[wiki] Agriculture et alimentation en France et dans le monde

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Citation :
Publié par Ron Janulingus
Le pire c'est quand même celui ou celle qui te sert un smoothie "fait maison" avec du concentré pour smoothie.
Dafuck, c'est trop dur de couper une banane, une pomme, une carotte, rajouter un peu d'eau et mixé
Citation :
Publié par Ron Janulingus
C
C'est mon métier. Nous allons plus loin que les nutritionnistes traditionnels. Notre boulot c'est d'être au courant de toutes les recherches en cours. Parce que c'est ce qui fait que ton athlète finit premier et pas deuxième.
pour te donner une idée, il y a un championnat de France dans la fédération la plus prestigieuse (celle de M Olympia). Ma salle l'emporte dans deux catégories.
On arrive pas à ce niveau de compétition par hasard.
.
Ah moi je suis pas un spécialiste, j'ai des connaissances en terme de physiologie, mais mon score, vue ma spe professionnelle, en diététique et nutrition et proche de l'IG de la viande

Je dois sérieusement l'approfondir du à mon intolérance au glucose. Du coup les plats et aliments de base, c'est sans soucis , en revanche dès que tu va dans les céréales et les interactions des aliments entre eux, les différence cru/cuit etc...là ça devient complexe et j'ai clairement pas encore tout compris

La baisse pour le combo pamplemousse / son n'est pas due principalement à cela, ça serait bien trop facile.

Je suis juste passé d'un imc de 26 à un 23.5, d'un tour de taille de 101 à 92. Grosse perte de la ceinture lipidique abdominale. Mais j'ai pas fini, je dois encore poser les ~2 kilos qui reste à cet endroit. Ca ça explique en premier lieu la baisse des moyenne glycémique.

A tout début du diagnostic j'était à .....9.5 à jeun...
Plusieurs choses :

Citation :
Publié par Rosenblood
Je dois sérieusement l'approfondir du à mon intolérance au glucose. Du coup les plats et aliments de base, c'est sans soucis , en revanche dès que tu va dans les céréales et les interactions des aliments entre eux, les différence cru/cuit etc...là ça devient complexe et j'ai clairement pas encore tout compris
Fais simple. Commence par estimer ton métabolisme de base, puis applique lui un indice d'activité. Tu travailles au bureau et ne fais pas de sport ? Tu restes à 1. Tu es sur le chantier toute la journée et tu tapes 2h de sport intensif tous les soirs et les weeke end ? Tu appliques 1.5 en multiplicateur. exemple 2000 mb *1.2 (employé de bureau qui fait des sports de combat 3x semaine et un jogging le week-end). ça te fait 2400kcal. Tu y appliques, puisque tu es en surcharge pondérale, une réduction de 10%. 2400*0.9 = 2160kcal. C'est bien pour commencer, c'est peu être dans cette fourchette de réduction que tu te situes actuellement puisque tu as déjà réduit ton imc et ton tour de taille. Chaque semaine tu recalcules et tu ajustes.

Donc tu as tes 2160kcal par jour. Ok mais quoi manger ? Tu es intolérant au glucose, tu dois donc privilégier les fibres comme tu disais oui, mais là attention. L'effet pervers c'est que si tu calcules pas tu vas faire péter tes macros en faveur des glucides, ce qui in fine sera néfaste parce qu'il y en aura avec des IG hauts.
Alors oui tu liras sur le web qu'il faut manger des céréales. Mais c'est à prendre avec des pincettes. Ya beaucoup de IG hauts dans le tas, je pense que tu as saisi pour la pomme de terre, mais y en a plein d'autres, y compris solubles et insolubles.
Les acides gras, gaffe aussi. Il y a les bons et les mauvais. Tu trouves des listes complètes des bons facilement sur le web. Pour toi les mauvais sont à éviter totalement.

Tes macros c'est en gros ta répartition protides glucides lipides. Pour un intolérant au glucose on peut viser un 40% glucides, 35% prot et 25% lipides.

Toujours selon mon exemple ça nous fait 864kcal en glucides, 756kcal en prot, 540kcal en lipides.
soit 216g de glucides, 189g de prot, 60g de lipides.

Certains vont s'affoler face à de tels chiffres. Olalala les protéines blabla. Mais ce qui compte c'est de ne pas faire péter ta glycémie.

Ce sont des chiffres pour un lambda intolérant au glucose. A toi de faire tes petits essais, comme avec le son d'avoine, petit pas par petit pas.

Citation :
La baisse pour le combo pamplemousse / son n'est pas due principalement à cela, ça serait bien trop facile.
Yep. Mon expérience me dit que c'est lié à une hausse de ton métabolisme. C'est à dire que ton activité a augmenté. Qu'est-ce qui explique cela ?

Citation :
Je suis juste passé d'un imc de 26 à un 23.5, d'un tour de taille de 101 à 92. Grosse perte de la ceinture lipidique abdominale. Mais j'ai pas fini, je dois encore poser les ~2 kilos qui reste à cet endroit. Ca ça explique en premier lieu la baisse des moyenne glycémique.
C'est corrélé, mais pas forcément non plus une causalité.Et il est normal que tu obtiennes des variations de résultat. Il faut établir cela sur une durée pour attester d'une tendance à la hausse ou à la baisse avec certitude.

Citation :
A tout début du diagnostic j'était à .....9.5 à jeun...
Pouah c'est chaud ! Ce qui me conforte dans l'idée que ton métabolisme repart à la hausse. Je m'explique vite fait : cela entraîne une certaine fatigue. La baisse réduit cette fatigue et tu as peut-être rebougé un peu plus, ce qui a entraîné une hausse de ton métabolisme.
Bah au job, je fais environs 8 kil de marche, soit plus ou moins, au podomètre 450 Kcal
Plus les 30 minutes journalière de rameur à 450 Kcal

Un total d'environs 900 kcal, j'arrondis parce que ce sont des estimations, intervient la précision et de l'affichage du rameur et du podomètre.

Mon apport en lipide est clairement en dessous de ça, d'après les calcul sur mon tableur je suis a 400 kcal / jours ( tout type confondu d'origine confondue )


Certes y a un déséquilibre entre dépense et apport, mais c'est dans un but précis.
Une fois la ceinture abdominale revenue à la normal, je repas dans un ratio apport/dépense plus équilibré pour éviter le phénomène de stockage.

J'ai pas vraiment de fatigue ressenties, enfin pas plus que d'habitude, un creux l'après midi après le service du matin + le fit. Mais rien d'alarmant.

Dernière modification par Rosenblood ; 12/08/2017 à 10h43.
Citation :
Publié par Ron Janulingus
[....]
@Kirika pour une fois je pense que nous serons d'accord
[...]

Pour faire un "cours" sur le forum, donner des conseils à quelqu'un dont tu ne connais pas le dossier médical, à quelqu'un a qui on a découvert une maladie +/- chronique, pour lui expliquer ce qu'il doit manger, ne pas manger et sur quelle répartition ?

Non, je crois pas qu'on sera d'accord là dessus.



La théorie c'est du flan, parce que la "population" dont on parle, ce n'est pas des gens qui viennent de leur plein gré dans une salle de sport pour obtenir des conseils hyper particuliers. La population dont on parle est composée de 99% de gens qui ne sont pas des patients, qui ont chacun leurs spécificités, et perso ça me fait mal dans un endroit qui n'appartient qu'à moi de voir qu'on pourrait, parce que c'est son "domaine d'expertise" proposer un truc lambda à un type sur un forum comme on le ferait avec un morceau de bois.

A ce compte là, demain au lieu de rester en salle de réveil, je vais avec le chir et j'participe à toutes les appendicites pendant 2 mois. Ensuite bah, je vous propose de venir vous faire opérer par moi, juste pour voir si y a des volontaires.
Et je connais déjà la réponse.



Donc non, aussi "expert" que l'on puisse être, jamais je serai d'accord pour balancer une "recette de cuisine" sur un forum.
Citation :
Publié par Kirika
Pour faire un "cours" sur le forum, donner des conseils à quelqu'un dont tu ne connais pas le dossier médical, à quelqu'un a qui on a découvert une maladie +/- chronique, pour lui expliquer ce qu'il doit manger, ne pas manger et sur quelle répartition ?

Non, je crois pas qu'on sera d'accord là dessus.



La théorie c'est du flan, parce que la "population" dont on parle, ce n'est pas des gens qui viennent de leur plein gré dans une salle de sport pour obtenir des conseils hyper particuliers. La population dont on parle est composée de 99% de gens qui ne sont pas des patients, qui ont chacun leurs spécificités, et perso ça me fait mal dans un endroit qui n'appartient qu'à moi de voir qu'on pourrait, parce que c'est son "domaine d'expertise" proposer un truc lambda à un type sur un forum comme on le ferait avec un morceau de bois.

A ce compte là, demain au lieu de rester en salle de réveil, je vais avec le chir et j'participe à toutes les appendicites pendant 2 mois. Ensuite bah, je vous propose de venir vous faire opérer par moi, juste pour voir si y a des volontaires.
Et je connais déjà la réponse.



Donc non, aussi "expert" que l'on puisse être, jamais je serai d'accord pour balancer une "recette de cuisine" sur un forum.
Si ta corporation faisait autre chose que de distribuer des medocs comme si c'était des bonbecs aux diabétiques, peut-être que ces derniers chercheraient moins désespérément à être aidés sur le plan nutritionnel.
Ha, ça cogne sec.

Je ne vois pas qui est "ma corporation", j'ai de plus, déjà expliqué plus haut quelles étaient les recommandations pour la prise en charge initiale d'une découverte de Diabète de type 2, et elle ne comprend pas de "distribution de médocs".

Après, il est possible que les gens que tu conseilles soient des gens déçus par la prise en charge de leur médecin/ diététicien/ nutritionniste. C'est possible ...


C'est bien le problème de n'avoir aucune compétence autre que de la connaissance, lue dans des bouquins, tu ne sais pas ce que c'est que de recevoir des patients, la seule chose que tu connais, c'est de gérer des gens motivés dans une salle de sport, qui viennent de leur plein gré e vont suivre tous tes conseils parce que c'est leur volonté et leur motivation de le faire.

C'est la différence, quand on reçoit un diplôme dans un métier de santé, les gens motivés pour lesquels tout se passe bien, pour lesquels tout va bien et tout roule à merveille, c'est moins de 10%, du public total.
Le reste, c'est des HbA1c à 11, qui veulent pas arrêter de manger leurs paquets de curly devant la télé ... et ceux là, tu ne les connais pas.


Tu fais ce que tu veux dans ta salle, ça marche probablement très bien de faire la même chose pour tout le monde. Mais tu comprendras bien, quand tu viens expliquer que les médecins y connaissent rien, que les nutritionnistes ils sont pas assez au top de leurs connaissances et que du coup, toi, tu peux aider les gens, ça passe moyen.
Citation :
Publié par TabouJr
On est suivi par des nutritionnistes pour la très grande majorité d'entre nous. Du coup, je ne sais pas trop d'où tu sors ta théorie du désespoir nutritionnel des diabétiques
Oui. Avec des pâtes au dîner. J'en ai un vu un comme ça pas plus tard que la semaine dernière. Et des medocs. Un mec qui pleure parce que les veines des jambes pètent de partout.
Lui coller un glucomètre pour s'envoyer de la humalog si ça monte ça y a pas de problème on est au top. Vendre du stylo pour te piquer j'ai envie de te dire que tout le monde est content ça fait vivre un paquet de monde sur le dos du diabétique.
Un de mes coach travaille avec un diabétologue pour ces questions précises, hein, c'est pas moi uniquement qui fait ce constat. Ils sont nombreux à alerter sur le problème, mais on est en France, les corporations de santé freinent des quatre pieds sur le sujet.

Alors y a d'excellents nutritionnistes oui, mais y a un paquet de rentiers dans le tas qui n'a pas envie que ça bouge trop vite.

Citation :
Publié par Kirika
Je ne vois pas qui est "ma corporation", j'ai de plus, déjà expliqué plus haut quelles étaient les recommandations pour la prise en charge initiale d'une découverte de Diabète de type 2, et elle ne comprend pas de "distribution de médocs".
C'est pourtant dans le GPS diabète type 2 pour l'adulte distribué par l'HAS "l'initiation d'un traitement par insuline". Est-ce que ce serait évitable dans bien des cas où c'est effectivement mis en place oui ou non selon toi, en tout honnêteté ?

C'est pas que les médecins y connaissent rien, c'est que ça me révolte. Et ça révolte les médecins eux mêmes avec qui je bosse. Parce que je bosse avec eux vois tu, je les déteste pas, je déteste les pratiques de beaucoup de leur confrères.

Dernière modification par Ron Janulingus ; 12/08/2017 à 18h26.
Citation :
Publié par TabouJr
On est suivi par des nutritionnistes pour la très grande majorité d'entre nous. Du coup, je ne sais pas trop d'où tu sors ta théorie du désespoir nutritionnel des diabétiques
Bah j'ai pas de bol, honnêtement entre mon médecin et la diététicienne qu'il m'a recommandé, j'ai décroché des champions du monde

L'IG, la charge glycémique, les sucre simple, complexe, l'effet des fibres, des sucres lents, comment doser ses aliments, comme répartir l'ingestion de glucide sur la journée, etc..etc..c'est moi qui l'ai appris solo.

Aucun des deux ahuris ne m'en a parlé, pour le médecin passe encore il viens de finir son internat et donc assez peu expérimenté, mais dans le cas de la diététicienne c'est juste la honte suprême de sa corpo. Je veux dire la quiche s'est juste borné à me dire '' vous inquiétez pas, manger de tout, mais évitez le coca et les boissons sucrées '' ( et c'est littéralement ce qu'elle m'a sortie je grossis même pas le trait. ).
Et c'est une diététicienne spécialisée dans les diabètes et intolérance au glucose et recommandée par l'association des diabétiques de suisse romande hein...

Quand j'ai expliqué ça à mes collègue ID elles ont hallucinés.
Une question à propos de la patate douce, vu qu'on a des experts en nutrition ici. Je lis partout que c'est très bon pour la santé, en particulier que ça prévient le diabète. Mais on a fait cuire, et il y a tellement de sucre que le caramel les traverse à la cuisson pour faire des gros amas. Du coup, j'ai un gros doute.
Alors, c'est ou c'est bidon que les patates douces sont bonnes pour la santé ?
Citation :
Publié par Rosenblood
Bah j'ai pas de bol, honnêtement entre mon médecin et la diététicienne qu'il m'a recommandé, j'ai décroché des champions du monde

L'IG, la charge glycémique, les sucre simple, complexe, l'effet des fibres, des sucres lents, comment doser ses aliments, comme répartir l'ingestion de glucide sur la journée, etc..etc..c'est moi qui l'ai appris solo.

Aucun des deux ahuris ne m'en a parlé, pour le médecin passe encore il viens de finir son internat et donc assez peu expérimenté, mais dans le cas de la diététicienne c'est juste la honte suprême de sa corpo. Je veux dire la quiche s'est juste borné à me dire '' vous inquiétez pas, manger de tout, mais évitez le coca et les boissons sucrées '' ( et c'est littéralement ce qu'elle m'a sortie je grossis même pas le trait. ).
Et c'est une diététicienne spécialisée dans les diabètes et intolérance au glucose et recommandée par l'association des diabétiques de suisse romande hein...

Quand j'ai expliqué ça à mes collègue ID elles ont hallucinés.
Bah voilà. Merci pour le témoignage. Ça me rend dingue, @Kirika et @TabouJr parce que franchement j'ai l'impression que c'est la majorité.
Mon opinion est bien sûr subjective, parce que ceux qui passent ma porte le font parce que motivé à se démerder autrement donc ceux pour qui tout roule je ne les vois pas.

Mais tout de même, @Rosenblood est loin d'être un cas isolé.

Citation :
Publié par Borh
Je lis partout que c'est très bon pour la santé
C'est plus "intéressant" que la pomme de terre d'un point de vue nutritionnel.

Citation :
, en particulier que ça prévient le diabète.
Dans l'absolu, non. C'est un problème de dire ça comme ça. Ce qui prévient le diabète ce n'est pas un aliment mais une hygiène alimentaire et de vie en général.

Citation :
Mais on a fait cuire, et il y a tellement de sucre que le caramel les traverse à la cuisson pour faire des gros amas. Du coup, j'ai un gros doute.
La meilleure (qui conserve les nutriments) cuisson est vapeur. Tellement de sucre ? Y en a bien plus dans des pâtes....

Dernière modification par Ron Janulingus ; 12/08/2017 à 18h48.
Oui voilà c'est ça, tous les diabétique de type 2 finissent avec de l'humalog à cause des professionnels de sané qui veulent se faire du blé avec les stylos à insuline.

Bref j'ai pas envie de me fatiguer à devoir expliquer ce qu'on explique aux étudiants IDE première année désolé.


Quant à avoir des infos sur tout ça : L'IG, la charge glycémique, les sucre simple, complexe, l'effet des fibres, des sucres lents, comment doser ses aliments, comme répartir l'ingestion de glucide sur la journée, etc..etc..c'est moi qui l'ai appris solo lors d'une séance voire deux, putain mais qu'est ce qu'on s'en branle.

Vous avez jamais vu de patient ma parole ? Personne qui n'en a rien à foutre des traitements, qui veut continuer à prendre son sel/ sucre/ clope/ shit et qui s'en cogne de ce que vous pouvez bien proposer ? C'est tous les jours que ça arrive et c'est ça qui me révolte, devoir expliquer à des gens qui disent "savoir", ce qu'on explique dans les premiers cours des premières années d'école d'inf.
"Moi j'ai constaté ça alors ça doit être vrai partout".


Putain le crime quoi, "des pâtes au dîner"... bref, continuez de prodiguer des conseils de connoisseurs, de mon point de vue, tout ce que je lis ici prouve juste que vous n'avez pas la moindre foutue idée de ce qu'est un patient.
Citation :
Publié par Kirika
Oui voilà c'est ça, tous les diabétique de type 2 finissent avec de l'humalog à cause des professionnels de sané qui veulent se faire du blé avec les stylos à insuline.

Bref j'ai pas envie de me fatiguer à devoir expliquer ce qu'on explique aux étudiants IDE première année désolé.


Quant à avoir des infos sur tout ça : L'IG, la charge glycémique, les sucre simple, complexe, l'effet des fibres, des sucres lents, comment doser ses aliments, comme répartir l'ingestion de glucide sur la journée, etc..etc..c'est moi qui l'ai appris solo lors d'une séance voire deux, putain mais qu'est ce qu'on s'en branle.

Vous avez jamais vu de patient ma parole ? Personne qui n'en a rien à foutre des traitements, qui veut continuer à prendre son sel/ sucre/ clope/ shit et qui s'en cogne de ce que vous pouvez bien proposer ? C'est tous les jours que ça arrive et c'est ça qui me révolte, devoir expliquer à des gens qui disent "savoir", ce qu'on explique dans les premiers cours des premières années d'école d'inf.
"Moi j'ai constaté ça alors ça doit être vrai partout".


Putain le crime quoi, "des pâtes au dîner"... bref, continuez de prodiguer des conseils de connoisseurs, de mon point de vue, tout ce que je lis ici prouve juste que vous n'avez pas la moindre foutue idée de ce qu'est un patient.
Bien. Toute la condescendance de ta corporation incapable de se remettre en question face à sa patientèle. @Rosenblood témoigne, ta réaction c'est "qu'est-ce qu'on s'en branle de ton cas les patients c'est des beaufs."

T'as de la chance que la sécu t'assure une rente à vie.
Citation :
Oui voilà c'est ça, tous les diabétique de type 2 finissent avec de l'humalog à cause des professionnels de sané qui veulent se faire du blé avec les stylos à insuline.

Bref j'ai pas envie de me fatiguer à devoir expliquer ce qu'on explique aux étudiants IDE première année désolé.


Quant à avoir des infos sur tout ça : L'IG, la charge glycémique, les sucre simple, complexe, l'effet des fibres, des sucres lents, comment doser ses aliments, comme répartir l'ingestion de glucide sur la journée, etc..etc..c'est moi qui l'ai appris solo lors d'une séance voire deux, putain mais qu'est ce qu'on s'en branle.
ok, merci de ton avis constructif.
Ca fait plaisirs de voir qu'un(e) collègue est aussi....CENSURE.

Citation :
Vous avez jamais vu de patient ma parole ?
une trentaine tout les jours merci.


Citation :
Personne qui n'en a rien à foutre des traitements, qui veut continuer à prendre son sel/ sucre/ clope/ shit et qui s'en cogne de ce que vous pouvez bien proposer ? C'est tous les jours que ça arrive et c'est ça qui me révolte, devoir expliquer à des gens qui disent "savoir", ce qu'on explique dans les premiers cours des premières années d'école d'inf.
"Moi j'ai constaté ça alors ça doit être vrai partout".
Tu veux que je te ressorte mes cours de 1ère année d'inf ? Non parce que soit t'as fait ton école au burkina du nord, soit t'as la mémoire courte.

Pour rappel dans le cursus inf, au chapitre Diabète, t'as la description des 4 principaux types + une légère description du diabète de grossesse....Le prédiabiète n'est même pas cité, alors que le 100% des type 2 passent par la phase prédiabète qui, elle, est réversible. Et niveau diététique...c'est 0 pointé.

Citation :
Putain le crime quoi, "des pâtes au dîner"... bref, continuez de prodiguer des conseils de connoisseurs, de mon point de vue, tout ce que je lis ici prouve juste que vous n'avez pas la moindre foutue idée de ce qu'est un patient.
Non t'as raison, t'est le seul à savoir ce qu'est un patient
Citation :
Publié par Ron Janulingus
Bien. Toute la condescendance de ta corporation incapable de se remettre en question face à sa patientèle. @Rosenblood témoigne, ta réaction c'est "qu'est-ce qu'on s'en branle de ton cas les patients c'est des beaufs."

T'as de la chance que la sécu t'assure une rente à vie.
Mais tu parles de quelle corporation en fait ?
La seule chose que tu fais, c'est généraliser l'expérience qu'un type te raconte sur le forum, et t'ériger en sacro-saint expert en nutrition parce que tu fais on ne sait quoi dans ta salle de sport.

Kirika te parle d'un spectre large de personnes ayant un diabète de type 2. Typiquement on rencontre de tout:
- des gens qui ne vont strictement rien en avoir à foutre de ce que dit le médecin, parce que bon on leur a dit qu'ils sont malades et que ce serait vraiment cool qu'ils y aillent molo sur la bouffe, mais eux vont juste se dire tout haut dans leur tête "ouais ouais, cause toujours mec, je me sens parfaitement bien".
- des gens qui ont à peu près compris le problème, mais qui ne vont pas faire d'effort, parce qu'ils n'ont absolument pas la motivation pour les faire
- des gens qui vont se mettre une bonne baffe parce que ouais, y'a un problème et il va empirer s'ils ne font rien, donc ils vont changer du jour au lendemain leurs habitudes alimentaires.
Y'a de tout, et comme le dit kirika, toi tu ne vois que les motivés, les gens qui en ont quelque chose à foutre de leur santé future, certainement pas les autres, qui ont d'autres problèmes, d'autres choses à penser, et pour qui un diabète de type 2 ben c'est franchement très secondaire, et pourtant ces gens là ils sont nombreux. Alors non les types de ta salle de sport qui te racontent on ne sait quoi, ben c'est pas un échantillon représentatif de la population de diabétiques de type 2 en France.

Maintenant je vais te dire ce qu'on apprend aux professionnels de santé quand ils doivent gérer un diabète de type 2:
1. Mesures hygiéno-diététiques : Activité physique régulière + alimentation équilibrée
2. Si ça n'a pas suffit : Metformine
3. Si ça n'a toujours pas suffit : bithérapie : Metformine + Sulfamides/glinides/inhibiteurs des alphaglucosidases/ inhibteurs de la DPP-4
4. Si ça ne suffit toujours pas : Trithérapie
5. Et si vraiment ça ne suffit toujours pas : Insulinothérapie
(à adapter au cas par cas selon l'état du patient)

Genre tu vois ton humalog, ben il arrive en dernière position, quand vraiment y'a rien d'autre à faire. Et la première mesure, elle ne comporte aucun médicament.
Et tu sais pourquoi on ne file pas de l'insuline à quelqu'un directement ? Parce qu'il ne la prendrait tout simplement pas. Un patient qui n'a pas la motivation pour suivre des mesures hygiéno-diététiques, ni aucun des traitements qui suit, il n'irait certainement pas se piquer une ou plusieurs fois par jour.

Donc non, les diabétiques ne sont pas lâchés dans la nature avec de l'insuline après leur diagnostique, ils sont suivis. Certains peut être plus efficacement que d'autres, mais c'est clairement pas le sujet.

Edit pour Rosenblood : Euh, mais c'est pourtant ce qu'essaye activement d'expliquer Kirika sur ce thread depuis le début hein :/

Dernière modification par Shad' ; 12/08/2017 à 19h49.
Citation :
Publié par Shad'
Mais tu parles de quelle corporation en fait ?
La seule chose que tu fais, c'est généraliser l'expérience qu'un type te raconte sur le forum, et t'ériger en sacro-saint expert en nutrition parce que tu fais on ne sait quoi dans ta salle de sport.

Kirika te parle d'un spectre large de personnes ayant un diabète de type 2. Typiquement on rencontre de tout:
- des gens qui ne vont strictement rien en avoir à foutre de ce que dit le médecin, parce que bon on leur a dit qu'ils sont malades et que ce serait vraiment cool qu'ils y aillent molo sur la bouffe, mais eux vont juste se dire tout haut dans leur tête "ouais ouais, cause toujours mec, je me sens parfaitement bien".
- des gens qui ont à peu près compris le problème, mais qui ne vont pas faire d'effort, parce qu'ils n'ont absolument pas la motivation pour les faire
- des gens qui vont se mettre une bonne baffe parce que ouais, y'a un problème et il va empirer s'ils ne font rien, donc ils vont changer du jour au lendemain leurs habitudes alimentaires.
Y'a de tout, et comme le dit kirika, toi tu ne vois que les motivés, les gens qui en ont quelque chose à foutre de leur santé future, certainement pas les autres, qui ont d'autres problèmes, d'autres choses à penser, et pour qui un diabète de type 2 ben c'est franchement très secondaire, et pourtant ces gens là ils sont nombreux. Alors non les types de ta salle de sport qui te racontent on ne sait, ben c'est pas un échantillon représentatif de la population de diabétiques de type 2 en France.

Maintenant je vais te dire ce qu'on apprend aux professionnels de santé quand ils doivent gérer un diabète de type 2:
1. Mesures hygiéno-diététiques : Activité physique régulière + alimentation équilibrée
2. Si ça n'a pas suffit : Metformine
3. Si ça n'a toujours pas suffit : bithérapie : Metformine + Sulfamides/glinides/inhibiteurs des alphaglucosidases/ inhibteurs de la DPP-4
4. Si ça ne suffit toujours pas : Trithérapie
5. Et si vraiment ça ne suffit toujours pas : Insulinothérapie
(à adapter au cas par cas selon l'état du patient)

Genre tu vois ton humalog, ben il arrive en dernière position, quand vraiment y'a rien d'autre à faire. Et la première mesure, elle ne comporte aucun médicament.
Et tu sais pourquoi on ne file pas de l'insuline à quelqu'un directement ? Parce qu'il ne la prendrait tout simplement. Un patient qui n'a pas la motivation pour suivre des mesures hygiéno-diététiques, ni aucun des traitements qui suit, il n'irai certainement pas se piquer une ou plusieurs fois par jour.

Donc non, les diabétiques ne sont pas lâchés dans la nature avec de l'insuline après leur diagnostique, ils sont suivis. Certains peut être plus efficacement que d'autres, mais c'est clairement pas le sujet.
Un avis un peu plus intéressant que celui de Kirika.
@Kirika a très bien résumé ce pourquoi je me suis dit que je n'interviendrai pas dans ce fil. Ron J débarque comme un sagouin avec ses gros sabots, pose d'emblée des arguments d'autorité et réfute ceux des autres, fait des généralisations méprisantes, ce qui coupe court à toute discussion un tant soit peu constructive. Sauf que Kirika a tout dit : Ron J s'occupe d'athlètes, Kirika ou moi nous occupons de patients. Et c'est toute la différence. Elle est fichtrement fondamentale. Je n'ai aucun souci pour reconnaître que Ron J s'y connaît visiblement bien mieux que moi en nutrition, sauf qu'en fait, je m'en fous. Ça ne me sert à rien que je m'y connaisse plus dans ma pratique actuelle. Moi, mon combat quotidien, c'est que la petite mamie de 72 ans diabétique au dernier degré qui habite sur le palier de mon cabinet descende au moins une fois dans la rue (peine perdue depuis 3 ans) et arrête l'alcool. Ce sont mes patients d'ascendance africaine qui mettent de l'huile jusqu'au coude ou qui se gavent de chips. Si jamais un jour j'ai un type du profil de ceux que prend en charge Ron J, je connais les limites de mes compétences et je l'adresserai vers un collègue spécialisé - d'ailleurs plutôt un médecin du sport qu'un nutritionniste ou un endocrinologue...

Quant au cas particulier de @Rosenblood, déjà je croyais qu'ici on ne traitait jamais de demandes particulières de santé (), mais sinon je n'ai aucun souci à dire que Rosenblood est tombé sur un tocard. Sur un médecin généraliste nul, comme il en existe des milliers en France. Sur ce sujet, la plupart des MG auraient commencé par des règles hygiéno-diététiques. Rosenblood n'est pas tombé sur l'un de ceux-là. Tout comme il existe des milliers de préparateurs physiques nuls en France, dans leurs salles de sport, à lire des études qu'ils n'ont pas le bagage scientifique pour comprendre. Mais je n'oserais jamais généraliser sur TOUS les préparateurs physiques à partir d'une expérience malheureuse, contrairement à ce que semble faire Ron J, sinon la considération que j'ai pour les connaissances de Ron J passerait à la trappe. Le meilleur conseil que je peux donner à Rosenblood, c'est de changer de médecin. Et de ne pas écouter les conseils de Ron J, qui n'est pas professionnel de santé. Il est préparateur d'athlètes de haut niveau, ce n'est pas le même métier, encore moins la même déontologie. Point.

Ah oui, pour info, le "prédiabète" n'existe pas. C'est un exemple typique de disease mongering, que vous semblez pourtant vouloir combattre...

EDIT : et merci @Shad qui dit la même chose que moi, avec d'autres termes... Je ne suis pas tout à fait d'accord sur les différents paliers de prise en charge, globalement à l'heure actuelle, les seules choses dont on est sûr, c'est la metformine en 1ère intention si les règles hygiéno-diététiques ne suffisent pas, les sulfamides en alternative de 1ère intention si la metformine n'est pas supportée... et après les associations ??? certains recommandent de passer à l'insuline directement en 3ème niveau, les effets des autres antidiabétiques oraux étant trop marginaux pour être intéressants. D'autant plus que selon UKPDS 42/43 (de mémoire), l'association metformine + sulfamides ferait augmenter la mortalité totale, sans qu'on sache bien pourquoi (et c'est la seule étude qui le démontre). Globalement, en nutrition, en diabète, la seule chose qu'on sait pour sûr, c'est qu'on ne sait RIEN. Mais alors rien de rien. Il y a tellement d'études contradictoires, que ce n'est pas sur la science qu'il faut se baser uniquement pour conseiller les patients. Il faut avoir une démarche EBM jusqu'au bout, c'est-à-dire confronter les données de la science au savoir expérientiel du praticien et aux attentes du patient. On pourrait en discuter des heures, mais rien que les biais de sélection dans les études randomisées sont suffisants pour dire que ces études ne valent rien en population réelle...

Dernière modification par Visionmaster ; 12/08/2017 à 19h54.
Citation :
Publié par Visionmaster
Ah oui, pour info, le "prédiabète" n'existe pas. C'est un exemple typique de disease mongering, que vous semblez pourtant vouloir combattre...
Merci de ton post intéressant. Cependant, le prédiabète est une pathologie clinique depuis 30 ans et traitée en tant que telle.
Peu en Europe encore moins en France ou en Suisse ou on est très rivé sur les type principaux sans prendre un compte la phase qui intervient avant le Type 2, et ou la prévention est, il faut le dire , particulièrement lacunaire.

Il y a un reportage assez intéressant, issu de Diabète Quebec, qui est pas mal à zyeuter.

Tiens, si ça en intéresse :

https://www.youtube.com/watch?v=lYoMEeschCk

https://www.youtube.com/watch?v=LAe2bWkq2zM

Comme je l'ai dis à Ron, je suis pas inf dans le domaine de l'endocrinologie, donc mes connaissance sont lacunaires en la matière. En revanche je sais quand on me dis de la M, ou quand on fait des généralité foireuse.@Kirika

Et cela dis, ce que dis Ron, n'est pas faux non plus, même si c'est pas aligné avec un cas prédiabétique, je pense qu'il a quand même quelques solides connaissance en diététique. En revanche c'est sûr que c'est pas forcément transposable en tout point. Donc le tacler de manière condescendante est pas justifié.

Dernière modification par Rosenblood ; 12/08/2017 à 20h01.
Citation :
Publié par Rosenblood
[....]

Pour rappel dans le cursus inf, au chapitre Diabète, t'as la description des 4 principaux types + une légère description du diabète de grossesse....Le prédiabiète n'est même pas cité, alors que le 100% des type 2 passent par la phase prédiabète qui, elle, est réversible. Et niveau diététique...c'est 0 pointé.


Non t'as raison, t'est le seul à savoir ce qu'est un patient

Ouais, en fait non, je ne parle pas de théorie, je parle de "relations humaines", de ce qui fait qu'on ne peut pas soigner un patient comme un soigne avec un bouquin.
Dans le cursus inf on explique:
- que tous les patients sont différents
- que tous les patients même avec les pathologies les plus lourdes ne sont pas observants (caner du poumon qui fume, diabétique qui fait n'importe quoi)
- que tous les patients ne sont pas des bouts de bois et qui ce qui s'applique à l'un ne s'applique pas à l'autre
- qu'une prise en charge ça n'est pas que théorique mais aussi pratique

Et plein d'autres tirets qui font que tous les patients pour lesquels on découvre un diabète de type II ne finiront pas tous avec des anti diabétiques oraux, que certains deviendront insulino réquerénts, que certains perdront un orteil, un pied, une rétine, ou deviendront insuffisants rénaux avec pourtant, la "même" pathologie à la base.


Contrairement à toi, je ne sors pas mes cours parce que ici ça n'est pas le sujet, et dont vous parlez ne me sers à rien dans ma pratique quotidienne. Si demain je parle aux gens de "programme" comme celui dont vous discutez avec RonJ mais on va me rire au nez: patients et collègues.
Le grand père qui bit son litre de pinard/ jour, qui mange n'importe quoi depuis des années, qui faire cuire son steak de 100g dans 150 grammes de beurre, il en a rien à carrer de mes histoires. Je suis pas médecin mais je saisis, depuis des années, une partie de leur problématique quotidienne avec mes collègue interne de med G: c'est parfois une victoire énorme "contre" certains patients de les voir changer d'un tout petit iota les habitudes merdiques qu'ils ont depuis des années.

Un petit article de toujours le même blog pour expliquer.


PS: J'ai eu des cours sur le diabète gestationnel et même un cours de "soins infirmiers sur le diagnostic de diabète pré gestationnel avec 3 prises de sang à une heure d'intervalle et ingestion de 75g de glucose", et le pré-diabète n'existe pas.
Non. Le pré-diabète n'existe pas. C'est un concept inventé par l'industrie pharmacologique pour pouvoir mieux vendre à terme sa came. Ils ont ensuite recyclé ça en syndrome X, syndrome métabolique, mais tout cela a été démonté par des études indépendantes.

Le seul apport récent sur la définition du diabète (type 2) a été fait par la chirurgie bariatrique (pour les obèses), qui a démontré que, chez des diabétiques traités, la réduction pondérale spectaculaire post-chirurgicale, suffisait à les faire redescendre sous les seuils reconnus de glycémie à jeun nécessaires pour être qualifié de diabétique. Cela ne veut pas dire que les patients n'étaient plus diabétiques : si on compare l'évolution de leur profil glycémique après un repas, elle est significativement différente de celle de quelqu'un qui ne sera jamais considéré comme diabétique - y compris d'autres obèses. Mais le niveau de glycémie atteint par la dysrégulation n'est pas suffisant pour être considéré comme entraînant des dommages vasculaires.

Bref, on est diabétique ou on ne l'est pas. Quand on l'est, on a un dysfonctionnement constant de la régulation du pic glycémique en post-prandial. L'importance de ce dysfonctionnement, le moment où il arrive dans la vie, sont modifiés par les comportements alimentaires dans la grande majorité des cas (le reste ce sont des atteintes pancréatiques directes - d'ailleurs insuffisamment recherchées de manière générale). Certains ne deviendront diabétiques qu'à >90 ans, d'autres à 40 ans. Certains ne dépasseront jamais les 1,40 g/L de glycémie à jeun, d'autres seront au-dessus de 4 g/L sans traitement. A contrario, certains obèses d'IMC>40 ne seront jamais diabétiques, grâce à un bon patrimoine génétique. Il en est d'ailleurs de même pour les dyslipidémies.

Le pré-diabète n'a pas de place dans cette configuration. Soit la personne sera à terme diabétique, soit elle ne le sera pas. Il n'y a pas de zone grise d'où on peut revenir. Mais à la rigueur, on s'en fout. Ce qui compte, ce n'est pas le terme qu'on met devant, c'est d'éviter une glycémie moyenne trop haute ou des pics post-prandiaux trop élevés. C'est cela la cause du dommage vasculaire (et pancréatique). Le concept de pré-diabète n'apporte strictement rien là-dessus. Il vaut mieux être un diabétique bien équilibré qu'un pseudo prédiabétique qui n'ose pas reconnaître qu'il est diabétique.

PS : dans tout ceci, on ne parle évidemment que de diabète type 2.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Kirika
Ouais, en fait non, je ne parle pas de théorie, je parle de "relations humaines", de ce qui fait qu'on ne peut pas soigner un patient comme un soigne avec un bouquin.
Dans le cursus inf on explique:
- que tous les patients sont différents
- que tous les patients même avec les pathologies les plus lourdes ne sont pas observants (caner du poumon qui fume, diabétique qui fait n'importe quoi)
- que tous les patients ne sont pas des bouts de bois et qui ce qui s'applique à l'un ne s'applique pas à l'autre
- qu'une prise en charge ça n'est pas que théorique mais aussi pratique

Et plein d'autres tirets qui font que tous les patients pour lesquels on découvre un diabète de type II ne finiront pas tous avec des anti diabétiques oraux, que certains deviendront insulino réquerénts, que certains perdront un orteil, un pied, une rétine, ou deviendront insuffisants rénaux avec pourtant, la "même" pathologie à la base.


Contrairement à toi, je ne sors pas mes cours parce que ici ça n'est pas le sujet, et dont vous parlez ne me sers à rien dans ma pratique quotidienne. Si demain je parle aux gens de "programme" comme celui dont vous discutez avec RonJ mais on va me rire au nez: patients et collègues.
Le grand père qui bit son litre de pinard/ jour, qui mange n'importe quoi depuis des années, qui faire cuire son steak de 100g dans 150 grammes de beurre, il en a rien à carrer de mes histoires. Je suis pas médecin mais je saisis, depuis des années, une partie de leur problématique quotidienne avec mes collègue interne de med G: c'est parfois une victoire énorme "contre" certains patients de les voir changer d'un tout petit iota les habitudes merdiques qu'ils ont depuis des années.

Un petit article de toujours le même blog pour expliquer.


PS: J'ai eu des cours sur le diabète gestationnel et même un cours de "soins infirmiers sur le diagnostic de diabète pré gestationnel avec 3 prises de sang à une heure d'intervalle et ingestion de 75g de glucose", et le pré-diabète n'existe pas.
Tu penses que mes cours en endocrino me serve ? Je suis inf psy....
Et si le prédiabète existe. Faut juste se sortir la tête de matraquage bien formaté du CM.

Comme je disais, il n'est pas considéré en tant que telle en Europe ( hormis les pays nordiques, toujours largement en avance sur nous ) , mais il est néanmoins une pathologie clinique reconnue en tant que tel depuis 30 ans.

Il n'est pas considéré par une partie corps parce qu'il est asymptomatique et compliqué à gérer.

La je reviens sur la réponse la réponse de vision :
Citation :
- des gens qui ne vont strictement rien en avoir à foutre de ce que dit le médecin, parce que bon on leur a dit qu'ils sont malades et que ce serait vraiment cool qu'ils y aillent molo sur la bouffe, mais eux vont juste se dire tout haut dans leur tête "ouais ouais, cause toujours mec, je me sens parfaitement bien".
Citation :
Publié par Rosenblood

Il y a un reportage assez intéressant, issu de Diabète Quebec, qui est pas mal à zyeuter.

Tiens, si ça en intéresse :

https://www.youtube.com/watch?v=lYoMEeschCk

https://www.youtube.com/watch?v=LAe2bWkq2zM
Mdr , les bus siglés Pfizer dès 1'30". Je me suis arrêté là. CQFD sur le disease mongering (lis un peu sur ce sujet, j'en ai déjà parlé sur JOL).
Par exemple : MANUFACTURING DIABETES (désolé, c'est en anglais, mais c'est Canadien justement...)

Dernière modification par Visionmaster ; 12/08/2017 à 20h25.
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