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Y a besoin d'argent mais quand il s'agissait de faire un cadeau au top 10% là y a de l'argent c'est marrant....
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14/09/2017, 14h48 |
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[Fiscalité] La fiscalité en France et dans le monde
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L'ISF est un impôt de merde. Ce qui est déplorable c'est de le supprimer sans taxer les revenus du capital à côté, ni faire la chasse aux évadés fiscaux.
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14/09/2017, 15h52 |
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Zangdar MortPartout |
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Alpha & Oméga
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Donc pas de transfert de l'ISF via SCPI au nouvel impôts quand celui disparaîtra ? C'est une blague ?
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14/09/2017, 15h52 |
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Citation :
Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle disait vouloir « réformer en profondeur » l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en supprimant « la part qui finance l'économie réelle », c'est-à-dire la détention d'actions, pour en faire un « impôt sur la rente immobilière ". En clair, Emmanuel Macron souhaite que l'ISF ne soit calculé que sur la valeur du patrimoine immobilier. « L'ensemble des valeurs mobilières en seraient exclues " D'autres liens confirmeront que la manière dont Emmanuel Macron a toujours présenté sa réforme (y compris après l'élection), fort subtilement, était de prétendre que dans l'ISF ne se trouvaient donc que deux catégories de biens : les immeubles (qui sont une rente), et les produits financiers (qui financent l'économie réelle). Or néanmoins, comme je l'indiquais ci-dessus en expliquant que l'intégralité du patrimoine (hors exceptions) était soumis à l'ISF, ces déclarations étaient une tartufferie qui entretenaient un flou artistique sur tout ce qui ne relevait pas des biens immobiliers (restant soumis à l'ISF) et les produits financiers (exclus de l'ISF). Et là, Le Monde met les points sur les i : Citation :
Mais ça ne s'arrête pas là nous dit le monde, et là ça va saigner : Citation :
Et là, Le Monde assène le coup de grâce : Citation :
Alors, la prépondérance immobilière, c'est une notion un peu chiante, et parfois un peu difficile à contourner. Mais ça se contourne, et c'est un montage classique (et légal) que j'ai très fréquemment rencontré lorsque je faisais de la fiscalité patrimonial. Si ça passe en état, le nombre de sociétés à prépondérance immobilière va être en chute libre. Bref, à la limite, seuls les "petits riches" soumis à l'ISF et pour lesquels leur patrimoine est presque exclusivement immobilier (par exemple, un couple de châtelains ) seront encore concernés. Tous les autres, c'est-à-dire ceux qui ont autre chose que de l'immobilier (comme une dizaine de Mercedes), ou les gens ayant suffisamment de capital pour s'offrir des schémas d'optimisation fiscale, ils ne seront plus assujettis à l'ISF. In fine, l'assiette de l'impôt est donc réduite à peau de chagrin d'un point de vue théorique mais surtout pratique, et lorsque l'impôt ne rapportera plus rien (voire coûtera plus cher à recouvrer), on pourra enfin supprimer cette injustice sociale qui consiste à demander aux riches de ne pas capter tout le capital entre leurs mains. |
14/09/2017, 15h53 |
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Alleria Windrunner |
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Merci Alleria pour cette réponse complète.
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14/09/2017, 16h31 |
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#117140
Invité
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En même temps sorti de l'idéologie de gauche l'ISF a jamais servi à grand chose et a que des effets négatifs. Le supprimer purement et simplement serait la meilleure solution. A peu près tous les députés seraient d'accord en privé, mais le gouvernement qui voudrait le faire se prendrait les missiles faciles sur le mode "le gouvernement des riches contre les pauvres". Malgré tout cet impôt d'une part rapporte très peu, est massivement contourné par des niches encore plus iniques (oeuvres d'art, immo restauré etc etc), et est répulsif pour les riches. A un moment il faut être clair : on veut surfiscaliser les riches (au risque qu'ils se barrent) pour faire plaisir à M. Dupont lajoie, ou on estime que les riches apportent suffisamment à la nation par des contributions "normales" et on préfère les garder / faire venir.
Cet impôt ne sert à rien sinon entretenir une haine anti-richesse, mieux vaut le remplacer par des fiscalités sur le capital plus claires et moins discriminantes (et à assiette plus large). Ou un impôt sur le revenu plus dur sur les hautes tranches. [Modéré par Aedean : ... ] Dernière modification par Compte #117140 ; 16/09/2017 à 21h40. |
15/09/2017, 00h33 |
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#117140 |
#177225
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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15/09/2017, 00h39 |
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#177225 |
#117140 |
LongTimeLurker |
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15/09/2017, 10h12 |
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Ce qui a de génial c'est qu'alors que notre cher Macron fait de beau cadeau au 10% les plus riches (on se demande d'ailleurs pourquoi il avait besoin d'un tel cadeau alors que le rythme de concentration des richesses c'est accéléré en France depuis la crise... mais bon théorie du ruissellement certainement...)
On a l'ONU qui dénonce la situation actuelle et invite à plus de régulation https://www.lesechos.fr/monde/enjeux...me-2114605.php Citation :
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15/09/2017, 10h33 |
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Je répondais à des propos comme ceux de LongTime Lurker et d'autres que j'ai lu dans les pages précédentes par rapport au front républicain, donc tu n'es pas concerné.
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15/09/2017, 10h45 |
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Ils ont pas été dépouillés à mort, ils sont toujours aussi riche. Pas d’inquiétude à avoir là dessus. De plus le contexte n'était pas la guerre (les US n'était pas encore entré en guerre) mais la grande dépression. Ca a commencé en 1932 suite à l'élection de Roosevelt puis continué jusqu'en 1964, pour s'arrêter en 70. Dernière modification par Saink ; 15/09/2017 à 10h58. |
15/09/2017, 10h50 |
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Citation :
D'après mon expérience personnelle, l'ISF n'empêche pas les milliardaires d'acquérir et détenir du patrimoine en France, mais je ne doute pas que votre position est sûrement parfaitement fondée sur des faits. A contrario de ce que vous indiquez, je me permets par exemple de citer Les Echos, eux-même citant un rapport de la Cour des Comptes : l'ISF-PME avait pour objectif initial d'alléger le poids de l'impôt de solidarité sur la fortune tout en stimulant le financement des petites et moyennes entreprises. Dans un référé publié ce lundi, la Cour des comptes estime que le premier objectif est beaucoup mieux rempli que le second. Ses travaux « font apparaître une efficacité économique d'ensemble incertaine » . Ah bon, donc réduire l'ISF permet bien de réduire le poids de l'impôt de ceux qui le payent (quelle surprise), mais démontre son inefficacité sur l'économie, même quand la mesure y est directement liée. Ah, bon. Un article de 2010 du Point, reprenant une étude de l'Union SNUI Sud-Trésor solidaires. L'article traite des départs de contribuables assujettis à l'ISF. Il est intéressant non pas eu égard aux conclusions de l'Union, qui retient des conclusions contraires à celles des élus de droite (ces derniers prétendant que les riches quittent la France à cause de l'ISF, l'Union prétendant que c'est un effet de la crise), mais eu égard à la mise en perspective des départs face aux arrivés. Cette mise en perspective, qui seule permet une présentation honnête quant à la "fuite" des riches, mettre face à face départs vs. arrivées et retours (et si possible en pondérant le résultat d'autres mesures fiscales pouvant affecter ces flux), permet de relativiser l'affirmation "les riches fuient la France à cause de l'ISF". Peut-être, peut-être pas, mais manifestement à peu près autant de riches arrivent en France. Et quitte à affirmer, je me sens moi aussi pris d'une envie d'affirmer, là, un peu comme ça, et j'affirme que ces riches arrivent en France grâce à l'ISF ! Prove me wrong ai-je envie d'ajouter. [1] Un autre article de Libération sur le sujet, citant le Conseil des Prélèvements Obligatoires, et qui met cette fois en perspective qui quitte vraiment la France. [2] Bref, l'ISF n'en finit plus de subir des analyses à charge. Comme tout impôt, il est un "frein", comme toute cotisation il est une "charge", mais il faut bien financer les dépenses de l'Etat. Et vous avez quelque part raison d'indiquer que l'ISF est affecté d'un très fort poids idéologique, mais probablement pas de la manière dont vous l'estimez. L'idéologie qui est systématiquement accolée à l'ISF, c'est celle "de droite" (je simplifie, on se comprendra) qui en réclame systématiquement sa suppression. L'impôt lui-même n'est pas idéologique, il ne fait que prendre l'argent où il y en a pour financer l'Etat. L'idéologie est de demander sa suppression et de mandater commission sur commission chaque année depuis 1981, de faire revenir le débat à chaque élection depuis 1981. Mes amis, les caisses sont vides, il faut se serrer la ceinture, et prendre l'argent où il y en a que, cela vous plaise ou non. Alors à moins de démontrer que l'ISF a un impact négatif sur les recettes de l'Etat ce qui n'a jamais été prouvé en 36 ans malgré tous les efforts déployés pour tenter d'y arriver, on ne peut que conclure que cet impôt a un solde positif. [3] Et du coup, j'ai envie de conclure : deal with it. [1] Je me permets une petite footnote, en citant une partie de l'article Si l'expatriation fiscale des contribuables soumis à l'ISF ne semble donc pas massive, la droite avance d'autres arguments pour stigmatiser cet impôt. "L'ISF pousse à la revente des entreprises familiales, lorsque la succession des chefs d'entreprise qui partent à la retraite ne peut être assurée par leurs propres enfants", explique le président UMP de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, Pierre Méhaignerie. Cette affirmation est totalement fausse, et ce mensonge ne peut être autre que volontaire, puisque comme je le rappelais, les biens professionnels sont exclus de l'assiette de l'impôt. Sans compter que la transmission elle-même des entreprises familiales est facilitée par un grand nombre de dispositifs. Pourquoi prendre la peine d'indiquer que cette affirmation est fausse, et bien fausse au sens technique comme dire que 2+2=5 ? Et bien, parce que lorsque les principaux porteurs d'une mesure ont recours à de nombreux mensonges pour tenter de la faire passer, étrangement, j'ai de forts doutes quant à leur intention derrière, mais surtout quant aux bénéfices qu'ils prétendent que la mesure apportera. [2] Bon après le CPO des fois il raconte quand même des conneries, par exemple j'avais déjà lu un extrait de rapport dans lequel ils expliquaient que l'ISF était unique en Europe, affirmation régulièrement reprise dans les journaux. En fait c'est un poil plus compliqué, mais on peut citer l'exemple de la Norvège ou de l'Espagne, qui ont des impôts similaires. [3] Quoi que, si on comptabilise également les montagnes d'efforts déployées pour tenter de prouver le contraire et tout le coût en personnel humain qui s'est attaqué à cette tâche pendant tout ce temps, peut-être que ce rendement est moins positif. L'idéal du coup serait de créer une super-commission de 1000 personnes payées des sommes astronomiques, et de les inclure directement dans le coût de l'ISF, comme ça on pourrait enfin conclure que cet impôt a un solde négatif ! Non, mais quel est le rapport ? Dernière modification par Alleria Windrunner ; 15/09/2017 à 11h01. |
15/09/2017, 10h56 |
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