Petits arrangements entre amis qui ne passent plus inaperçus

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Le Maire FN d'Hayange mis en examen car "il est soupçonné de ne pas avoir respecté les règles du Code des marchés publics, et d'avoir permis à un intermédiaire proche du FN d'avoir empoché une partie des sommes au passage."

http://www.europe1.fr/politique/le-m...examen-2981741

Bien entendu, il a parfaitement ressorti l'arsenal du parfait petit politique :

Citation :
Il a pointé du doigt le timing de l'enquête, et le fait que "ça sorte à quelques semaines de la présidentielle."
Citation :
Publié par Grukfol
Le Maire FN d'Hayange mis en examen car "il est soupçonné de ne pas avoir respecté les règles du Code des marchés publics, et d'avoir permis à un intermédiaire proche du FN d'avoir empoché une partie des sommes au passage."

http://www.europe1.fr/politique/le-m...examen-2981741

Bien entendu, il a parfaitement ressorti l'arsenal du parfait petit politique :
Il a pas tord, il a dû se demander "pk maintenant alors que je le fais toute l'année !?"
Comme bcp trop de Maire de moyenne et grosse commune.
Pour garder leur taux d'élus mis en examen ou condamnés à 15%
c'est le maire FN de Hayange qui s'y colle, cette fois-ci,
en étant mis en examen pour favoritisme pour avoir acheté 100 000€ de photocopieurs, à environ 10 fois leurs valeur objective.
Message supprimé par son auteur.
Ca change rien dans la tête des électeurs FN, c'est une cabale médiatique à leurs yeux, t'as beau leur sortir des faits ils continuent à nier, obnubiler par Marine Le Pen. Que vous le vouliez ou non, l'électorat français est con et ce n'est pas sa faute, mais c'est pas une particularité de chez nous, on peut retrouver ça un peu partout.
Vous vous souvenez du coup d'Etat organisé par la droite brésilienne pour se mettre à l'abris des poursuites judiciaires dans une gigantesque affaire de corruption ?

Et bien ça continue :
http://www.liberation.fr/planete/201...uption_1550029

Temer, le pourri en chef, a donc nommé un pourri second-couteau à la Cour Suprême afin de freiner les enquêtes. Un peu comme si, suite à un "procès" mené par le Sénat, Larcher avait pris la place de Hollande et nommé Balkany au CC juste avant une QPC de Fillon. Je plains les Brésiliens.
Sinon, à côté de cette histoire de voile, il se passe des choses réellement intéressantes au FN.

Il-y-a quelques jours, Mediapart et Marianne ont révélé des extraits "du rapport de l’Office antifraude européen transmis à la justice française (le 26 juillet 2016), qui enquête sur les assistants de Marine Le Pen au Parlement". Un document de 28 pages qui passe au peigne fin la situation des douze assistants embauchés successivement par la présidente du FN à Strasbourg sous la précédente et l’actuelle mandature (2009 à 2014 et depuis 2014). On y trouve leurs contrats, rémunérations et fonctions.

On apprend par exemple que son garde du corps a été rémunéré -en tant qu'
assistant européen de Mlp- 1619.85 euros net par mois (de septembre à décembre 2009) pour un temps partiel de 12h/semaine. L’OLAF estime qu' "il existe une contradiction et une impossibilité matérielle" entre ces deux activités. Pendant ces trois mois, le garde du corps aurait été financé sur les fonds européens "alors qu’il exerçait exclusivement des fonctions de garde du corps pour Jean-marie Le Pen" signale le rapport.

Puis il a ensuite
a été embauché pendant 3 mois -en 2011- par Marine Le Pen pour un trois quarts temps extrêmement rentable : 7237 euros net mensuels, soit 64 euros l’heure ce qui équivaudrait à un temps plein payé 9600 euros net. Une rémunération jugée "extrêmement élevée" par l’OLAF.

Le 24 juin 2015, l'organisme a invité son garde du corps pour qu'il "explique sa situation" comme "témoin" mais il ne s'est pas présenté.
Interrogée elle aussi, la présidente du FN a répondu par courrier
que "ces trois mois de contrat à un taux horaire tout à fait inhabituel" étaient "une régularisation effectuée en collaboration et avec l’accord, bien entendu, de l’administration du Parlement européen". Ce contrat aurait permis d’effectuer "une régularisation ancienne", à la suite d’ "une erreur"."Le Parlement n’avait pas versé au tiers payant les salaires correspondant à ce travail" en affirmant que son assistant n'aurait pas touché sa rémunération.

Or, le parlement européen a démenti cette version des faits: il n’y a aucune trace dans le dossier laissant penser "qu’il ait accepté un contrat comme moyen de régularisation". "On ne demande jamais à un député de produire des faux documents ou des fausses attestations pour couvrir des opérations", a précisé l’institution.


703016JoL.jpg

On y parle aussi de Catherine Griset "chef de cabinet au siège du parti, vieille amie et ex belle sœur de Marine LePen". Elle a aussi été salariée comme son assistante "accréditée" à temps plein au parlement, du premier décembre 2010 au 15 février 2016. Fin 2014 elle assurait au Parisien concilier ses deux boulots (chef de cabinet et assistante) grâce au télé travaille.

Citation :
Catherine Griset devait pour ce poste travailler dans les murs de l'institution, entre Bruxelles et Strasbourg. Loin de Nanterre, donc. Dans son rapport, l'OLAF émet des "doutes quant à son activité réelle", en s'appuyant sur plusieurs éléments. Comme l' "adresse effective" de l'assistante. Dans son dossier, Catherine Griset a déclaré résider à Braine-l'Alleud, en Belgique, logée gracieusement chez un ancien assistant de Marine Le Pen, Charles Van Houtte.

Mais les fonctionnaires de l'OLAF relèvent eux que "Mme Griset au cours de sa période [d’assistante accréditée] a toujours résidé dans les environs de Paris, d’abord à Plaisir puis à Garches". Interrogé comme témoin par l'organe de contrôle, le 25 mars 2015, Charles Van Houtte a expliqué que "Mme Griset ne faisait jamais de long séjour, que sa chambre était plus un pied-à-terre qu’une habitation permanente, qu’elle venait pour passer deux jours et passait la nuit et qu’elle n’avait jamais fait de semaine complète
".L'OLAF pointe en outre que Catherine Griset ne détient pas de téléphone (fixe ou mobile) belge et possédait une voiture française "qu’elle n’a jamais utilisée pour rentrer dans les bâtiments du [Parlement européen] ni à Bruxelles, ni à Strasbourg"
Marine Lepen conteste, "Catherine elle vient à Bruxelles quand j'y vais. Et quand je n'y vais pas, elle badge"... Sauf que l'examen des pointages révèle, selon l'OLAF, "une très faible présence" : 740 minutes entre septembre 2014 et août 2015 soit seulement 12h en un an.
Et selon un responsable des accréditations "étant donné les mesures de sécurité en vigueur, il est hautement improbable qu'un assistant accrédité puisse pénétrer dans le parlement sans utiliser son badge, même accompagné de son député".

Citation :
Lors de son entretien avec les fonctionnaires de l'OLAF, le 2 juillet 2015, Catherine Griset a reconnu "ne venir qu'un ou deux jours par mois» et «une fois par semaine en 2013 et 2014". Mais elle a fait valoir que son poste de chef de cabinet ne constituait "qu'un titre politique" et n'était "pas en conflit d'intérêts" avec celui d'assistante accréditée, "car il s'agissait d'un travail similaire effectué par la même personne"
Pour l'OLAF "
en ne respectant pas ses obligations au niveau des activités réellement exercées et du fait de son absence quasi permanente de son lieu de travail, Mme Griset ne s’est pas acquittée de ses fonctions qui découlaient de contrat d’emploi passé avec le [Parlement européen] et n’a pas eu d’activité réelle d’assistant accrédité sur son lieu d’affectation".

On pourrait aussi parler de Louis Aliot, vice-président du FN et de ses 50 emplois différents : avocat, vice-président du FN, assistant 17.5h/semaine pour son eurodéputé (juillet 2011 à mai 2014 pour 5000€ bruts), Élu à Perpignan (municipal et régional), directeur opérationnel de la campagne FN en 2012 puis porte parole pour les législatives.
Mais l'OLAF "compte tenu de ses moyens d’enquête", n’a pas été en mesure d’établir que Louis Aliot "n’a pas pu mener ses différentes fonctions et autres activités en parallèle, et que l’emploi d’assistant local exercé à mi-temps auprès de Marine Le Pen était fictif". Pour cela il lui faudrait des preuves que seule la Justice peut obtenir. Surtout que le contrat est "vague et succinct" ce qui empêche de délimiter clairement "les activités d'assistant local de celle de militant du parti, ni de quantifier le travail".

Rajoutons que le siège du parti a été perquisitionné le 20 février. Ah et, le garde du corps ainsi que la chef de cabinet sont actuellement en GàV.

Mouais ... le mec jugé pour une fraude à la CB de 12M€ ...
A mettre en comparaison avec les deux milliards versés aux actionnaires de bankia quand l’état ES a volé à son secours tellement son action valait plus rien à cause de ses créances bidons...
Quand un politique escroque un banque il va en prison , quand un politique escroque un peuple pour un banque , il va pas en prison.
Choisis ton camp camarade !
Citation :
Publié par Brooh
Ici pour l'histoire
Je m'auto-cite pour rajouter une information marrante. Dans le cadre des affaires expliquées ci-dessus, Marine Le Pen a refusé d'être entendue par la police. Elle était en effet convoquée le mercredi 22 février, dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre... Et elle leur a foutu un lapin. Via un courrier, elle a indiqué "qu’elle ne se rendrait à aucune convocation policière ou judiciaire jusqu’aux élections législatives des 11 et 18 juin".

A noter qu'elle ne risque rien car "... l'immunité parlementaire que lui accorde son mandat de députée européenne... Elle ne peut faire l’objet d’aucune mesure coercitive tant que celle-ci n’est pas levée ..."

Justice laxiste blablablablabla
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Mangemouton
Pour ce que les députés européens qui sont candidats à la présidentielle y foutent, on peut bien leur retiré l'immunité.

Les emplois fictifs ne devrait pas donner lieu à des bénéfices réels.
Elle est quand même très forte, elle utilise l'immunité d'une fonction où elle ne fout rien, au parlement d'une union dont elle veut sortir pour éviter d'avoir à répondre aux accusations d'emploi fictifs dans ce même parlement, c'est d'un cynisme.
Au final, elle pourrit l'UE de façon passive, du coup elle fait un peu ce pour quoi ses électeurs l'ont élue.
Citation :
Publié par aziraphale
D'après ce que j'ai entendu hier, il n'y a absolument rien de prévu dans les statuts LR ou de leur primaire elle-même pour le cas où le candidat désigné serait empêché. Les statuts disent seulement que le candidat est le vainqueur de la primaire et ça s'arrête là.
Et c'est pareil au PS je suppose, tellement ça paraissait improbable comme cas.
Maintenant qu'ils ont vu le truc, ils changeront sans doute tous leurs statuts pour le cas où.


Pourquoi pas le 2ème de la primaire ?
Parce qu'il n'a pas gagné et que son programme ne correspond en général pas du tout à celui de celui du vainqueur.
Ce qui pose quand même un léger problème vu que les électeurs ont voté pour une personne mais aussi pour son programme.
C'est ça pour moi le plus gros défaut de ces primaires : sans une base programmatique commune (que chacun complète à sa sauce) on tombe forcément dans les travers qu'on a pu voir aussi bien chez LR qu'au PS.
Et c'est normal : comment rassembler autour d'un candidat qui dit "noir" tous ceux qui ont voté pour "blanc"?

Encore si ça avait été Sarko le 2eme ça aurait peut-être pu passer vu les différences assez faibles entre leurs programmes il aurait été assez facile de trouver un compromis entre les deux.
Sarko candidat c'est sûr que ça aurait posé d'autres problèmes, évidemment.
Mais là Juppé ce n'est pas compatible du tout, donc ça coincerait beaucoup.
une solution serait de faire un "ticket" avec un candidat et un vice-candidat
Et une de plus. Frédéric Chatillon est mis en examen pour abus de bien sociaux. Il lui reproché d'avoir "accordé un crédit fournisseur de Riwal au FN, via l’entremise du microparti de Marine Le Pen, Jeanne. Une opération s’apparentant, selon la justice, à un financement politique par une personne morale". (source 1 / 2)

Jean-pierre pernaut a aussi craqué en plein JT il-y-a 3 jours "un petit mot politique à ce stade du journal, on est à juste 60 jours de l’élection présidentielle, donc c'est imminent l'élection présidentielle, et pourtant ce matin encore une opération de police contre le FN". Une source (j'ai rien trouvé de mieux qu'un tweet, désolé).

Et un de plus² (que des sources avec abonnement dispo pour l'instant). "Mediapart et Marianne révèlent qu'un ancien conseiller de Marine Le Pen aurait été rémunéré, pendant la campagne présidentielle de 2012, par un contrat fictif au cabinet de l'expert-comptable attitré du Front national, Nicolas Crochet. L’ancien conseiller de Marine Le Pen, Gaël Nofri, affirme à Mediapart n’avoir jamais mis les pieds dans ce cabinet."

Dernière modification par Brooh ; 26/02/2017 à 10h05.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
Je n le savait pas, mais pour Baupin, ça roule, les faits sont prescrits, et il peux même troller en regrettant que " à cause de la prescription on entrave le rétablissement de la vérité des faits "

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/20...ains-faits.php

Pour rappel il a 8 plaintes au cul, dont 4 affichées et plusieurs témoignages à charge dans le dossier, mais trop tard pour les poursuites.

Bravo Denis.
Ce qui est curieux c'est qu'il regrette lui-même que les faits soient prescrits.
De fait il considère ainsi que la réalité des faits ne pourra être établie
Du coup il va porter plainte contre les plaignantes pour que, si j'ai bien compris, la vérité puisse (selon lui) être clairement établie.

Paradoxe, vous avez dit paradoxe
Message supprimé par son auteur.
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