L'enseignement en France et à l'étranger

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Message supprimé par son auteur.
Je crois qu'il va falloir attendre d'avoir le texte de la réforme pour voir ce qui va réellement changer.

De mon point de vue cette réforme est là uniquement pour couper la tête du bac S (C pour les vieux comme moi) qui est jugé comme un moyen de sélection.

Sauf que si on a bien un tronc commun français, philo, HG, langue seulement, forcément ça se finira par une reconstitution du bac S en prenant math et sciences comme options, et on aura rien changé.
Si vraiment ils veulent que le lycée ne soit plus sélectionnant, le tronc commun ça doit être français, maths, sciences, anglais.
Ensuite chacun pioche dans les langues, la philo, l'éco, l'HG, l'informatique ou que sais-je pour compléter son parcours en fonction de ce qu'il a en tête à ce moment pour après le bac.
Au moins là, même si tu changes d'avis juste avant le bac pour tes études supérieures, tu aurais les bases pour aller à peu près n'importe où.

Sauf que bien entendu c'est impossible de faire ça puisqu'il manque des profs de maths et de sciences depuis un bon moment et qu'on arrive pas à en recruter.
Et puis on ferait quoi de tous ces profs de français, philo ou HG qui seraient en trop ?


D'ailleurs questions :
- quid des filières technologiques dans leur réforme ?
- il se passe quoi si tout le monde demande maths et sciences en option ?
Citation :
Publié par aziraphale
- quid des filières technologiques dans leur réforme ?
En voie technologique, les séries ne disparaissent pas.
http://abonnes.lemonde.fr/campus/liv...7_4401467.html


Citation :
- il se passe quoi si tout le monde demande maths et sciences en option ?
je dirais "la même chose que si tout le monde veut aller en S" - tu crois que ça va arriver ?




Le Monde le 14 février à 14h45
Une première analyse des annonces de M. Blanquer par nos journalistes chargées de l'éducation :

L’arbitrage de M. Blanquer suit le rapport Mathiot dans le sens où il abandonne bien les séries et dessine un lycée plus a la carte. Il y a des ajouts en lien avec le rapport Villani-Torossian, dont des maths renforcées en terminale (« mathématiques complémentaires » et « mathématiques renforcées ») pour ceux qui se destinent a des voies scientifiques.

On est quand même en deçà du rapport Mathiot, en particulier sur l´année de seconde qui reste inchangée, sauf pour l’accompagnement personnalisé (qui représente 2h). Ce qu’il dit sur la dimension sociale est discutable : le nouveau bac est plus complexe que l’ancien donc les élèves défavorisés auront encore plus de mal à s’y retrouver. La lutte contre les inégalités n’était pas du tout au centre du rapport Mathiot.



Ce qu'il faut retenir des annonces du ministre de l'éducation :
  • L'examen du bac consistera en quatre épreuves terminales, deux passées au retour des vacances de Pâques (sur les épreuves de spécialité), et deux passées en juin (la philosophie et la grand oral).
  • L'épreuve orale, qui durera 20 minutes, portera sur un projet préparé par l'élève en première et en terminale, qui devra être lié à une discipline de spécialité choisie par l'élève. Le jury comportera trois personnes.
  • Ces épreuves comptent pour 60 % de la note. Les 40 % restants reposent sur le contrôle continu (dont 10 % sur l'examen des livrets scolaires).
  • Les séries L, ES et S disparaissent. Les élèves auront tous le même tronc commun de 16 heures (français, philosophie, histoire-géographie, enseignement moral et civique, 2 langues vivantes, EPS, et humanités scientifiques et numériques). Ils choisiront ensuite entre 11 disciplines de spécialité (4h chacune en première, 6h chacune en terminale).
  • Les disciplines de spécialité sont : arts, écologie agronomie et territoire, histoire géographie géopolitique et sciences politiques, humanité littérature et philosophie, langues et littératures étrangères, mathématiques, numérique et sciences informatiques, sciences de la vie et de la terre, sciences de l'ingénieur, sciences économiques et sociales, physique chimie.
  • En voie technologique, les séries ne disparaissent pas.
  • Pour la rentrée 2018, la classe de seconde ne connaît pas de changement majeur. Un test numérique de positionnement sera instauré en début d'année, un accompagnement personnalisé sera mis en place sur l'année, ainsi qu'une aide à l'orientation vers la classe de première.
Citation :
Publié par aziraphale
Perso je l'aurai carrément supprimé, mais si ça leur fait plaisir de continuer à faire une épreuve de philo où une copie peut recevoir n'importe quelle note entre 5 et 15 selon qui corrige, grand bien leur fasse.
Et même au-delà du bac, garder la philosophie dans le tronc commun ça me semble peu pertinent... C'est vraiment l'enseignement de prestige qui m'a toujours paru globalement inutile pour la très grande majorité des lycéens et dont la seule finalité évidente est de classer les élèves selon leurs origines sociales.

J'attends de LaREM un peu plus de réalisme sur cette matière. Qu'elle fasse parti d'une ou plusieurs spécialité(s) c'est sûrement indispensable, mais dans le tronc commun a priori non. Cela pourrait du reste profiter à d'autres matières du tronc commun ou de la spécialité.
La philo arrive en fin de terminale non ? Comme le grand oral c'est trop tard pour être pris en compte pour le postbac.

Purement symbolique il me semble, mais les symboles sont importants
Je crois qu'il risque de se payer un bon mouvement étudiant, cela manquait, cela faisait un bon moment que cela n'était plus arrivé. En plus vu la période, cela va être mené par les étudiants neutres mais tous taggés FI en fait, les négociations vont limite être plus facile avec les anars, cela risque d'être drôle.

Reste les profs, est ce qu'ils vont bouger ou pas, cela reste un mystère pour l'instant.
En tout cas, cela peut être drôle.
En fait ils ont simplement conservé la filière S comme filière d'excellence. Ceux qui voudront continuer à passer un bac généraliste prendront tronc commun + options maths et sciences et ceux qui ne sont pas capables de faire un minimum de science prendront tronc commun + d'autres options.
Pour l'instant, j'aime bien ce que propose Blanquer. Ça me fait bizarre et tout drôle pour moi qui pensais que Macron était la pire option possible aux présidentielles et qui continue à le penser sur tout ce qui touche à l'économique et au social (et on attendra de voir ce qu'il va faire question laïcité, mais ça semble très mal parti). Mais sur l'enseignement secondaire et supérieur, pour l'instant ça me paraît cohérent et aller dans le bon sens.

Franchement, pour la SVT, mes souvenirs sont ceux d'une matière nulle et chiante, avec des profs toujours dépassés par le bordel en classe. Entre la biologie de PCEM1 (maintenant PACES) et la SVT du lycée, il y avait 3 ou 4 fois l'écart qu'il pouvait y avoir pour la physique, la chimie ou même les maths (qui était pourtant déjà très conséquent). Ça n'avait juste rien à voir, en termes de complexité comme en termes de connaissances à ingurgiter. Mon livre de biologie de PACES, c'était ça : 41H8QV1445L._SX351_BO1,204,203,200_.jpg

1300 pages à comprendre et à ingurgiter aux 3/4, à être prêt à recracher en 2 heures le jour de l'examen. Rien à voir avec les analyses de documents d'un niveau à peine supérieur à un article de Science & Vie...

Donc, de mon point de vue, on s'en fout de diminuer la SVT ou pas. C'est typiquement la matière où il y a un tel fossé entre secondaire et supérieur que des modifications horaires de l'ampleur évoquée par la réforme auront un effet au mieux marginal...
La culture G est importante. Il y a un paquet d'élèves d'un certain milieu qui ont absolument besoin d'avoir des cours de SVT au lycée. Si tu veux un recul de l'ordre de l'enseignement du créationnisme à l'école, il suffit d'éviscérer la matière et d'attendre.
Citation :
Publié par Vanité
La culture G est importante. Il y a un paquet d'élèves d'un certain milieu qui ont absolument besoin d'avoir des cours de SVT au lycée. Si tu veux un recul de l'ordre de l'enseignement du créationnisme à l'école, il suffit d'éviscérer la matière et d'attendre.
Non, je ne parle pas de ça, c'est évidemment fondamental et je serai le premier à le défendre. Désolé, si ce n'était pas clair, je parlais du volume horaire supplémentaire qu'on infligeait aux Terminales S (et uniquement à elles) sous prétexte qu'il s'agissait d'une section scientifique et qui, à mon avis, ne servaient pas à grand-chose quand je vois l'écart entre cette SVT "en plus" et le programme de biologie de PCEM1.
L'oral ça ressemble beaucoup à un TPE en solo. Sur le papier j'aime bien le fait de choisir 2 spécialités. Je suppose que les facs et autres écoles supérieurs vont demander tel ou tel combo pour être admis. Attention au choix de matière qui risque de fermer des portes.
Par contre je ne comprend pas pourquoi maintenir un bac ''normal'' et un bac ''technique''. Si je veux devenir infirmier le combo sciences sociales et SVT est parfait, sauf que la ça n'existera pas.

Sinon on est d'accord pour dire que changer ''terminale'' en ''classe de maturité'' c'est bien ridicule ?
Citation :
Publié par Visionmaster
Pour l'instant, j'aime bien ce que propose Blanquer. Ça me fait bizarre et tout drôle pour moi qui pensais que Macron était la pire option possible aux présidentielles et qui continue à le penser sur tout ce qui touche à l'économique et au social (et on attendra de voir ce qu'il va faire question laïcité, mais ça semble très mal parti). Mais sur l'enseignement secondaire et supérieur, pour l'instant ça me paraît cohérent et aller dans le bon sens.

Franchement, pour la SVT, mes souvenirs sont ceux d'une matière nulle et chiante, avec des profs toujours dépassés par le bordel en classe. Entre la biologie de PCEM1 (maintenant PACES) et la SVT du lycée, il y avait 3 ou 4 fois l'écart qu'il pouvait y avoir pour la physique, la chimie ou même les maths (qui était pourtant déjà très conséquent). Ça n'avait juste rien à voir, en termes de complexité comme en termes de connaissances à ingurgiter. Mon livre de biologie de PACES, c'était ça : 41H8QV1445L._SX351_BO1,204,203,200_.jpg

1300 pages à comprendre et à ingurgiter aux 3/4, à être prêt à recracher en 2 heures le jour de l'examen. Rien à voir avec les analyses de documents d'un niveau à peine supérieur à un article de Science & Vie...

Donc, de mon point de vue, on s'en fout de diminuer la SVT ou pas. C'est typiquement la matière où il y a un tel fossé entre secondaire et supérieur que des modifications horaires de l'ampleur évoquée par la réforme auront un effet au mieux marginal...
Personnellement, ce sont les cours de génétique que j'ai eu au Lycée en SVT qui m'ont donné envie de faire de la génétique (et donc médecine par intermédiaire).

Sinon, je serais probablement aller en math sup comme les profs me le conseillaient.
Et puis bon, les SVT, comme l'histoire-géo, ce sont les 2 matières très centrées sur le par cœur, et c'est pas inutile de savoir comment apprendre par cœur quand on veut ensuite faire médecine. Evidemment, la masse est pas la même mais faut commencer par quelque chose. Je me souviens que lorsque j'ai révisé le bac, les 2 matières que j'ai le plus bossé dans les semaines précédentes étaient l'histoire géo et les SVT. Et finalement ma méthode de travail a pas tant changé en médecine, juste la quantité.

Je crois que comme toutes les matières, ça doit aussi beaucoup dépendre des profs. Pour certains les cours de philo ont changé leur vie, moi j'y ai dormi. Si on me demandait à moi quelle matière dégager, la philo arriverait en tête de liste, mais c'est probablement parce que j'ai pas eu un bon prof.

Dernière modification par Borh ; 14/02/2018 à 19h59.
Citation :
Publié par Borh
Personnellement, ce sont les cours de génétique que j'ai eu au Lycée en SVT qui m'ont donné envie de faire de la génétique (et donc médecine par intermédiaire).

Sinon, je serais probablement aller en math sup comme les profs me le conseillaient.
Et puis bon, les SVT, comme l'histoire-géo, ce sont les 2 matières très centrées sur le par cœur, et c'est pas inutile de savoir comment apprendre par cœur quand on veut ensuite faire médecine. Evidemment, la masse est pas la même mais faut commencer par quelque chose. Je me souviens que lorsque j'ai révisé le bac, les 2 matières que j'ai le plus bossé dans les semaines précédentes étaient l'histoire géo et les SVT. Et finalement ma méthode de travail a pas tant changé en médecine, juste la quantité.

Je crois que comme toutes les matières, ça doit aussi beaucoup dépendre des profs. Pour certains les cours de philo ont changé leur vie, moi j'y ai dormi. Si on me demandait à moi quelle matière dégager, la philo arriverait en tête de liste, mais c'est probablement parce que j'ai pas eu un bon prof.
Alors que moi, j'étais déjà convaincu, depuis tout petit, que je voulais être médecin, et la SVT du collège/lycée m'a semblé totalement rébarbative, à tel point que je me suis parfois demandé s'il ne valait pas mieux que je m'oriente vers la physique/chimie... ou d'histoire-géo (matière que j'adorais également à l'époque). Le prof de bio de PCEM1 n'était pas mieux que mes profs de lycée, tout aussi dénué de qualités pédagogiques, mais au moins, je percevais un sens et un intérêt à ce qu'il m'enseignait.
La philo me semble absolument indispensable et serait probablement la dernière matière que je retirerais d'un programme, scientifique ou non, dans l'apprentissage de la réflexivité et du débat argumenté.
Je pense que ces réformes ne font que s'adapter à la triste réalité et au phénomène globale de régression intellectuelle.

http://www.midilibre.fr/2017/12/31/d...le,1608805.php

Citation :
Selon Dimitri Casali, la société bascule dans l'ignorance. Chaque jour la science nous apporte de nouvelles découvertes. Mais d'après l'historien, jamais l'ignorance n'a gagné autant de terrain.
Citation :
Ce qui est intéressant, c'est de constater qu'à mesure que le progrès scientifique s'accumule vers un savoir de plus en plus exact, on peut mesurer à travers le monde une lente montée de l'ignorance. En France, par exemple, les chiffres sont là : nous comptons 6 % d'illettrés, c'est-à-dire environ 3 millions de personnes. Si on additionne les personnes analphabètes qui ont des difficultés à lire et à écrire le français, on arrive à près de 10 % de la population.

Ce constat est à mettre en corrélation avec le piètre classement de notre école. Nous sommes désormais 27e au classement international PISA. Il y a vingt ans, l'école française était 10e. En 17 ans, nous avons perdu 17 places. Dans les années 80, nous étions dans les cinq premiers, et nous avions l'un des meilleurs systèmes scolaires au monde.
Citation :
Je vois un lien évident avec la révolution numérique. Cela a démarré dans les années 2000 où on a assisté à une surinformation qui a conduit à l'ignorance.
Citation :
D'autres études sont à rapprocher de cela : les Français auraient perdu 4 points de QI entre 1989 et 2009, phénomène mesuré aussi en Angleterre ou aux États-Unis. Wikipédia est le plus bel exemple des effets pervers d'internet.
La populace s'abrutit de plus en plus tandis que l'accès à l'intellectualité et au savoir devient toujours plus élitiste.

Dernière modification par Compte #238807 ; 15/02/2018 à 09h08.
C'est le résultat d'une politique mise en oeuvre par tous les gouvernements depuis trente ans.
Ce n'est pas une adaptation à une réalité. C'est la création volontaire d'une réalité.
C'est une petite nuance d'importance.
Pour le coup autant les politiques menées depuis Chirac semblaient abrutissantes autant il ne me semble pas que ce soit le cas avec les réformes prises par Blanquer.
Message supprimé par son auteur.
Avoir accès à une masse de contenus ne signifie pas avoir la capacité de se les approprier, de les hiérarchiser, de les critiquer. Et encore moins de les réutiliser avec la forme et les codes exigés.

La massification des contenus et celle de leur accès n'est pas synonyme de démocratisation de l'esprit critique. Or c'est là que tout se joue, dans la capacité à produire de la valeur à partir de ces contenus.

Et là, désolé, mais il y a un effondrement massif et brutal de cette capacité. Et là encore, c'est le résultat de choix politiques.
Citation :
Publié par El Ephant
C'est faux. Il n'a jamais été aussi facile d'accéder à un contenu que ce soit sous forme numérique ou papier.
Les bibliothèques universitaires sont ouvertes à tous et les ouvrages dans tous les domaines sont en libre service, l'accès à Internet s'est démocratisé et est désormais disponible un peu partout de manière gratuite.

Il n'y a rien d'élitiste à entrer dans une bibliothèque, prendre un livre et se poser sur une banquette. C'est la simplicité même.
Les bibliothèques sont ouvertes oui mais elles sont en concurrence déloyale face aux écrans.

Le problème c'est que tout celà est totalement dilué par la masse d'informations véhiculées par le numérique. C'est expliqué dans l'article comme tel :

Citation :
On a donné la culture aux imbéciles. Si dans le domaine scientifique, les notices sont rédigées par des experts, dans le domaine de la littérature et en histoire, c'est un agrégat d'informations nivelées par le plus grand nombre. Il n'y a plus de hiérarchisation du savoir. On est à l'époque du relativisme culturel. Tout se vaut. Ainsi la page de Kim Kardashian sera bientôt plus longue que celle de Montaigne et le grand poète grec Homère a déjà moins d'articles que Homer Simpson.
C'est en rapport au contenu ludique, chronophage et captivant qui annihile ce qui est relatif au culturel et à l'intellectuel.

Alors oui c'est une perte d'accessibilité au savoir et à l'intellectualité non pas parcequ'ils sont inaccessibles mais parce qu’ils sont complètement submergés par tout le reste.

Ce que j'ai voulu surtout dire c'est à quoi bon avoir l'accès au savoir si on a pas au préalable l'intelligence, le gout et les pré-requis nécessaires à la recherche ? Ca revient à ce que j'ai dit, certes en plus raccourci.

Un autre pré-requis à la bonne utilisation de ces informations c'est le niveau "scolaire" qui est en rapport de plus en plus direct avec le niveau social (en parlant plus particulièrement des études supérieures).

Dernière modification par Compte #238807 ; 15/02/2018 à 09h42.
Citation :
Publié par El Ephant
C'est faux. Il n'a jamais été aussi facile d'accéder à un contenu que ce soit sous forme numérique ou papier.
Les bibliothèques universitaires sont ouvertes à tous et les ouvrages dans tous les domaines sont en libre service, l'accès à Internet s'est démocratisé et est désormais disponible un peu partout de manière gratuite.

Il n'y a rien d'élitiste à entrer dans une bibliothèque, prendre un livre et se poser sur une banquette. C'est la simplicité même.
Mmmh oui c'est la simplicité même pour des élèves de secondaire (voire supérieur) qui n'ont toujours pas maitrisé certaines notions de français de niveau primaire. L'autre aspect génial de cette façon de penser, c'est qu'on semble partir du principe que le goût de la lecture, les capacités de concentration et de compréhension requises pour lire ne serait-ce qu'un chapitre, l'esprit critique ou simplement le courage de faire quelque chose de moins passif que regarder un écran sont des compétences innées chez l'être humain. Ce n'est pas le cas et c'est de plus en plus difficile à développer.

Enfin bon, continuez à croire que les gens incapables de passer leur permis sont plus mobiles parce qu'on construit plus de voitures.
Pourquoi se faire chier à étudier quand ce qui compte c'est de devenir célèbre et/ou avoir du frics, et que seuls compte le but, peu importe le moyen (légal / illégal), et le plus vite si possible.

L'instruction est un processus long et pénible, il y a des moyens beaucoup plus facile pour obtenir ce que l'on cherche.

Et ce n'est qu'une partie du problème.

Quand l'Education Nationale n'est vu que d'un point de vue comptable, y a un problème.

Le vrai problème du bac c'est son coût, rien d'autre. Idem pour le redoublement, le problème des accompagnateurs, les facs pourries (allez voir l'état de la fac de Sciences humaines de Rouen su rle site de Mt St Aignan c'est un scandale), et on peut en rajouter à la pelle...
Citation :
Publié par Silgar
Et même au-delà du bac, garder la philosophie dans le tronc commun ça me semble peu pertinent... C'est vraiment l'enseignement de prestige qui m'a toujours paru globalement inutile.
A vrai dire, cela n'étonnera personne

A propos, de Blanquer, ceci:

Citation :
"Par tactique, j'avais pris l'option couture", a expliqué le ministre de l'Education nationale. Option pas vraiment payante puisque celui qui était le seul garçon au milieu de 500 filles a rendu le plus mauvais travail de toute la session. "Je pensais qu'en tant que garçon, j'aurais plus d'indulgence

Si révélateur du macronisme...
Citation :
Publié par Worstbobo
Si révélateur du macronisme...
Mdr, c'est révélateur de rien du tout, c'est juste une anecdote à la con de quand il était ado, réussir à broder un truc la dessus pour faire genre "Ha vous voyez le macronisme, tous des salauds" c'est un peu ridicule...
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