Chronique d’une virée parisienne inoubliable - Not In This Lifetime - Guns N’ Roses

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Voila, juste un petit pavé que j'ai rédigé à l'origine pour mon cercle d'amis, mais que je partage avec vous, tellement ce week-end a tout pété. J'espère que vous prendrez plaisir à le lire.



L’histoire commence en février, avec Madou (une pote), qui demande via FB qui est chaud pour monter au stade de France voir Guns N’ Roses. D’abord sceptique, pensant qu’il s’agissait des Guns d’Axl, je me renseigne vite fait sur la tournée Not in this Lifetime. Et là je vois : Axl, Slash et Duff “Fucking Irish” McKagan.On peut ajouter Dizzy Reed qui avait rejoint le groupe sur les Use Your Illusion. On complète le staff avec Franck Ferrer et Richard Fortus, que je connais moins puisque ayant rejoint le groupe après la séparation post Use your Illusion tour. Qu’en dire… Largement suffisamment chauds pour te faire oublier Stradlin, Adler ou Sorum. Ajoutons enfin Melissa Reese, qui a rejoint le groupe en 2016 pour la tournée, et qui ajoute une touche de féminité à cette équipe de poilus tatoués.
Bref, place réservée dans la minute, ne voulant rater cette reformation sous aucun prétexte et craignant le sold out… Qui n’est jamais arrivé (contrairement à ce que prétend l’article paru dans Le Monde).

On commence bien : Madou arrive chez moi avec deux covoit récupérés à Toulouse. Le premier descend, un grand chevelu avec un T-Shirt Guns, me déclarant fièrement en regardant mon T-Shirt “Appetite for Destruction” qu’on va au même endroit. Il est suivi de son coloc, qui m’a l’air tout aussi sympa. On se dit que ça part bien. Je ballosse beaucoup avec Madou, on ne s’est pas vu depuis presque un an, et les infirmiers c’est bavards. On s’en explique et on s’en excuse auprès de nos passagers. Pour se faire pardonner, je fais un arrêt au McDo de Brive, étape obligatoire de tout road trip passant par l’A20 depuis l’EVG d’Olive. Bon, on est sur la même longueur d’ondes : on aime le rock, on aime la bière, on aime la bouffe trop grasse. On reprend la route, et on se présente un peu plus. L’un est gérant d’un célèbre pub Toulousain, l’autre vend des guitares chez un luthier de Toulouse. De mieux en mieux. Et puis ils jouent dans un groupe. Et même que c’est pas d'la merde.

On arrive sur Paris, l’heure a tourné beaucoup plus vite que prévu. Ça nous a permi d’apprendre qu’il y avait un after en ville après le concert. Info qui s’avèrera erronée par la suite, mais on y reviendra. Périph rouge, on traverse Paris. Joli bordel, un sous concert France Inter / Fnac barre le centre ville (oui, on va voir les Guns, donc tout le reste c’est des sous concerts…), on fait des tour et des détours. L’avantage : on fait gagner du temps à nos compères, qu’on dépose près de leur auberge dans le centre. Après 1h30 pour faire les 50 derniers km, on arrive à l’hôtel porte de la villette. Ouf, mais pas le temps de niaiser, faut partir pour le stade de France.

C’est grand, c’est plein de monde (mais pas complet), mais ya des buvettes qui servent des pintes dès la sortie du RER. On est sauvés !
On s’oriente vers la porte C, on rentre dans le stade, on mate un peu la deuxième première partie (Biffy Clyro), mais il faut se remettre en mouvement : 38°C, on a re-soif. La buvette est blindée, c’est mal organisé, faut en moyenne 20 à 30min pour avoir une mousse.
On y est presque. On entend le roady d’époque brailler comme un putois : “from Hollywood, Guns N’ Roses !!!!!!!!”. Vite, ma bière putain de larves !!! Et là, les gars donne le ton : grosse gratte, grosse basse, grosse batterie, on commence d’entrée avec un “It’s so easy”.
On rejoint la tribune, et sans rentrer dans le détail, on était parti pour plus de 3h d’un show de dingue. Ils ont tout joué, avec un niveau juste incroyable. Bien des groupes tentent l’aventure de la reformation et de la tournée qui renfloue les comptes (bien que dans le cas présent, les gars sont toujours actifs de leurs côtés et n’ont pas de soucis de finances, on est d’accord). Ça donne souvent une prestation en dessous, voire tout juste moyenne. Pas les Guns. C’est comme avant mais en mieux, des nouveaux solo, deux guitaristes intuables, un putain d’irlandais qui peut se vanter d’être le seul qui est plus beau aujourd’hui qu’il y 20 ans (la sobriété peut-être) et un Axl qui, à plus de 50 ans, a une condition physique à faire pâlir plus d’un trentenaire. Il court toujours, et vocalement, si il s’économise parfois un peu (mais toujours quand il faut), met toujours tout le monde en PLS quand il s’agit de pousser des hurlements.

Bref, tout ce pavé pour dire que ce Not in this Lifetime est un évènement tellement majeur, qu’il te laisse ce petit goût particulier en bouche… Celui qui te fait dire que dans ta vie, il y aura eu un avant et un après 7 Juillet 2017. Et pour ça, je dis merci Madou, merci Ben et Félix, et surtout, merci Guns N’ Roses.

Je finis vite fait avec l’after. Donc, paris oblige, à la sortie du concert; RER B et D en rade. Impossible de rentrer à l’hôtel, mais on ne se laisse pas abattre, metro 13, go en ville faire l’after au Dr Feelgood des Halles. A oui mais non, l’after c’est samedi soir (ok les gars, un after H+24). Pas grave, on y retrouve nos deux covoit, on fait la fermeture du bar. Puis on se dit : on va faire les barres de nuit. Un, puis deux, puis trois. Ça s’est fini du côté de Bastille, dans un bar crado mais qui passait du Velvet Underground, vers 5h du mat. On quitte nos deux larrons qui eux restent jusqu’au dimanche, on doit prendre deux covoitureurs à 9h. Retour à l'hôtel avec un taxi qui nous a mis du Damian Marley pour nous reposer un peu. Puis le retour. On entend pas le réveil, les covoit du retour tentent désespérément de nous joindre, l’un d’eux est à l’hôtel, et donc la femme de chambre vient nous réveiller. Je vous passe le trajet retour, ce fut long, trèèèèèès long.

Mais comme disait Titi en 98 : maintenant je peux mourir tranquille !
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