Pétage de plombs. Que faire?

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Publié par Politroc
Personnellement, je me suis toujours plus éclaté dans mes loisirs que dans mes boulots, quelque soit le niveau qu'ils demandaient. Le fait de préférer son travail à ses loisirs, c'est quand même assez bizarre. Préférer une activité imposé à une activité choisi, c'est spécial tout de même.
Bah le truc c'est que je vois pas trop d'où vous sortez que j'ai dis qu'il fallait préférer le travail à ses loisirs.

Oé forcément, je préférerai avoir le cul posé dans mon fauteuil confortable à me faire un bon jeu avec un p'tit verre de bon vin et du bon saucisson/fromage à grignoter (ou tout autre loisir hein, chacun fait ce qu'il veut) que me taper un meeting pour discuter du budget de l'année prochaine.

Ca ne change cependant rien à ce que j'ai dis plus haut.

C'est le passage sur les petits jeunes ayant jamais bossé de leur vie et qui sont traumatisés à l'idée de bosser 40h/semaine qui vous fait dire ça ?
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Publié par Jyharl
Bah le truc c'est que je vois pas trop d'où vous sortez que j'ai dis qu'il fallait préférer le travail à ses loisirs.
Citation :
Publié par Jyharl
Sinon y a les petits jeunes pour qui "quarante heures par semaine c'est beaucoup trop, je n'ai pas de vie en dehors du travail, je ne me vois pas bosser aussi longtemps par semaine ouh là là, je vais renégocier un contrat à 30h parce que 40h c'est trop ouf, je peux pas faire la fête comme quand j'étais étudiant".

Note : Je n'ai rien contre ceux qui privilégient leur vie privée au boulot hein. Qu'un employé avec 10-20 ans d'XP Pro me sorte ça, je veux bien. Mais des p'tits jeunes ayant jamais bossé de leur vie heu... dafuk. Et après ça se plaint de pas avoir assez d'argent à la fin du mois... Ben heu oui... Fallait rester aux 40h.
Tu es assez contradictoire pour le coup, tu dis que tu n'as rien contre MAIS quand les gens le font ça te choque. Vu le reste du propos j'ai considéré que finalement tu trouvais ça plutôt bizarre.
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Publié par Politroc
Tu es assez contradictoire pour le coup, tu dis que tu n'as rien contre MAIS quand les gens le font ça te choque. Vu le reste du propos j'ai considéré que finalement tu trouvais ça plutôt bizarre.
J'ai dis que cela ne me posait aucun problème et que je comprenais parfaitement quand ça venait de gens qui avaient déjà bossé pendant un minimum de temps dans leur vie (ou qui pouvaient se le permettre).

J'ai dis que je comprenais beaucoup moins de la part de petits jeunes n'ayant jamais bossé de leur vie, pensant que la vie active c'était comme la vie étudiante et pleurnichant qu'en passant aux 30 heures ils ne gagnaient plus assez d'argent.
Faut prendre toute la phrase en compte, pas qu'une partie.

En résumé, ce qui me choque chez les p'tits jeunes dont je parle ce n'est pas qu'ils préfèrent les loisirs au boulot. Ca c'est normal.
Ce qui me choque c'est qu'ils n'ont absolument aucune notion d'effort ou de sacrifice et qu'ils sont prêts à se foutre professionnellement et financièrement dans la merde juste pour garder un train de vie étudiant.
Le tout en se plaignant ouvertement des conséquences de leur choix.

Et je pense que pour un premier (ou second) job, on ne leur rend pas service en étant cool parce qu'ils vont prendre ça comme un acquis et vont tomber de très haut quand ils changeront de boite. On est très flexibles sur les changements d'heures. Après la période d'essai, ils peuvent renégocier et on a de tout. 20h, 30h, 32h etc.
Mais y a pas beaucoup de boites qui sont aussi cool sur les changements de termes de contrats.

Ils vont vraiment morfler plus tard.

Edit : Ce qui me dérange le plus, je pense, c'est l'attitude. Ils t'en parlent comme si c'était parfaitement normal voire un dû. C'est assez insupportable.

Dernière modification par Jyharl ; 16/11/2017 à 21h25.
A un moment je bossais pour les bibliothèques, et il y'a pas mal de gens qui sont un peu "planqués" dans le sens un job pas trop prenant (mais pas inexistant non plus) et qui cherchent pas à faire plus que leurs heures, et qui à coté ont souvent une vie perso bien remplie, et souvent avec des engagements en assoce ou autre.

Mon ex patron comprenait pas ça, pour lui il s'éclatait dans la vie active et le boulot ça lui paraissait impossible de vivre comme ça. Perso je comprends un peu les 2, et j'oscille selon les périodes entre un job pas trop prenant et plus d'attention à la vie familiale et perso, et d'autres périodes surtout plus jeune ou j'étais "passionné" par mon travail et ou je comptais pas mes heures.

Globalement la période pour se faire une carrière et une situation pro c'est 25-45 ans, au delà ça devient beaucoup plus dur. Et avant faut vraiment avoir la gnaque autodidacte pour transcender les barrières mais certains jeunes de 15/20 ans sont aussi vraisemblablement les bill gates de demain, car les grosses réussites se font souvent dans l'énergie et la liberté (à tous points de vue) de la jeunesse.
Citation :
Publié par Henri Deveau
A un moment je bossais pour les bibliothèques, et il y'a pas mal de gens qui sont un peu "planqués" dans le sens un job pas trop prenant (mais pas inexistant non plus) et qui cherchent pas à faire plus que leurs heures, et qui à coté ont souvent une vie perso bien remplie, et souvent avec des engagements en assoce ou autre.
Haha, j'ai bossé en Biblio aussi (mais universitaire). Les profils étaient généralement :

Les 35+ étaient généralement des fonctionnaires qui se sont fait muter dans une planque, souvent de gros branleurs
Les conservateurs pour qui c'était une carrière, peu importe l'âge
Les 35- qui avaient généralement Bac+8 et ont pris un boulot peinard, payé au SMIC le temps de préparer des concours (CNRS, etc) et de faire du networking (on partageait notre cantine avec le CNRS ).

Citation :
Publié par Deathlight
C'est quoi concretement un burnout ? Mentalement on est comment ? Assez curieux de savoir, comme on voit cette expression un peu partout sur la toile.
Ca dépend, c'est difficile de répondre à cette question parce que tout le monde ne réagit pas pareil.
Pour une même cause tu peux avoir des symptomes différents (leur degré peuvent varier aussi). C'est ce qui le rend très difficile à diagnostiquer également.

Par contre, ce n'est pas une depression. C'est purement et simplement lié au travail et ça n'impacte pas ta vie privée (sinon c'est pas un burn out mais une depression). Et c'est aussi un poids supplémentaire pour ceux qui sont en Burn Out parce qu'ils peuvent très bien s'éclater en dehors du taf et ils se mangent le poids assez violent du jugement de leur entourage parce que la croyance populaire considère que le Burn Out = Depression et donc interdiction d'être heureux ou de s'amuser. Ce qui est bien sûr complètement crétin.

La depression est un état constant. Le burn out non puisque lié à l'environnement du travail.

Dernière modification par Jyharl ; 16/11/2017 à 21h39.
Citation :
Publié par Jyharl
Haha, j'ai bossé en Biblio aussi (mais universitaire). Les profils étaient généralement :

Les 35+ étaient généralement des fonctionnaires qui se sont fait muter dans une planque, souvent de gros branleurs
Les conservateurs pour qui c'était une carrière, peu importe l'âge
Les 35- qui avaient généralement Bac+8 et ont pris un boulot peinard, payé au SMIC le temps de préparer des concours (CNRS, etc) et de faire du networking (on partageait notre cantine avec le CNRS ).
Huhu. J'ai fait plein de bibliothèques surtout les plus grosses business oblige mais les BU universitaires je crois que ce sont les pires pour un commercial, il y'a tout le coté administratif au maximum du pire, le manque de moyens donc de budget, et des gens qualifiés / experts qui ont que ça à faire pour 6 mois donc ultra casse couilles
Mais on s'y fait et au bout de quelques années c'est eux qui vous appellent pour balancer du budget de communistes

Dernière modification par Compte #117140 ; 16/11/2017 à 21h44.
Citation :
Publié par Jyharl
Edit : Ce qui me dérange le plus, je pense, c'est l'attitude. Ils t'en parlent comme si c'était parfaitement normal voire un dû. C'est assez insupportable.
En effet c'est parfaitement normal de diminuer massivement le temps de travail. Ce qui est anormal est de penser que le temps global de travail va augmenter ou stagner.

Une grande partie des métiers n'existent qu'à cause d'une organisation absurde de la société à tout les niveaux.
Citation :
Publié par Jyharl
Ca dépend, c'est difficile de répondre à cette question parce que tout le monde ne réagit pas pareil.
Pour une même cause tu peux avoir des symptomes différents (leur degré peuvent varier aussi). C'est ce qui le rend très difficile à diagnostiquer également.

Par contre, ce n'est pas une depression.
Tu peux avoir par exemple des symptômes physiques, notamment neuro, et rien / pas grand chose de psychologique. J'ai eu par exemple un état passager (quelques heures) de confusion mentale, le diagnostic premier était un AVC. En fait non.
Il faudrait effectivement prendre beaucoup mieux en compte le "burn-out" et ses différents symptômes associés.
Mais sans rendre forcément l'entreprise en cours "responsable", parfois c'est un état latent qui éclate à un moment et pas forcément spécialement à cause de l'entreprise, mais plutôt d'une succession de traumas vécus personnels à chacun. La solution est forcément collective du type assurance maladie. Même si les entreprises, dans leur ensemble, ont plutôt à gagner à mieux prendre en compte leurs salariés, c'est compliqué à gérer au niveau d'une petite entreprise, et même souvent dans des PME plus importantes. Il faut des structures d'encadrement et de soin ou ces "maladies" ou traumas liés au travail soient bien traités. Ca concerne tlm, du petit employé intérimaire au pdg le mal être au travail. Personnellement en tant que petit patron c'est une responsabilité dont je suis conscient et je crois pas être le seul, avec nos salariés on forme une équipe assez soudée on peut pas se permettre qu'un salarié aille trop mal, on le voit rapidement. Mais même là ça reste une pression alors on essaie aussi d'améliorer la condition, qu'il y'ait une progression permanente et un bon esprit de camaraderie. Dans de grosses boites cet esprit se perd vite.

Par ex à l'heure H je sais que untel est en instance de divorce untel habite un appart moitié insalubre et ça tape sur le système untel a une fille qui fait ses études et besoin de financer ... etc ... on sait ce que vivent chacun de nos salariés on est capable d'adapter le travail aux contraintes réelles des gens. Dès que tu dépasses un certain stade c'est plus possible. Et c'est juste normal qu'à partir d'un certain nombre de personnes ce genre de problèmes ne peut plus interférer. Mais pourtant ils sont toujours là.

Après si ça peut rassurer certains, les choses changent. Les entreprises évoluent à ce niveau. Pas toutes et pas au même rythme mais ça évolue. La prise en compte des désirs des salariés et qu'ils se sentent au mieux pour performer est au coeur des entreprises "nouvelle génération". Et les entreprises sympa existent. Les 3/4 de mes clients en font partie, ils ont l'air de kiffer leur taff et ça me va bien comme ça, et je crois qu'ils viennent aussi parce qu'ils sentent ça chez nous. Si votre entreprise vous traite comme de la merde : barrez vous. On a qu'une vie. De nos jours le salariat mode CDI n'est plus la seule option, tant qu'on est assez jeune et ouvert on peut toujours changer d'air faut cesser d'avoir peur.

Dernière modification par Compte #117140 ; 17/11/2017 à 00h43.
Citation :
Publié par Henri Deveau
Par ex à l'heure H je sais que untel est en instance de divorce untel habite un appart moitié insalubre et ça tape sur le système untel a une fille qui fait ses études et besoin de financer ... etc ... on sait ce que vivent chacun de nos salariés on est capable d'adapter le travail aux contraintes réelles des gens. Dès que tu dépasses un certain stade c'est plus possible. Et c'est juste normal qu'à partir d'un certain nombre de personnes ce genre de problèmes ne peut plus interférer. Mais pourtant ils sont toujours là.
J'ai envie de dire, pourquoi?
Il faut que l'entreprise permette une flexibilite dans les conditions de travail (tiers temps, teletravail, conges, etc...). C'est meme plus facile pour un grand groupe de mettre en place un systeme de prevention et/ou support (psy, avocats, agent immo etc...) pour ces cas la puisqu'ils peuvent les mutualiser. Mais il faut bien sur que l'entreprise en ai la volonte.
Parce que ça relève de la situation perso de chacun et qu'une entreprise n'a pas à gérer la vie de tous ses salariés. Ce dont j'ai connaissance en tant que petit patron, ou le petit manager de x personnes, ça devient de l'arrangement personnel, et autant sur une petite équipe ça reste gérable mais pas obligatoire, autant sur une grosse équipe avec des comptes à rendre ça devient difficile. Pas impossible mais il faut déjà une tolérance globale de l'entreprise qui est assez rare - et qui se comprend, car elle n'est pas là pour régler les pbs persos de tout un chacun.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Henri Deveau
A un moment je bossais pour les bibliothèques, et il y'a pas mal de gens qui sont un peu "planqués" dans le sens un job pas trop prenant (mais pas inexistant non plus) et qui cherchent pas à faire plus que leurs heures, et qui à coté ont souvent une vie perso bien remplie, et souvent avec des engagements en assoce ou autre.

Mon ex patron comprenait pas ça, pour lui il s'éclatait dans la vie active et le boulot ça lui paraissait impossible de vivre comme ça.
Faudrait que tu causes à mon manager qui me les brise à vouloir que je lui présente des projets professionnels alors que mes projets ont lieu en dehors du cadre du boulot et que du coup je pars du principe que ca ne le regarde pas. Ca, il a du mal à comprendre. (En ayant plein d'autres qualités par ailleurs, mais la dessus il bloque)
Message supprimé par son auteur.
Oui le burnout n'est pas une sensation limité au bureau, elle dépasse /peut dépasser allègrement dans le domaine privé et s'apparente bien à une dépression où l'on ne prend plus plaisir à rien.
Citation :
Publié par Henri Deveau
..
Un truc qui me fait marrer aussi c'est les petits jeunes de 20/25 ans qui commencent à te saouler en te parlant de leurs points retraite ^^ Mec moi même j'aurai probablement pas de retraite et je sais pas du tout ou j'en suis, à 25 ans tu penses à ça? Mdr va bosser, fais bien ton boulot, enrichis toi et tu verras pour ta retraite.
..
Citation :
Publié par Jyharl
Ah ça j'ai pas. C'est l'avantage de bosser dans un milieu multiculturel qui regroupe watmille nationalités différentes.
On t'emmerde pas trop avec les questions administratives (sauf locales évidemment mais y a les RHs pour ça). Surtout que généralement les lois locales (Allemandes en l'occurrence mais ça s'applique aussi à la France) sont carrément plus avantageuses pour eux que le pays dont ils viennent. Faut voir la tronche d'un américain qui découvre le système d'arrêts maladies, de congés payés ou d'assurance santé. Ca vaut son pesant de cacahuète.

La moitié (voire les trois-quart) des nationalités qu'on a ne doivent même pas savoir ce qu'est la retraite.
Et pour les ressortissants de l'UE, y a les conventions européennes qui font que tu peux faire valoir tes années à l'étranger au même titre que tes années chez toi.
Les questions admin, gogo RH qu'ils méritent leur salaires ces emmerdeurs

Par contre, je suis au contraire bien plus positif que vous quand un jeune de 25 ans parle de sa retraite/fond de pension /etc... Franchement, je préfère ça vs les cas que j'ai eu du genre qui prennent un prêt immobilier sur 30 ans à 95%, qui s'achètent des voitures neuves à 30k en emprunt puis se plaignent que tout est cher ou qu'ils n'ont pas assez d'apport pour une maison, etc...
Mon échantillon est petit, mais dans mon domaine, je ne serais pas surpris qu'il y ait une corrélation entre performance et gestion des finances personnelles.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Peuck
Mais je pense aussi que le contraire du Burn Out, le Born Out est aussi dangereux pour la santé psychologique des salariés, et ça on n'en parle pratiquement jamais.
Je viens de découvrir qu'il existait aussi le Brown Out : http://www.journaldunet.com/manageme...tion-solution/
Ca me semble assez proche du Bore Out, sauf que plus que l'ennui, c'est le non-sens de son taff qui pose problème.

Ca me semble quand même moins problématique une fois qu'on arrive à se faire une raison.
Message supprimé par son auteur.
Je veux pas faire de la psychologie de comptoir (mais je vais quand même en faire un peu ), mais le bore out me parait être une maladie de mec fragile quand même. Je veux dire, si t'as ton bureau et personne pour t'emmerder, tu peut mater des séries, lire, faire tes courses en ligne, suivre un mooc, poster sur jol, préparer un concours...

Dernière modification par Fio' ; 17/11/2017 à 19h38.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Peuck
Le Bore Out et le Brown Out sont quand même assez éloignés l'un de l'autre, voir très différents.
Oui, c'est juste qu'à la base, je pensais que c'était la même chose, je ne savais pas qu'un terme spécifique existait pour les bullshit jobs. Mdr, le fait que RH soit dans les métiers les plus touchés, pourquoi ça ne m'étonne pas ?
Ca doit être le cas pour pas mal de job transverses qui finissent pas être déconnectés de ce que fait vraiment la boite, qualité, achat...
Le Bore Out, c'est donc plutôt consécutif à une sorte de placardisation d'un mec faite dans l'espoir de le pousser à la dem.
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