Dans les liens affiliés j'en découvre un
inconnu:
Très spécifique.
Et pas que.
En gros dans le droit canon depuis le Haut Moyen-âge, les mecs ont décrété des empêchements "d'affinité".
Même le parrain et la marraine (alors que potentiellement pas du tout lié entre eux ou de la famille du filleul) n'avaient pas le droit de se marier entre eux (si ce n'était pas déjà un couple à la base), car considérés comme un inceste spirituel, au sens qu'en devenant parrain et marraine, ils devenaient parents spirituels de l'enfant. Donc s'acoquiner sexuellement devenait incestuel au même titre qu'un réel inceste pour des personnes avec un lien de sang.
Donc on était dans des cas où pour aller contre si jamais les voies de l'amour se montraient pas si impénétrables entre eux, ils devaient faire une demande de dispense papale pour "affinité", de la même manière qu'un couple de cousins au 4ème degré devait faire une demande de dispense de "parenté/consanguinité".
Et la même interdiction s'appliquait entre parrain et filleule même sans lien de parenté (ou entre marraine et filleul, évidemment).
Et non, pour au-dessus : papa n'avait lui non plus pas le droit de besogner la marraine. Dans tous les sens, pour le coup, sur ces faits-là, yavait égalité entre les hommes et les femmes. On ne badine pas avec les affinités spirituelles, à moins d'avoir une dispense du Pape, ou exceptionnellement du Roy lui-même si le Pape fait chier et que les mecs sont assez malin pour le court-circuiter en écrivant direct au Big Boss de l'époque (mais seulement à partir de Philippe-Auguste).
Mais on retrouvait ces empêchements d'affinité y compris entre une femme et le frère ou le beau-frère (époux de la soeur du mari quoi) ou le beau-père ou le père de son défunt mari, et inversemment, entre un homme et la soeur, belle-soeur, ou mère ou belle-mère de sa défunte épouse.
En gros dès qu'il y avait sacrement religieux (donc mariage ou baptême), les familles des personnes unies devenaient "famille de fait", et donc il y avait dès lors empêchement canonique pour une quelconque union.
Et ce, a priori, jusqu'il n'y a pas si longtemps que ça en fait...