[Héroïne]

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Une de mes meilleures amies a subi une opération car elle prenait de l'héro (fumée) et elle a des effets innatendus. Je voulais savoir ce que vous pensiez des différents moyens curatifs pour l'addiction à l'héroïne.

Parmis ceux qui ont pris de l'héro que je connais il yen a 3 types de personnes :

- ceux qui ont continués.
- ceux qui ont arrétés grâce à la métha.
- ceux qui ont arrétés grâce à une opération.

Parmis ceux que je connais qui ont continués, j'en connais plus que la moitié puisque l'autre moitié est morte...

Parmis ceux qui sont à la métha, la moitié à replongé et je peux donc supposer que 3/4 de cette moitié est déjà morte puisque Metha+hero =trés mauvais mélange pour arréter...

Pour ceux qui se sont fait opéré, c'est un peu différent. Ils ne sauraient plus toucher à rien, mais le problême c'est que quand je dis rien, c'est rien, ils boivent un verre de bierre et ils sont saoul comme toute la Pologne...

Est-ce que quelqu'un connait quelqu'un dans ce cas et saurait dire si les effets sont définitifs??

P.S. L'operation dont je parle est une opération qui multiplie les effets de tout effets qu'une drogue pourrait produire sur une personne. Et cela tellement fort que la personne ayant pris est malade à mort. Je ne sais pas le nomde cette opération.


P.S. : Si quelqu'un connait unbon moyen d'arrêter de fumer de la beuh et d'arréter de railler ce serait cool aussi... *en a marre*
De l'héro fumée ??? C'est possible ça ???
Une opération multipliant les effets des drogues ? C'est louche ton truc Ca consiste à faire quoi ?
Le meilleur moyen d'arrêter ? Bah déjà avoir la volonté, la motivation d'arrêter, sans ça c'est dur... Et aller voir un médecin qui saura donner les conseils adéquats pour la désintox.
Je suis pas un spécialiste, mais le l'héro fumée s'appelle du crack (dénomination plus connue).

Pour ce qui est de l'opération, ca me parait bizarre aussi...

Et enfin, pour arrêter, comme l'a dit Noenga, sans motivation c'est même pas la peine, et aller voir un spécialiste (ou ton médecin de famille qui te redirigeras vers un spécialiste)
Une énorme motivation, un bon médecin, et surtout l'arrêt de fréquentations qui consomment. Je sais c'est un peu dur, mais rien n'est pire pour quelqu'un qui essaye de s'arrêter que de rester dans une ambiance de tentation. La motivation même la plus forte se dissipe au bout d'un moment...
c la cocaine transformé en base libre avec de l ammoniac ( plus facile a manipuler que l ether ) qu'on fume et qu'on appelle crack

pour les aides, renseigne toi sur l'iboga ( plante africaine contenant de nombreux alcaloid ) , ca commence à etre a la mode y a meme eu un reportage sur arte il y a qques temps.
Les alcaloides de cette plante permettrait une introspection a la lsd, et une dissociation.
Je ne crois pas que ca soit ouvert à tous en france, mais il y a des etudes qui sont faites.

Attention prendre de l'iboga sans avis/guide medical/psychologique, ca revient juste à se defoncer à moins de savoir vraiment ce qu'on fait mais bon


edit : j ai juste trouve un article sur une operation du cerveau que les russes pratiquent pour traiter l addiction

sinon si t es au canada tu pourras peut etre avoir acces a la ultra-fast detox 6-8 h sous anesthesie pour pas sentir ce qui se passe et pas vomir, gavé de naltrexone... puis cure d'un an au naltrexone. methode controversée
Citation :
Provient du message de Noenga
[i]De l'héro fumée ??? C'est possible ça ???
Oui, l'effet étant de beaucoup moindre que par injection, donc la dépendance moindre, sauf à très long terme...

Je ne sais pas pour en France, mais au Québec, on a jamais entendu parler d'une quelquonque opération permettant d'arrêter... Tu aurais pas un lien, une source sur internet qui me permettrait de comprendre ce que c'est?

La méthadone me parait le meilleur seul substitut ( je dis le meilleur, mais bon, on s'entend, c'est que c'est pratiquement le seul qu'on connait ici, et encore, il faut énormément de volonté )jusqu'à maintenant, d'arrêter l'héroine... Sauf que le hic est que tu n'est plus accro à l'héro mais a la métha... Donc changer une merde pour une merde...

Pour être réussi, le traitement de méthadone doit se faire avec suivi. Les doses diminuent peu à peu, ce qui permet à ton système de s'habituer avec le temps. Mais la méthadone n'est qu'un substitut à l'héroine, et ne permet que d'éviter le souffrant sevrage qu'on doit subir, mais la dépendance psychologique est toujours là...

Je connais trois genres de personnes qui tentent d'arrêter (je parle là de cas d'addiction avancé):

La première, à froid, sans médicament, du jour au lendemain...
Ceux qui passent à travers le sevrage seul ( et sérieux ils sont pas nombreux) la plupart du temps, d'après ce que j'ai pu constater, après quelques jours de vomissures et de plaintes, c'est cette attitude: "Bah j'ai réussi a passer à travers d'un sevrage, c'est pas si pire que ça, je peux le refaire" et donc la pensée magique revient qu'ils ne retomberont pas, si ils se contrôlent... La majorité retombent.

Ceux qui essaient avec la méthadone achetée sur le marché noir sans suivi...:
Ceux là deviennent bien vite accro a la méthadone et se gèle avec .

Et ceux qui optent pour la méthadone avec suivi:
Bien j'en connais quelques un qui s'en sont sortis pendant quelques temps, mais qui sont retombés peu après. Une très grande minorité de ceux que je connais qui ont réussi à arrêter, c'est parce qu'ils ne s'étaient jamais rendu à se geler au point à enêtre malade de privation.

Ma conclusion? Eh bien, les chances à mon avis, sont très très très mince. Tout dépendemment du degré où on est rendus, plus ça fait longtemps, et plus tu auras de mal.

La meilleure solution à mon avis, est un retrait total de la personne du milieu, de ses fréquentation, un exil complet.
Une bonne thérapie aussi... et ne jamais recommencer à fréquenter ses "vieux potes de conso" parce que le cercle vicieux à toutes ses chances de reprendre.

Mais une chose est sûre: après y avoir goûté une fois, serait-ce qu'une seule fois, vous pouvez être certain que l'idée d'une dernière fois, juste une dernière, nous tourmente toute notre vie...
Citation :
edit : j ai juste trouve un article sur une operation du cerveau que les russes pratiquent pour traiter l addiction
Cf le livre de Werber l'Ultime secret ou il parle de cette operation
(a savoir qu'il etait journaliste scientifique avant d'etre ecrivain)

Sinon pour le reste du sujet c'est comme tout sans une reelle motivation point de salue
Citation :
Provient du message de Carolyne
Mais une chose est sûre: après y avoir goûté une fois, serait-ce qu'une seule fois, vous pouvez être certain que l'idée d'une dernière fois, juste une dernière, nous tourmente toute notre vie...
pas d'accord du tout, ca depend vraiment de la personne et de ce a quoi elle va associer cette prise et de son etat du moment.
Tu peux aussi bien adorer, etre mitigé, detesté, preferé autre chose ...
c pas pour demystifier le truc... mais tu vois autant dire la verité, parce que pour chaque personne qui croit que une fois qu'elle aura testé elle sera prete a vendre son corps aux philipinnes... et bien le jour ou elle teste et ou ca n'arrive pas...on se dit baaah c pas si grave et voila
Message supprimé par son auteur.
Le crack est une décoction à base de coca, rien à voir, donc, avec l'héroïne.

Ce qu'on appelle le "syndrome de sevrage" est une réaction naturelle du corps à l'absence d'enképhalines et d'endorphines. Ces substances jouent un rôle important dans la transmission des sensations douloureuses et leur contrôle naturel. L'absortion massive de produits morphiniques tels que l'héroïne et la morphine bloque la fabrication naturelle de ces substances endogènes (produits par le corps), remplacées alors par des substances exogènes (venu de l'extérieur, soit la morphine injectée).

L'arrêt brutal de prise de drogue (suite, par exemple, à une opération de sevrage) provoquerait une dépression de ce système enkèphaline-endorphine, et les troubles du manque peuvent alors apparaitres, accompagnés de sueurs, douleurs aiguës, contractures musculaires, hallucinations ou anxiété, dus au dérèglement de la production naturelle de ces produits cérébraux.

Néanmoins, la plupart du temps, suite à une opération, un palliatif (comme la méthadone, ou des extraits d'endorphine) ou un médicament de synthèse (généralement Dextromethorphane Bromhydrate 15mg/h et diazépam 50mg/6h) est administré au patient.

L'effet de répulsion, en revanche, est l'un des buts de l'opération. Il est donc définitif.

Sources: 1 - 2
Citation :
Provient du message de Kilrogg Deadeye
Dans le même genre tu peux regarder "Requiem for a Dream" aussi...
Mouaif il donne pas envie de se droguer ce film ^^
Ca donne a réfléchir les gens qui ne sont jamais entrés dans le milieu de la drogue.
Ca donne a se rappeler les gens qui en sont sorti.
Mais ça fait plutôt rire les gens qui y sont. Ou pleurer, ça dépend.

La puissance de ce genre de drogues va bien au delà de l'apparente euphorie et dépendance. Et des traces, certaines anodines, d'autres mois, restent, même après un sevrage. Non pas qu'un ancien dépendant ne soit pas une personne fréquentable ou intelligente, mais qu'il lui sera impossible d'oublier sa dépendance.

Mais bon, on s'éloigne du sujet.

Pour recentrer un peu, ajoutons que la prise à très forte dose d'héroïne (ou autre narcotique, comme la codéïne) peut provoquer la mort, tout comme le sevrage brusque chez les personnes extrêmement dépendantes.

Il faut aussi savoir que l'héroïne n'a pas d'effet (connu) neurodestructeur, contrairement à l'alcool, par exemple.
La meilleure façon de guérir est de passer à autre chose de plus léger mais pouvant compenser le manque jusqu'à arriver à ne plus rien prendre du tout.

Pendant quasiment 2 ans je fumais quotidiennement de l'héroïne et de la cocaïne et pour m'en débarasser j'ai commencé à diminuer les doses et remplacer par de l'herbe et du hash et c'est passé très facilement.
Au final j'ai terminé par le tabac normal mais celui-là j'ai un mal fou à arrêter en comparaison du reste dont je ne ressens plus aucun besoin (quoi que j'apprécie une bonne pipe d'herbe de temps à autre).

Par contre je ne me suis jamais rien injecté à la seringue donc ça explique une plus grande facilité à arrêter.
Juste une question de volonté qu'aucun traitement ne pourra remplacer.
1 - Tu vas en centre de desintox .

2 - Tu pars chez les moines shaolin ou un truc dans le genre et la bas le crack ..

Sinon faut arrêter de fréquenter les milieux style boites de nuits etc ..
Citation :
Provient du message de Carlovitch
j'imagine que le meilleur moyen d'arreter l'hero est un petit voyage en birmanie..a 20$ le kilo, tu en a ta dose en moin de 2
ou alors c'est l'overdose, qui est aussi un arret en soi..
La mort est quasi instantanée au dessus de 5g.
Arrow
Il n'existe pas des organismes, des associations, pour aider dans ce genre de situation?

En tout cas, si un ami était dans situation, je ferais tout ce que je peux pour l'aider à arrêter, avec ou sans ménagement. C'est de sa vie dont il est question.

Bon courage à toi et à elle.
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