Viré dans des conditions chelou : en tirer quelque chose ? (ou garder mes plumes)

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Wesh wesh.

J'ai reçu hier en attente de la version RAR, un mail m'informant de ma "mise à pied à titre conservatoire pouvant aller jusqu'au licenciement".

Motif : j'aurais "tenu à un patient des propos inadmissibles à son endroit" où y a pas d'tolérance.

J'en ai absolument aucun souvenir, et c'est pas vraiment le genre de la maison ; je ne me moque même pas de nos handicapés pas même in petto alors que j'ai déjà vu mes collègues ne pas se gêner entre nous. Par contre je suis assez humour noir, ma femme me fait régulièrement remarquer que je ne réalise pas toujours la portée de ce que je dis par rapport à mon public, et je suis assez globalement incroyablement naïf dans le sens, innocent (si, si). Bref, il est possible que j'ai pu dire un truc pour détendre l'atmosphère ou rassurer un patient, mais que ça n'ait pas été du tout pris comme j'ai cherché à le faire.

J'en saurai davantage lors de l'entretien qui va forcément suivre la semaine prochaine.

Ce qui interpelle immédiatement par contre, c'est l'étrangeté de l'évènement, point d'orgue d'une situation devenue délétère avec mes employeurs depuis quelques semaines.

Pavé Caesar.

  • je suis embauché fin juillet 2017 en CDD
  • je passe en CDI début août
  • je tombe en accident de travail le 26 septembre
  • AT renouvelé par 2 fois ; j'ai essayé de reprendre le plus rapidement possible, suis retourné à mon poste le temps d'une journée, mais j'ai dû rapidement reconnaître que ça n'était pas encore possible
  • petit chantage affectif par SMS de la part d'une de mes cadres pour me faire revenir rapidement pour cause de "mise en difficulté de l'équipe"
  • je reviens enfin à mon poste le 14 novembre au matin ; l'accueil tant de mes collègues que mes 2 cadres est parfaitement glacial, ce qui me choque et affecte fortement mon moral. Je précise que pendant mes quasi 2 mois de AT pas un seul ne s'est fendu d'un message pour prendre des nouvelles, et que lors de mes échanges avec mes cadres pas une seule fois un simple "comment ça va" ou "bon rétablissement" n'a été dit
  • au retour de ma tournée du 14 je fais part à l'une de mes cadres que j'ai les boules de cet accueil, le sien compris, elle me répond que c'est normal au vu de la situation que je ne sois pas reçu avec sourires et cotillons (OKLM)
  • 14 après-midi et 15 je suis en repos
  • 15 dans la journée je me sens vraiment mal, mon fils puis ma femme sortent à peine de gastro à laquelle j'avais échappé, mais ça va encore
  • le 16 réveillé à 3h pour un lever à 6h20 pour une prise de poste à 7h15 ; impossible de sortir du lit. Poids énorme écrasant ma poitrine, sueurs froides, spasmes, tremblements. Discussions avec ma femme qui s'est réveillée pour me motiver. Je m'assieds au bord du lit, je lutte, me recouche, me relève. Je craque, j'avoue que je ne veux pas y aller. Et je me sens vraiment pas bien en général.
  • j'envoie un SMS à l'une de mes 2 cadres avisant (tardivement mais mieux que rien, c'est plus d'1h avant la prise de poste) que ça va pas du tout et que je viens pas.
  • 7h18 : manque de pot je l'ai envoyé à la cadre qui bosse pas ce jour (j'ai clairement merdé, j'aurais dû envoyer aux 2). J'explique que je ne peux pas me lever. La cadre pète littéralement un câble au tél, hurle, me dit que "ça suffit, ça n'est plus possible de continuer comme ça, on va arrêter là. En tout cas il me faut un arrêt maladie aujourd'hui" et elle raccroche
  • ma femme me traine chez mon généraliste, je vide mon sac. Elle me prescrit pour la 1e fois de ma vie un anxiolytique parce que physiquement les constantes sont bonnes (donc pas de gastro en fait). Elle me met en arrêt jusqu'au samedi 18 inclus, je suis censé être en RH dimanche 19 et lundi 20 pour une reprise mardi 21
  • j'envoie un SMS pour informer (comme à chaque fois que j'ai été en arrêt jusque-là, parce que l'écrit laisse des traces, aussi parce que j'avais pas envie de parler) et que je reviendrai donc mardi 21. Elle me répond que non, voir l'OP ici. Je cède, en l'absence d'info sûre et certaine dans le béton armé de la Loi malgré les avis joliens sûrs que c'est de la merde, parce que je me dis que c'est sûrement pour que la nana qui me remplace soit elle, mise en repos ce lundi et que je la remplace. Ca me semble régulier
  • le reste de la journée du 16 passe
  • à 16h précises le 17 novembre je reçois le fameux mail de la mise à pied.

Je n'ai aucun souvenir d'avoir été un connard avec un des patients que j'ai vu lors de ma tournée du mardi 14 au matin. Il peut s'agir de quelque chose qui a pu être mal interprété, quelque chose que j'ai pu dire avec humour pour moi mais qui ne l'était pas pour le patient. Me connaissant, c'est absolument possible. J'en saurai plus la semaine prochaine.

A 1 exception près (1 nouvelle patiente sur cette tournée) tous ces patients me connaissent, parlent, plaisantent, prennent de mes nouvelles depuis le début soit depuis 2 mois pleins (vu que j'ai été arrêté 6 semaines). Il y a donc une certaine proximité, mais tout en restant dans un cadre professionnel (enfin je croyais).

Mais je ne peux m'empêcher de trouver la conclusion de cette succession d'évènements totalement surréaliste, et de voir là l'occasion rêvée de se débarrasser d'un gars qui met en difficulté le service depuis presque 2 mois avec ses arrêts. Or, si c'est le cas, c'est totalement illégal.

Je considère l'autre cas : je me connais, et je me souviens aussi, n'avoir rien dit de "inadmissible" à un patient. Je n'en ai insulté aucun, je ne me suis moqué d'aucun, je n'ai évidemment violenté ni maltraité d'aucune sorte aucun non plus. Il est donc possible qu'il s'agisse d'un écart de langage, peut être un truc dit familièrement, que le patient ne m'ait pas reproché sur le coup mais qu'il aura répété par la suite à une collègue qui l'aura à son tour fait remonter à la cadre.

C'est là que ça devient doublement encore plus louche :

  1. j'ai bossé mardi 14, le mail de mise à pied du 17 stipule que l'info leur a été donnée "hier" donc le 16. Cela signifie donc que le 15, celle qui a repris à l'arrache l'exacte même tournée (ou alors une dispersion des patients) n'a apparemment eu aucun retour. Le retour n'aurait été fait que le 16, pour une mise à pied signifiée le 17. Ce retour aurait donc eu lieu 48h après mon passage ? Un peu tard, non ?
  2. comme je le disais y a pas eu de violence physique, pas de maltraitance, les 2 seules raisons d'une mise en orbite sur Mars incontestable quand ça arrive. Ca signifie donc que j'ai dû faire une blagounette ou une remarque qui a été mal prise. Depuis quand vire-t-on quelqu'un pour une blagounette ou une remarque mal prise sans graduation de sanction, sans avertissement verbal, en utilisant immédiatement la force léthale ? N'est-ce pas légèrement disproportionné ?


En bref, n'est-on pas là réellement face à la situation où je suis en train de me faire virer parce que mes absences ne sont pas passées (je sais qu'ils ont eu énormément de mal à recruter quelqu'un pour me remplacer, foutant le bordel dans les tournées et la rogne dans les rangs) et que mon arrêt maladie inopiné a été la goutte de trop ?

Suis-je bel et bien en train de me faire virer dans la plus parfaite illégalité, et n'ai-je pas justement un excellent dossier pour leur demander ce que vont penser les prud'hommes, en 2041, quand ils étudieront mon dossier et verront cette succession d'évènements ?

J'ajouterai pour finir que les 2 cadres ne sont pas connues pour être des tendres ni d'excellentes gestionnaires, qu'il y a déjà eu par le passé des démissions (de CDI comme de CDD) fracassantes, que je suis arrivé en pleine restructuration, que tous les collègues pratiquement se plaignent d'elles entre nous (mais ne le diront jamais en face) et que certaines réunions sont connues pour avoir vues de mémorables engueulades par la violence et l'éclat des propos échangés.

Bref : quand je vais me présenter à l'entretien avec le représentant syndical, j'ai toutes mes chances et je tente de requalifier ça en faute qui me permet de toucher mon salaire jusqu'au bout + prime de licenciement, ou vous pensez que c'est pas jouable ?


Merci de votre attention
Ca vas troller sévère sur ce sujet, en faisant un rapide calcul tu as passé la moitié de ta courte embauche en arrêt maladie, même si ce n'est pas de ton fait, je comprends que ça est fait grincé des dents et mis en colère tes collègues qui se sont peut être senti abandonné et trahis (est-ce que tu as essayé de prendre de leur nouvelles pour savoir comment ça se passé sans toi?).

Au vue du post précédent et celui-ci, ça donne l'impression comme tu le dis que les deux cadres ne font pas dans la finesse, et si en plus elles sont en colère, elles font des erreurs, donc ça peut passer.

Tu parles du représentant syndical, tu as moyen de faire un débrief avant, avec lui.elle pour préparer votre argumentaire ?
Car les deux cadres elles seront prêtes et auront probablement un discours cohérent.

Bon courage et bon rétablissement.
Non je ne connais pas ces personnes. Elles bossent dans la partie structure (la maison de retraite) et moi je suis dans la partie ssiad (domicile), mais on bosse pour la même entité. Je pourrais appeler le gestionnaire de paie (c'est lui qui répond au téléphone) mais j'avoue que je suis tétanisé à cette idée. Je veux éviter tout contact. :/

Y a les noms des représentants affichés dans les locaux mais ma femme m'a dit hier que de toute façon ils ne sont là que pour s'assurer que ça se fait dans les règles, ils sont pas là pour faire les avocats ou les greffiers.

J'ai pris des nouvelles d'1 collègue 1 fois, parce qu'elle avait un truc bien pire que moi (dissection aortique) et qu'elle a repris le boulot 48h après sa sortie des urgences (le truc à pas faire en général. Forcément à côté de ça, je suis le péteux versus le warrior).

Merci
Ben heu, t'as dis bosser dans le privé. T'as combien de mois de période d'essai ?

1 mois ? 2 mois ? 3 mois ? 6 mois ?

Si t'as 6 mois, t'es baisé. Ils peuvent parfaitement te virer sans aucune justification.

Je plussoie un peu le post ci-dessus. Si je recrute quelqu'un qui passe 6 semaines sur 5 mois d'embauche en arrêt maladie... (et pas un truc genre chirurgie ou maladie grave mais plusieurs arrêts) je ne vais pas vouloir continuer avec cette personne. Cela crée beaucoup trop de soucis.

J'ai eu une personne dans mon équipe qui a cumulé entre Janvier et September 70 jours d'arrêts maladie. Et c'était pas genre chirurgie puis longue convalescence. C'était plein de petits arrêts.
Pourtant j'ai essayé de filer un coup de main. J'ai proposé de réduire ses heures, de changer son contrat pour la passer à temps partiel ou n'importe quelle durée hebdo qu'elle souhaitait, etc. Refus. Cette personne voulait absolument rester au 40h à plein temps alors qu'elle ne pouvait clairement pas suivre derrière. Autant dire que je n'ai pas renouvelé son contrat... C'est jamais facile comme décision. C'est pas top quand la personne a des soucis.
Mais une entreprise n'est pas une assurance maladie non plus et la personne bloque un recrutement. En attendant la charge de travail est répartie sur les autres employés et ça non plus c'est pas top.

Par contre, te traiter comme de la merde parce que t'étais malade, c'est inacceptable.
Citation :
Publié par THX
[*] je reviens enfin à mon poste le 14 novembre au matin ; l'accueil tant de mes collègues que mes 2 cadres est parfaitement glacial, ce qui me choque et affecte fortement mon moral. Je précise que pendant mes quasi 2 mois de AT pas un seul ne s'est fendu d'un message pour prendre des nouvelles, et que lors de mes échanges avec mes cadres pas une seule fois un simple "comment ça va" ou "bon rétablissement" n'a été dit
Mais concrètement tu t'attendais à quoi ? Tu les connaissais tant que ça ? Enfin je sais pas quand un nouveau arrive dans mon service je ne vais pas prendre de ses nouvelles si je ne le connais pas. Après bah ouais sérieux tu l'as souvent mauvaise quand tu dois faire des jours en plus pour remplacer quelqu'un qui vient d'arriver. Les gens ne sont pas cons tu t'excuses, t'expliques que ça allait vraiment pas, tu fais profil bas et les gens vont comprendre mais faut pas leur demander te t'accueillir avec le sourire ...

Mais t'as pas peur que si ça va loin il te fasse chier pour une embauche sur un autre site ? Et ça bon courage pour le prouver et avoir gain de cause.
Période d'essai finie depuis début septembre. Là on me vire pour faute grave hein.

Je suis en CDI, je suis bien d'accord que pour l'instant je suis un boulet (et à cause du boulot : tendinite. En moyenne une tendinite avec port de charge dans le paramédical c'est entre 2 et 6 mois d'arrêt sans séquelles hein. Arrêts qui ne sont évidemment jamais respectés, avec tous les problèmes physiques qui vont bien des décennies plus tard). Mais pour me virer pour ça c'est inaptitude ou rien. Et y a pas d'inaptitude après un AT pour tendinite de seulement 6 semaines.

Pour les collègues, je sais pas, c'est moi qui suis peut être bisounours mais dans un métier dur comme le notre, c'est justement là qu'on devrait se serrer les coudes, nouveaux ou pas. Le but c'est qu'on travaille agréablement ensemble, il me semble. Pas qu'on se sente mis à l'écart ou au placard. Parce qu'au final merci la double peine : ma santé en a pris un coup (la mentale aussi du coup) et en plus on me fait la gueule. Je sais pas, les AM/AT dans ce métier c'est fréquent et ça m'est jamais venu à l'esprit d'en vouloir à celle qui a le malheur de voir sa santé altérée.

Pour la mauvaise pub, s'ils font ça, ma foi ça me confortera dans la filsdeputerie de la volonté initiale.
moui enfin la suspicion à deux balles de lm'arrêt maladie par fainéantise / pour faire cher le patron elle est évacuée depuis le début puisqu'il s'agit d'un accident du travail. Accident. Du. TRAVAIL.
Du coup tu dois avoir moyen de savoir ce que tu aurais dit et à qui, histoire d'avoir plus de détails pour te défendre éventuellement non ? Ca me paraîtrait la moindre des choses (c'est comme Hadopi, tiens ).

Et en plus, si ça arrive pour la première fois, soit ils auraient pu te notifier un avertissement au lieu d'une mise à pied avant licenciement, soit t'as été vraiment hardcore avec la personne en question
Donc ouais je serais partisan d'essayer d'apprendre ce qu'on te met sur le dos, histoire de voir si c'est avéré ou non.
C'est parti pour être révélé à l'entretien à mon avis. Le courrier n'en fait pas mention, sûrement pour éviter d'éventuelles pressions de ma part ou je ne sais quoi. Virer un CDI pour faute grave, ça doit sûrement être un champ de mines, le niveau Hardcore de Super Working World en ironman.

Effectivement comme ça me parait excessif la raison invoquée et qu'un simple avertissement suffirait, je me demande s'ils veulent pas me lourder à cause de mes arrêts et si je peux pas jouer là-dessus.

(j'ai oublié de dire qu'en septembre les 2 cadres se félicitaient de m'avoir embauché. "On s'en félicite tous les jours", fin de citation. Pas mal le grand écart, non ?).
Juste, question, tu indiques qu'une tendinite c'est 2 à 6 mois d'arrêt. Pourquoi on ne t'as pas arrêté aussi longtemps directement ? Tu as demandé que ça soit plus court ?

Et je pensais que lorsqu'on était arrêté on avait pas le droit d'aller bosser, ce n'est pas le cas ?

Pas de jugement, je ne sais juste pas comment ça se passe.


...

Sinon c'est obivous qu'ils veulent te virer parce que t'es useless à cause de ton accident. Vu ce que tu décris du comportement, ils doivent avoir une gestion humaine basée sur la terreur et plein de salariés métier-passion.

Contactes tes syndicats, prépare ton dossier pour les prud hommes (tu gagnera easy, mais t'aura pas des masses) et go chercher un nouveau boulot.

Et s'il te manque vraiment deux mois d'arrêt pour te remettre proprement, FAIS LES, même au chômage. Ta santé est plus importante que TOUT le reste.
J'ai la flemme de sortir mon classeur mais je crois qu'on m'a d'abord arrêté 3 semaines, puis 2x 2 semaines quand on a vu (généraliste + kiné) que ça ne s'améliorait pas suffisamment vite et bien.

En fait c'est l'infiltration décidée au final (rhumatologie) parce que j'ai dit que ça commençait à suffire, qui a pratiquement tout arrangé (j'ai toujours mal, mais genre 2/10, et uniquement avec des gestes ou pressions bien précises, donc c'est la fin là).

La tendinite ça dépend de l'endroit précis, du bras directeur ou pas, de l'exercice... c'est pas une science exacte.

En gros une tendinite de bureaucrate ça tourne à la louche autour de 3 semaines, une tendinite de personnel avec port de charge (paramédical, ouvrier....) entre 2 et 6 mois et une tendinite de sportif 8 mois. Sans séquelles. Ca peut être plus court mais c'est quasiment sûr que ça réapparaitra plus ou moins rapidement.

Et vous ne trouverez jamais aucun IDE ni aucun AS en fin de carrière en parfaite forme physique : ça n'existe pas. Nous consacrons, nous usons, nous gaspillons notre santé à améliorer ou guérir celle des autres, dans l'indifférence quasi générale. Et quand la notre vacille définitivement, on nous jette à la benne sans se retourner, comme des outils devenus inutiles. Pourquoi s'emmerder alors qu'il suffit d'aller en chercher de nouveaux tous neufs.

Juste pour rigoler, dans un service de 6 personnes, ma femme a actuellement 2 collègues en AT : 1 pour tendinite justement, mais qui a tellement attendu qu'elle, elle passe sur le billard après un sévère savon de son médecin et qu'elle en a pour 1 an d'arrêt ; quant à l'autre, elle l'est déjà depuis 1 an et visiblement elle n'est pas prête de revenir pour autant.


Le problème des prud' c'est que ça demande de la thune j'imagine

Citation :
Publié par Thorkas
Et s'il te manque vraiment deux mois d'arrêt pour te remettre proprement, FAIS LES, même au chômage. Ta santé est plus importante que TOUT le reste.
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Dernière modification par THX ; 18/11/2017 à 17h49.
J'ai un collègue qui s'est fait mettre à pied cette semaine pour une histoire cheloue un peu comme toi. La gravité des sanctions n'est pas fondée, le motif de la mise à pied est romancé par l'employeur et ne justifie ni une mise à pied ni un licenciement mais il sera viré mardi. Je suis preneur de toute aide sur le lancement d'un prud'hommes (:

Il a contacté un délégué syndical pour son entretien, je te recommande de faire la même chose

Question sur la forme de la procédure : est ce que l'employeur peut se pointer le jour de l'entretien et demander au salarié de s'expliquer sur des faits complètement différents (càd non mentionnés dans la notification de mise à pied ou d'entretien préalable au licenciement) ?

Dernière modification par Pride ; 18/11/2017 à 18h04.
t as certainement un/des delegué du personnel, voir des representants syndicaux, si c est pas le cas, je te conseille de te tourner vers une union local

je te conseillerais pas d aller aux pridhommes car depuis les ordonnances de Dr macro, tu vas plus y perdre qu y gagner (plafond des indemnites a 3mois de salaire, ca prend du temps, l avocat est pas gratuit, stres de la procedure etc ...)

par curiosite, tu es situe ou geographiquement ? tu peux passer en MP si tu preferes
En Lorraine.

Citation :
Publié par Pride
J'ai un collègue qui s'est fait mettre à pied cette semaine pour une histoire cheloue un peu comme toi. La gravité des sanctions n'est pas fondée, le motif de la mise à pied est romancé par l'employeur et ne justifie ni une mise à pied ni un licenciement mais il sera viré mardi. Je suis preneur de toute aide sur le lancement d'un prud'hommes (:

Il a contacté un délégué syndical pour son entretien, je te recommande de faire la même chose

Question sur la forme de la procédure : est ce que l'employeur peut se pointer le jour de l'entretien et demander au salarié de s'expliquer sur des faits complètement différents (càd non mentionnés dans la notification de mise à pied ou d'entretien préalable au licenciement) ?
Je trouve ce site excellent, y a plein de réponses là dedans : http://licenciementpourfautegrave.fr/
(et du coup je crois que la réponse est non).
Citation :
Publié par Pride
J'ai un collègue qui s'est fait mettre à pied cette semaine pour une histoire cheloue un peu comme toi. La gravité des sanctions n'est pas fondée, le motif de la mise à pied est romancé par l'employeur et ne justifie ni une mise à pied ni un licenciement mais il sera viré mardi. Je suis preneur de toute aide sur le lancement d'un prud'hommes (:

Il a contacté un délégué syndical pour son entretien, je te recommande de faire la même chose

Question sur la forme de la procédure : est ce que l'employeur peut se pointer le jour de l'entretien et demander au salarié de s'expliquer sur des faits complètement différents (càd non mentionnés dans la notification de mise à pied ou d'entretien préalable au licenciement) ?
les prudhommes, faut oublier, comme dit precedement, ils s en foutent de la sanction (a moins que ton salaire de base soit a 100k/mois) et faut savoir qu ils peuvent modifier le motif juste avant d entrer dans le tribunal ... merci macron

on a eu le cas chez moi, le mec lors de l entretien on lui reproche d avoir manquer de respect a son chef d equipe, arrive au tribunal ils avaient change de motif: vol ...
Citation :
Publié par Highglandeur
les prudhommes, faut oublier, comme dit precedement, ils s en foutent de la sanction (a moins que ton salaire de base soit a 100k/mois) et faut savoir qu ils peuvent modifier le motif juste avant d entrer dans le tribunal ... merci macron
J'avoue que le plafonnement des indemnités, ça fait chier. Mais ne serait-ce que par principe, pour ne pas laisser la façon de faire impunie, si j'étais lui je tenterai quand même.
Mon collègue veut tenter la rupture conventionnelle ... et il y a des chances qu'ils acceptent vu qu'ils n'ont absolument rien de solide pour le licencier. Mais bordel, boite de 6 personnes, foutre 1 semaine de mise à pied et engager une procédure de licenciement basées sur du vent, ça me ferait bien chier qu'ils s'en sortent en signant une rupture conventionnelle.

Citation :
Publié par THX
Je trouve ce site excellent, y a plein de réponses là dedans : http://licenciementpourfautegrave.fr/
(et du coup je crois que la réponse est non).
J'ai trouvé ça : L’employeur n’a pas, par contre, à exposer ses motifs d’envisager le licenciement ; il le fera lors de l’entretien.
Salut,


Tu peux préciser:
* ta profession ?
* le cadre de ton arrêt ? C'est un arrêt ou accident du travail ? Je veux dire, c'est une tendinite, ça a été indiqué comme Accident du Travail ? Ça a déjà été relevé par Dablob mais ça change évidemment tout.

Après, les gens de manière générale, ne comprennent pas trop qu'il puisse y avoir un côté physique aux métiers paramédicaux, c'est difficile à appréhender j'imagine.



Quant à choisir ce que tu veux faire:

* Bosser dans un endroit où tu as été viré, puis es revenu via un tribunal c'est... bof, j'imagine, niveau ambiance.
* Selon la ville où tu bosses tu peux avoir du mal à retrouver, j'apprendrais à personne qu'à l'heure actuelle chopper un CDI dans le paramed c'est plutôt chaud; et le bouche à oreille va vite....


Bref, à voir les faits qui te sont réellement reprochés et ensuite ...
il peut, mais la procedure est longue, couteuse en frais d avocat, le resultat etant au max 3mois de salaire
la question a se poser et de savoir 1/ si ca va faire chier le patron (en general, il se deplace pas vu qu il y est pas oblige), 2/ si c est rentable

un DS/RS saura mieu conseiller, pour ca que je recommande de voir avec eux, de se rendre a une union locale (de preference, une avec des RS/DS de ta branche)
J'suis AS (ou IDE, ou médecin... dépend des patients )

> en accident de travail du 26 septembre au 13 novembre
> toujours en AT mais en soins sans arrêt de travail depuis la reprise du 14 jusqu'au 30 novembre
> et s'ajoute un arrêt maladie du 16 au 18 novembre (ajd)

Je veux pas revenir bosser sur place, vu l'état dans lequel ça m'a mis avant-hier c'est pas la peine ; mais d'être en mise à pied conservatoire ça suspend également mon salaire jusqu'au licenciement. Autrement dit je touche plus de paie depuis hier 17 novembre. Quasiment 15 jours sans salaire. Chaud.

Donc si c'est possible, dans le sens : si ça existe, au vu de tous les éléments que j'ai apportés dans l'OP faisant que la motivation de mon futur licenciement est fortement louche, je voudrais que ça soit requalifié en rupture conventionnelle ou je sais pas quoi, bref un truc qui me permette une fin de contrat classique (paie jusqu'au bout + indemnités de licenciement).
Pour savoir combien tu peux récupérer aux prud'hommes : https://www.service-public.fr/simula...es-prudhomales
En gros pas grand chose sans ancienneté, même s'ils font n'importe quoi lors de ton licenciement (Comme inventer une prétexte bidon).

Je pense pas qu'ils acceptent une rupture conventionnelle, il y a 15 jours de rétractation pour les 2 parties.
Donc tu me dis qu'ils peuvent virer un CDI en inventant un prétexte bidon juste parce qu'ils veulent se débarrasser d'un mec en AT/AM ? Et que je peux rien faire contre ça à part OKMG ? Même pas porter plainte ? (j'y connais rien en vidage d'employé hein)
Citation :
Donc tu me dis qu'ils peuvent virer un CDI en inventant un prétexte bidon juste parce qu'ils veulent se débarrasser d'un mec en AT/AM ? Et que je peux rien faire contre ça à part OKMG ?
Oui.

Merci Macron
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