La politique en Europe

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Heureusement, il reste le Brexit pour rigoler un peu : Hammond ( finance, pro Brexit ligth) dans une interview (trad anglais) à Die Welt (commentaire The Guardian). Je cite The Guardian bien que je n'arrive pas à retrouver ses citations dans l'original ou alors c'est une autre interview ou une satire un peu trop juste ( pas le genre du Guardian ).
Citation :
Publié par The Guardian
In his interview with Die Welt, Hammond likened the current phase of negotiations to a romantic ritual: “It’s a courtship. We have to show a little of what we’re thinking and then we find out a little about what our partners in Europe are thinking.”
Citation :
Publié par The Guardian
Dieter Kempf, the president of the Federation of German Industries. “I understand that you don’t want to be like Norway. I understand that you don’t want to be like Switzerland. I understand that you don’t want an agreement like the one with Canada. But for God’s sake, give us a bit of an idea of what you want.


Une bonne raison d'accomplir le Brexit : le budget UE est prévu bien trop longtemps à l'avance sur une période de 7 ans. Ceci avait été proposé par Delors pour plaire à Tatcher.

Dernière modification par Silgar ; 07/03/2018 à 18h19. Motif: Message scindé, l'autre partie est dans le fil sur la politique en Allemagne
Scandale majeur au Royaume-Uni

Il y avait bien une entreprise : ses contrats prestigieux, ses dizaines de milliers d’employés, son nom déployé sur des grues, des uniformes, des bâtiments. Et puis soudain, plus rien. Carillion s’est tout bonnement évaporée. L’une des plus grandes sociétés britanniques de services a disparu, passée directement de la case activité à celle de la liquidation pure et simple.

La faillite de Carillion, ou quand une société s’évapore http://www.lemonde.fr/economie/artic...2338_3234.html

au-delà des questions de principe sur la sous-traitance des missions de l'Etat, il y a un problème systèmique à gérer (des centaines d'entreprises sous-traitantes, le contribuable va récupérer une ardoise de plusieurs milliards, les ex-dirigeants de Carillion qui ont ramassé d'énormes bonus, les 45.000 salariés, les routes, hôpitaux, prisons qui ne seront pas achevées, des 32 000 repas scolaires par jour à servir, des 50 000 logements dans les casernes de l’armée ...)

Donc se pose la question des délégations de service public et des partenariats public-privé. On n'a pas poussé les PPP aussi loin en France, mais on a les champions mondiaux du domaine ( Veolia, Suez, Vinci Eiffage..).



Taxpayers to foot £200bn bill for PFI contracts – Cost of privately financing projects ‘can be 40% higher’ than using public money - https://www.theguardian.com/politics...s-audit-office

Les débats sur le Guardian https://www.theguardian.com/business/carillion
C'est à la fois ahurissant comme histoire mais aussi très révélateur de ce qui passe quand au final l'Etat se désengage de ces prérogatives soit disant pour faire des économies.
J'en avais parlé sur le thread économie, et il y a plusieurs raisons qui se chevauchent. Mais je vais en souligner 2:

* le privé, initialement, était bien plus "lean" et donc offrait des coût moins élevés au contribuables. Le privé a donc été introduit en force, pendant que les services d'Etat ont été poussé à réduire leurs coûts et devenir plus productifs. Au bout d'un temps, le public a atteint le même niveau de productivité que le privé. Mais le privé devant rémunérer ses actionnaires, ils doivent avoir plus de marge que le public, donc soit ils perdaient les appels d'offres (ou ne prenaient plus la peine d'y répondre), soit ils prenaient de gros risques pour pouvoir matcher le prix du public. Et trop de risque, au bout d'un moment, ça explose.
* Bexit aurait augmenté les coûts de Carillion à cause de la dévaluation de la Livre, mais les contrats ne permettent pas de réévaluation. Dans l'os. Cet aspect n'est pas trop crié sur les toits vu que le journal se ferait traiter de traître par les tabloïds
Citation :
Publié par Thesith
C'est à la fois ahurissant comme histoire mais aussi très révélateur de ce qui passe quand au final l'Etat se désengage de ces prérogatives soit disant pour faire des économies.
A mon avis ce n'est vraiment pas le sujet. De mon point de vue, ce qui se passe avec Carillion est plus symptomatique du risque que font peser les entreprises sans actif, entièrement fondées sur un savoir-faire (certes excellent) mais qui n'est pas monnayable en cas de difficultés (réduction de la taille du marché, contrats mal négociés, aléas dans l'exécution des contrats, changements de réglementation, etc.).
Citation :
Publié par Silgar
A mon avis ce n'est vraiment pas le sujet. De mon point de vue, ce qui se passe avec Carillion est plus symptomatique du risque que font peser les entreprises sans actif, entièrement fondées sur un savoir-faire (certes excellent) mais qui n'est pas monnayable en cas de difficultés (réduction de la taille du marché, contrats mal négociés, aléas dans l'exécution des contrats, changements de réglementation, etc.).
ce que je veux dire c'est que c'est bien dans l'esprit "faut privatiser" et de logique aussi de réduction des coût qu'on en est arrivé à cette situation là.

C'est bien cette logique là qui a fait que l'acteur retenu pour reprendre les contrats étaient justement ce type de boite. On a regardé uniquement en terme de coût, sans se poser la question de la solidité de l'ensemble.

Parce que d'une part avant c'était bien géré par l'Etat et j'imagine qu'il y avait des concurrents quand le marché a été ouvert. Et que je suis prêt à parier que dans les concurrents y en avait qui proposaient un truc plus solide justement avec des actifs et éviter ce genre de scénario.

Donc à mon sens l'origine du problème c'est bien la résultante de "privatisation + réduction des coût sans autre considération".
C'est ce crédo là qui a amené le gouvernement anglais à choisir Carillion et ce plus précisément ce type d'acteur (entreprise sans actif)
Citation :
Publié par Thesith
C'est à la fois ahurissant comme histoire mais aussi très révélateur de ce qui passe quand au final l'Etat se désengage de ces prérogatives soit disant pour faire des économies.
dans le cas britannique, il faut savoir que sur certains contrats, les collectivités sont obligées par l'état à sélectionner un prestataire privé. Ce que disait Andrew Adonis sur le podcast du Guardian, c'est qu'ils devraient au moins permettre à des acteurs publics de soumissionnaire aux appels d'offres.

Sinon dans les PPP, il y a un problème de Valeur actuelle nette. Au début le privé est plus compétitif, mais ensuite les contrats demandent des redevances plus lourdes et non renegociables. Du coup c'est 1/ en réalité plus coûteux et 2/l'état perd le contrôle de son budget..


Ils ont le même type de problème sur la dette étudiante : dans les premières années, retrait de l'état, augmentation des droits d'inscription. Les universités ont récupéré plein d'argent avec les frais d'inscription boostés (actuellement 9000 livres, soit 10.000€ /an) et cela ne coûtait rien à l'état. Les universités ont construit, rénové, les vice-chancellors sont passé à des salaires à 3 chiffres..

Quelques années plus tard ils se retrouvent avec plus de 100 milliards de dette étudiante.. et un risque majeur de krach.

Dernière modification par znog ; 21/01/2018 à 18h10.
Hum j'espère que Carillion était un cas particulier pour le RU, parce que la société à eu une gestion à très court terme, ce qui pose des soucis que tu es censé gérer des PPP sur de nombreuses années.

@znog dans les 2 cas on a clairement un problème de rapacité surtout : des dirigeants qui s'augmentent sans penser au lendemain de l'entreprise ou de la fac.

quand tu parles des redevances qui montent tu parles de laquelle ?
Je fais notamment référence à l'article "Taxpayers to foot £200bn bill for PFI contracts" cité au-dessus.

Globalement, je me pose pas mal de questions sur la viabilité du new public management et des grands choix opérés par le pouvoir.

On se souvient d'options politiques ratées ou discutables (Blair et les armes de destruction massives / l'invasion de l'Irak, Cameron et le référendum sur le brexit, récemment la dissolution du parlement par May..) mais est-ce que les décideurs du Royaume-Uni n'ont pas fait encore pire dans leurs choix de gestion publique du pays ces quinze dernières années ?
Màj Brexit.

Lors de son passage à Londres, Macron avait indiqué qu'il restait toujours l'option Brexin si le RU voulait rester dans le marché commun : ce fut mal pris par les Conservateurs. (mi janvier)

Donc l'accord proposé à May a finalement été : transition jusqu'en décembre 2020, contraintes d’appartenance à l'UE sans participation aux prises de décisions. (Guardian, le Monde abonné). Dans les contraintes, il y a aussi l'interdiction d'appliquer tout accord négocié hors UE. C'est très mal pris par les Brexiteurs, qui ont l'impression d’être vassalisés. Ils n'ont pas tort mais le rapport de force n'est pas en leur faveur.

Fuites du premier rapport gouvernemental GB sur les conséquences économiques du Brexit. (Buzzfeed plus analytique moins précis) (J'ai énormément de mal à croire qu'il s'agisse du premier, je pense plutôt qu'il s'agit du premier qui puisse fuiter sans se mettre trop à dos les hard brexiteurs, et ce, même si un ministre a affirmé le contraire devant le Parlement.)
L'article mentionne une perte entre 2% et 8% de croissance sur 15 ans selon la dureté du Brexit. Les anti Brexit se réjouissent mais c'est à comparer à une croissance de 34% sur 15 ans si croissance de 2% par an (calcul perso). On est loin d'une catastrophe, mais ce n'est pas indolore non plus.


Dans la rubrique foklore immuable, "on" demande la démission de May, la ligne gouvernemental sur les négociations est inexistante et Corbyn n'a toujours pas de position sur le Brexit.


Tout ceci ne doit pas masquer que Boris a proposé un pont sur la Manche pour relié la France à l'Angleterre.
1. trafic maritime colossal: bonne idée d'ajouter des risques d’accident.
2. c'est profond (ajouter mini 25m sous le tablier pour que tout le monde puisse passer)

eurotunnel-3G-4G.jpg

3. il y a du vent

4. et surtout plus Boris Johnson raconte de connerie, plus ça passe.
@Kikako: Techniquement le pont est faisable, il en existe de beaucoup plus grand et profond (dont un en Chine)
Mais effectivement l'obstacle du traffic maritime est le plus gros problème.

Après, B. Johnson est un clone raté de de D. Trump...
Citation :
Publié par Kikako
Fuites du premier rapport gouvernemental GB sur les conséquences économiques du Brexit. (Buzzfeed plus analytique moins précis)[I] (J'ai énormément de mal à croire qu'il s'agisse du premier, je pense plutôt qu'il s'agit du premier qui puisse fuiter sans se mettre trop à dos les hard brexiteurs, et ce, même si un ministre a affirmé le contraire devant le Parlement.)
J'avais la même opinion, mais plus le temps passe, plus j'ai l'impression qu'ils en sont toujours à la prise de conscience des conséquences du Brexit.

A voir dans les prochains jours, la proposition non négociable de l'UE quant à la période de transition semble très discutée au Royaume-Uni. Dans un sens, c'est une réelle vassalisation... Le mot me semble bien décrire la situation d'un point de vue politique.

(sympa ton message, avec les liens et tout ce qu'il faut !)
Oui j'ai entendu parler de cela:
En gros le RU paye jusqu'en 2020 mais n'a pas de droit de vote ou de décisions et doit appliquer tout mesure que l'UE juge nécessaire.

La pilule va passer difficilement.

D'autant plus que David Davis demande une rallonge de temps pour continuer de négocier ce que Barnier ne semble pas vouloir lui accorder.

Bref, ça part mal.
Normal pour l'UE de les prévenir qu'ils ne peuvent pas être à la fois dans et hors de l'UE.
Si ils veulent une période de transition ils seront dans l'UE, point final.
Ca ne les empêchera pas de négocier des traités de leur coté mais ils ne pourront être applicables qu'à leur sortie effective de l'UE.

Je ne vois vraiment pas en quoi ça pourrait s'apparenter à de la vassalisation.
Les anglais sont libres de faire ce qu'ils veulent, sauf profiter de l'UE et jouer leur carte de leur côté en même temps.
Libre à eux de choisir la solution qui les arrange puisque l'UE n'est pas fermée à une période de transition.
de mon coté je suis toujours avec interêt les articles
https://www.politico.eu/section/brexit/
https://www.theguardian.com/politics/eu-referendum

et les podcasts.

Mon sentiment c'est que l'on n'a pas d'évolution : May est toujours aussi coincée, Boris toujours aussi ridicule, l'opinion anglaise ne change pas rééllement (Poll: UK voters support second Brexit vote by 16-point margin n'est pas convaincant).

On est toujours sur une trajectoire exactement comme avant : l'UE est solide, les Tories sont occupés à se battre, le Labour évite la question, le temps passe et on n'avance pas alors que la falaise se rapproche. C'est "le jour de la marmotte" - Welcome to Brexit purgatory, where it’s Groundhog Day all over again.
C'est bien résumé. Je pense que la gueule de bois va être terrible pour le RU.

Je n'arrive pas à savoir si ils sont dans un déni total à base de méthode Couhé (ça va bien se passer) ou s'ils ont conscience de la montagne de choses et d'emmerdes à gérer et qu'ils en sont tout simplement incapables. La dernière hypothèse n'est pas impossible vu la quantité de choses à penser et à détricoter surtout quand ils n'y mettent pas du leur...

Dernière modification par Gratiano ; 30/01/2018 à 16h48.
Je persiste à penser qu'ils ne sortiront peut-être pas de l'UE. Plus le temps va passer, plus ils vont se rendre compte du coût de l'opération et plus de nouvelles élections, ou une nouvelle consultation populaire, deviendront possibles.

Je sais que cela est un peu irrationnel, mais la politique en général ne l'est pas moins.
Citation :
Publié par aziraphale
Je ne vois vraiment pas en quoi ça pourrait s'apparenter à de la vassalisation.
Vassalisation dans le sens où le RU va devoir payer, respecter la réglementation de l'UE et se soumettre aux décisions des juges européens sans plus avoir aucun droit de prendre part aux délibérations (ni au Parlement européen, ni au Conseil des ministres, ni au Conseil européen, ni dans les juridictions européennes). C'est d'une logique implacable puisqu'ils veulent sortir de l'UE tout en bénéficiant d'une période de transition et d'une possibilité de négocier des traités ailleurs...

Quelque part s'ils acceptent la proposition non négociable de l'UE, c'est bien parce que le RU est en état de dépendance vis-à-vis de l'UE. Cela dit ceci n'a rien d'essentiel, chacun peut y mettre le ou les mot(s) qui lui semble(nt) le(s) plus adapté(s).
Ils sont DEJA sortis de l'UE, tous les blabla à base de "finalement ils vont rester" sont assez grotesques.
1- le RU ne demandera pas revenir, ça foutrait peut-être encore plus de bordel dans le pays que de sortir
2- même si ils tentaient le coup je ne parierai pas sur une unanimité pour leur dire qu'on met leur lettre activant l'article 50 au feu.

Je ne comprends pas trop à quel jeu ils jouent au niveau des négo.
Certes ils n'ont à peu près aucun moyen de pression sur l'UE, mais il y a quand même moyen de négocier un truc pas trop pourri pour leur économie en acceptant du coup la libre circulation des personnes (c'est là que ça coince je sais).
Jouer le pourrissement avec une paire de 2 en main en espérant que l'adversaire qui à une quinte flush se couche je ne vois pas trop où ça peut bien les mener. Surtout que là tu ne peux pas bluffer, chacun sait déjà ce que l'autre à en main.
@Silgar: C'est ça qui est pour le moins paradoxal. Pour sortir de l'EU dont ils estimaient que les règles les contraignaient trop, ils se mettent dans une situation certes temporaire où c'est pire...

@aziraphale: Non, ils ne sont pas encore sortis. Jusqu'à la fin de la période de transition, ils peuvent faire machine arrière même si comme toi, je n'y crois pas. Ensuite, cela a toujours été la technique britannique. Ils pensent/espèrent qu'en pourrissant et en trainant un maximum dans ces négociations, ils obtiendront plus. Sauf que c'est sous-estimer la volonté de la Commission et des États de ne pas se laisser marcher dessus par un pays qui n'a jamais voulu respecter les règles...
@blackbird, plutôt d'accord, bien que la forme sera toujours un Brexit.

Le problème est que May pas pris de décision. Je ne vois pas l'économie du RU pouvoir s'adapter sans savoir ce qui va en être, sauf si rien ne change.

Je brode, mais peut être cherche t'elle à obtenir un Brexit très soft, qui passerait pour un déni de référendum, ou un Brexit très dur, qui serait une gifle à 48% des électeurs (bien moins probable). Pour cela, elle doit attendre que la situation pourrisse tellement que sa décision, quelle qu'elle soit, soit accueillie avec soulagement par une large majorité de ses électeurs.
Citation :
Publié par blackbird
Je persiste à penser qu'ils ne sortiront peut-être pas de l'UE. Plus le temps va passer, plus ils vont se rendre compte du coût de l'opération et plus de nouvelles élections, ou une nouvelle consultation populaire, deviendront possibles.
pour l'instant les sondages ne bougent pas et les décideurs aussi bien Labour que Tories restent totalement contre l'idée d'un second référendum.

La seule exception c'est Farage, qui 1/veut se faire remarquer 2/espère qu'un deuxième "non" enterrerait définitivement un soft brexit ou un BINO (Brexit in name only).

Nigel Farage, grand artisan du Brexit veut un deuxième référendum et il explique pourquoi

Dernière modification par znog ; 30/01/2018 à 17h17.
Citation :
Publié par Gratiano
@aziraphale: Non, ils ne sont pas encore sortis. Jusqu'à la fin de la période de transition, ils peuvent faire machine arrière même si comme toi, je n'y crois pas. Ensuite, cela a toujours été la technique britannique. Ils pensent/espèrent qu'en pourrissant et en trainant un maximum dans ces négociations, ils obtiendront plus. Sauf que c'est sous-estimer la volonté de la Commission et des États de ne pas se laisser marcher dessus par un pays qui n'a jamais voulu respecter les règles...

Non, ils bien les deux pied en dehors de la maison UE. (déjà qu'ils ont jamais vraiment eu les deux dedans)
Ils peuvent demander gentiment à faire machine arrière parce que la porte n'a pas encore été claquée.
Mais pour que ça puisse se faire il faudra l'unanimité des 27 membres restants, et ça c'est pas gagné d'avance.
Il suffit qu'un seul pays décide qu'ils se sont assez foutus de la gueule de tout le monde pour qu'ils dégagent le 29 mars 2019 sans aucune possibilité pour eux (à part faire une nouvelle demande d'intégration à l'UE).

Et si pour notre malheur cela devait arriver, j'espère que la condition sera à minima la fin de toutes les exceptions britanniques. Ce qui bien entendu sera inacceptable pour eux.
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