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27/09/2017, 18h15 |
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Alleria Windrunner |
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Pour jouer un peu l'avocat du diable (j'aime bien Fassin, qui n'écrit pas que des conneries d'habitude), faut savoir que certaines des vidéos qui ont lancé les campagnes contre le harcèlement de rue étaient truquées, les harceleurs blancs étant coupés au montage (voir par exemple celle de New York qui a lancé la mode, et il y a eu le même type d'accusations pour une vidéo sur le harassement à Bruxelles de mémoire ; et dans un autre registre sur une autre réalisée par un politicien de la droite israélienne cherchant à faire croire au harcèlement des porteurs de kippa dans les rues des banlieues françaises).
Tout ceci a créé une ambiance de suspicion dans les mouvements antiracistes autour du sujet du harcèlement de rue (d'autant qu'il apparait comme une préoccupation relativement nouvelle des féministes, et que beaucoup d'hommes peinent encore à croire à l'ampleur du phénomène). Dès lors il est difficile pour certains antiracistes de ne pas voir d'arrières pensées derrière ces campagnes, dont l'apparition coïncide plus ou moins avec l'explosion du populisme anti-immigration, et par extension les mesures destinées à y répondre. En particulier dans un pays comme la France où déjà, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les contrôles au faciès se multiplient (voir ce qu'en disent notre défenseur de droits pourtant pas trop un anti-blanc-gauchiste , etc... ). Après pour moi la question n'est pas tant là que dans le coté "loi contre l'occupation des cages d'escaliers" de vouloir légiférer là dessus (cette magnifique trouvaille de Sarkozy qui entraina... 3 mises en cause en 5 ans ou un truc comme ça). En d'autres termes on va encore faire une loi pour répondre à un phénomène de société réel mais qui s'avérera purement symbolique étant inapplicable dans la plupart des cas (en imaginant que tu croise un policier dans l'heure pour dénoncer ton harceleur, retrouver ce dernier et prouver qu'il t'a bien dit quelque chose et que ses propos étaient bien du harcèlement ; dans tous les cas où le harcèllement n'est pas déjà puni par la loi la preuve semble dure à apporter). Au mieux ça ne peut servir qu'à des cas très rares où des harcelements auraient lieu quasiment en vue des forces de l'ordre, ou avec de nombreux témoins. Et pour le peu qui risque d'être appliqué, ça risque bien de concerner surtout les minorités ("bonjour monsieur, je vous contrôle car une dame dit avoir été harcelée par un arabe comme vous dans cette rue il y a 10 minutes..."). Ceci étant dit, pour le symbole, et pouvoir dire aux ados que ça se fait pas, faire une loi là dessus demeure défendable. Mais je la vois pas changer grand chose en dehors de ça. |
27/09/2017, 19h39 |
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De ce côté là, ça changera rien. J'ai le droit de me promener comme je veux dans la rue, c'est quasi impossible de prouver quelque ce soit.
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27/09/2017, 20h10 |
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Alpha & Oméga
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Citation :
http://www.bfmtv.com/societe/marlene...e-1254290.html Du coup, c'est effectivement quelque chose que je vois difficile à constater, mais encore plus difficile à rapporter. La possibilité d'une contravention peut-elle aider à agir dans l'instant ? Ou au moins dissuader l'autre de poursuivre ? |
27/09/2017, 20h20 |
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Dieu / Déesse
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Citation :
La rue appartient à tous le monde et son spitch sur monter-descendre-suivre et bah ça ne tiens pas. L'homme est tout à fait libre d'aller et venir où et comment il le souhaite. Si elle commence à vouloir rogner une des libertés fondamentales, ses verbalisations vont vite se faire rétorquer notamment par la CEDH. De plus, s'il lui demande son numéro, elle dit "non" et voilà. A moins qu'il insiste, il n'y a aucun harcèlement. Edit : Ah et l'homme qui siffle. Bah va prouver qu'il a siffler et surtout qu'est ce qui prouve qu'il a siffler précisément la fille et non son pote à côté ? Ça sent la loi complètement inutile qui ne va faire plaisir qu'aux militantes mais qui ne sera jamais appliqué. |
27/09/2017, 22h58 |
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Citation :
Tu es libre d'aller où tu veux. Mais coller quelqu'un comme un stagiaire du KGB, ce n'est pas "aller où tu veux". Le gros problème restera toujours la charge de la preuve, mais une attitude de harcèlement n'est pas très compliquée à définir. Idem, si tu t'amuses à filmer sous les jupes des femmes, tu peux tenter de t'abriter derrière la liberté de l'artiste, mais il n'est pas dit que ça fasse rire les juges. |
27/09/2017, 23h04 |
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Dieu / Déesse
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Citation :
Une attitude de harcèlement n'est pas compliqué à définir, c'est fait depuis longtemps mais la définition est inapplicable dans un contexte comme la rue où tu croises la personne une fois. Si demain, je m'amuse à siffler une fille dans la rue, ce qu'elle semble considérer comme du harcèlement, tu le prouves comment ? Que se soit le harcèlement physique, moral, sexuel, numérique ou au travail. Il y a soit des preuves faciles à obtenir soit une notion de répétitivité qui permet de récupérer des preuves. Le harcèlement de rue, tel qu'il est défini par les associations féminines et la secrétaire d'Etat, est bien souvent ponctuel. ( cf les trois exemples que Schiappia donne ) Déjà qu'il est parfois très compliqué de prouver un fait de harcèlement moral ou d'attouchement dans les TEC sans prise en flagrant délit alors dans les exemples cités... Le policier peut tout à fait verbaliser sur la simple parole de la fille mais en cas de contestation, ça ne tiendra jamais par manque d'éléments à charge. Quand à filmer sous les jupes des filles, il y a une preuve. La vidéo. |
27/09/2017, 23h36 |
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28/09/2017, 07h15 |
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Alleria Windrunner |
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https://twitter.com/hashtag/balancetonporc?src=hash
La parole se libère, un peu. Mais les réactions sont "intéressantes". |
15/10/2017, 11h10 |
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15/10/2017, 11h55 |
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