[Kizen]

Vu ce week end parce que je me faisait chier :

The Layover avec Kate Upton et Alexandra Daddario (on va pas se mentir j'ai regarder le film pour ces deux la plus que pour le synospsys) mais bizzarement le film m'a quand meme bien fait rire et au final c'est divertissant

The Vault avec James Franco et Fransesca Eastwood j'etait partie a regarder ca comme un vulgaire film de serie B sur un braquage qui tourne mal je m'attendais pas au coté horeur qui pimente un peu le truc. Dans l'ensemble le film se regarde mais c'est loin d'etre bon.

Little Evil avec Evangeline Lily et Adam Scott alors la je me suis fait chier pendant les 2/3 films mais la fin a etait une bonne surprise donc meh

Brunswick avec Dave Bautista et bah pour celui la je suis plutot conquis c'est plutot agreable a suivre on est un peu plongé dans le WTF sans savoir ce qu'il se passe (tout comme les personnages d'ailleurs) et la fin a reussi a me surprendre.

[Seigneur-Fou]

Seven sisters. (Attention je dévoile des éléments de l'intrigue dans les spoils)

Le choix concernant le développement des personnages me paraît cohérent à partir du moment où Seven sisters se présente comme un film d'action. Développer le caractère de 7 personnages présenterait un intérêt assez relatif dans ce contexte je trouve.

D'ailleurs :

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Le film insiste à plusieurs reprises sur la logique de groupe. La réflexion de groupe, le sacrifice de groupe. Les individualités des unes et des autres sont mises au second plan. On sacrifie un personnage A avant un personnage B et cela importe peu sur le déroulement de l'intrigue. Il n'y a qu'une des sœurs qui s'écarte réellement de cette ligne directrice : et c'est normal puisqu'elle bascule de l'autre côté.

En revanche, un travail plus approfondi aurait été nécessaire concernant Glenn Close :

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Je n'ai pas cru une seule seconde à l'histoire de la cryogénisation des enfants. Tel que je l'ai perçu, dans un univers futuriste proche "crédible", c'était douteux et trop parfait. Un état qui adopte des mesures drastiques accepterait-il d'allouer des quantités incalculable d’énergie à cet effet ? C'était donc quelque chose dont je doutais fortement à la base, mais en plus, quand le projet est porté par Glenn Close dont le développement se résume à "Politique + Méchant"...

Le seul moment où j'ai eu un doute, c'est quand j'ai remarqué qu'il n'y avait aucune trace de sang ou de calcination sur les vitres du siège où est installée la petite fille. Doute qui s'est levé rapidement quand l'une des sœurs commence à filmer l'action sans aucune raison apparente avec son bracelet. Pourquoi filmer le processus de cryogénisation ? Quelque chose allait forcément arriver.

Si le personnage de Glenn Close avait été présenté autrement, par exemple si elle défendait ce système sans avoir connaissance de ses dérives, le scénario aurait gagné en intérêt.

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On est les méchants alors on arrache les yeux et on tue les gens dans la rue. On s'en branle des lois et on explose les immeubles. ok

Il manque des personnages ni bons ni mauvais dans cette histoire. Cela diminue la force de l'intrigue. Mais le thème reste toutefois intéressant et le film porte quelques bonnes idées. Alors disons... que c'était divertissant.

[Lunevirtuelle]

Sur Seven Sisters

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Moi non plus je n'ai pas trouvée crédible cette histoire de cryogénisation. Si bien que quand j'ai vu qu'en vrai ils les crament, ça ne m'a pas choquée du tout. Les gens croyaient vraiment qu'on allait faire des frigos géants avec des millions de personnes alors qu'on manque de ressources ?
Et j'ai été super déçue qu'elle ne joue pas la carte du "je n'étais pas au courant". J'y ai cru quand elle s'évanouit, mais en fait non. D'autant plus que son discours juste avant propose plutôt de passer à une étape suivante, plus nuancée. La méchante qui réussit à rebondir, ça m'aurait bien plu.

[Bal'E]

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La cryogénisation dans Seven Sisters , je l'ai vu comme une variation sur le même thème que du classique Soleil vert, un genre d'hommage a Harry Harrison quoi, juste qu'au lieux d'avoir un monde ou l'on ment sur cryogénisation, dans Soleil vert on envoi les improductifs aux Foyer, un endroit où l'on se fait euthanasier pour être ensuite transformer en nourriture pour la population . Donc moi , au tout début du film lorsqu'il ont parlé de cryogénisation j'ai toujours estimé qu'il s'agissait de les tuer. Ou dans notre la réalité , on peut aussi faire le parallèle avec les juifs de la seconde guerre mondiale .

[Ze_HailD]

Citation :

Publié par Kadath

Courez voir Wind river, c'est une très bon film qui a failli passer sous mon radar.

Film très dur (l'atmosphère fait un peu penser à Winter's Bone) dans un univers glacé impitoyable avec des personnages torturés par le chagrin (j'ai même versé une petite larme) avec pour fond une réserve indienne dans le Wyoming et surtout malheureusement des faits réels.

Au delà de l'enquête, c'est le côté humain qui ressort de ce film vraiment très touchant. De plus il a une fin est très "jouissive" qu'on aimerait voir plus souvent dans la vrai vie.
Il y a pas mal de scènes d'action très bien menée.

Les acteurs (Elizabeth Olsen, Jeremy Renner), jouent à merveille. Avec ce film j'ai découvert que Jeremy Renner est un grand acteur. Il fait passer à merveille et de manière subtile le chagrin, mais surtout la résignation et ce cynisme froid qui le rend impitoyable.
Elizabeth Olsen crève l'écran ; même si elle a du mal à se départir de son image de jolie poupée, elle est parfaite pour ce rôle d'agent débutante du FBI.

Ce film est réalisé par le scénariste de Sicario et Comancheria dont on retrouve son thème de prédilection : la vengeance.

J'approuve. Il y a beaucoup de Fargo qui ressort, l'ambiance est extra, c'est excellent techniquement. Un des meilleurs films que j'ai vu cette année.

[Mr-CDL]

J'approuve le commentaire plus haut dans le topic : 120 battements par minute est un excellent film (à mon sens, un des meilleurs cette année), je le recommande chaudement. J'étais pourtant assez dubitatif, j'y suis allé à reculons, la thématique ne m'intéressant pas plus que ça et j'étais sceptique face aux critiques dithyrambiques. Alors, bien entendu, les problématiques abordées par le film sont salutaires (le militantisme, Act Up, le sida, les années 1990), j'ai le sentiment (pas la certitude) que tout cela est bien traité mais je retiens avant tout le fait que c'est aussi un très bel objet de cinéma (ce qui est rare pour un film de ce genre). Que ce soit le casting, la réalisation, l'écriture, c'est vraiment du très bon boulot. Les personnages (du plus important au moins important) sont très bien ficelés et on s'y attache aisément. Par ses thèmes et son esthétique, ce film me fait penser à la Belle Saison. Bref n'hésitez pas, c'est vraiment un beau moment de cinéma et j'espère que la réussite (méritée) sera au rendez-vous.

Concernant Upstream Color, je ne le recommande pas à tout le monde, même si j'ai vraiment apprécié ma séance. La narration est extrêmement complexe, personne n'est là pour vous prendre par la main et le spectateur est volontairement poussé dans un flou artistique non négligeable. Si vous êtes du genre à savourer un film de Terrence Malick et si vous arrivez à tirer du plaisir en regardant un autre de Weerasethakul, alors pourquoi pas. Le pitch est pourtant assez simple : un homme arrive à en contrôler d'autres en leur faisant ingurgiter une larve possédant des propriétés particulières. Le film aborde l'histoire de deux victimes de cette larve/de cet homme. D'un point de vue visuel et, surtout, auditif, le film est très bon. Mais il faut vraiment s'accrocher, il n'est pas simple de rester dedans.

[Meyola]

Citation :

Publié par Bal'E

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La cryogénisation dans Seven Sisters , je l'ai vu comme une variation sur le même thème que du classique Soleil vert, un genre d'hommage a Harry Harrison quoi, juste qu'au lieux d'avoir un monde ou l'on ment sur cryogénisation, dans Soleil vert on envoi les improductifs aux Foyer, un endroit où l'on se fait euthanasier pour être ensuite transformer en nourriture pour la population . Donc moi , au tout début du film lorsqu'il ont parlé de cryogénisation j'ai toujours estimé qu'il s'agissait de les tuer. Ou dans notre la réalité , on peut aussi faire le parallèle avec les juifs de la seconde guerre mondiale .

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je pense pareil, ce n'est pas que les gens sont crédules par rapport à cette cryogénisation, c'est qu'ils ne veulent pas se poser la question car finalement, ça les arrange bien.

J'ai bien aimé le film Seven sisters, il est à voir je pense. Bien au dessus du panier de l'année 2017.
y'a juste un truc que j'ai pas pigé (erreur d'inattention sans doute)

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Lundi commence la semaine en étant malade. Jeudi demande à Samedi sous la douche (la blonde) de la remplacer. Donc techniquement, ça devrait être samedi qui disparait lundi, quand tout démarre. Ou alors, même malade,
lundi décide quand meme d'aller bosser mais je comprends pas l'utilité de cette scène du coup

[Lunevirtuelle]

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C'est bien lundi qui y va. Et on nous la montre en train de vomir pour nous donner un indice sur sa grossesse. Pas d'autre intérêt selon moi.

Sur la cryogénisation, j'ai pensé que le film essayait de caser une "révélation", et pour moi c'était raté. Mais peut être que c'est comme vous dites, "les gens ne veulent pas savoir", la révélation est pour les personnages, pas pour le spectateur.

[Quild]

Citation :

Publié par Kirika

Ok donc j'ai été voir Les Proies.


Voilà ben, j'ai été le voir.
Si quelqu'un veut bien donner son avis parce que, soit je suis passé à côté d'un truc soit il se passe tellement rien dans ce film que c'est de la putain de grosse merde en barres.

Citation :

Publié par L'Oiseau

Oui il se passe rien pendant une heure avant l'élément déclencheur c'est assez chiant, il n'y a pas une once de tension dans se huis-clos c'est vraiment dommage, du coup on s'ennuie.

La même. Je sais pas si j'étais déçu ou rassuré de la fin parce que j'attendais plus rien du film.
Accessoirement, j'ai pas compris en quoi le film était féministe tellement il est insultant pour le cast féminin. On a donc :

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4 jeunes filles et 2 femmes dans un pensionnat. Un soldat arrive. Elles sont toutes excitées.
Alicia flashe clairement direct, et vas-y que je vais embrasser le soldat pendant qu'il dort puis qu'il me rejoint dans ma chambre alors qu'il avait prévu d'aller chez l'autre. Et quand il montre son côté violent, elle lui amène la putain de clé ???
Edwina se laisse séduire par des platitudes. Et quand il montre son côté violent et alors qu'il l'a humiliée, elle va lui sauter dessus ???
Martha tombe amoureuse plus lentement quand il montre de bonnes manières, admettons.
Julia est super hostile au début mais d'un coup arrête de l'être, sans raison.
Rien de particulier sur Marie.
Et y'aurait rien de particulier sur Emilie si ce n'était la scène où elle est pas foutue de distancer un unijambiste qui se sert de béquilles depuis quelques jours. Hi hi hi, je suis une gamine de 12 ans, je suis une cruche qui sait pas courir.

Et donc la violence c'est mal, on est des femmes, des bonnes chrétiennes, on peut pas s'y résoudre même si on a justement prévu le revolver à titre de prudence et... oh ben tiens, du poison ça ne nous pose aucun problème et on regarde froidement le monsieur mourir.

moui.

[Dr. Gregory House]

Seven sisters correct mais sans plus, ils ont fait un mauvais choix en marketant le film sur son twist de fin alors qu'il est évident dès la moitié du film.

Wind River très bon, surement le meilleur film que j'ai vu cet été, non j'ai pas accroché à Dunkerque. Thriller très noir, très brut, intense, superbement joué, notamment par Jeremy Renner.

Les proies c'est très moyen, un peu à l'image des derniers films de S.Coppola, par contre ça aura eu le mérite de me pousser à voir l'original avec Clint Eastwood qui est largement meilleur niveau construction scénaristique, développement des personnages et intensité tout court. En fait, tout ce que j'ai trouvé manquant dans le remake en sortant de la salle est présent dans l'original. Pourtant y'avait moyen de faire un bon truc, notamment avec le cast féminin qui est exceptionnel.

[Sayn]

Baby Driver : j'avais un à priori négatif sur le film mais allez, je l'avoue sans peine, les sirènes de la hype de l'internet multimédia m'ont bien eu. Donc dès les premières minutes le film nous met dans le bain : casting de kéké, réalisation tape à l'oeil et scénar assez bidon. Y'a du vroumvroum sympa mais pas de flinguer 2h de sa vie imo. Puis renversement de table : le film devient un grand n'importe quoi dans sa dernière partie avec une love story bidon, des gimmicks scénaristiques assez grossiers : le héros super tigen la main sur le coeur wallah, la serveuse in love, la mère décédée dans un accident, le papy noir cool raoul muet en chaise roulante et le bonnie de bonnie & clyde vnr de terre putain mais quelle niaiserie allez vous faire enculer les scénaristes.

Et le coup fait maintes fois de faire croire que c'est du second degré blabliblu à d'autres, j'suis parti avant la fin, je verrais un vrai film la prochaine fois.

Que Dios nos perdone : les polars c'est mon registre favori. Et les polars étrangers ont la côte cette année : Le Caire confidentiel est excellent et La colère d'un homme patient, autre polar espagnol sorti plus tôt cette année était aussi pas mal du tout. Mais alors ce film putain j'en suis ressorti vidé, tout y est : build up assez linéaire mais grosse montée en puissance en terme de tension à un point où j'étais cramponné sur mon fauteuil, acteurs au top, un brin caricaturaux dans leur écriture mais l'interprétation est à couper le souffle, rythme bien géré, réal au top, bref du très très bon. Et ce Antonio de la Torre est vraiment bon dans ce qu'il fait.

120 Battements par minute : la thématique m'intéressait, le film est fort, très très bien interprété, aucune faute niveau réal mais je ne sais pas, il m'a pas marqué plus que çà. Peut être qu'on me l'a un peu survendu, à écouter la critique, c'est le film de l'année alors que bon heu... non. Mais c'est un bon film !

Prochains films à voir cette semaine : Dunkerque et Wind River

[Episkey]

Citation :

Publié par Sayn

Baby Driver :le bonnie de bonnie & clyde vnr de terre putain mais quelle niaiserie allez vous faire enculer les scénaristes.

Clyde plutôt.

[Mik0s]

120 battements par minute a un thème superbement traité, mais en plus au delà de ce thème, la réal et le jeu d'acteur m'ont épaté.

Citation :

Publié par Dr. Gregory House

Seven sisters correct mais sans plus, ils ont fait un mauvais choix en marketant le film sur son twist de fin alors qu'il est évident dès la moitié du film.

Je pense que c'est le real qui a fait un film qu'il ne voulait pas faire. Entre le thriller et le gros film d'action, du coup c'est ni l'un, ni l'autre. L'idée est interessante, mais y a vraiment énormément de choses débiles.

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-L'appartement... Sans blague...
-Quand elles partent enquêter. On est d'accord que si elles ont tenu 30 ans comme ça c'est qu'elles ont été plutôt fines. QU'EST CE QUE C'EST QUE CES QUESTIONS QU'ELLES POSENT AVEC LEURS GRANDS SABOTS
-L'appartement... Sans blague...

[Pouic']

Mother ! : on est plus dans le wtf que dans l'horreur. Apres trente minutes, on part tres loin, trop loin alors que rester sur l'opressant aurait probablement fonctionné. Et probablement trop de references mythologiques et de symbolisme pour une comprehension totale de ma part.

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Du moment ou on parle de paradis, on imagine bien le couple Pfeiffer / Harris en Adam et Eve, en ayant droit par exemple a la piece interdite dans laquelle va Eve ou le meurtre Abel / Cain mais apres ça j'ai completement decroché, entre les fanatiques, les militaires, le cannibalisme, ...

[Kyor]

Pour Mother !

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Ça ne saute pas aux yeux que cela fait référence à la bible tout de même. Après coup, on peut comprendre que la maison symbolise la Terre, Jennifer Lawrence mère nature qui ne fait que subir, Barden Dieu, le couple Harris / Pfieffer en Adam et Eve avec leur fils Cain et Abel, et le meurtre d'Abel. L'ancien poème de Barden serait l'ancien testament et le nouveau poème serait le nouveau testament. S'en suit l'adoration des hommes qui viennent détruire et piller la terre de ses ressources que mère nature à tant peinte et décorée. D'ailleurs Jennifer Lawrence créé parfois quelques tremblement de terre pour montrer que la nature peut aussi parfois se rebeller. L'enfant de Jennifer Lawrence serait Jésus, tués par les hommes, et Dieu (Barden) demande de pardonner aux hommes. Puis vient l’apocalypse de fin puis le recommencement.

Mais franchement va essayer de comprendre tout ça pendant le film, c'est juste impossible si tu ne penses pas à la bible. Du coup on en ressort très frustré je trouve.

Après il y a des scènes poignantes et très dur même. Les acteurs sont parfaits, et Jennifer Lawrence est incroyable et n'a pas de soutif tout le long du film, c'est important de le signaler !

[Dr. Gregory House]

Citation :

Publié par Pouic'

Mother ! : on est plus dans le wtf que dans l'horreur.

Il est plus vendu comme un thriller que de l'horreur, et le WTF avec Aronofsky derrière, ça me surprend pas. Pas vu encore ceci dit.

[Pouic']

Citation :

Publié par Kyor

Pour Mother !

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Ça ne saute pas aux yeux que cela fait référence à la bible tout de même. Après coup, on peut comprendre que la maison symbolise la Terre, Jennifer Lawrence mère nature qui ne fait que subir, Barden Dieu, le couple Harris / Pfieffer en Adam et Eve avec leur fils Cain et Abel, et le meurtre d'Abel. L'ancien poème de Barden serait l'ancien testament et le nouveau poème serait le nouveau testament. S'en suit l'adoration des hommes qui viennent détruire et piller la terre de ses ressources que mère nature à tant peinte et décorée. D'ailleurs Jennifer Lawrence créé parfois quelques tremblement de terre pour montrer que la nature peut aussi parfois se rebeller. L'enfant de Jennifer Lawrence serait Jésus, tués par les hommes, et Dieu (Barden) demande de pardonner aux hommes. Puis vient l’apocalypse de fin puis le recommencement.

Mais franchement va essayer de comprendre tout ça pendant le film, c'est juste impossible si tu ne penses pas à la bible. Du coup on en ressort très frustré je trouve.

Après il y a des scènes poignantes et très dur même. Les acteurs sont parfaits, et Jennifer Lawrence est incroyable et n'a pas de soutif tout le long du film, c'est important de le signaler !

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Le magazine du ciné citait Noé comme precedent film du realisateur. Sans ça, je n'aurais probablement pas fait le lien. Peut etre aurais je apprecié avec une culture biblique plus importante (rien que les poemes ancien/nouveau testament, ca parait evident quand tu l'ecris mais ca ne m'etait pas venu a l'idée avant).

Citation :

Publié par Dr. Gregory House

Il est plus vendu comme un thriller que de l'horreur

Oui, mon choix de mot etait mauvais.

[Mr-CDL]

J'ai passé un bon moment devant Wind River. Le film n'est pas exempt de défauts, il est long, lent et les dialogues sont souvent forcés. J'ai aussi un peu de mal avec le personnage du chasseur (Jeremy Renner, très bon), il suinte le charisme mais je n'y crois pas alors que l'environnement du film, lui, est malheureusement extrêmement réaliste. C'est ce dernier point qui vaut le détour, on a l'impression de se retrouver dans un bouquin de Erdrich et je trouve cela regrettable que l'on ne s'attarde pas plus, en fiction, sur l'univers contemporain des réserves amérindiennes. Le film met bien en avant l'immensité du Wyoming et le rôle central qu'il tient dans le coeur des différents personnages. C'est parfois très inspiré : la première minute du film, par exemple, avec cette femme qui court on ne sait où, sous la lune. Enfin, les quelques passages d'action sont aussi étonnamment percutants. Au final, c'est un bon film.


Concernant Les Proies, je tiens à préciser que je n'ai pas vu le film de 1971 et que je ne suis pas vraiment un grand fan de Sofia Coppola. Comme d'habitude, ce film est esthétiquement une réussite. Tout est agréable à l'oeil et je retiens surtout le travail assez dingue concernant la lumière. Pour ce qui est de la narration, j'ai beaucoup plus de mal : c'est souvent soporifique et certaines réactions de personnages me font sortir de mon fauteuil. Mais c'est surtout l'étrange gestion de la tension qui me rebute. Elle est quasiment absente du film alors qu'il y avait vraiment de la matière pour cela. Le casting, par contre, est excellent (surtout Nicole Kidman).

[Linou]

Cette déception et cette frustration Mother !...
Ca fait vraiment longtemps qu'un trailer ne m'avait pas autant hypé, j'étais bien installé avec mes popcorn et tout.
Mais le résultat est vraiment perturbant.
Hier en sortant de la séance c'était très contrasté dans ma tête, l'impression d'avoir vu un bon film mais de ne pas avoir su l'apprécier, un truc genre "c'est ma faute, un second visionnage sera nécessaire".
Mais finalement non, c'est pompeux, et ça part trop loin.
Vraiment dommage, parce que le film arrive à véhiculer pas mal d'émotions intéressantes. Je me suis souvent senti oppressé et dérangé.
Mais la seconde partie du film était bien trop WTF pour moi, j'ai décroché.

[Draith]

Citation :

Publié par Mr-CDL

J'ai passé un bon moment devant Wind River. Le film n'est pas exempt de défauts, il est long, lent et les dialogues sont souvent forcés. J'ai aussi un peu de mal avec le personnage du chasseur (Jeremy Renner, très bon), il suinte le charisme mais je n'y crois pas alors que l'environnement du film, lui, est malheureusement extrêmement réaliste. C'est ce dernier point qui vaut le détour, on a l'impression de se retrouver dans un bouquin de Erdrich et je trouve cela regrettable que l'on ne s'attarde pas plus, en fiction, sur l'univers contemporain des réserves amérindiennes. Le film met bien en avant l'immensité du Wyoming et le rôle central qu'il tient dans le coeur des différents personnages. C'est parfois très inspiré : la première minute du film, par exemple, avec cette femme qui court on ne sait où, sous la lune. Enfin, les quelques passages d'action sont aussi étonnamment percutants. Au final, c'est un bon film.

Même avis ici.
C'est malheureusement ce type de film que je trouve bon en sortant de la salle, mais dont je suis incapable de me rappeler 1 mois plus tard, parce qu'il n'a rien de vraiment particulier.

[Dr. Gregory House]

J'attends beaucoup de Mother que je vois demain perso, autant j'aime un peu de WTF dans les films, autant si ça l'est trop, ça va aussi me gonfler :x D'un côté y'a le bon WTF qui te donne envie de revoir le film, d'en discuter (j'adore Donnie Darko par exemple), autant le WTF pompeux et prétentieux juste pour donner un genre ça me fait vite chier.

[Dr. Gregory House]

Citation :

Publié par Kyor

Pour Mother !

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Ça ne saute pas aux yeux que cela fait référence à la bible tout de même. Après coup, on peut comprendre que la maison symbolise la Terre, Jennifer Lawrence mère nature qui ne fait que subir, Barden Dieu, le couple Harris / Pfieffer en Adam et Eve avec leur fils Cain et Abel, et le meurtre d'Abel. L'ancien poème de Barden serait l'ancien testament et le nouveau poème serait le nouveau testament. S'en suit l'adoration des hommes qui viennent détruire et piller la terre de ses ressources que mère nature à tant peinte et décorée. D'ailleurs Jennifer Lawrence créé parfois quelques tremblement de terre pour montrer que la nature peut aussi parfois se rebeller. L'enfant de Jennifer Lawrence serait Jésus, tués par les hommes, et Dieu (Barden) demande de pardonner aux hommes. Puis vient l’apocalypse de fin puis le recommencement.

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Wow, ouais, ça fait sens. Maintenant la métaphore est trop poussée et mes connaissances théologiques trop faibles/anciennes pour que j'ai pu faire un rapprochement quelconque pendant le film. Et puis surtout c'est enrobé dans une telle dose de wtf que bon... J'ai pas detesté non plus, mais cette analyse nécessaire pour comprendre plus que quelques bribes à ce qu'Aronofsky a voulu faire, elle ne sera probablement pas à la portée de beaucoup, sans aller chercher le fin mot de l'histoire sur Internet.

Le truc qui n'aide pas aussi est que la BA présente le film comme un thriller des plus classiques et qu'on ne s'attend pas du tout à voir un film métaphore de ce type, donc c'est d'autant plus tendu pour aller comprendre le raisonnement.

[Djunn]

Mother ! :

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Avec l'allégorie religieuse on comprend mieux le film... du coup ça devient un bête film faisant une simple allégorie religieuse.
Cela va plaire aux gens qui aiment se complaire dans le faite d'avoir "compris" le film contrairement aux autres.

Ensuite cela ne m'a pas surpris de lire dans la presse suite au visionnage du film que Lawrence et Aronofsky se font des bisous en privé. Un(e) fan de Lawrence sera ravis, pour ma part ce fut l'overdose rapide.

Bref je déconseilles à ceux qui n'ont pas de carte abonnement cinéma, pour les autres je dirais pourquoi pas

[Mimu]

J'ai vu American Made hier, c'est excellent. Je pensais aller voir un film moyen sans plus, un produit 6/10 scolaire mais en fait c'est vraiment très prenant et drôle. Je le conseille si vous aimez ce genre de film, c'est une réussite.

J'ai trouvé que mother! était une tuerie également. J'y suis allé en sachant de quoi il en retournait en lisant les spoilers de ce sujet, et j'ai adoré. Je suis resté captivé tout le long. La tension est excellente, les métaphores bien faites, les acteurs au top et il y a quand même quelques séquences folles.

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Tout le passage a la fin où la maison part en couilles avec les flics, les émeutes, les bombes etc, c'est absolument génial.

[Azraëll]

Je vous trouve terrible sur Mother! mdr, perso, j'ai pas mal aimé, surtout la seconde partie.

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J'ai même trouvé que la métaphore biblique était bien trop appuyée, le film manque clairement de subtilité.
Ou plutôt, disons qu'il manque d'une lecture premier degré cohérente.

Une fois qu'on a capté le coup biblique, on suit l'histoire écologiste facilement.
Mais effectivement, comme ceux précédemment en râlent, si tu rates ça, le film n'a aucun sens et les personnages agissent de façon "wtf".

Un histoire d'intrus et de destruction plus terre à terre aurait sans doute servit le film, sans pour autant l’empêcher de se faire plaisir artistiquement.




Enfin bon, à la fin du film ma première réflexion a été "ça doit erre le film écolo le plus extrême jusqu'ici".
J’entend des gens râler que "mais osef de la bible", sauf que bon, c’est pas le sujet, réellement ici, ça parle pas de bible, ça parle de l'homme qui détruit la terre.
(et sans doute aussi un peu du rapport au public de la part d'un artiste)

Et utiliser la bible pour raconter ça, c’est plus con que de prendre de raconter l'histoire d'une planète remplis de singes, de robots nettoyeurs de déchets, ou de l’espèce humaine qui se casse de sa planète et cherche un nouvel endroit car elle a épuisé jusqu'au dernier grain de blé du coin.

Bon, reste quand même la faiblesse du film que je trouve être de ne pas se suffir à lui même au premier degré.



J'ai bien plus aimé la seconde partie, à partir de la veillée funèbre, car la réalisation m'a dérangé au début du film.
On y est beaucoup trop serré sur JLaw.
Jusqu'à un plan avec Eve, donc bien 20 minutes de films, on a uniquement des plans très très serré sur le visage de Jlaw, et des plans depuis l’épaule de Jlaw. On est entièrement centré sur son point de vue, et j'ai paradoxalement trouvé ce début là bien plus oppressant et claustrophobe que la suite du film.

A partir d'eve ça commence à respirer un peu car on a enfin des plans SANS Jlaw, de son oeil, certe, mais sans un morceau d'elle dans le champ.
ouf. je respire

j'avais très peur de passé 100% du film avec sa gueule ou son épaule dans un coin.
j'ai enfin pu me relaxer et profiter de l'histoire.

Mais la formule répétitive de "Dieu acceuille un intrus, JLaw encaisse mais ça la saoule, l'intrus est san gêne, Dieu Osef, Jlaw rage, repeat" n'est devenu vraiment intéressante pour moi qu'à partir de la veillée avec ces dizaines de personnages casse couille.
j’étais déjà investi auparavant, en bouillant de rage de ne pas voir JLAw fracasser Eve, qui est sans aucun doute la plus insupportable.

ça rend gratifiant les moments où elle pète un câble. Je n'avais qu'une envie c’est qu'elle sorte une carabine et commence à tirer dans le tas, notamment sur les deux fils de pute qui saute sur l’évier en se foutant de sa gueule.
Autant dire que quand elle commence à stab tout le monde à coup de verre avant de fracturer la maison, j’étais ravi.

Les ambiances claustro/frustration sont magistralement bien rendu, le film met bien mal à l'aise, mais c’est voulu, et c'est réussit.


edit: ah, il y a un mec dans la salle qui a explosé de rire quand Dieu porte le corps brulé de JLaw.
j'ai pas trop compris pourquoi. Le maquillage était pas convaincant ?

oh et puis, faisons une petit jeu des parallèles, histoire de voir ce qu'on a raté ou pas.

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Le poète = Dieu
Jennifer Lawrence = La terre / Mère nature / etc.
La maison = Jennifer Lawrence
le bureau à l’étage = Eden
Le cristal qui pulse = la pomme
Les deux premiers visiteurs = Adam et Eve
(eve qui n’obéit pas, vole la pomme, etc.)
la blessure d'adam dans la salle de bain = la cote retirée pour créer Eve
les deux frères = Cain et Abel
l’évier cassé = le Déluge
la nouvelle œuvre = les 10 commandements / un Testament / la bible en général
le bébé = Jésus
le cannibalisme = l'Eucharistie (mangez, ceci est mon corps)
les gens qui saccagent la maison = les humains qui salopent la terre, la pollution, tout ça.
les flics / militaires = ???
la boisson jaune que boit JLaw = ??? un truc qui la rend stérile/contraception ? Qui calme ses accès de rage ?
Le truc organique et sanglant dans les toilettes = ???
la fissure sanglante du plancher = ??? la maison qui s'abiment ? JLaw qui aime moins Dieu ?
La pièce caché avec le réservoir de fuel = ???


Les traces d'encre que se font les disciples dans la seconde partie après le déluge, m'ont rappelé la trace de sang sur le front de cain, du coup ce serait peut être la "marque de cain" ? symbole de déchéance, tout ça.