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ce n'est pas une blague cette fois: Weiler OUT
Si la situation de l’entraîneur suisse était devenue compliquée ces dernières semaines, le sort réservé à Sven Kums au Bayern conjugué à l’absence de victoire à Lokeren aura visiblement scellé le sort de René Weiler.
Arrivé à l’été 2016 avec pour mission de remettre de l’ordre dans le vestiaire mauve, Weiler y avait fait le grand ménage avant d’aller chercher, en fin de saison, et malgré la «saison de transition» acceptée par la direction, le titre de champion de Belgique.
Auréolée d’un quart de finale en Europa League, la saison du Sporting avait, dans les chiffres été une réussite.
Toutefois, «après le champagne, on aura les bulles», avait-on pu lire dans les discours post-sacre de la direction mauve, répondant ainsi à la pression des supporters (et d’une partie de la presse), fustigeant le niveau de jeu «contre nature» affiché par les Anderlechtois depuis l’arrivée de l’entraîneur suisse.
Le problème Kums
Arrivé sur un tapis rouge dans la Maison mauve cet été, Sven Kums devait incarner le retour au «beau jeu» du Sporting. Mais dans un système axé sur la récupération et la contre-attaque, l’ancien maestro de La Gantoise n’a jamais trouvé le rendement désiré par son désormais ex-coach.
Renvoyé en tribune à Lokeren, Kums avait, quelques jours plus tard, fait son retour dans le onze aligné en ligue des champions au Bayern, dans un rôle inédit de… libéro. Un pari un peu fou qui a vite tourné au ridicule lorsque l’ancien Soulier d’or, coupable d’une faute qui pourrait sembler anodine dans le milieu du jeu mais pas quand on joue en position de dernier défenseur, se voyait brandir le carton rouge, offrant par la même occasion un penalty à l’adversaire.
De ce choix, certains y voyaient d’une part l’ingérence de la direction mauve, désireuse de voir son poulain réintégrer le onze coûte que coûte et, d’autre part, une façon pour Weiler de démontrer par l’absurde que seul son avis compte en matière de choix sportifs. Et d’engager un bras de fer avec la direction?
Une demi-surprise
Calé dans le milieu de tableau avec 9 points en sept rencontres, le Sporting patauge en ce début de saison, tandis que le jeu proposé par les Mauves n’a pas connu de réelle amélioration et que le programme réservé aux Mauves en Ligue des champions s’annonce particulièrement costaud (pour rappel: le Bayern, le PSG et le Celtic).
Un bilan comptable mitigé, donc, des choix surprenants, mais aussi un désamour grandissant avec sa direction (?): c’en était visiblement trop pour René Weiler, dont la position à Anderlecht, bien que menacée, semblait pourtant encore relativement solide.
Mais, par voie de communiqué, le club bruxellois a donc annoncé avoir décidé ce lundi matin de se séparer de son entraîneur.
Le communiqué du club:
Le RSC Anderlecht se sépare de René Weiler
Lundi 18 septembre 2017 – Ce lundi, le RSC Anderlecht et le coach René Weiler ont décidé de se séparer.
René Weiler avait décroché le 34e titre du club, atteint les quarts de finale de l’Europa League, qualifié le RSC Anderlecht pour la phase des poules de la Ligue des Champions et stimulé la progression de jeunes talents comme Youri Tielemans et Leander Dendoncker.
Le club remercie René Weiler pour son engagement, ses prestations et son professionnalisme.
Le staff technique actuel, composé de Nicolas Frutos, David Sesa et Thomas Binggeli, reprend – par intérim – la gestion sportive de l’équipe.
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