Voleur à Telinys : un art et un plaisir !

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[hrp]Cette aventure se passe au royaume d'Alvencys. Sur la côte Sud de la Mer Etincelante, non loin de la Jungle de Chult. Le début se déroule dans la guilde des voleur de Telinys, la ville la plus au Sud du royaume. Ville de 500 milliers d'âmes, à 99,99 % humaine et dominée par les marchands.
Dans cette ville une guilde de voleurs a tissée sa toile...[/hrp]


* Isis Galgy, demie-elfe, fille noble et seule héritière de l'immense fortune des Galgy se faisait encore remarqué dans l'une des nombreuses soirées mondaines organisée par le baron et grand protecteur du Sud.
Comme à son habitude elle portait une longue robe rouge sang au décolleté largement ouvert ; dévoilant volontiers ses formes généreuses. *


Isis : Allons madame Olgadrïn, votre charmante fille n'est pas venue ce soir ? Aurais-je fait quelque chose pour la déconvenir lors de notre dernière rencontre ?

Tendra Olgadrïn : Isys n'a que faire de vos remarques acerbes, jeune effrontée ! Elle avait du mal à contenir sa colère et elle faisait visiblement un grand effort pour retenir ses mots.

Isis : Tiens vous ne m'appelez pas 'Traînée' ce soir ? Isis avait assez forcée la voix pour se faire entendre de l'autre côté du grand salon du palais. Ce qui n'était pas peut dire vu la taille de la pièce. Si les immenses lustres pendus en son milieu n'en éclairaient pas le centre, les chandeliers répartit tout autour ne suffiraient pas à chasser les ombres...
Pourtant, il me semble que vous avez le verbe plus vif avec Dame Bordag...

* Tendra s'éclairci la voix et chercha une échappatoire vers les autres convives. *

Tendra : Elvyse, chère amie, comment vont vos parents ? On m'a dit qu'un ancien maître bûcheron avait été tué dans sa cahute, non loin de Roryn.

Elvyse : Oui... un triste évènement en effet. Je...

Isis interrompit la jeune fille, pendue au bras de son jeune frère Dan...

Isis : Très bien, très bien. Justement je voulais vous présenter un ami à moi. Elvyse vous n'avez jamais vu mâle aussi bien monté, aussi sûre que vous de votre virginité... ou peut-être pas...

* Isis se retourna et fit un geste d'invitation vers une silhouette à moitié cachée derrière les larges rideaux des portes fenêtres. L'ami s'avança, révélant son visage, qu'il avait de très beau d'ailleurs...
Des murmures retentirent dans l'assistance.
"Un elfe !".
Sa démarche féline et gracieuse était caractéristique. Ses longs cheveux bruns ondulaient à chaque pas tels les ondulations des charmeurs de serpents. Ses yeux olives fixaient l'assistance, curieux et impérial. *


Isis : Mesdames, messieurs, je vous présente Ewan SnowHood. Un lointain cousin...
[hrp] Si l'un d'entre vous, cher lecteurs, voulez participer à ce R.P., envoyez moi un M.P. Je verrais si votre personnage a sa place dans la citée de Telinys et plus généralement dans le royaume d'Alvencys... Précisez vos intentions générales et vos spécialitées, merci.
Vous pouvez avoir plus de précision sur ce royaume dans le thread : "Une épée bâtarde dimensionelle" dans les premiers posts. Ou sur mon site, cliquez sur ma signature... [/hrp]


[Edit : Je n'avais pas lu la charte sur la tour effondrée, n'y étant jamais allé. Et j'ai depuis pris connaissance des règles concernant les signatures sur le théâtre... Donc, en voici une plus adéquat !]
__________________
-> Précision sur le lieu : Sinon on va se perdre
Palais du baron, Telinys


Tendra : Ah, vous êtes un Galgy ? Je ne savais pas que les elfes avaient des titres de noblesse... Dans la voix mieleuse de Dame Olgadrïn on pouvais discerné un certain plaisir à chercher la remarque la plus singlante !
Palais du baron, Telinys

Tendra : Si j'ai bonne mémoire, votre oncle et regrété père d'Isis était une bonne à tout faire... Voilà bien un métier ou le Savoir est d'importance !

* Elvyse étouffa un petit rire puis regarda l'elfe qui la dominait de son regard perçant...
Non, on ne pouvais pas dire qu'elle était insensible à ses charmes. *


Tendra : Mais quel est donc le votre, cher Ewan pour que le Savoir occupe une si grande place ?
Je me félicite de la facilite que vous avez à faire entrer les gens dans votre cercle madame. Bien que vous ne connaissiez mon prénom que depuis 5 min, voilà que vous en usez déjà ? Serait-ce pour mieux le retenir ? répondit l'elfe avec un ton légèrement froid et distant..

Cependant, pour en revenir à votre question, demandez à la noblesse ce qu'elle fait puisqu'il parrait que vous n'en etes pas informée et vous aurez peut etre votre réponse...reprit l'elfe avec un sourire teinté d'ironie
Palais du baron, Telinys

Tendra : Comment osez-vous dénigrer ainsi la noblesse ! Vous...

* Tendra s'arrêta net. Une dame dont les apparats désignait le niveau social s'était approchée ; Dame Bordag...
Isis, Tendra et Elvyse firent une révérence. *


Tendra : Madame la baronne, excusez mon emportement. Nous discutions de la famille de ce jeune elfe, Ewan... heu j'ai oublié son nom exact.

Dame Bordag : Tendra ma chère, il me semble que c'est à ce monsieur de se présenter. J'ai cru comprendre qu'il était de votre famille Isis ? Allez-y jeune elfe, parlez sans craintes.
Quartier marchand, Telinys

* Dans l'ombre, un homme aussi noir que ses habits fixait sa proie. Le garde d'une maison de marchand. L'imbécile avait refusé de payer son tribu à la Guilde. Il allait en payer le prix !
La rue était silencieuse ce soir là. Personne en vue. 'L'as de Pic' comme on le surnommait s'avança à pas de loups. Aucun son ne s'échappa lorsqu'il fut à quelque centimètres derrière sa victime et qu'il tendit sa dague, traversant la gorge du malheureux. L'assassin l'attrapa avant qu'il s'effondre sur le sol... sa cotte et son épée auraient sonnées aussi distinctement qu'une alarme.

L'homme rengaina sa dague et posa son oreille sur la porte. Le garde de l'autre côté faisait sa ronde. Le cliquetis de son attirail filtrait. Il arriva au niveau de la porte et ouvrit l'huis.
*


Garde : Rien à signaler ?

* Sa question eut vite une réponse. En un geste vif l'assassin lança sa dague au travers des barreaux. L'homme s'écroula, la lame fichée dans l'oeil.
'L'as de Pic' sortit un parchemin recouvert de symboles... A mesure qu'il lisait les phrases sibyllines, un feu bleuté effaçait le parchemin. Quand il eut finit, un léger bruit signifia l'ouverture de la porte.
Il s'introduisit dans le couloir et rentra le corps du garde.
En deux minutes, il s'était introduit dans une des maisons les mieux gardée du quartier. *


As de Pic : Dire qu'Isis prend du bon temps avec Ewan au Palais à l'heure qu'il est... Lâcha-t-il dans un souffle.
Route de Roryn...

* Loin de Telinys, sur la route qui mène de Roryn aux camps de bûcherons de la forêt du Pic un cavalier forçait sa monture.
Armé de deux larges cimeterres et d'un arc, passé en travers du dos, le cavalier était un jeune demi-elfe du nom d'Ellandar. Il avait été envoyé par le roi : "Guillaume le Conquérant" à la requête du rôdeur responsable de l'exploitation de la forêt du Pic : Dan.
Un homme, ancien forestier et grand ami de Dan avait été tué... Ellandar allait devoir enquêter... *
Quartier marchand, Telinys.

* Notre assassin évoluait maintenant à l'étage. Il avait continuer son carnage tuant deux autres gardes sur son passage. Il était maintenant devant le lit d'une jeune et jolie fille. Elle dormait profondément... il la fixa quelques secondes, qu'elle était jeune et belle. A peine 15 ans, pourquoi son père était aussi présomptueux !

L'As de Pic sortit sa dague et la planta dans le coeur... La jeune Lyn ouvrit les yeux au contact froid de la lame et mourut avec le visage de son meurtrier comme dernière image. Pas un souffle ne sortit de sa gorge. Elle avait rejoint les dieux... *


As de Pic : Peut-être est-ce mieux ainsi... au moins elle ne finira pas vendeuse de charme dans les bas-fond !

* Puis l'assassin repartit aussi silencieusement qu'il était venu...
Le lendemain, le marchand trouverait sa fille morte et un carte sur son coeur, un as de pic !
Alors il payera la guilde s'il ne veut pas que sa femme meurt à son tour... *
/* La route avait été longue et pave de difficultés, dut au fait qu'il était demi-elfe, depuis Yaventris où Guillaume lui avait demande de venir enquêter sur la mort du forestier.
Le parchemin, que Dan avait envoyer au roi, ne mentionnait que peu de chose concernant les causes de cette mort juste le fait que le corps avait été trouve recouvert de vers.
Le rôdeur arriva enfin en vue du village et décida pour commencer son enquête de se diriger directement vers la maison du décédé a l'écart du village si on en croyais les indications du parchemin. Il trouva rapidement le petit chemin de terre, juste avant l'entre du village, qui devait le conduire jusqu'à la cabane a l'orée de la foret. */
/* Suivant le chemin, le rodeur arriva vite a la petite chaumière qui s'incruster parfaitement au milieu des arbres de la foret. ALors qu'Ellandar s'approcher il sentit l'odeur toujours persistante de la mort */
Près de Roryn, région de Telinys

* Le rôdeur s'approcha lentement. Il redoutait quelque chose. Le bois de la porte, mis à défaut par le temps, ne portait pas de marques. La personne qui avait tué était rentrée en douceur ou avec l'autorisation du propriétaire...

Il la poussa lentement, le cimeterre tiré. Elle n'opposa pas de résistance et il avança dans la pièce. Les relents de chair décomposée le prirent à la gorge. Dieu ! Quelle puanteur !
Pourtant, l'homme avait été sortit de la maison et amené au village pour le préparer à l'enterrement.
Ellandar n'aurait pas aimer être celui qui a trouvé le corps...
D'ailleurs çà lui fit penser qu'il devait l'interroger... il demanderait au maire de qui il s'agissait.

Un mouchoir porté au visage, il fouilla rapidement les lieux du regard. Rien à première vue qui treillissait le moindre combat. L'homme ne dormait pas puisqu'il a été retrouvé dos au sol, au milieu de la pièce.
Le tueur devait être un professionnel. Ou un ami qui avait prit la victime par surprise.
Il devait savoir quelles étaient les blessures pour s'avancer plus en avant...

Il allait partir quand il vit un bout de carton sous le lit. Poussé par son instinct il le ramassa... Une carte, un as de pic ! Peut-être jouait-il aux cartes... Il l'empocha et sortit. S'il voulait en apprendre plus, il devait aller voir le maire... *
*Deux semaines plus tôt, Eléldor avait demandé des congés à son Telcontar qu'il les lui avait accordés. Il en avait profité pour partir en voyage. Il avait entendu parler du Royaume d'Alvencys et sa curiosité fut de suite piquée au vif. C'était une des seules régions de Toril qu'il n'avait pas visité et il était libre de faire ce qu'il voulait !
Le jour même, il s'était trouvé une monture et le soir, après avoir laissé un mot pour dire où il était au cas où, il s'en allait pour le Sud.
Et il avait atteint son but. Il se trouvait dans une forêt, la Forêt du Pic d'après le paysan qu'il avait rencontré la veille et qui avait bien voulu parler à un elfe. Il l'avait renseigné un peu sur l'Histoire de ce Royaume et de sa Géographie.
Il comprit alors que les elfes n'étaient pas bien vus du tout dans ce Royaume et il voulut rebrousser chemin mais cette forêt avait quelque chose qui clochait ... l'harmonie de l'endroit n'était plus et protecteur des forêts de son état, Eléldor s'était promis de ne pas partir tant que la paix n'était pas revenu ici.
Il cherchait depuis une bonne heure déjà mais en vain. Il voyait des animaux partout mais ceux-ci n'avait pas leur comportement habituel : les oiseaux ne chantaient pas ... les chevreuils qu'il rencontrait se contentaient de rester là où ils étaient, les oreilles rabattus vers l'arrière, signe de la peur ... Il doit se penser quelque chose de vraiment étrange pour perturber la forêt comme ça ... pensa le rôdeur. Ayant passé toute sa vie dans des forêts, il savait de quoi il parlait.
Ne trouvant rien d'intéressant, la colère monta en lui ... Non il ne faut pas agir comme ça ... calme-toi ... Si tes sens ne peuvent pas te servir, sers toi de ceux de la forêt ...
Voilà ce qu'il fallait faire. Mais ça allait être dur car il n'avait réussi que deux fois dans sa vie. Il s'arrêta là où il était, attacha sa monture à un arbre, puis enleva ses vêtements, gardant juste son large pantalon vert sombre. Puis il commença à se concentrer ...*
Forêt du Pic, près de Roryn

* Eleldor sentit affluer l'essence Sylvestre. La nature prenait contact avec lui. Comme précédemment, il se laissa submerger. C'était merveilleux, il avait l'impression d'être lui même un arbre, une fleur, un lièvre, un cerf... il sentait les mille parfums de la forêt comme seuls les animaux le peuvent. Il entendait les moindres murmures des plantes, le moindre souffle de vent...
Il était la forêt, il respirait par elle. Et doucement il se rendit compte de ce qu'il n'allait pas... quelque chose faisait peur aux animaux.
Alors, il ferma les yeux et ce qu'il vit fit monter la rage en lui... il fit d'énorme effort pour ne pas rompre sa concentration, pour garder l'harmonie.
Un instant il regardait du ciel, il était un aigle. Quelle merveilleuse sensation. Sentir l'air sous ses plumes, voir si loin, si bien les détails que pas même dix elfes aurait remarqués ! Mais le plus important était en dessous de lui. Des hommes se déplaçaient avec une charrette sur une ancienne route. Ils juraient à n'en plus finir et massacraient tout ce qu'ils avaient devant eux, à grands coups de machettes.
Finalement, Eleldor vit au travers des yeux d'un renard. Ou plutôt il entendit... *


"Quelle idée de venir dans cette maudite forêt. Si y'avait pas l'As de Pic je te jure que j'aurais refusé !

Ouep ! C'est c'que tu dis... N'empêche que tu crains autant la main silencieuse que son assassin.

Si tu le dis... mais quand même ! Nous faire exploser la moitié de la forêt pour une hypothétique tombe... !"
/* Ellandar repris son chemin qui le menait cette fois au village.
sur la route il se réçapitula tout ce qu'il aller devoir faire pour en savoir plus et aussi ce qu'il devrait faire pour éviter de se mettre a dos toute la communauté a cause de ses ascendances.
Dans un premier temps il devrait aller parler au maire pour avoir des précisions sur le mort et l'état d'esprit de la communauté, ensuite il va y avoir l'enterrement, en pensant a ca Ellandar se demanda s'il n'aurait pas mieux valu avoir un prêtre avec lui pour interroger le fantôme du bûcheron mais cette idée lui passa vite avec le retour de son cote elfique qui se refuse a déranger le repos des morts. Apres le soir devrai sans toute tomber et il devrait trouver un endroit ou dormir.
Apres toutes ses réflexions, Ellandar s'aperçut qu'il arrivait déjà au village. */
*La colère fut trop forte et sa déconcentration fut brisée. Il rouvrit les yeux mais ne se releva pas tout de suite, ce qu'il venait de faire l'avait fatigué. Donc il resta assit, le temps de réfléchir à ce qu'il allait faire.
Deux hommes ... qui travaillent pour un assassin surnommé l'As de Pic, détruisent la forêt pour trouver une tombe ...
Sa décision fut prise : il allait trouver ces hommes, les suivre et les espionner pour apprendre le maximum de choses puis il les tuera pour ce qu'ils ont fait à la forêt et parce qu'ils travaillent pour un assassin.
Il se releva, enfila ses habits avec sa cape par-dessus pour mieux se camoufler, attrapa son arc avec un carquois de quinze flèches et plaça son cimeterre de glace ainsi qu'une épée courte dans son dos.
Il laissa son cheval là où il était et sauta dans un arbre. Puis il prit la direction des deux hommes, sautant de branche en branche ...*
* Ellandar se dirigea dans les rues de la bourgade, sous les regards un peu suspicieux des habitants, jusqu'à arriver au centre d'une place devant une maison un peu plus grande que celles qu'il avait vu jusqu'a maintenant. Le bruit de son arrivée s'était déjà répandu et un personnage légèrement enrober se présenta à lui.

Fraylan s’avança . Un messager du roi était venu le prévenir qu'un demi-elfe viendrait le voir. Un enquêteur ! Comme s'il n'était pas qualifié pour s'occuper des affaire de sa petite bourgade ! *

Fraylan : Ellandar je présume... ? Quel plaisir de vous voir !

Ellandar : je vois qu'on vous a averti de ma venue, je voudrais d'abord savoir quand auront lieu les obsèques pour présenter mes condoléances à la famille du défunt.

Fraylan : Hum ouais... Je vous mènerais à eux. Mais avant que nous parlions plus. Je tiens à vous signifier que vous n'êtes pas le bienvenu dans ma ville ! C'est pas parce que vous êtes un envoyé du roi que vous avez toute autorité. Vous vous plierez à mes exigences ! On est d'accord ?

Ellandar : je comprends bien que j'empiète sur vos prérogatives, mais le roi m'a demande d'enquêter sur cette mort et je vous promets que je vous ferai part des résultats de mon investigation c'est tout ce que je peux dire d'ailleurs le roi m'a laissé carte blanche et me fait complètement confiance.

Fraylan : Sa confiance vous honore mais je connais pas ce roi. Et tant qu'il m'aura pas prouvé qu'il n'est pas un de ces nobliaux qui se battent avec leurs plumes ; je ne vois pas pourquoi je vous accorderais plus de confiance... roi ou pas !

Ellandar : Je vois effectivement que vous ne connaissez pas le nouveau roi si vous pensez que c'est juste un nobliau pour votre renseignement c'est lui en personne qui est venu s'occuper des problèmes de trolls de la région et je considère cet exploit comme un bien maigre aperçu de ce qu'il a déjà fait ou de ce qu'il pourrait faire.

Fraylan : Si vous le dites !

* Il rajusta son pantalon, sur son embonpoint et fixa l'impudent un moment *

Fraylan : Bon ! Suivez-moi !

* Ellandar suivi le bourgmestre.
Fraylan le fit rentrer chez lui et lui demanda de s'asseoir. Sa femme était là et demanda ce qu'Ellandar voulait à boire *

Ellandar : Merci un verre d'eau me suffira.

* Le maire le regarda bizarrement ! *

Fraylan : De l'eau ! Mais j'ai un très bon vin de Chult ! Vous êtes mon hôte et je traite bien mes hôtes !

Ellandar : hum, finalement je ne dirai pas non a un bon verre de vin.

Fraylan : Ah ! Voilà qui est parlé ! Gilyn, sert monsieur veux-tu !

Ellandar : Si nous revenions à notre affaire.

* La femme du maire s'en alla chercher des verres et une bouteille de vin. Elle servit le rôdeur et retourna à son travail *

Fraylan : Je vous écoute !
* Finalement Eleldor parvint sur le passage des deux hommes. Avant de rompre sa concentration, il avait bien mémorisé le chemin qu'il devait suivre. En A peine une demie-heure il avait parcouru plusieurs kilomètres à la cime des arbres. Il n'avait rien à envier de ses frères sylvestre, loin s'en fallait !
Malgré ses poignets qui se faisaient sentir, il aurait pu reprendre ses acrobaties.
Les deux hommes avaient continués mais ils n'avaient pas parcouru long chemin... il pouvait les entendre brailler. Le bruit sec de la machette résonnait dans sa tête comme le glas de la forêt !
N'y tenant plus, il s'élança et les rattrapa vite. Il était juste au dessus d'eux. Ils n'avaient même pas arrêté leur conversation. Qu'ils pouvaient être lourdaud !
En un saut il pouvait leur régler leur compte. Il se retint. Il y avait mieux à faire...
Alors commença un long calvaire ! Il les suivait de prêt écoutant tout détail qui pourrait lui permettre d'identifier leurs chefs ou le lieu où il pourrait les trouver.
*Faënia se trouvait dans la cave d'une forge de la ville.La cave était éclairée par un seule et unique torche, ce qui lui permettra de se cacher rapidement dans l'ombre si une personne arrive.Elle regarda partout.Des caisses étaient entassées les unes sur les autres, des armures étaient par terre recouvertes de poussiere.Elle regardait tout les objets mais aucun n'était de bonne qualité.*
-Encore un de ces forgerons minables... *dit-elle...*Je vais aller voir si il se fait de l'argent...

*Soudain, des bruits de pas retentirent dans les escaliers de la cave...Le forgeron venait pour prendre quelques armeures.La voleuse en profita pour se faufiler dans les escaliers sans se faire voir.Lorsqu' elle arriva au niveau du comptoir, elle vida le contenu du tiroir dans un sac.Elle s'en alla tant qu'il n'y avait pas de clients.Elle sortit discrètement de la forge puis elle grimpa sur le toit dans l'espoir d'entendre le forgeron crier: Au voleur!!*

*Puis en effet 2min plus tard elle entendit le forgeron crier: Au voleur!! On m'a volé ma bourse!!La voleuse regarda dans le sac pour compter l'argent qu'elle avait volé.*I]30pièces d'or...seulement 30...j'avais raison c'était un forgeron minable..mais bon...c'est mieux que rien...[/I]*elle soupira.Puis elle rangea les pièces d'or dans sa bourse et elle descendit du toit et elle alla dans une auberge boire un coup*

*Lorsqu'elle arriva dans l'auberge, elle commanda à boire.Puis,elle entendit quelque chose qui attira son attention.
-...Elle est morte...dit un grand homme barbu
-Vraiment? demanda une jeune femme à côté de l'homme
-Oui...Et il parait que c'est parce que son père n'avait pas payé la Guilde...répondit gravement l'homme
La femme laissa apparaître sur son visage une expression horrifié.*

*L'halfeline sortit de l'auberge l'air songeuse.*
Qui est morte?Surement une femme réputée pour qu'on en parle comme ça...Je vais essayer d'y voir plus clair
Vieux Quartiers, Telinys.

* Quand Tarra vit sortir une halfeline de la forge elle ne s'en inquiéta pas outre mesure. Elle allait quitter sa cachette, juste derrière un tonneau remplit à la gueule d'eau de pluie et un chariot en ruine laissé à l'abandon. Mais quelque chose dans sa démarche lui mit la puce à l'oreille et elle patienta ; son sac avait une forme comment dire... caractéristique.
Finalement quand l'halfeline grimpa sur le toit elle était sûre que la petite femme avait cambriolé la forge. D'ailleurs, les coups d'œil rapide, la démarche féline, l'aisance avec laquelle elle avait escaladé. Aucun doute possible.
Concentrée sur la voleuse Tarra failli crier quand on lui mit une main sur l'épaule. Mais les trois ans passés dans les rues reprirent le dessus. La jeune fille se laissa choir pour se libérer d'une éventuelle prise et amorça sa fuite.
Mais elle stoppa son mouvement quand elle vit de qui il s'agissait. *


Tarra : Gilyn ! chuchota-t-elle. Tu m'a fichue une de ces frousses.

Gilyn : Mais que fais-tu encore ici. Les prêtres doivent être déjà au hangar. On doit prévenir pour le tisserand.
Et puis j'ai une de ces faim moi ! Le jeune garçon massa son maigre ventre pour appuyer ses dires. Le pauvre ne portait que quelques hardes couvertes de crasse pour le protéger du froid.

Tarra : Oublie le tisserand Gil ! J'ai repéré une voleuse indépendante. Regarde sur le toit.

* Tarra désigna l'ombre d'une cheminée, sur le toit de la forge. Dans la rue, le forgeron braillait à tu-tête. Il faudrait bien dix minutes avant qu'on voit une garde se rappliquer.
Mais Gilyn vit ce que lui montrait son amie. A l'abri des regards, une halfeline comptait son butin. *


Gilyn : T'as raison. Je ne l'avait jamais vue avant !

Tarra : Suivons-la. Si on peut en savoir plus sur elle. Son repaire par exemple. Nous aurons nos prochains repas assurés.

Gilyn : T'imagines ! On aura peut-être du lard !

Tarra : Rêve pas trop ! Mais bon une soupe de légumes m'irait très bien. Tout sauf cette affreuse bouillie que nous donnent les prêtres.

Gilyn : Moi j'aimerais bien manger ailleurs. J'aime pas le gros n'oeil ! Il me fait peur.

Tarra : Eh ! Elle s'en va regarde !

* Les deux petits suivirent la voleuse le long des rues encombrées de détritus du vieux quartier de Telinys. Ils étaient devenus très habiles dans les filatures. Ils étaient meilleurs que bien des voleurs chevronnés. Mais qui se souciait de traînes-misère comme eux ? *
Forêt du Pic, près de Roryn

* A mesure qu'Eleldor avançait, il ressentait un changement profond dans la végétation environnante. La forêt était vieille ici, très vieille. Les arbres n'étaient plus qu'un entrelacs de troncs et de lianes. Le passage que les deux hommes suivait avait quelque chose de surnaturel. A le voir ainsi, il datait de bien avant sa naissance et pourtant seule les ronces et les herbes hautes avaient poussées. Les végétaux formaient de véritables murs sur les côtés, où même lui aurait du mal à se faufiler.
Une très ancienne magie était à l'oeuvre. Très ancienne !
Un malaise le gagnait lentement.

Bientôt la source fut en vue. Au détour d'une longue courbe qui tendait à se rapprocher du nord, le passage ouvrait sur une immense clairière.
Les deux hommes s'était arrêtés, paralysés par l'apparition de l'antique forteresse qui se dressait devant eux. Des pierres couvertes de mousses et de lianes jonchaient le sol un peu partout. Des tours à moitiés effondrées défiaient encore le ciel à vingt mètres au dessus des plus hautes branches. Les douves n'étaient plus qu'une marre noire où l'accumulation d'algues eut pu supporter le poids d'un homme. Ce qui devait être une herse gisait dans l'embrasure de la grand-porte, le fer était rongé sur plusieurs centimètres et le vent qui soufflait au travers des ruines la faisait gémir d'indignation. *


Shun : Ken regarde ! L'ancienne forteresse d'Erin O'Lall le sorcier...

Ken : Tu sais Shun, j'ai jamais trop aimé les sorciers !

Shun : Froussard ! Erin est mort depuis deux millénaires déjà.

Ken : Ouais, ben on sait jamais ! Avec les sorciers tout est possible.

* El avait largement sous-estimé l'âge du passage ; deux milles ans ! A cette époque Mith Drannor était à ses grands jours.
Il comprenait l'origine du malaise maintenant. Il n'y avait aucun animal à plusieurs kilomètres à la ronde. Pas un oiseau, pas un lièvre... Il commençait à penser comme Ken. Il y avait dans ces ruines quelque chose qu'il ne valait mieux pas réveiller ! *


Ken : Que dix mages aient du associés leur pouvoir pour faire céder les protections du passage ne te mets pas plus la puce à l'oreille ! Et pourquoi nous avoir laissé la primeur des trésors caché d'Erin à ton avis ? On a qu'à dire qu'on a rien trouvé... hein dit !

Shun : Jamais de la vie. Je préfères mourir ici en cherchant un trésor qu'au fond d'une ruelle à pourrir au milieu de la boue !

* Les deux hommes attachèrent les chevaux à un arbre et s'avancèrent vers la grand-porte. Ils marquaient une pause à chaque pas au cas ou un piège les attendait sous l'une des dalles à moitié défoncées. *
*Eléldor s'arrêta un moment, incertain de la démarche à prendre ... s'il sortait de sa cachette maintenant, il allait sûrement se faire remarquer, mais sa curiosité et son goût pour la découverte lui disait d'oublier ces humains et de découvrir tout de suite cette merveille qui se dressait devant lui ... Il réussit enfin à se contenir et décida d'attendre que les humains soient passés derrière la herse pour sortir de son arbre ...*
Fortesesse de Erin O'Lall, Forêt du Pic

* Les deux hommes était prêts de la grille. Aucun piège ne leur avait sauté à la figure.
Shun prit la herse à deux mains et voulu la soulever.
Il se retrouva avec deux morceaux de fer dans les mains... la herse vibra, vacilla...
Ken cria à son ami de reculer... celui-ci était paralysé par la peur... Même rouillée, cet amas de fer devait peser pas loin d'une tonne !
Mais heureusement pour lui, elle pencha vers l'intérieur, avec lenteur, dans un bruit effroyable, elle se désintégra sur les pavés...

Pendant plusieurs minutes, Shun et Ken restèrent interdit. Se regardant mutuellement, jetant un coup d'oeil aux restes éparpillés de barres rouillées... certaines avait volé contre les murs et s'étaient encastré entre les pierres émoussées ! Ils avait passé près de la mort !

Finalement, prenant leur courage à deux mains, ils entrèrent... *
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