Provient du message de Byron 6
Juste une question dont je connais deja la reponse, mais bon, faut bien que je post un peu moi, 1 jours sans pouvoir, tout de meme... donc la question:
Le Scepticisme, tu va laisser tomber un jour?
Sinon, je suis désolé, mais dans la théorie ce que tu dis est possible, mais dans la pratique, c'est faux. donc comme je le dis si bien: TG GC! Wataaaaaa! *argument d'autorité, en citant moi même* (vous voyez que ca sert les cours de francais, je sais ce qu'est un argument d'autorité, c'est-y pas fabuleux? )
J'aime bien ce que vous dites tous les 2, toi et Robin. Avant.
Là je saisis pas ton opposition. On dirait que tu cherches juste la petite bête pour nous énerver le boulet Robin. Dis pas non, je sais que c'est ça.
Et sinon, je crois que tu as pas correctement perçu le sens de ce qu'il disait. Ce n'était pas une défense de l'art pour l'art, de la littérature en tant que bel objet. Ca ne voudrait rien dire, et d'ailleurs Robin ne considère pas ça comme de la littérature mais une simple imposture - très répandue, d'où les contre-sens sans doute.
Il voulait dire qu'en s'attaquant à la structure même des phrases, des mots, à force de travaille on finit par construire des sens, sans plus de répétition des sens établis - les clichés.
Il y a un stade où ne peut pas se contenter de lire - stade où il faut au contraire désapprendre à lire pour aller vers des émotions neuves, donc vraie (pas jouée - encore que la dimension du faux revendiquée ait son intérêt, oulà oui). Dé-lirer comme disait je sais plus qui. Robin évoquait le fait de casser les codes - la posture anti-casablanca si on en fait l'étalon majoritaire.
Après (oui je suis contraint de sauter des étapes), soit en lecteur soit en écrivain tu te ménages la possibilité d'une rencontre avec ce que marc-alain Ouaknin appelle le "livre-ha !" (ça marche pas seulement avec les livres). C'est le choc de l'inoubliable qui opère la sépartion entre le produit et l'oeuvre, le bien de consommation qui termine en excrément et l'aegagropile qui te forcera à te lécher les poils (métaphore bovine) le reste de ta vie - c'est désagréable mais ça fait approcher le mystère - on est pplus heureux.
|