[Sécurité sociale] La santé : financement et choix politiques

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Dans certains cas, le système immunitaire se développera plus rapidement que la maladie.

Mais sinon, refuser aussi une perfusion de sang...
La défiance envers la corps médical risque d'entraîner une belle sélection Darwinienne.
Normalement, les deux sont couplés, car la bactérie est dans des spores et peut être libérée avec retard. L'immunoprophylaxie protège les premiers jours, ensuite c'est le vaccin.
Vous croyez vraiment que ces gens là sont si nombreux que ça ? On aime bien les afficher parce qu'ils nous paraissent stupides à nous qui sommes un peu plus éclairés (ou un peu moins paranos), mais si ce sont juste quelques idiots par-ci par-là y'a pas de grand danger imo (à part pour eux-même).
Vue qu'il y a une épidémie de rougeole actuellement, les anti vaccins sont certainement suffisamment nombreux pour que ça devienne problématique.

La crèche où est ma fille a annoncé qu'elle voulait vérifier le carnet de santé de tous les enfants et ceux non vaccinés contre la rougeole seront désormais refusés.
J'avoue que je ne savais même pas qu'ils avaient le droit de faire ça, vu qu'il me semble que le vaccin ROR n'est obligatoire que pour les enfants nés en 2018.

Et encore, la rougeole reste une maladie bénigne dans la grande majorité des cas (le vaccin n'existait pas quand j'étais petit, je crois que tout le monde choppait la rougeole, et les morts restaient rares). C'est pas le cas du tétanos.
Reste que choper la rougeole pour un adulte en contact avec un enfant infecté peut être sérieux non ?

L'intérêt du vaccin c'est l'effet de protection de masse qui protège ceux qui ne sont pas vaccinés également. Dont les adultes qui n'ont pas forcément eu ce vaccin..
Citation :
Publié par Yesmann
Vous croyez vraiment que ces gens là sont si nombreux que ça ? On aime bien les afficher parce qu'ils nous paraissent stupides à nous qui sommes un peu plus éclairés (ou un peu moins paranos), mais si ce sont juste quelques idiots par-ci par-là y'a pas de grand danger imo (à part pour eux-même).

Moi aussi j'étais persuadé que les anti-vaxx c'était juste quelque huluberlus disséminés dans la nature...
Jusqu'à ce qu'un pote soit pris de quintes de toux assez violentes et assez longues. Ca a duré des mois. Il est jamais allé voir un médecin parce qu'osef. Puis un second. Puis une troisième. La troisième, après avoir failli vomir/s'étouffer(et même se déplacer une côte) un nombre incalculable de fois à force de toux d'une violence assez ouf, va consulter. Et voilà une bien belle coqueluche mademoiselle.
Et là c'est là où tu réalises que la moitié de tes potes sont vaccinés contre rien. Et lorsque tu abordes le sujet, la méfiance est bien là : ce sont tous des anti-vaxx primaires. Après avoir tenté de discuter un peu avec eux, et avoir encaissé tous les arguments habituels, je me suis résolu à faire la seule chose utile et sensée : me foutre copieusement de leur tronche à tous avec leur "système immunitaire de faible", puisqu'aucun d'entre eux ne réalise le lien entre cette petite épidémie interne et leur non-vaccination généralisée.
Alors bon, oui la coqueluche, ils en sont pas mort, donc c'est bénin, donc osef parce que oui mais les vaccins, on sait pas ce qu'il y a dedans. C'est vrai.


Je sais qu'un groupe de 15 c'est loin d'être un échantillon représentatif mais en fait, tant que le sujet est jamais abordé tu ne sais pas ce que peuvent bien penser tes amis. J'ai découvert pas mal de mes potes à ce moment là.
Certains médecins perdent toute patience et deviennent même méprisants à force.

Une copine avait des doutes sur le vaccin contre le cancer du col de l'utérus, son gynéco en a soupiré et a été ultra méprisant, elle en a changé, la nouvelle lui a conseillé mais lui a dit que si elle voulait pas, OK, mais fallait venir régulièrement alors.

D'un côté je comprends le mépris que peut finir par avoir le corps médical à force. Tu peux présenter les faits, des milliers d'études etc allant dans ton sens, ils vont toujours te dégoter une étude qui émet des doutes et donc forcément principe de précaution etc etc

Et puis toute étude allant dans le sens de la vaccination est financée par les labos et blablabla..
Faut surtout clairement leur faire comprendre que pour un laboratoire, un vaccin c'est l'horreur.

Mieux vaut faire payer des cachets tous les jours composé de procédé chimique fait par de la chimie élémentaire bien couteux que des virus rendus inoffensifs d'un PdV économique.
L'argument des labos ne tient pas, et je le dis à chaque fois que quelqu'un me dit ça.
Citation :
Publié par Borh
Vue qu'il y a une épidémie de rougeole actuellement, les anti vaccins sont certainement suffisamment nombreux pour que ça devienne problématique.
Dans le cas de l'épidémie de rougeole, on est dans une situation particulière. La faiblesse de la couverture vaccinale se situe entre autre chez les personnes nées dans les années 80. Dans une partie des cas, ces personnes n'ont reçu qu'une seule des deux doses nécessaires lorsqu'elles étaient enfant. Je sais qu'il y a aussi des cas ou des médecins ont dit "autant qu'il attrape naturellement la rougeole à l'école et on fera le vaccin après s'il ne l'a pas eu", ce qui, forcément, augmente le risque d'oublier derrière.

Du coup, pour beaucoup, arrivés à l'âge adulte, ils ont pas le réflexe de vérifier leurs vaccins et/ou ne le peuvent pas (carnet perdu, que sais-je encore), ils ne sont pas forcément renseignés sur cette situation précise, et se retrouvent sans être vaccinés sans nécessairement le savoir.

C'est aussi ça qui explique les problèmes actuels, et le fait qu'on fasse des rappels à destination d'adultes non vaccinés, parce que y'a eu un trou pendant lequel la vaccination n'a pas été faite ou suivie correctement, pour pas mal de personnes, en dehors de toute conviction sur les vaccins.

Les personnes refusant volontairement de se faire vacciner amplifient le défaut de couverture vaccinale, mais dans ce cas précis ce n'est pas le seul facteur.

C'est d'ailleurs important si on est concerné de vérifier ou on en est niveau vaccination, la faiblesse dans la couverture vaccinale venant aussi de personnes qui pensent que tout va bien, ils ont du recevoir tout les vaccins enfant, alors que ce n'est pas nécessairement le cas.

(Et oui, la rougeole peut avoir des complications graves chez l'adulte. Ce n'est pas toujours anodin chez l'enfant non plus, au passage, même si les cas graves sont plus rares. C'est bien à cause du risque chez l'adulte que ce "trou" dans la vaccination de personnes désormais adultes pose des problèmes.)
Citation :
Publié par Leni
Reste que choper la rougeole pour un adulte en contact avec un enfant infecté peut être sérieux non ?

L'intérêt du vaccin c'est l'effet de protection de masse qui protège ceux qui ne sont pas vaccinés également. Dont les adultes qui n'ont pas forcément eu ce vaccin..
24 000 cas en 10 ans, 21 morts, 1500 pneumonies graves et 38 complications neurologiques. Et avec l'épidémie dans le sud ouest, ça ne va pas s'arranger. Ajoutons que certaines personnes ne peuvent pas se faire vacciner en raison de leur état de santé et donc le seul moyen de les protéger est que les autres le soient.
Citation :
Publié par Mahorn
24 000 cas en 10 ans, 21 morts, 1500 pneumonies graves et 38 complications neurologiques. Et avec l'épidémie dans le sud ouest, ça ne va pas s'arranger. Ajoutons que certaines personnes ne peuvent pas se faire vacciner en raison de leur état de santé et donc le seul moyen de les protéger est que les autres le soient.
Je ne dis pas, ça reste un problème de santé publique. Mais pour moi c'est pas majeur. Si je dois donner un point de comparaison : la tuberculose, 500 morts par an en France (1,5 millions dans le monde). La vaccination est maintenant recommandée dès la naissance.
Pourtant le vaccin est en rupture de stock depuis plus d'un an. Ma fille ne l'a pas eu, on a appelé la PMI pour leur dire que ma fille avait de la famille chinoise qui venait de région à mauvaise hygiène, mais rien à faire, ils l'ont refusé. Je crois que seuls des cas en contact avec des tuberculoses avérées peuvent être vaccinées actuellement.
Et ça visiblement, ça semble pas du tout être un problème pour le gouvernement alors que dès qu'une personne meurt de la rougeole, on en parle à la télé (si on en parlait à la télé dès qu'une personne meurt en France de la tuberculose, ce serait tous les jours).

C'est ça qui me parait assez paradoxal dans la communication actuelle des pouvoirs publics.
Bha pourquoi parler d'une maladie vaccinable alors qu'on est en rupture de stock du vaccin? Hormis etre submergé de demandes auxquelles on ne pourrait repondre, je vois pas.

Alors oui on en parle pas alors que ca fait plus de degat. Mais concretement ca changerait quoi d'en parler? Alors que pour les autres maladies cités, on peut et en parler et agir.

'fin etant donné les circonstances, je vois pas ca comme un paradoxe mais comme du bon sens :/
La pression de l'opinion publique pour mettre des moyens afin de mettre fin à cette rupture. Les pouvoirs publics réagissent en fonction de ça.
Je ne vois pas en quoi en parler submergerait de demandes. Ceux qui sont déjà immunisés n'en ont pas besoin. Ceux qui le sont pas sont au déjà au courant.

Dernière modification par Borh ; 22/04/2018 à 19h14.
Citation :
Publié par Borh
C'est ça qui me parait assez paradoxal dans la communication actuelle des pouvoirs publics.
Citation :
Publié par Borh
La pression de l'opinion publique pour mettre des moyens afin de mettre fin à cette rupture. Les pouvoirs publics réagissent en fonction de ça.
Donc pour toi c'est un paradoxe que les pouvoirs publiques ne communique pas plus alors que le seul interet de cette communication serait de les mettre a mal? C'est ton propos qui est paradoxal rien de plus.

Et quand tu parles de mettre la pression et quand je parle de demandes, excuse moi, mais c'est la meme chose, a savoir faire en sorte qu'il y ai plus de vaccins disponibles.

'fin bref.
Citation :
Publié par -Interfector-
Donc pour toi c'est un paradoxe que les pouvoirs publiques ne communique pas plus alors que le seul interet de cette communication serait de les mettre a mal? C'est ton propos qui est paradoxal rien de plus.

Et quand tu parles de mettre la pression et quand je parle de demandes, excuse moi, mais c'est la meme chose, a savoir faire en sorte qu'il y ai plus de vaccins disponibles.

'fin bref.
C'est paradoxal si on part du principe que c'est la santé publique la priorité. Visiblement c'est pas le cas effectivement.
Communiquer peut créer une inquiétude s'ils ne sont pas en mesure de répondre derrière. En théorie les personnes non concernées et les personnes concernées savent ce qu'il en est, en pratique, ça peut vite s'emballer.
Je ne dis pas que l'attitude actuelle est la bonne option, je peux en revanche comprendre ce qu'une communication a de délicat.

Le souci c'est qu'il ne devrait pas y avoir besoin de la pression publique pour qu'ils se bougent pour se procurer les vaccins...
C'est un vaccin mis au point dans les années 1920, donc c'est pas tant qu'on a pas les moyens mais qu'on a pas la volonté de mettre les moyens.
La tuberculose, c'est une des principale cause de mortalité avant l'ère du BCG, au XIXe siècle il était surnommé le "mal du siècle". Toutes ces discussions sur la rougeole dont je ne nie pas le problème me laissent tout de même penser qu'on a pas pris la mesure du problème s'il vient à perdurer.
Mouais. Le BCG est un des vaccins les moins efficaces qui soit. Son seul mérite c'est de protéger de la méningite tuberculeuse et autres formes disséminées (miliaire). Mais contre la tuberculose pulmonaire, il est vraiment peu opérant, y compris chez les nourrissons. De plus, c'est de loin le vaccin qui donne le plus de complications, que ce soit au niveau local (BCGite qui, lorsqu'elle a lieu et bien que ce soit bénin le plus souvent, marque à vie les parents comme anti-vaccins) ou au niveau général (certains complications immunitaires). C'est un vaccin qui coûte extrêmement peu cher à produire, mais le processus est long, donc il est peu intéressant financièrement pour les labos. De toute manière, il ne faut pas se leurrer, les pénuries vaccinales viennent de 2 phénomènes : d'une part, la concentration de la production de vaccins dans un tout petit nombre de sites de production et sur très peu de firmes, ce qui fait que la moindre perturbation fait arrêter quasi-totalement la production ; d'autre part, la préférence pour les firmes pharmaceutiques désormais de fournir les marchés émergents, plus rentables et aux décisionnaires politiques plus corruptibles, plutôt que la vieille Europe voire les USA.

A l'opposé, la tuberculose reste une maladie qui se traite relativement bien (même si ça reste difficile chez les nourrissons), qui n'est pas hautement contagieuse (il faut vraiment vivre très près d'une personne tuberculeuse pour avoir de bonnes chances de l'attraper) et dont les foyers d'épidémie sont vraiment circonscrits en France métropolitaine (en Guyane, c'est une autre histoire). Cela fait plus de 4 ans (même 6 ?) que les recommandations vaccinales par le BCG ne concernaient plus que la Guyane et l'IDF (et la pénurie commençait à peine). Pour l'IDF, au vu de la pénurie complète désormais, ça a été levé depuis l'année dernière et restreint vraiment aux nourrissons qui vivent dans un foyer où il y a de la tuberculose-maladie.

Pour le coup, alors que j'ai plutôt l'habitude de les critiquer, la décision des pouvoirs publics sur la restriction vaccinale fait vraiment sens pour moi.
Le nombre de souche multi résistantes augmentent, et le traitement dure 6 mois de multi thérapie, donc observance pas si simple et des antibiotiques qui sont pas sans complications en particulier oculaires.

En Seine Saint Denis, l'incidence de la tuberculose est plus élevée qu'en Guyane, et à Paris et dans la Val de Marne, elle en est pas loin. Du coup, je comprends pas du tout.

Moi je veux bien qu'on considère ça comme une maladie bénigne, mais quand je vois les nouvelles obligations vaccinales, je dois pas avoir le même sens de la hiérarchie.

Dernière modification par Borh ; 23/04/2018 à 05h53.
Voici les chiffres officiels de l'épidémiologie de la tuberculose en France (BEH mars 2018).

Evolution de l'incidence en France
http://invs.santepubliquefrance.fr/b...-Fig1_zoom.jpg

Epidémiologie des cas de tuberculose maladie à Paris
Citation :
En 2016, comme les années précédentes, 24,1% des patients ayant présenté une TM sont nés en France, pour 75,9% nés à l’étranger. Près de 40% de l’ensemble des cas diagnostiqués l’étaient chez des personnes nées en Afrique subsaharienne, principalement au Mali (43 cas), Sénégal (25 cas), Côte d’Ivoire (16 cas), Congo (9 cas) et Cameroun (7 cas).
http://invs.santepubliquefrance.fr/b...-Fig2_zoom.jpg

Répartition des cas parisiens selon le type de logement
http://invs.santepubliquefrance.fr/b...-Fig4_zoom.jpg

Donnés sur la multirésistance aux antibiotiques, en baisse
Citation :
En 2016, on observe une baisse du pourcentage de résidents parisiens présentant une souche résistante à l’isoniazide (INH) et à la rifampicine (RFP) (souche MDR : Multi Drug Resistant), avec seulement 5 cas retrouvés, soit 1,9% vs 3,8% en 2015 et 2,8 % au niveau national en 2014-2015. Les résistants à l’INH seul représentaient 15 cas (5,7%) ; la résistance à la RFP seule représentait 6/271, soit 2,2 % des cas (tableau). La totalité des cas mono ou bi-résistants étaient nés à l’étranger, essentiellement en Europe de l’Est (Géorgie).
Bref, au vu de ces données, et toujours en considérant que le BCG est un vaccin avec des complications bien plus fréquentes que les autres et qui protège mal, il me semble tout à fait normal de ne pas faire peser l'obligation vaccinale sur la population générale, y compris en IDF.

Sur les autres obligations vaccinales, il y a effectivement matière à discuter. Déjà, rien que le principe d'obligation, ça me hérisse le poil...

Dernière modification par Silgar ; 30/04/2018 à 15h45. Motif: Problème sur les images insérées qui ne s'affichent pas.
Question con : sachant que cette maladie tue 1,5 million de personnes dans le monde chaque année, sachant que le BCG est un vaccin à l'efficacité douteuse, où en est la recherche ? J'ai fouillé, j'ai trouvé ça : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/...111/resp.13245, qui semble être l'article le plus récent (2018) sur le sujet (que je sois capable de trouver dans un temps raisonnable). En revanche, je suis bien incapable d'en déduire quoique ce soit concernant la possibilité d'une éradication de cette maladie infectieuse. Mon instinct me dit que ça doit être possible, étant donné la chute de sa prévalence, mais à quel horizon, avec quels moyens ? De ce que j'ai lu, la fondation Bill Gates joue un rôle important dans la recherche, ce qui illustre le manque de moyens dont dispose la recherche publique et l'OMS à ce sujet. Reste qu'au fond, comme la lèpre, c'est le genre de maladie associée à la misère et au sous-développement, et que sa non-éradication constitue de fait un scandale sanitaire mondial.
Message supprimé par son auteur.
C'est une maladie de pauvre qui peut frapper les "riches", comme toutes les maladies. Et dont l'existence coûte aux riches.
Enfin, ma question première était plutôt "on en est où scientifiquement ?". Si on a pu éliminer la variole et, presque, la polio (en dépit des efforts acharnés des islamistes), on doit pouvoir y arriver, mais le vieux BCG n'en est pas capable.
Citation :
Publié par Visionmaster
Bref, au vu de ces données, et toujours en considérant que le BCG est un vaccin avec des complications bien plus fréquentes que les autres et qui protège mal, il me semble tout à fait normal de ne pas faire peser l'obligation vaccinale sur la population générale, y compris en IDF.

Sur les autres obligations vaccinales, il y a effectivement matière à discuter. Déjà, rien que le principe d'obligation, ça me hérisse le poil...
Mais ça risque pas de revenir si justement on arrête la vaccination ?

Citation :
Publié par Aloïsius
Question con : sachant que cette maladie tue 1,5 million de personnes dans le monde chaque année, sachant que le BCG est un vaccin à l'efficacité douteuse, où en est la recherche ? J'ai fouillé, j'ai trouvé ça : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/...111/resp.13245, qui semble être l'article le plus récent (2018) sur le sujet (que je sois capable de trouver dans un temps raisonnable). En revanche, je suis bien incapable d'en déduire quoique ce soit concernant la possibilité d'une éradication de cette maladie infectieuse. Mon instinct me dit que ça doit être possible, étant donné la chute de sa prévalence, mais à quel horizon, avec quels moyens ? De ce que j'ai lu, la fondation Bill Gates joue un rôle important dans la recherche, ce qui illustre le manque de moyens dont dispose la recherche publique et l'OMS à ce sujet. Reste qu'au fond, comme la lèpre, c'est le genre de maladie associée à la misère et au sous-développement, et que sa non-éradication constitue de fait un scandale sanitaire mondial.
Les gens ont l'habitude de chier sur Bill Gates car cro$oft c'est le mal etc, on peut critiquer ses motivations, il fait ptet ça pour se donner bonne conscience, pour la com' et l'image ou pour défiscaliser, n'empêche qu'il fait sans doute plus pour le tiers monde que l'OMS depuis sa création.

Dernière modification par Doudou Piwi ; 28/04/2018 à 12h29.
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