Euh... je n'ai pas compris à quelle forme de clivage tu fais référence. Au clivage gauche/droite ? Au clivage souverainistes/européistes ? Aux deux ?
Si Macron passe - ce qui me parait à ce jour possible - le clivage gauche/droite explose. Le P"S" meurt garanti sur facture (et Valls rejoindra la ligne politique de Macron). Les Républicains explosent de même, sa composante la moins "brutale" se rassemblant peut-être autour de Macron, etc.
Le clivage se situera dès lors entre européistes (UDI, En Marche, Modem, LR modérés) et souverainistes (LR version dure, FN bien entendu, UPR, NDA, voire Mélenchon et la FI).
C'est le clivage entre repli sur soi et ouverture aux autres, bien plus qu'être pour ou contre l'appartenance à l'UE qui est une question qui en découle.
On parle de préférence nationale, de contrôle des frontières, de travailleurs détachés, de quotas de réfugiés et ces questions traversent toutes les couches de la société et tous les partis.
Cette différence serait exacerbée en cas d'un second tour entre LePen et Macron.
A part ça, et sur un autre sujet, je n'enterrerais pas trop vite Mélenchon. Il pourrait très bien engendrer une dynamique et tirer profit de l'affaiblissement de Hamon. Et si dans le même temps Macron ou LePen commettaient des erreurs il pourrait très bien en bénéficier et se retrouver en position d'accéder au second tour. Il est d'autre part rompu à l'exercice d'une campagne présidentielle et est à la tête d'une force politique organisée et militante.
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