Cinéma asiatique

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Mademoiselle de Park Chan Wook (Old Boy, Lady Vengeance...) sort le 1er novembre en France. Voilà le trailer, mais honnêtement j'aurais tendance à déconseiller son visionnage tant il retire la surprise de quelques scènes.


Un thriller particulièrement prenant, aux tendances érotiques, qui se déroule pendant la colonisation japonaise. On découvre l'histoire du point de vue de plusieurs personnages, et c'est absolument génial. Du grand Park Chan Wook, si vous avez aimé ses autres films il n'y a aucune raison de rater celui-là, si jamais un ciné le diffuse dans votre coin.

Et c'est pas du tout parce que je suis un fanboy aveugle du travail de ce réalisateur que je vous dis ça, mais alors pas du tout
Citation :
Publié par Hachim0n
Mademoiselle de Park Chan Wook (Old Boy, Lady Vengeance...) sort le 1er novembre en France. Voilà le trailer, mais honnêtement j'aurais tendance à déconseiller son visionnage tant il retire la surprise de quelques scènes.


Un thriller particulièrement prenant, aux tendances érotiques, qui se déroule pendant la colonisation japonaise. On découvre l'histoire du point de vue de plusieurs personnages, et c'est absolument génial. Du grand Park Chan Wook, si vous avez aimé ses autres films il n'y a aucune raison de rater celui-là, si jamais un ciné le diffuse dans votre coin.

Et c'est pas du tout parce que je suis un fanboy aveugle du travail de ce réalisateur que je vous dis ça, mais alors pas du tout
Uep sur Toulon hélas c'est tellement dur d'avoir ce genre de films... The Stranglers n'était pas dispo, par contre Train to Busan était dispo. j'espère que ce dernier sortira chez nous, même si c'est 13€ la place je j'irais le voir
Vraiment bon Mademoiselle, grande virtuosité dans la narration, et un peu moins de violence que dans la trilogie de Park Chan-Wook sur la vengeance. Un poil trop long IMO.
Vu Pérégrination vers l'Ouest de Stephen Chow. Je suis assez déçu, c'est loin d'être aussi drôle que Shaolin Soccer ou Crazy Kung-Fu, le scénario est assez lent, et le personnage principal assez antipathique et les scènes d'action sont très moyennes, loin de celles de Crazy Kung-Fu. Shu Qi est toujours très jolie malgré ses 40 balais, mais elle passe le film habillée comme un sac, sans qu'on voit 1 cm de peau (alors que le film est tout de même bien sanglant donc pas pour tout public)
Je m'attendais à nettement mieux d'autant que le film est bien noté sur les agrégateur.
Un détail sinon, contrairement à ce qui est indiqué sur la plupart des sites, la VO du film est à 90% en Cantonais et non Mandarin. Certains personnages parlent en Mandarin, mais c'est très minoritaire.

Du coup j'hésite à voir son dernier film, The Mermaid, même si le trailer a l'air assez chouette. Je sais pas si certains l'ont vu et peuvent donner leur avis.
Vu Dernier train pour Busan, trèstrèstrès bien. Il est classé épouvante/horreur mais ne devrait pas, à mon avis. Je n'ai rien à lui reprocher, il est bien tout le long et j'ai trouvé la fin très juste !
J'ai vu Pandora (en VF), film catastrophe coréen.
Quand un séisme dévaste un village coréen où une centrale nucléaire est en activité malgré sa vétusté, un homme risque sa vie pour sauver le pays du désastre annoncé.


Film relatant un "Fukushima", à la sauce coréenne, histoire que chacun ce souvienne de cette terrible tragédie.
Pour ce qui est du film, c'est bien écrit (ça ce base surtout sur les ouvriers qui ce sont dévoué lors de cette catastrophe), c'est en deux temps (l'avant et l'après accident), les acteurs crédibles (surtout à la fin), et donne énormément d'émotions au visionnage.

Un film que j'ai beaucoup aimé, et relate à sa manière les mauvaises gestion qu'il y a eu à Fukushima, à voir.
Pour la fin par contre:

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J'ai trouvé le traitement du sacrifice du héro pas terrible.
Le mec est déjà condamné en étant resté sur place pour les travaux. il c'est déjà sacrifié depuis longtemps.
Limite c'est le moins a plaindre il aura une mort rapide, c'est 10 potes derrière la porte eux vont morfler.

Et la tu as le président, et le chef d'équipe qui sont en mode genre "on peu pas te demander de te faire sauter", alors que techniquement il est déjà mort. ça fait un peu ridicule, en plus la scene dure 20 plombes...
Citation :
Publié par Free RP
Pour la fin par contre:

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J'ai trouvé le traitement du sacrifice du héro pas terrible.
Le mec est déjà condamné en étant resté sur place pour les travaux. il c'est déjà sacrifié depuis longtemps.
Limite c'est le moins a plaindre il aura une mort rapide, c'est 10 potes derrière la porte eux vont morfler.

Et la tu as le président, et le chef d'équipe qui sont en mode genre "on peu pas te demander de te faire sauter", alors que techniquement il est déjà mort. ça fait un peu ridicule, en plus la scene dure 20 plombes...
Moi ce qui m'a le plus fait tiqué sur la fin:

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Lors de sa mort, le nuage radioactif stop lui aussi sa course... Mais bon j'imagine que c'est pour laissé plus de place au gars justement...
Je l'ai vu, c'est quand même un bon nanar, supérieur à tout ce que les français pourraient sortir dans le genre certes, mais nanar quand même, toutes les scènes, dialogues et jeu d'acteur parfois très caricatural, sans oublier les fameuses leçons de morale parfois péniblement dissimulées, parfois carrément façon tarte-à-la-crème que tu te ramasses en pleine poire alors que tu n'as rien demandé.

Ca m'a pas mal rappelé cette crétinerie du Jour d'Après de ce côté là, grotesquement moraliste alors que ça n'a visiblement pas la moindre idée personnelle de quoi ça parle.

Je m'attendais à l'inverse de ce que j'ai ressenti en fait, des effets spéciaux moins ambitieux mais une crédibilité et un sérieux de l'ensemble qui sorte de l'ordinaire, j'ai trouvé que c'était l'exact opposé au final. A voir en VOSTFR impérativement pour ceux qui tentent l'aventure évidemment.
Je reviens de voir "WORLD OF KANAKO".
Sympa mais on se sent un peu sale



Quand la belle Kanako, lycéenne populaire et sans histoire disparaît, sa mère fait appel à son ex mari, flic alcoolique, pour qu’il retrouve leur fille. Mais celui-ci va découvrir que sous les apparences, l’univers de l’adolescente est plus trouble qu’il n’y paraît…

DANS LES TÉNÈBRES

Il est toujours trop tôt pour faire ce genre de raccourci (ou trop simple), mais dans la carrière de Tetsuya Nakashima, il y a peut-être eu un avant et après Confessions. Pas tant à cause du succès inattendu et fou de ce film tout aussi dingo (des salles nippones bondées jusqu’à une présence dans la shortlist des nommés aux Oscars), mais plutôt parce l’appétit du réalisateur pour l’hystérie colorée, kawaï et bondissante s’y trouvait teintée d’une noirceur inattendue. Les changements de registres, de rythme et autres tours de grand huit ne faisaient qu’y mettre en avant l’angoisse amère des personnages. Amère, c’est un euphémisme qui pourrait tenter de décrire la descente aux enfers des personnages de The World of Kanako. Une nouvelle nuance de noir encore plus foncé serait utile pour rendre justice à un récit qui, sur le papier, rappelle le nihilisme jusqu’au-boutiste de certains polars coréens. Mais sur le papier uniquement, car grâce à la Nakashima’s touch, The World of Kanako ne ressemble jamais à un thriller classique et ne ressemble d’ailleurs à rien d’autre qu’à lui-même. C’est un ouragan.

Montage ultra-saccadé, couleurs chatoyantes, changement de registres brutaux (mais habiles), recours presque subliminaux à l’animation, structure en flashbacks… ces effets pourraient paraitre gratuits mais forgent au contraire un ensemble cohérent et particulièrement dense, un remous permanent qui parfois épuise mais le plus souvent fascine. Tout ceci serait sans doute stérile si, dès la citation placée en exergue, Nakashima ne plaçait pas son film dans l’héritage inattendu du surréalisme. De Cocteau à Lewis Carroll, on a beaucoup théorisé sur les symboles et métaphores autour des psychotropes dans l’œuvre des surréalistes. Il est effectivement question de drogues dans The World of Kanako. Au sens propre bien sûr, mais aussi de manière plus imagée. Et c’est sur ce terrain-là que Nakashima se singularise le plus. En prenant suffisamment au sérieux la propre folie qu’il peut injecter dans ce récit en le distordant, il témoigne d’une confiance enthousiasmante dans la technique du médium cinéma. Voilà un cinéaste qui n’a pas peur l’image, qui n’a pas peur du montage, qui parvient à garder le cap sans jamais se laisser piéger par sa propre fantaisie.


Comme la Laura Palmer de Twin Peaks, l’héroïne éponyme dévoile au fil de l’enquête un visage bien plus sombre que prévu. Au point d’entrainer chacun dans sa chute hallucinée. Tous ceux qui vont croiser son chemin vont faire l’expérience d’une fascination presque surhumaine, qui les laissera littéralement détruits. Il y a effectivement quelque chose de la chute infinie d’Alice dans son trou de lapin, dans le parcours de Kanako et des autres. Pour tous, c’est comme si la chute de plus en plus profonde dans la psyché de Kanako, le manque progressif d’oxygène et de discernement, venaient dilater le réel. Jusqu’à flirter avec le fantastique, lors d’une séquence où la quête virerait presque à la chasse au démon mythique. L’expérience n’est pas loin d’être la même pour le spectateur, hypnotisé mais aussi parfois privé de respiration par un film qui prend à la gorge et ne connait pas répit. The World of Kanako peut paraitre anxiogène, mais c’est surtout un chef d’œuvre flamboyant.

http://www.filmdeculte.com/cinema/fi...-The-5397.html
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