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Je t'ai bien lu, mais j'ai d'autres informations et donc un autre point de vue.
Dernière modification par Silgar ; 26/04/2018 à 12h35. |
26/04/2018, 12h17 |
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[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires
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#534790
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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26/04/2018, 12h25 |
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#534790 |
#393901
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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26/04/2018, 13h00 |
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#393901 |
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Citation :
C'est dans ce contexte qu'Alstom a décidé de fusionner sa branche Power avec ABB, ceci pour avoir des turbines plus petites et plus adaptées à la demande internationale pour des centrales au gaz notamment. Accéder à ces turbines sans passer par la très longue phase de conception (études, développements et tests) permettait de gagner de nombreuses années... sur le coup c'était vraiment une stratégie intéressante. Mais la fusion avec ABB s'est avérée être un échec total, les turbines d'ABB ont généré un très gros contentieux entre Alstom et ses clients (essentiellement des entreprises publiques, donc avec un très gros enjeu politique derrière) parce qu'elles étaient souvent défaillantes. S'en est suivi des conceptions en interne pour corriger les turbines existantes et en créer de nouvelles, mais trop tard, avec trop peu de capitaux et une taille trop petite. Je ne suis pas sûr qu'il existait une solution pour sauver Alstom Power (dans le sens lui permettre de continuer ses activités de façon autonome sans s'adosser à un gros concurrent type GE). https://www.huffingtonpost.fr/2014/0...n_5211263.html L'erreur est peut-être dans le choix du partenaire, GE a racheté Alstom Power. A posteriori il aurait été préférable que ce soit Siemens... mais à ce moment là on espérait encore qu'Alstom Transport puisse lutter dans l'environnement international. Avec la croissance ultra-rapide du constructeur chinois CRRC (ici), la bévue est rapidement apparue comme évidente... trop tard malheureusement. Dernière modification par Silgar ; 26/04/2018 à 14h17. |
26/04/2018, 13h58 |
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#534790
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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26/04/2018, 16h21 |
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#534790 |
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Alstom était une entreprise privée détenue majoritairement par Bouygues... à partir du moment où l'actionnaire principal souhaite vendre ses parts, il n'a pas à (et de toute évidence il ne voulait pas) informer l'Etat de son calendrier. La décision de céder Alstom Power a été prise par le conseil d'administration d'Alstom, dans lequel la majorité des administrateurs étaient des gens de Bouygues.
Alors certes, l'outil industriel est un actif stratégique. Mais l'activité autrefois détenue par Alstom Power est toujours là, les usines et bureaux d'étude sont toujours là, le savoir-faire est toujours là... même si tout ça appartient à présent à GE. http://www.lefigaro.fr/vox/economie/...uatrepoint.php L'Etat avait toutes les cartes en main jusqu'en 1997, la poursuite de la stratégie industrielle et énergétique française qui avait prévalu jusqu'alors permettait à Alstom Power de développer ses activités dans le monde entier du fait du marché électrique français pour lequel Alstom avait ajusté son offre de produits au plus près de la demande (grosses centrales nucléaires avec grosses turbines). Lorsqu'en 1997 l'Etat décide d'un moratoire sur la construction de nouvelles centrales nucléaires, Alstom perd son principal débouché commercial. Il n'y a plus de projets de centrales nucléaires (il faudra attendre l'EPR de Flamanville) et l'Etat n'a pas été capable d'assister Alstom à ce moment critique de son histoire. Il faudra attendre que Nicolas Sarkozy appelle Bouygues à la rescousse pour "sauver Alstom" (en fait c'était juste un bol d'air frais sans aborder la problématique de fond : quels marchés ? quels produits ?), mais de toute évidence cela n'a pas vraiment réussi. http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/...8_4355770.html Donc on peut imaginer/espérer que l'Etat aurait pu faire mieux que ce qu'il avait déjà raté pendant les 15 années précédentes, mais franchement c'est peu probable. D'ailleurs je n'ai entendu aucune proposition concrète en ce sens. L'Etat n'a jamais été en mesure de solutionner les problèmes de fond et pour tout dire la situation catastrophique de nos finances publiques ne permet pas vraiment un retour de l'Etat actionnaire/stratège à même de soutenir le développement économique de nos champions industriels. Je crains que pour EDF la problématique soit à terme complètement identique. L'Etat prive volontairement cette entreprise de la capacité de fixer ses prix de vente, cela entraîne un sous-investissement critique, il y a des risques industriels majeur à l'étranger. |
26/04/2018, 17h17 |
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#258144 |
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Sauf que dans le cas d'EDF, si les tarifs restent fixés, je ne vois pas trop qui pourrait avoir envie de l'acheter du coup.
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26/04/2018, 17h45 |
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#258144 |
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