Que la fete commence !

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*Elle trouva le discours de l’homme charmant jusqu’au moment où il parla des rumeurs. Là elle se rembruni. Elle imaginait bien que la richesse du comte devait faire des envieux mais ne pensait pas tomber ainsi sur la personne chargée plus ou moins de sa protection. Lorsqu’il partit, elle salua machinalement le chevalier tout en pensant que pour un homme de sa qualité sa langue était trop bavarde. A combien d’inconnus avait-il déjà tenu ce discours, laissant libre cours à ses soupçons et divulguant l’identité de l’homme payé pour discrètement surveiller le comte.

Elle jeta un œil vers Sigellus, qui semblait occupé avec l’homme qu’elle avait croisé sur la place public. Elle l’observa attentivement. Ce disant elle préféra penser que ce dernier était bien plus malin que la moyenne et tout en épatant la galerie, il ne perdait pas une miette des événements aux alentours. Pas rassurée pour autant, elle alla s’asseoir sur un petit banc de pierre, à siroter un verre tout en tâchant de voir si des personnes se détachaient de la foule. Puis elle chercha du regard le jeune couple sans l'apercevoir.*
Naphylis : Un moment j'ai espéré suivre votre enseignement. Mais vous devez avoir autre chose à faire j'imagine...
Et même si ce n'était pas le cas, j'ai quand à moi des obligations auxquelles je ne peux me soustraire. Mon roi a besoin de moi en ces temps troublés...
Demain dès l'aube, je partirais grand train pour le royaume d'Alvencys.
Mais profitons de cette fête. Je n'ai pas encore chanté pour le nouveau couple, où sont-ils ces deux là ?

* Naphylis salua Sigellus. Il alla vers le vestiaire où il réajusta ses lames... quelque chose le troublait parmi les invités mais il ne savait quoi ! Sa magie toujours active, il pouvait deviner si quelqu'un avait de mauvaises intentions autour de lui... Il préférait avoir ses fidèles épées sur lui si cela devait tourner au vinaigre.
Quand il rejoignit les convives, il remarqua une jeune prêtresse de Lathandre assise sur un banc ; ses habits et son symbole ne laissaient aucun doute. Peut-être pourrait elle répondre à ses doutes. D'après son air inquiet, elle avait peut-être les mêmes pressentiments que lui...
Il s'approcha d'elle et fit une révérence. *


Naphylis : Mademoiselle, vous me semble bien tourmentée. La fête n'est-elle pas à votre goût... Mais j'oublie mes bonnes manières. Je me nomme Naphylis Amandier de Jolyval, je suis barde.
*Elle inclina la tête et lui sourit*

-Enchanté sieur Naphylis. Votre voix est la meilleure des cartes professionnelles. Vous avez été remarquable tout à l’heure.
Je me présente, Sanjo, prêtresse.

*Ce disant elle se demanda ce qu’elle pouvait bien partager avec lui. Elle n’allait pas faire comme le chevalier et dire ses doutes au premier inconnu venu se présenter*

- En fait, je ne suis pas vraiment venue ici pour la fête mais plus par curiosité car je ne connais pas la famille du comte Berdun…. Et vous avez raison, je suis un peu inquiète car dans ces grandes réunions où la richesse est visible à tous les coins de table, le danger peut être partout. Ici aujourd’hui il y a foule et mon instinct de prêtresse m’incite à observer et rester vigilante. Mais c’est dans ma nature.
Naphylis : Vous avez raison. Tous ici ne sont pas venus au mariage par curiosité comme vous ou pour trouver un moyen d'oublier ses soucis comme moi. J'ai l'impression que d'autre ont de noires pensées autour de nous. Je me sentirais plus rassuré si j'étais sûr des bonnes intentions des invités.
Dans mes longs voyages j'ai appris à méfier de tout et de tout le monde... Qu'en dites-vous ? Me fais-je des idées ?
*Elle aurait aimé en savoir plus sur ses voyages mais était-ce vraiment le moment pour en parler, elle hésita puis répondit à sa question*.

- Non, vous ne vous faites pas des idées. Je pense que l’on n’est jamais assez prudent dans la vie et qu’il vaut mieux se tenir prêt et écouter son instinct. D’autres personnes ici se font effectivement aussi du souci et je pense qu’ils n’ont pas tord, même si j’espère me tromper.

*Sanjo fit à nouveau un rapide tour d’horizon sur les invités*

- L’absence des nouveaux époux m’intrigue aussi, mais ils sont peut-être tout simplement retenus par des invités. J’ai observé la foule cependant personne de ma connaissance s’y trouve, je ne puis dire qui aurait de mauvaises intentions.

*Par des gestes fins, elle fit apparaître quelques dizaines de papillons rouges et jaunes qui virevoltèrent un instant autour d’eux. Elle sourit. *

- Si vous avez remarqué ma préoccupation, il n’est pas nécessaire d’inquiéter d’autres personnes.

*Sur ces mots, elle incita ses fidèles compagnons à s’élancer vers les groupes d’invités. *

- Ils m’ont toujours apporté apaisement et réconfort, j’espère qu’ils en feront autant aujourd’hui.
* Par mesure de précaution Naphylis activa quelques sorts de protections avant de retourner vers les invités. Il avait enclenché aussi un nouveau sort très intéressant qui faisait briller les yeux des personnes aux mauvaises intentions en rouge brillant. Il lui suffisait de fendre la foule et d'observer...
Il avait fait son noeud de paix autour de ses épées de manière à pouvoir les dégager d'un simple mouvement du poignet !
Ainsi préparé, il partit en quête des deux tourtereaux... *
*Sigellus vit Naphylis chercher quelque chose il s'approcha *
Puis je vous aider ?
Je cherche les mariés .
Ah ! Ils sont dans le chateau , probablement avec des oncles ou des cousins eloignés . En ce qui concerne votre requete , je n'ai pas le temps de vous apprendre les subtilités de l'art du combat , mais si toutefois vous etes motivés , je vous propose de m'accompagner dans toutes les taches que l'on me confiera ou que j'essairai d'accomplir , si vous acceptez , vous vous amelioreriez de facon significative et je pourrai vous disposer de précieux conseils mais en contrepartie vous devrez m'apprendre a jouer de la harpe *sigellus sourit*, oui c'est un lourd choix que vous avez a faire je vous laisse y réfléchir en paix et vaquer a vos occupations , quand vous aurez choisi , revenez me voir...*il jette un regard aux fetards puis retourne dans la masse parler avec le Sieur Alzimo *
* Naphylis vit Sigellus partir avant qu'il ai le temps de répondre et le rattrapa dans la foule... *

Naphylis : Comme je vous l'ai dit et je le regrette, je dois rejoindre le royaume d'Alvencys à plusieurs milliers de kilomètres au sud ! Je n'ai donc pas de temps à perdre. Mais j'ai apprécié les environs et je reviendrais... s'il doit en être ainsi. Je prends votre proposition comme un grand honneur... merci !
Si vous êtes bon élève je peux vous apprendre quelques bases pour la lyre... D'ici demain ?
*Sigellus sourit a Naphylis et dit*Pourquoi pas demain ? Ce serait une experience enrichissante ... Et depuis quelques années je souhaite me rendre a Alvencys , je ferai donc la route avec vous si toutefois vous l'acceptez...
Naphylis : Si rien ne vous retient ici, je serais honoré de votre compagnie. Vous avez une monture, j'imagine ? Selon moi, la meilleure route passe par la côte des Epées jusqu'à Calimport où nous embarqueront pour la traversée de la mer Etincelante ! Un voyage qui promet d'être mouvementé !
Je n'ai jamais été un bon explorateur si je puis dire , je vous laisse l'initiative du trajet , et en ce qui concerne une monture je n'en ai pas pour le moment mais j'ai une bourse qui ne demande qu'a etre dépensée.
Naphylis : Très bien alors dans ce cas nous nous retrouveront aux portes d'EauForte demain matin aux environs de huit heures. Prenez des rations pour deux semaines au moins. Nous prendrons la direction d'EauProfonde...
En attendant, veuillez m'excuser, je prendrais bien un petit remontant...
/Partie pour Naphylis
Et en l'espace d'un instant tout sembla se passer tres vite , trop vite , vous etiez parti prendre un remontant quand tout d'un coup des cris s'eleverent dans la propriété privée . Pendant un instant ce fus le chaos des hordes de trolls arriverent et attaquerent tout ce qu'elle voyaient , des mercenaires armés jusqu'au dents se ruerent sur les gardes de la propriété . En un instant vous aviez sorti vos deux épées batardes et occis un mercenaire qui vous avait pris pour un defenseur du chateau . Vous etiez desemparés , ne saviez quoi faire dans cette masse grouillantes .Vous apercevez Sigellus en train de se battre contre deux mercenaires aguerris , d'un habile coup d'estoc il tue le premier , et tranche la gorge avec les deux rapieres qu'il manit avec elegance . D'un long bond il vous rejoint :
" Ecoutez , il faut que vous alliez cherchez des renforts a la ville la plus proche , je vais essayer de proteger un maximum de personnes , il y'a une sortie par un corridor vers la bas *il vous montre une direction *Je ne crois pas qu'ils aient postés de gardes... Maintenant , partez "
Il se retourne et eventre un orque avec la rapiere qu'il tient dans sa main droite . Vous empruntez la direction que Sigellus vous a indiqués , vous arrivez au bout du corridor , mais la bas se trouve un imposant orque avec une enorme massue et qui ne veut resolument pas laisser passer les gens , que faites vous ?
* Naphylis n'avait pas le temps de s'occuper de cette brute, il devais faire vite ! Mais il ne pouvait laisser cette brute faire plus de mal autour de lui. Il venait d'arriver en vu de l'orque et celui-ci n'avait pas encore fait attention à lui. Il se savait protégé pour plusieurs assauts par l'un de ses sorts, il rangea prestement ses lames et commença à incanter dans le même mouvement... *

[hrp] Deux carreaux enflammés dans la couenne devraient calmer un peu ses ardeurs ! Au cas où il ai le temps de réagir... Naphylis est protégé par une peau de pierre ! [/hrp]
Lorsque l'orque recoit les deux carreaux enflammés en plein ventre il éméet un leget grognement , vous avez bien visé , mais il lui reste quelques instants de vie qu'il met a profit en chargeant et en vous donnant de tres violents coups de sa masse qui petit a petit font effriter l'epaisse couche de granit qui recouvre votre peau , il vous touche a nouveau et ce coup ci vous sentez la douleur vous envahir , il vous a brisé une cote avec sa massue , il laisse echapper une phrase : "Toi avoir fait mal a Gar , Gar tuer toi !"
Petit a petit son état empire mais vous savez que votre sort se terminera avant sa vie , a moins que vous ne lui asseniez un coup mortel.
* Naphylis s'était laissé surprendre par l'orque... même après ses carreaux il avait put lui fondre dessus et lui asséner un coup assez fort pour briser ses défenses...
Il fit jouer la magie de sa targe... les pics sortirent au moment ou l'orque portait un nouveau coup... Naphylis se laissa choir et roula sur le côté plantant les pics dans le bras de l'orque au passage. Au même moment, il se fendit et planta son épée gauche dans la poitrine de son adversaire... prenant appui sur cette lame qui s'enfonça plus en avant, il retira les pics du bras ensanglanté et fit courir son autre lame le long de sa main la coupant net... L'orque était encore en vie quand sa massue tomba à terre avec sa main. Il lâcha un dernier grognement essayant d'écraser l'homme dans sa chute... mais Naphylis préféra lâcher son arme plutôt que finir sous son adversaire.

Il se redressa et dégaina sa dague faisant face, au cas ou un autre adversaire se présentait...
Personne... Il tailla dans la masse pour dégager son arme et partit à fond de train une fois celle-ci en sa possession... *
* Naphylis était tenaillé par sa raison, qui le poussait à suivre l'indication de Sigellus, et son coeur... Il voudrait rester là et affronter les assaillants, il pourrait régler le compte de plus d'un de ces monstres sans cervelles... Il y avait des vies à sauver !
Laisser ces gens mourir ainsi lui fendait le coeur, il avait agit toute sa vie et voilà qu'il courrait... il se faisait l'impression d'un voleur qui fuit devant le danger.
Mais il se consola en se disant que même dans la cour à combattre, il ne pourrait porter secours à tous !
Résolu... il repéra un cheval non loin. Son cavalier avait essayé de fuir et s'était fait désarçonné... il gisait à côté, la tête tranchée !

Il s'approcha du cheval et lui dit des mots doux... *


Naphylis : Je te chanterais bien une petite chanson pour te calmer mais je n'en ai pas le temps...

* Il mit pied à l'étrillé et commença a à incanter... son sort de hâte serait plus utile au cheval qu'à lui dans cette situation ! *
* Naphylis avait lancé son sort... le cheval était excité de voir ainsi ses mouvements accélérer démesurément.
Mais Naphylis eut les mots qu'il faut et il se calma. Il allait lancer son cheval quand il vit un groupe de mercenaires sortir par la sortie qu'il avait emprunté... ils n'étaient pas décidé à le laisser partir ainsi !

Il aurait put s'enfuir et les laisser sur place grâce au sort mais il repéra plusieurs arbalétriers dans le groupe qui auraient eut beau jeu de lui tirer dans le dos.

Il fit face et commença à incanter, dirigeant sa monture avec les genoux... celle-ci régissait avec une rapidité accrue et deux mercenaires qui s'étaient jetés épée haute, en furent pour leur frais. La jument les projeta au sol.
Cela donna le temps au barde de finir son incantation...
Déjà les arbalétriers l'avait en joue !
Et les carreaux volèrent au moment ou les énergies magiques faisaient effet...
Naphylis reçu quatre projectiles dans la poitrine... des roses... les mercenaires ahuris hurlèrent de défis et encochèrent de nouveaux projectiles... d'autres fleurs !

Les gratifiant d'un clin d'oeil malicieux Naphylis fit tourner la jument avec une impressionnante facilité et partit à deux fois la vitesse d'un cheval au galop... *
* Le sort s'acheva avant qu'il atteigne la ville et il crut un moment s'être arrêté.
Mais comme si sa monture avait compris la gravité de la situation, celle-ci accéléra encore.
Naphylis avait de la peine pour la pauvre bête qui serait éreinté une fois rendue.
Et dix minutes après, il été au niveau des premières maisons. Il se faufila dans la foule rassemblée dans les rues à cette heure de la journée, criant à qui voulait l'entendre... *


Naphylis : Le château du conte Berdun est attaqué, aux armes...

*Les passants le regardaient étonnés. C'est à peine s'ils s'écartaient pour lui laisser le passage.

Une fois au niveau de la caserne il sauta de cheval et couru parler aux gardes en poste devant l'édifice.
L'un d'eux était déjà partit prévenir ses supérieurs, les cris du barde ayant au moins servit à quelque chose !

Il était à bout de souffle mais trouva assez d'air pour les apostropher... *


Naphylis : Vite... mais que faites-vous ? Prénevez tous le monde... des trolls, des orques, des mercenaires, le château est assiégé !
Apres avoir avertit les gardes , vous retournez sur l'ancien champ de bataille .Un immense sentiment de desespoir vous envahit lorsque vous voyez le sol jonchés de cadavres et parmi eux la mariée sa blanche robe tachée de pourpre, son mari agenouillée a coté d'elle ,sa tete contre la poitrine de celle qu'il eut aimé si peu de temps . Sigellus s'approche , il a l'air désolé pour tout ce qu'il n'a pas pu faire :
_Le comte Berdun a survecu au detriment de sa fille *dit il avec une voie paraissant démotivée de la vie* , beaucoup de ces mercenaires ont péri mais plus encore se sont enfuis , ecoutez je vais vous demander quelques temps , avant de partir avec vous , je vais trouver et tuer celui qui a organisé ces operations, je ne vous invite pas a venir car je pourrai y laisser la vie mais si vous y tenez , vous ne serez pas de trop .
Naphylis : Sygellus, ces hommes et ses femmes sont morts par la faute d'une personne au coeur noir... Et cette personne à perdu le droit de vivre pour moi ! Elle a trop de sang sur les mains et doit payer pour ses crimes !
Je vous suis ! Si vous avez une piste...

* Se faisant, il rengaina ses lames. Il les avaient sortit après avoir sauté de cheval, couru jusqu'à la cour et s'était arrêté aussitôt , les odeurs de mort l'ayant prit à la gorge.
Il tourna sur lui-même désemparé, comme pour mieux voir l'étendu du désastre. *


Naphylis : Tant d'innocents... ! Allons-y !

[hrp] La suite de cette histoire dans A la recherche de Kilrius. [/hrp]
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