Super journée, ce midi pour l'atelier diététique on a mangé chez Flunch où je me suis pris un couscous "3 viandes" avec une grosse assiette de salade céleri/concombre/noix et j'ai redécouvert la banane plantain (j'en avais pas mangé depuis des années). Pour une première fois c'était super.
Ensuite une incursion dans le centre culturel de la ville et on est même monté voir les vestiges d'un château et une villa d'architecture cubique à gros gros patrimoine culturel: maison d'un écrivain qui en lien avec Cocteau pour la tournure d'un film. À explorer les multiples extraits de ses livres et réflexions, je suis retombé en cours de français au collège avec une écriture semblable et un professeur qui me partageait sa passion pour la matière. En continuant je découvre une ancienne partie de moi même et je ressens de la Foi, je me suis remis à croire en l'existence du Beau et d'une continuité après le trépas. À réfléchir je me sens comme un singe qui imite un homme en sachant que je perdrais très vite en mémoire ce que j'ai vu sous les yeux à défaut d'être familier avec la culture, je me demande quand les sciences seront capables de décortiquer un tel degré d'inspiration et de finesse et je replonge sur l'intérêt de l'épistémologie un certain temps. J'ai l'impression d'être passé à côté d'une énorme opportunité à partir du moment où j'ai été dirigé en filière scientifique et pas littéraire. Est-ce que c'est trop tard pour revenir en arrière ?
Au retour de la clinique je suis inspiré et je m'enferme dans une salle de réunion pour jouer de la gratte et chanter. Au début je me mets direct au rock et je travaille ma voix sur les tonalités et la respiration. Au bout d'un moment j'en peux plus et je sais pas quoi faire. Spontanément je commence à m'appliquer sérieusement sur du Villa-Lobos en mode concerto et avec entrain, un peu malgré moi je chantonne la mélodie en même temps et je m'aperçois que je joue encore mieux et plus facilement. Ça y est je vole et je m'arrête pas, je tourne sur du jazz endiablé et je m'éclate.
Et puis y'a la vieille pétasse de stagiaire aide soignante qui s'incruste avec ses clés et viole mon espace pour me faire jouer des morceaux à dormir debout et juste après elle me force à sortir. Ça y est j'ai perdu le mood, le love s'échappe lentement pour ne laisser que la présente trace écrite. Mais que suis je devenu, qu'est-ce que je fais encore là à regarder ma vie défiler devant moi. Il faut vraiment que je me prenne en main, que je cesse de faire le légume en me poussant à progresser dans l'acquisition de nouvelles connaissances sur des domaines variés et avancer sérieusement sur ma formation en guitare avant peut-être d'envisager un autre instrument. Pitié je veux sortir de la monotonie et de cet usine de macaques fans de jul et MLP, au secours. T_T
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