Mouais, cette explication est bien peu convainquante.
On tait un peu trop la fronde des coiffeurs de poils pubiens qui ont massivement démissionné des boîtes de production de porno après que leur revendication pour une prime de risque aux morpions a été refusée. Une fois qu'on connaît l'histoire, l'évidence crasse s'ouvre à nous: sans coiffeur de poils pubiens et tandis que les maquilleurs de pubis y ont vu une façon d'obtenir l'augmentation que leurs collègues démissionnaires n'avaient pas obtenue, ces derniers allèrent suggérer, avec le soutien intéressé des industriels du maquillage, l'épilation intégrale à leur direction avant, quelques mois plus tard, de revendiquer une réévaluation salariale massive pour compenser la surcharge de travail causée par l'idée qu'ils avaient eux-mêmes insufflée.
Telle est la vérité. Il s'agit d'une vile manoeuvre de prétendus gauchistes qui ont fourvoyé la lutte des classes pour mieux revaloriser la leur au dépend d'un corps de métier tout entier. Personne ne parle jamais de cet ancien métier, aujourd'hui disparu, de coiffeur de poils pubiens. Ils se sont tous reconverti dans la coiffure de tête, avec plus ou moins de succès, donnant par là même naissance à l'expression tête de pine.
Voilà. Maintenant, vous savez.
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