur cavale et reprirent leur souffle un instant.

« Pourquoi est il tombé ? Une ruse ? » souffla l’un des deux Fyros. Le désert lui avait appris à être méfiant. « Achevons le au plus vite ! »

Une haute figure apparut à ce moment non loin de là, bien cachée entre deux arbres. Le Zoraïs portait un long tube de bois creux entre les mains, une sarbacane ? Il fit un geste en direction des deux Fyros et s’avança rapidement vers la créature à terre dégainant un long poignard.

« Il est fou ! Le Varynx est peut-êt… »

Le craquement du bois et des os. Le Varynx s’était relevé brutalement et avait refermé sa mâchoire sur la fine silhouette du Zoraïs. Le corps du gardien des Kamis reposait en un instant plus tard sur le sol, sans vie.

Les deux Fyros n’eurent le temps que de se mettre en garde avant que l’imposante créature se rue sur eux. Si il fallait mourir, autant honorer dignement la perte de leur compagnon et rendre l’âme au combat. Leurs épaisses lances en avant, une pointe plantée dans le sol, ils se préparèrent au choc. Le Varynx leur tomba dessus, fauchant l'air de ses griffes et les écrasant de tout son poids. Les Fyros tinrent bon, gardant leurs meurtrières lances en position, empalant profondément la créature infectée par le Goo.

Un peu plus loin ...

« Une abomination de moins qui parcourra Atys », dit la guerrière accroupie sur une large branche. A sa droite, un autre Fyros, musclé et au visage dur, tenait le corps ensanglanté de la prétendante Matis sur son épaule. « Le Zoraïs aurait mérité de faire partie de notre clan. Fêtons dignement son sacrifice pour Atys. »


(à suivre ...)
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"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched sea beams glitter in the darkness at Tan Hauser Gate. All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die."
Citation :
Provient du message de Eïk
les sentinelles d'atys ? c'est quoi ca ? *a du raté un épisode*
Toi tu n'as pas lu ce post .

En particulier le passage à la fin du texte !

Merci pour vos remarques, elles me font plaisir.
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"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched sea beams glitter in the darkness at Tan Hauser Gate. All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die."
Voila deux jours que les prétendants survivaient dans le Désert Brûlant pour la dernière épreuve de leur intégration. Ils devaient survivre, chacun séparé par des dizaine de kilomètres de l'autre, avec le minimum : un paquetage en peau de Mektoub contenant un peu de nourriture et de l'eau. Les Homins avaient déjà parcouru la moitié du chemin pour rejoindre le camp des Sentinelles, et bientôt ils pourraient se réhydrater et se reposer. Mais en ce moment ils marchaient, seuls dans la nuit ...

~~ Un des deux Fyros ~~

Le Fyros se retourna en direction de la tempête. Bientôt elle serait sur lui, bien la sciure s'infiltrerait partout dans ses vêtements et lui brûlera la peau. Tout d'abord confiant, il se donna une trentaine de minutes avant de devoir s'arrêter, avec un peu de chance il trouverait un abri de fortune pour quelques heures.

...


Les vents devenaient trop violents et le Fyros avait du mal à marcher. Il préféra arrêter sa progression, de toutes façons il ne voyait plus grand chose et il se devait de ne pas dévier de son chemin. Il s'asseya doucement, présentant son dos aux vents violents et repensant aux conseils de sa famille et de ses amis. Garder son calme, en toutes circonstances.
Il tira ensuite un pan de tissu de dessous son manteau et s'en entoura consciencieusement la tête. Il en plaqua ensuite un bout sur son visage et respira calmement par le nez, ainsi protégé la sciure ne pénétrerait pas dans ses poumons. La tempête se déchaînait de plus en plus ... Le Fyros sentait ses vêtements qui s'emplissait de sciure et la dune qui montait sur lui. Il commença à chatonner doucement et surtout sans bouger pour se donner du courage, en effet le désert n'enfouissait ses victimes que si elles fuyaient.

~~ La Matis ~~

Elle fulminait. Foutue sciure, elle s'infiltre partout !

Son armure sophistiquée supportait mal l'omniprésence de la sciure du paysage. Elle se trouvait dans tous les replis, les interstices, les articulations, chaque mouvement qu'elle exécutait faisait grincer l'armure ; mais ce qui énervait le plus la Matis étaient les canaux d'irrigations bouchés. L'armure ne récupérait plus la sueur de l'homin et ne pouvait plus s'en servir pour se nourrir. Bientôt, dans une journée tout au plus, elle allait se dessécher complètement et tomber comme une vieille écorce d'arbre mort, laissant la peau blanche de la Matis complètement exposée au soleil.

La femme porta à sa bouche la lourde gourde et en bu deux-trois courtes gorgées. Elle épousseta du plat de la main la manche de son armure et continua vaillamment son chemin sans penser à ce qu'elle allait endurer bientôt.

~~ L'autre Fyros ~~


Il avançait tranquillement, le Fyros avait profité de tout ce que le désert pouvait lui apporter pour ne pas se fatiguer et avancer le mieux possible. C'est ainsi que, juché sur un solide Mektoub, il estimait son arrivée pour la fin du lendemain soir. L'homin avait eu la chance tomber sur une petite oasis, ayant dévié sa route pour éviter une tempête de sciure qui se profilait à l'horizon.
Tout en scrutant droit devant lui et confiant en ce qui allait se passer, il mit la main à son paquetage et en sortit un gros fruit gorgé d'eau ...

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Chacun d'entre eux arriva finalement à destination et fut intégré aux Sentinelles d'Atys lors d'un grand repas où fut d'ailleurs célébré le Zoraï tombé. La Matis n'en profita que très peu et passa plusieurs jours entre les mains des soigneurs du clan, elle s'en remit par la suite assez rapidement mais avait définitivement perdu son armure vivante.
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