Vous êtes flippants quand même.
1...
Ah c'est bien joli de se foutre de la gueule du manque d'esprit critique des électeurs du FN, des soraliens et des complotistes en tout genre si c'est pour faire la même chose.
2...
"Banquier, pote de Gattaz, ultra-libéral, fils d'Hollande" sérieusement ? Il est passé où votre cerveau ? Il s'est éteint après le premier tour ou il n'a jamais été allumé mais vous le cachiez mieux avant ?
3...
On parle quand même d'un risque non négligeable de voir le FN élu au deuxième tour. Un peu de retenue et de retour aux valeurs que vous prétendez défendre, ce serait pas mal.
4...
Vous pouvez vous déresponsabiliser autant que vous le souhaitez, ça ne changera pas le fait que la menace de la concrétisation d'un FN au pouvoir, aujourd'hui, elle vient de vous.
... et 5.
5 abstentionnistes de plus grâce à ton message. Et surtout ne te remets pas en question, car toi tu es dans ton bon droit, donc tu n'as aucun effort à faire sur ta manière de convaincre autrui. C'est à eux de comprendre LA vérité ! Et puis après tout, les mélenchonistes ont tellement cassé les couilles avant le premier tour, que tu ne vas quand même pas t'abaisser au niveau d'un "lepeniste passif" !
Non mais ok. On en est au Bernie or bust à la Française. Très bien.
J'en suis limite à espérer que MLP passe pour que les jusqu'au boutistes aient ce qu'ils réclament.
Et de 6 !
(pour information, les FI ne "réclament" pas le FN. Mais continue, tu pourrais convaincre à l'abstention une 7ème personne)
@Hark² Pourquoi ? Pourquoi tu continues à propager des contre vérités et des exagérations aussi vaseuses que celles-là ? Ton candidat a perdu. Donc tu cherches quoi là en fait ?
Ses soutiens, on a déjà répondu 40000 fois dessus. Passer de "soutiens" à "amis" alors qu'une bonne partie de ses soutiens sont des crevards qui changent de candidat à soutenir comme de chemise, c'est un peu fort.
Ultra-libéral : Faudra revoir ta définition.
Alors.
Les grandes fortunes :
* Macron est officiellement soutenu par
Pierre Bergé. Pierre Bergé possède en partie les médias Le Monde, L'Obs, Courrier International, Telerama, Le Monde Diplo. Il est dans les 300 plus grandes fortunes de France.
* Il est officiellement soutenu par
Xavier Niel. Xavier Niel est le PDG de Free, et possède en partie les mêmes médias que Pierre Bergé. Il est dans les 20 plus grandes fortunes de France.
* Il est officiellement soutenu par
Bernard Arnault. Bernard Arnault possède grossièrement toute l'industrie du luxe (groupe LVMH), ainsi que les médias suivants : Aujourd'hui, Le Parisien, Les Echos, Radio Classique. Il est la deuxième plus grande fortune de France
Le patronat :
* Macron est officiellement soutenu par
Pierre Gattaz, président du MEDEF
* Macron est officiellement soutenu par Laurence Parisot, ex-patronne du MEDEF
Les experts/philosophes néo-libéraux (qui l'assument) :
*
BHL
*
Jacques Attali
*
Alain Minc
Je ne cite pas les politiques de droite et de gauche qui le rejoignent, la plupart sont des has been losers qui ambitionnent de relancer leur carrière politique tombée dans l'oubli (anciens ministres chiraquiens, anciens jupéistes, Robert Hue, François Bayrou, De Villepin, Royal, Valls, ...), ce n'est pas trop le propos ici.
Ce sont des arguments pour bas du front. Elles sont où les critiques sur le programme ? Tout ce qu'on entend à longueur de journée ce sont des petites phrases à deux balles. Et se baser sur quelque chose d'aussi stupide pour prendre le risque d'avoir le FN présider la France c'est carrément flippant.
Je copie ici un post de reddit qui fait une petite critique de certains aspects du programme économique de Macron, notamment dans le fait que son programme va favoriser les riches et défavoriser les plus pauvres ou les plus fragiles :
Bien. Je me base sur son programme, rien ne dit qu'il pourra ou voudra l'appliquer. Et je me restreins à la question de l'avantage donné aux plus aisés : cela ne signifie pas qu'il n'y aurait aucune mesure sociale, mais plutôt que j'estime qu'il y a un déséquilibre en direction de ceux qui n'en ont pas besoin, qui sont déjà avantagés. Je ne dis pas non plus que les riches sont méchants ou moches.
Il propose une taxation forfaitaire des revenus du capital (30%) ce qui avantage les plus riches et invite au versement de plus en dividendes et moins en salaires (taxés eux, non forfaitairement). Il propose d'instaurer une nouvelle niche pour limiter l'ISF : la fortune mobilière (actions, obligations, ...) pour ne pas décourager les placements finançant le "capital productif". L'ISF deviendrait donc un impôt sur la fortune immobilière. Problème : la possibilité de transférer dans une société les actifs immobiliers donne donc, de fait, pour les plus fortunés, l'équivalent d'une suppression de l'ISF. Pour redonner du pouvoir d'achat aux ménages, il propose une baisse des cotisations salariales de 500 euros et une suppression de la taxe d'habitations pour certains ménages (les maires vont râler et des questions constitutionnelles vont émerger) : 4.1 millions de foyers modestes sont déjà exonérés de cet "impôt injuste" (42% des ménages) et tout le monde ne sera pas bénéficiaire en 2018. S'il est injuste, pourquoi ne pas le supprimer ? Pour les entreprises, le CICE est transformé en allègement de cotisations sociales et le taux d'impôt sur les sociétés est ramené à 25%.
Il prône une exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires (c'est une mesure généralement vue comme un contournement des 35h, comme dans la loi Tepa de 2007) et juge qu'il faut simplifier le code du Travail en donnant plus de souplesse aux accords d'entreprise, pour négocier le temps de travail. On parle de "flexibilisation", de rapports de force par entreprises (donc très hétérogènes) et de barémisation obligatoire des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif. M. Macron propose que les employeurs puissent recourir au référendum en cas de désaccord minoritaire et la création d'une instance unique du personnel regroupant toutes les instances actuelles aux élections professionnelles : ce n'est pas vraiment dans l'intérêt des salariés et encore moins des syndicats de salariés. Il propose en fait le contournement des syndicats, dont l'Histoire est basée sur la construction d'une force collective.
Emmanuel Macron ne cache pas son souhait de sanctionner plus sévèrement les chômeurs après deux offres refusées. S'il propose également que les démissionnaires et les indépendants puissent bénéficier de l'assurance chômage - ce qui est à mon sens une bonne chose - il souhaite d'abord procéder à l'étatisation de l'Unédic - ce qui est à mon avis une chose dangereuse : pour quelqu'un qui aime la négociation des partenaires sociaux, c'est étrange de vouloir retirer à ces derniers la gestion de l'assurance chômage. Le MEDEF est favorable à cette étatisation (ce qui ne constitue pas un argument mais un indice, légèrement malhonnête) car elle permettrait de refiler à l'Etat la dette de 30 milliards de l'Unédic. Les syndicats de salariés sont contre : transformer les cotisations chômage des salariés en CSG est injuste et rend le tout dépendant des aléas politiques ; casser la nature "assurantielle" et négociée du système rompt le lien entre cotisations et allocations, aujourd'hui garantie proportionnellement, au bon vouloir du gouvernement et des politiques à l'oeuvre. Sachant qu'on peut intégrer les indépendants sans passer par l'étatisation de l'Unédic, je vois mal l'intérêt, notamment pour quelqu'un qui cherche à faire des économies et à désendetter l'Etat.
M. Macron envisage une augmentation de la couverture santé et retraite par des assurances complémentaires, avec, en toile de fonds, une hausse des tarifs des complémentaires. Il ne tient pas de discours sur le dépassement d'honoraires - état de fait profondément injuste en termes d'accès aux soins - mais axe sa réflexion autour des mesures incitatives poussant à l'installation de médecins dans des zones sous-dotées et des maisons de santé pluridiscplinaires : tout ceci existe déjà et donne des résultats mitigés. Comme M. Fillon, la politique envisagée pour le domaine des médicaments est très favorable aux industries pharmaceutiques, considéré uniquement comme un fleuron industriel privé à préserver et non comme un moyen de démocratiser l'accès aux soins. Quand on sait que peu de médicaments arrivant sur le marché apportent un réel progrès thérapeutique, on peut se demander l'intérêt d'encourager ces industries déjà bien riches. Il préconise une réforme des retraites en passant à un système de retraite à points sur le modèle suédois, avec un niveau de pension dépendant fortement des évolutions démographiques et non plus seulement des années de cotisations. Si je ne trouve rien à redire à la volonté de simplification du système de retraites actuel, je m'inquiète un peu quant à l'évidente rupture, sur ce sujet comme sur l'Unédic ou le remboursement des soins, avec la logique assurantielle proportionnelle appliquée jusqu'ici.
Je ne trouve pas que les autres points du programme compensent ces points très favorables aux plus aisés, même si, évidemmet, ils existent. Je note également qu'il faut connaître les dossiers et pousser un peu plus loin que la lecture du programme pour bien saisir ce que veulent dire les propositions économiques et en vérifier les fondements ou les chiffres. Ces propositions ne sont pas très originales puisqu'on a déjà pas mal avancé ces dernières dans le sens décrit. En conclusion, Macron n'est pas autre chose que ce qu'il dit qu'il est : intellectuellement progressiste, philosophiquement universaliste, économiquement libéral, politiquement de droite et de gauche (parfois il dit : "ni de droite, ni de gauche"), ... Ce n'est pas le diable. Ce n'est pas le paradis. C'est d'avantage tourné vers le libéralisme et l'individualisme que vers l'aide aux plus démunis. C'est implicitement orienté vers les grosses entreprises et les riches ménages. Ce n'est pas un programme de justice sociale. C'est dommage.
Ouais ..
Mélenchon a très largement bénéficié d'un vote utile et il a perdu.
Wut ? Ce serait plutôt (largement)
Macron dans ce cas.