|
Citation :
Citation :
On lit vraiment ce qu'on veut. @Paille : Ce qui est plus gênant que les erreurs ce sont les réactions outragés des gens. Un peu comme pour la tribune, on trouve le moyen de s'énerver qu'un homme ait de la visibilité sur ses déboires car les femmes n'en ont pas assez. |
13/01/2018, 22h30 |
|
Aller à la page... |
[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société
Suivre Répondre |
|
Partager | Rechercher |
#204887
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
14/01/2018, 10h17 |
|
#204887 |
#204887
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
14/01/2018, 11h36 |
|
#204887 |
|
Citation :
Metoo ou balancetonporc, c'est surtout la libération de la parole des femmes qui prennent conscience de ce qu'elles ont subi. Utiliser un festival interdit aux hommes, n'ayant pas de lien avec le metoo et balancetonporc, c'est une technique classique pour discréditer l'ensemble d'un mouvement. L'idée du festival rock interdit aux hommes, elle date de juillet, personnellement je suis contre, alors que le mouvement metoo ou balancetonporc date d'octobre. Du coup lier les deux me semble assez difficile. Pour l'instant, le mouvement a été plutôt bénéfique en permettant la libération de la parole. L'enjeu n'a jamais été d'interdire la drague, y compris au boulot, et quand on a lu un peu les différents messages sur les réseaux sociaux, on le comprend bien. L'enjeu, c'est de mettre fin aux chefs qui se servent de leurs positions pour obtenir des faveurs sexuels ou qui se permettent des réflexions sexistes, c'est que les gens réagissent et aident une personne quand elles se fait sexuellement agressée ou harcelée dans les transports en commun ou dans la rue, c'est de faire comprendre que si une personne dit non, cela veut dire non. Et typiquement Xotraz, quand tu demandes une fois à une personne et qu'elle te dit non, ben c'est pas la peine de lui redemander de manière plus cash une seconde fois. Citation :
Citation :
C'est contre ça que metoo ou balancetonporc a émergé. Y lier des mouvements qui lui sont antérieures et auraient existé sans pour expliquer qu'il y une dérive, cela me semble ténu. La situation actuelle, c'est que de nombreuses femmes n'auraient rien dire de peur d'être jugé. Du coup, pour un contre-exemple que tu cites, on en a des dizaines montrant l'inverse. Le climat antérieure contribuait largement à ce qu'un certain nombre de femmes n'ose rien dire, cela est mieux qu'une situation où elles sont plus nombreuses à le faire ? Surtout que l'exemple que tu cites se termine bien. Dernière modification par Aedean ; 14/01/2018 à 12h26. |
14/01/2018, 12h17 |
|
#204887
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
14/01/2018, 13h50 |
|
#204887 |
|
Catherine Deneuve présente ses excuses à toutes les victimes d'actes odieux qui ont pu se sentir agressées par la tribune qu'elle a co-signée http://www.lemonde.fr/societe/articl...1610_3224.html .
|
14/01/2018, 22h06 |
|
Crevard Ingenieux |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Crevard Ingenieux |
|
Citation :
|
14/01/2018, 22h47 |
|
#543148
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
14/01/2018, 22h59 |
|
#543148 |
#20997
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
15/01/2018, 02h10 |
|
#20997 |
|
L’éclaircissement fourni par Deneuve dans libération est bien meilleur que la déclaration d’origine: http://www.liberation.fr/debats/2018...aurais_1622399
|
15/01/2018, 04h19 |
|
|
Ce qui est marrant c'est que la tribune à laquelle elle a participé dénonçait justement ce genre de lynchage.
Je cite : "Mais cette libération de la parole se retourne aujourd’hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices !" https://yetiblog.org/exces-amoureux-...celeur-sexuel/ Ca renforce, voir valide, ses propos. CQFD. |
15/01/2018, 09h43 |
|
|
Citation :
Soit tu pense comme elles soit t'est forcément l'ennemi à abattre. Et en effet ça donne une sale image du féminisme qui va finir par se retourner contre elles. |
15/01/2018, 09h53 |
|
|
Citation :
"Tandis que l’audience de ce texte atteignait des scores faramineux, à la rédaction du Monde, un débat naissait : a-t-on eu raison de publier cet article qui va à l’encontre des « valeurs » défendues par le journal ? s’interrogeaient plusieurs jeunes rédactrices et rédacteurs." Source |
15/01/2018, 10h21 |
|
|
Citation :
|
15/01/2018, 10h40 |
|
|
Citation :
L'explication de Deneuve est effectivement bien plus claire quand elle met en avant la nécessité d'éduquer, mais aussi de poursuivre plus systématiquement le harcèlement en entreprise tout en protégeant la liberté artistique. Je peux comprendre son inquiétude, même si je ne la partage pas totalement. Quand elle compare metoo ou balancetonporc à une meute en prenant quelques exemples, j'ai le sentiment qu'elle généralise à tout un mouvement quelques cas spécifiques. Un peu comme certains ici qui parlent des féministes comme s'il s'agissait d'un groupe homogène aux idées identiques. Mais je peux comprendre son questionnement et ses inquiétudes et il me semble plus facile d'en débattre que lorsqu'un texte utilise des phases clivantes comme le faisait la tribune originel. Par ailleurs, le harcèlement, les insultes et autres qu'elles ont pu subir sont évidemment à proscrire. Leur tribune aurait dès le départ été comme le texte de Deneuve, je pense qu'elle aurait fait moins de polémique, puisqu'elle est plus claire et moins agressive. Je trouve en tout cas que l'éclaircissement de Deneuve est le bienvenue. Qu'elle se désolidarise des propos tenus par De Menthon qui n'aurait peut-être pas épousé son mari s'il ne l'avait pas harcelé ou Millet qui aurait bien voulu être violé pour montrer qu'on s'en remet. Pour en revenir à la tribune d'origine, les signataires se placent sous l'aile de Ruwen Ogien qui défendait au nom de la liberté, celle d'offenser, qu'il faut non pas comprendre comme l'atteinte individuelle à la personne, mais comme le droit de pouvoir la choquer, d'attaquer ses croyances ou ses dogmes sans que cela ne soit un préjudice à la personne en tant qu'entité individuelle. Autrement dit, il est sain et légitime de pouvoir attaquer les idées d'une personne. Cela n'est pas la même chose que de s'en prendre à elle directement. C'est ce que fait, d'une certaine façon, Charlie Hebdo. Le problème, c'est qu'elle y ajoute à cette liberté d'offenser, celle d'importuner, c'est à dire nuire à une personne en forçant son consentement. Le fait de pouvoir importuner, cela revient justement à porter préjudice à la personne et non à ses idées, ce qui me semble bien différent de ce que pouvait défendre Ogien. Dernière modification par Aedean ; 15/01/2018 à 11h02. |
15/01/2018, 10h56 |
|
Suivre Répondre |
Connectés sur ce fil1 connecté (0 membre et 1 invité)
Afficher la liste détaillée des connectés
|