Alors si tu veux, ça entrave ta liberté d'être raciste, homophobe, sexiste ou transphobe, mais ça accorde aux français d'ethnie non caucasienne, homosexuels, de sexe féminin et transexuels le droit de ne pas être insultés dans le cadre de leur travail, notamment.
J'ai même pas pu aller plus loin. Le sujet m'intéresse, mais certains intervenants ont le don inné de le rendre toxique. Non parce que... *tousse*... Si je suis caucasien ( ce qualificatif lui-même est d'une débilité sans nom... bien qu'il n'appartienne pas à celui tenant ces propos... le réutiliser est au mieux malvenu ), et hétérosexuel, on peut m'insulter en privé, voir en public, me fouetter dans la rue en psalmodiant "shame, shame, shame" ?
Les défenseurs d'untel ou untel seront toujours parmi les mieux placés pour rendre ce qui, à la base peut être juste, exaspérant, voir affligeant. Enfin dans le cas présent, je ne suis même pas étonné... lors des "discussions" sur l’homosexualité, la personne concernée faisait partie des "défenseurs" ayant tout pour desservir leur propre cause par trop de préjugés, de postulats au mieux hasardeux, mais le plus souvent irrespectueux et mensongers.
@en-dessous : oui, purement rhétorique. C'était juste un moyen de mettre en lumière combien le "droit" est important lorsqu'il s'agit de ceux que l'on veut mettre sous les spotlights, mais beaucoup moins lorsque cela concerne les "autres autres" (en somme les "normaux" tortionnaires des minorités , oui, il y a de l'ironie ici encore je précise ). Ça rejoint en partie ce que certains ont relevés dans la distinction homme/femme concernant l'égalité des sexes dans les luttes "anti-sexisme". Même si ça ne s'arrête pas qu'à cela. C'est aussi un ras-le-bol généralisé face au fait de voir mis l'intérêt supérieur de telle ou telle communauté au rang d'intérêt public prioritaire.
C'était également un moyen de me poser en porte-à-faux de toutes les "prides". Si, supposition toute gratuite, je sors dans la rue pour promouvoir l'hétéro-pride, ou la caucasian-pride, tu penses pas que je vais me faire lyncher? Si, plus que certainement. Alors pourquoi? Je conçois totalement n'être pas sur un même plan dans l'usage d'un tel procédé, en ce sens qu'il est dénué de sens dans le cas d'une "majorité". Mais l'est-il vraiment plus pour une minorité? n'est-ce pas se stigmatiser soi-même que la fierté d'être "autres"? En quoi cela peut-il être une fierté? si on y réfléchit deux secondes, ça présuppose qu'il y a matière, en opposition au "vis-à-vis" de tirer de la fierté. Or la fierté appelle bien à une distinction de valeur, non? Comme bien souvent, être "opprimés" semble rendre plus probes et méritants. Tout comme décéder rend honorable. Il y a des mystères comme ça...
Ça me rappelle d'ailleurs rien qu'à l'écrire, la présupposée plus grande "tolérance" des homosexuels qu'ils avaient eux-mêmes jetés sur le tapis ici-même. Tolérance qui était pourtant mise à bien rude épreuve dans les faits d'une discussion sur forum ensuite. Bref...marre de voir les insurgés, les social-warriors et compagnie traiter les sujets avec dualité (voir duplicité) lorsque c'est l'égalité et les droits, de tous en tant que corps social un et indivisible, qui devrait prévaloir. C'est le principe même d'un état de droit en théorie... en théorie...