[wiki] Le Projet Bradbury - Avec Mimu&Nyu le magnifique duo

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Je voulais finir et corriger cette histoire avant de partir sur vos idées, Mimu et Barbebrune.

Comme d'habitude ça ressemble à un long résumé, ce n'est pas très subtil, mais je me suis plutôt amusé à l'écrire.
Les plus assidus se souviendront que j'avais parlé de cette idée sur le Bar il y a pas mal de temps maintenant. Pourquoi ne pas en faire une histoire pour le Bradbury ? C'est chose faite.

Je me suis imposé une contrainte que les férus d'histoire repéreront bien vite, donc je ne spoil pas.
Fichiers attachés
Projet Bradbury Nyu - Semaine 19 - Randonné en Argentine.pdf (69,9 Ko, 24 affichages)
Badass
Je lirai ton histoire ce week-end Nyu.

Sinon CDL a partagé un concours sur le discord, je me suis dis que ça pourrait être un bon sujet commun. En plus on pourrait leur envoyer et on saura vraiment qui est le WINNER de ce sujet.

Voici le lien facebook (je c/c le contenu en dessous): https://www.facebook.com/notes/label...09736902458549

Citation :
Les éditions Actusf lanceront prochainement le label Badass exclusivement dédié à la romance francophone et primo-numérique.

Afin d’inaugurer notre programme de publications, nous sommes aussi bien à la recherche de nouveaux talents que d’auteurs confirmés qui partagent nos valeurs. Car Badass, c’est la romance pour toutes les femmes qui rêvent d’amour et qui aspirent à être autonomes, indépendantes, insoumises, courageuses et combattantes.

Chez Badass, nous aimons les héroïnes authentiques et de caractère auxquelles nos lectrices peuvent s’identifier. Notre exigence ? Que les héroïnes soient libres de mener leur vie et leur sexualité comme elles l’entendent. Elles doivent donc aspirer à n’être ni spectatrices de leur vie ni soumises, et encore moins dépendantes du bon vouloir d’un homme. Enfin, elles tentent de surmonter les épreuves, et peuvent faire des erreurs, se perdre pour mieux se retrouver. Quelles que soient leur orientation sexuelle et leur couleur de peau, toutes les héroïnes sont les bienvenues. La vôtre a un handicap ? Aucun problème, on sera ravi de la rencontrer !

Notre souhait ? Découvrir des romances avec ce soupçon d’originalité qui sauront les rendre uniques et remarquables ! Votre héroïne tombe amoureuse d’un footballeur, d’un boxeur, d’un rockeur ? Et pourquoi ne serait-elle pas la boxeuse, la footballeuse, la rockeuse ?

Bref, OSEZ prendre le contre-pied et explorer de nouveaux chemins pavés d’amour !

Romance moderne, romance historique, comédie romantique, New Adult, suspense, polar, fantastique/Bit-lit, drame… Nous sommes ouverts aux multiples facettes de la romance et aux textes purement érotiques ! Et nous ne sommes pas contre des super-héroïnes combattant l’injustice grâce à leurs pouvoirs ou à coups de pied au cul, bien au contraire !

Si vous êtes intéressé(e) par notre ligne éditoriale, nous serons ravis de découvrir vos projets ou vos idées de synopsis !
Pour nous soumettre votre texte, merci de bien vouloir nous le faire parvenir uniquement par e-mail au format texte (Word, OpenOffice, LibreOffice), proprement mis en page et relu. Merci également d’accompagner votre tapuscrit d’une présentation du roman dans un fichier à part où y vous indiquerez :

Le type : nouvelle, one-shot, trilogie, série ;
Le genre et sous-genre ;
Le niveau de sensualité ou d’érotisme de 0 à 5 (5 étant le maximum pour les titres comportant de nombreuses scènes explicites) ;
Le nombre de signes, espaces comprises (vous pouvez trouver cette information dans les statistiques de votre logiciel de traitement de texte) ;
Un synopsis complet de votre récit (situation initiale, évènements perturbateurs, développement de l’intrigue amoureuse, développement de l’intrigue secondaire, dénouement) ;
À la suite du synopsis, une présentation de vos personnages principaux (prénom, nom, âge, situation, lien de parenté, description physique, caractère).

Pour nous contacter, vous pouvez le faire à l’adresse suivante : edition@actusf.com. Afin que votre message soit transmis dans les plus brefs délais à l’éditrice, précisez bien dans l’objet du mail la mention « BADASS ».
Au plaisir de vous lire !
L’équipe Badass
Le pitch est drôle mais bon, ça fait un cadre sympa pour un sujet commun je trouve. Qu'en pensez-vous? Serez-vous le prochain auteur leader de la cause féminine?
Est-ce vraiment un concours ? J'ai plutôt l'impression qu'ils cherchent de quoi remplir leur nouveau label. Label dont personnellement je ne sais rien.
L'idée d'une ligne éditoriale féminine et badass est sympathique mais manque-t-on vraiment de personnages féminins badass ? Je veux dire, est-ce qu'un personnage féminin gay qui se bat pour survivre est quelque chose de rare dans la fiction aujourd'hui ? Y a 20 ans je dis pas, mais est-ce vraiment pertinent de se concentrer sur ça aujourd'hui ? Et encore je dis y a 20 ans, mais suffit de regarder au cinéma, que ce soit ici en France ou aux USA, on a eu Nikita ou Ripley y a 25-35 ans. Leur label fait vraiment affirmative action dans un monde où on serait déjà tous égaux.
Bref sans moi.
Citation :
Publié par Nyu
Est-ce vraiment un concours ? J'ai plutôt l'impression qu'ils cherchent de quoi remplir leur nouveau label. Label dont personnellement je ne sais rien.
L'idée d'une ligne éditoriale féminine et badass est sympathique mais manque-t-on vraiment de personnages féminins badass ? Je veux dire, est-ce qu'un personnage féminin gay qui se bat pour survivre est quelque chose de rare dans la fiction aujourd'hui ? Y a 20 ans je dis pas, mais est-ce vraiment pertinent de se concentrer sur ça aujourd'hui ? Et encore je dis y a 20 ans, mais suffit de regarder au cinéma, que ce soit ici en France ou aux USA, on a eu Nikita ou Ripley y a 25-35 ans. Leur label fait vraiment affirmative action dans un monde où on serait déjà tous égaux.
Bref sans moi.

Assez d'accord là dessus, mais ca peut être un thème sympa qui nous forcera justement à sortir des sentiers battus. Les 3/4 des histoires ca sera des trucs de musulmanes lesbiennes en cité ou de filles qui couchent avec des dizaines de mecs et on s'en fout lolilol. C'est un thème comme un autre et je pense qu'on peut produire des trucs assez marrants, en restant sur du court sinon ca peut vite être chiant lol.


Sinon Nyu, je suis à la moitié de ton histoire et je viens de comprendre ou tu veux en venir mdr. J'edit quand j'ai tout lu.
Mr CDL, j'ai lu Désert mais j'aimerais bien que tu me cites un texte postérieur que tu as aimé écrire pour que je puisse faire une comparaison.

Dernière modification par Barbebrune ; 08/09/2016 à 12h02.
J'ai surtout peur que les gagnants de leur concours - même si ça n'en est pas un - ne soient que des femmes. Si possible des femmes aux cheveux teints, avec des tatouages et des piercings.
C'est plus facile de vendre l'histoire d'une jeune femme fucked up avec une femme, qu'avec un homme blanc de 50 ans qui fume la pipe et qui porte des vestes en tweed avec des petits ronds en cuirs au niveau des coudes. Comment ça s'appelle ces petits ronds ?
Pour ton histoire Nyu:

Cliquez ce bouton ou survolez le contenu pour afficher le spoiler
Bon si j'ai bien compris la contrainte, c'est une analogie de la seconde guerre mondiale dont tu t'es imposé de suivre la temporalité.
Encore une fois, c'est drôle, ca part dans tous les sens, c'est plein d'idées et encore une fois tu chies sur le lecteur avec la forme lol. Genre troisième ligne "Ils portent tous des tenues de randonné et d'énormes sacs à dos sur leur dos." Dans un sens, on s'en bat les couilles, on est sur JoL, pas au café Goncourt mais je pense qu'une relecture attentive permettrait d'augmenter encore un peu plus l’expérience de lecture. La mienne en tout cas lol, j'imagine que beaucoup de monde s'en contrefout. Le cheminement de l'histoire, bien que classique, est plutôt bien fichu avec l'antihéros qui éclate le scientifique nazi dans un laboratoire secret (bon si.. classique en fait). Moi ce qui me plaît vraiment dans tes histoires, ce sont les détails comiques, les petites bassesses humaines que tu décris si bien, cette humour un peu grincant et cruel... et je l'ai parfaitement retrouvé dans cette histoire. Merci !
Ouais Barbebrune, c'était exactement ça ma contrainte. Je l'ai pas fait de la manière la plus subtile qui soit, mais j'ai trouvé ça rigolo de transposer cette période de l'Histoire dans une histoire type série Z.

Entre midi et deux j'ai pondu un truc rapidement. J'en ai eu l'idée après en avoir discuté sur le Discord du Bar hier avec Niwa.
Tout part de cette vidéo. Elle est citée dans le texte donc il est sans doute préférable de la regarder avant de lire, même si ce n'est pas obligatoire - on peut comprendre sans imo.


Quatre pages dédiées à @Niwa.
Fichiers attachés
Projet Bradbury Nyu - Semaine 20 - Nathalie Portman.pdf (93,4 Ko, 511 affichages)
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Jusquiame
Barbebrune: J'ai lu 'Déchirure'. Tout d'abord, je dois dire que j'ai beaucoup aimé te lire. Tu as un style frais et naturel, je n'ai pas ressenti de tic de langage ou de tournure pompeuse qui alourdit la lecture, c'est vraiment d'une grande facilité et d'un plaisir à lire. L'histoire elle-même est très touchante et bien contée. Simplement, par moment, j'ai eu l'impression d'avoir manqué un épisode, de ne pas avoir été mise dans la confidence, parce que tu emploies un ton qui donne à tout ce que tu racontes un air d'évidence, alors que parfois ça ne l'était pas. Par exemple, pourquoi au début le narrateur n'aimait pas s'occuper de Mathilde ? Et à la fin, quels étaient les tenants de cette décision politique injuste ?
Pour finir, je dois dire que j'ai été assez déroutée du changement de narration, subitement, vers la 2ème page. Au début, j'avais l'impression que le narrateur était une sorte de voix off qui décrivait l'histoire de Mathilde, l'héroïne, puis pouf je me retrouve dans la peau d'un kiné qui est l'interlocuteur de Mathilde et qui est le vrai héros. J'ai été prise de court, un peu le même sentiment que quand tu penses que la personne dont tu lis les aventures est une femme puis qu'il s'avère que c'est un homme.


Merci de ton feedback Jusquiame. J'ai relu le texte et je suis complètement d'accord avec tes remarques. C'est principalement dû au fait que l'histoire est vécue et il est parfois dur de se détacher de sa position pour prendre celle du lecteur. Je suis d'ailleurs étonné que la machine d'isocinétisme soit passée crème
Plutôt que de reprendre le texte, je vais juste répondre ici pour ce qui concerne les approfondissements:

Pour le fait de ne pas aimer prendre Mathilde, c'était dû au fait qu'on me l'avait "imposée" et, j'ai volontairement omis de le préciser dans l'histoire, mais elle avait bénéficié d'un passe-droit par une directrice de pôle. Au final, elle méritait mille fois d'être prise en charge ici et avec ces moyens, mais au moment ou je l'ai rencontrée, je ne le savais pas encore. Je ne m'en rendais pas compte encore mais elle avait une vie vraiment dure, elle passait des heures dans les transports pour gagner trois francs six sous, s'occuper de son fils et se faire soigner. Je pense que 99% des gens à sa place auraient lâché l'affaire et seraient aller se faire soigner en ville (l'INSEP est planqué au milieu du bois de Vincennes et desservi par une seule ligne de bus), mais elle croyait tellement à ses chances qu'elle ne pouvait pas l'envisager. Comme elle a toujours refusé de sombrer dans le pathos, je ne m'en rendais pas compte. Je voyais juste une diva pistonnée qui voulait ce qu'il y a de mieux en soins et prenait la place de patients encore sportivement actifs. Je me trouve très con en écrivant cà, mais au final, je ne pouvais pas vraiment le savoir.

Pour les tenants de la décision politique: il faut savoir que là bas, tout est rythmé par les JOs. C'est le rêve de tout le monde, pour les sportifs il n y a que ca qui compte vraiment. Tu peux être champion du monde 10 fois si tu veux, pour eux ca ne vaudra jamais une médaille olympique. Chaque année, on recevait une liste de priorité, une foutue liste de la honte. C'était officieux mais tous les sportifs inscrits sur cette liste avaient priorité absolue en terme de soins. Pas parce qu'ils étaient plus malade non... parce qu'ils avaient de plus grandes chances de médaille. De base je trouvais ce système débectant, parce que, même si on ne faisait que des sportifs, on ne devait pas faire passer une entorse de médaillable avant des croisés de non médaillable, ca me semblait contraire à la déontologie. On me répondait que les autres pouvaient aussi se faire soigner à l’extérieur... mais bon bref. Il se trouve que la liste était particulièrement longue cette année et que si on voulait la respecter, il fallait libérer des créneaux. Et c'est tombé sur Mathilde.

Voilà, pour satisfaire la curiosité éventuelle de certains.

Merci beaucoup pour tes remarques et, vu que tu es active, je vais te lire et te faire mon feedback aussi.
Tu as d'autres histoires que Deuil qui ne seraient pas référencées ?
Comme d'habitude, je pense être à jour mais n'hésitez pas à me contacter si j'ai oublié quelqu'un. @Barbebrune : je n'ai pas vraiment de préférence dans mes textes. C'est toujours la même chose, je kiffe mes textes pendant l'écriture mais je déteste le résultat quand je relis après quelques jours, donc bon. Tu peux lire les textes dans l'ordre car, le plus souvent, je tente (sans réussir) de faire une histoire globale avec quatre histoires à la suite : le cycle western, le cycle amour, le cycle SF pas terminé. Le seul texte "indépendant", c'est le dernier mais il ne me semble pas pertinent car c'est un bon gros trip sous bière. À la limite, si tu veux comparer deux styles différents, tu peux lire mon premier texte du cycle amour : La fille du métro.


@Mimu

Pulsions : un début sympa, qui étonne comme il faut. J'aime toujours autant l'univers SF que tu déploies, il y a vraiment du potentiel. Bon le thème de cette nouvelle crée quand même un gros malaise (et c'est normal). Une histoire sur la pédophilie, il faut s'accrocher pour la lire, surtout quand le personnage principal est une femme. Tu ne mets pas le lecteur dans une situation confortable. Dans un sens, tant mieux. J'aime bien les questionnements d'Alice sur ses instincts, je pense même que tu pouvais aller plus loin. Pour le tribunal, il me semble que tu as déjà exposé les rouages dans une autre nouvelle, non ? quoi qu'il en soit, j'aime bien. La fin est attendue, ""logique"".

Stranger Squad : j'aime bien le début, encore une fois (le fait de commencer en pleine action). J'ai un peu de mal avec le premier dialogue (les gamins qui viennent de voir le film), mais rien de grave. Finalement il y a un côté comique que j'aime bien (la photo de Will et la fin). Ce qui me dérange dans ton histoire, c'est le manque d'épaisseur des personnages (en dehors de Cara), on a du mal à se les représenter. En travaillant mieux le dialogue du début, tu pourrais gommer ce "défaut". Je préfère ta première fin : il n'est pas vraiment nécessaire de donner plus d'explications pour que l'on puisse comprendre ton histoire.

@Nyu

Semaine 14/STARMANIA WARS A NYU HOPE : encore une fois, tu es à l'aise pour les parodies. Je pense que c'est un genre qui te va bien, tu devrais creuser le truc. Je n'ai pas grand chose à dire sur l'histoire, c'est efficace et poilant. Bref, creuse plus les parodies : tu as la bonne dose d'humour et tu sais repérer ce qu'il faut exploiter dans des univers déjà existants. J'aimerais bien te lire avec une parodie plus conséquente, plus travaillée au niveau du style/la forme.

Le couloir : le début manque de soin au niveau de la forme, certaines formulations alambiquées me sortent du texte. Par contre, j'aime bien le passage où Alice découvre l'espace VIP, c'est assez sympa et plus travaillé que le reste. J'aime bien l'utilisation que tu fais du personnage du toxico. Pour le reste, j'ai du mal avec le glauque et les passages à la Hostel mais c'est surtout une question de goût.

Fuck you James Franco : j'aime bien Thomas, je pense que tu pouvais l'exploiter encore plus. Elodie est trop patiente pour me convaincre mais Thomas est tristement réaliste et ça me fait rire. Dès le début, on se doute de la suite de l'histoire mais cela ne me dérange pas, au contraire.

Je suis Sam : je trouve que tu t'améliores sur la narration. Je veux dire, tu es moins dans l'aspect "résumé" qu'avant. Tu prends un peu plus le temps et c'est sympa. Ton début d'histoire fait bien le taf, par exemple, alors qu'avant tu pouvais torcher ça en huit lignes. L'idée des racailles vampires est excellente, on ne s'y attend pas du tout. Comme dans l'histoire précédente, tu tiens bien ton personnage, Younès est cool. Concernant la fin, et bien moi je la kiffe. Bien entendu qu'on veut en savoir plus sur Sam, comme Younès, et bien cela veut dire que l'histoire est bien menée, tout simplement. Je préfère ça à une révélation capillotractée.

Nerdgasm : là, par contre, désolé mais je n'arrive absolument pas à rentrer dans le texte. J'ai tenté plusieurs lectures mais sans succès. J'ai terminé ton histoire mais je n'ai pas retenu grand chose, c'était extrêmement fouillis. Je devine, je comprends ce que tu voulais faire mais je pense qu'il faut bien plus de taf pour réussir un texte comme ça, bien plus de temps accordé.

Randonnée en Argentine : un peu de mal avec les trois premières pages, ça sonne comme une blague (le français, le belge etc.). Quand ils débarquent dans le musée, ça devient intéressant. J'aime bien le français et le passage sur l'handicapée. Pas grand chose à dire.

Nathalie Portman : merci pour ce texte criant de vérité et la punchline de Simon Bensoussan. Tu devrais l'envoyer à cette Nathalie à la manque. Rien à dire, c'était court et efficace.

@Barbebrune

Déchirure : j'aime bien ton texte pour plusieurs raisons. Bien entendu l'aspect "réel" donne au truc un côté poignant et ça se sent à la lecture. Je préfère retenir le côté "propre" de ton histoire. C'est bien rédigé, c'est fluide et il y a même un travail sur la ponctuation donc c'est cool. On sent que tu en gardes sous le pied et que tu pourrais nous balancer des tartines sur le même sujet. Il y a aussi le côté "inéluctable" qui sort de ton histoire. Tu laisses dès le début des traces qui font comprendre au lecteur que, quoi qu'il arrive, cela se termine mal. C'est un choix d'écriture et j'aime bien. Bref, bon boulot. J'espère qu'on pourra aussi te lire sur du 100% fictif.

@Jusquiame

Deuil : texte vraiment bon. J'aime particuliérement le premier paragaphe. J'imagine que le sens global de ton histoire m'échappe mais là, précisément, ce n'est pas ce qui importe : on est dans du sensoriel et les images que tu portes suffisent. J'aime beaucoup ton style, ça glisse bien et il y a une musicalité à la lecture qu'on ne retrouve pas partout. N'hésite pas à partager d'autres textes dans la même veine.

Par contre, le mot couque...
Message supprimé par son auteur.
Alors @Jusquiame.


J'ai beaucoup aimé ton histoire. Comme le dit Nyu, tu es particulièrement douée pour parler des choses sans les nommer, et pour peu qu'on soit un peu attentif, on peut recoller les morceaux. Le titre, le bon "voyage" (trip), l'ostie, et bien sûr Nadja. J'ai parfois du mal avec le genre psychédélique mais pour le coup c'était bien maîtrisé et juste assez long pour ne pas me perdre. J'ai lu ton histoire comme on fait un puzzle, et au final, ca m'a permis de ne pas trop me poser de question ou être frustré par l'absence totale de background des personnages.
J'aurai peut-être aimé que tu décrives l'accident, le choc. Tu fais un instantané avant, tu fais un instantané après, mais j'aurai aimé que tu racontes le choc avec tes mots.

Il y a deux paragraphes qui ont retenu mon attention. Le premier parce que je l'ai trouvé très habile et qu'il a induit une rupture douce avec ce qui précède.

Citation :
Je me dirige vers la cuisine et j’ouvre la porte du frigo. A l’intérieur, une moitié de pamplemousse rouge et gonflé, comme des lèvres qu’on a trop embrassées. J’ai envie de cru, de frais, comme un animal. Je le prends à deux mains et y plante mes dents en aspirant le jus bruyamment. Des gouttes coulent sur mon menton. Le goût est indescriptible. Le fruit n’est pas amer ; il est sucré et coloré. Il vit pleinement dans ma bouche. Nadja me rejoint, elle a le visage nu d’une enfant. A son expression, je comprends qu’elle a fait bon voyage. Je lui tends le fruit, et elle le suce avec la même intensité que moi.
Le deuxième... ben parce qu'il casse tout le boulot du premier. Au niveau du style, c'est poussif, maladroit, on dirait presque que tu as laissé le clavier à quelqu'un d'autre.

Citation :
C’est le matin très tôt, quand il y a peu de lumière et un ciel aux tons rose pastel. C’est l’été alors il y a une odeur de douce moiteur, l’odeur d’une ville qui se réveille mollement, encore toute chaude du sommeil. C’est dimanche et il n’y a personne, ou alors vaguement quelqu’un, et quand on croise des inconnus, chacun se dévisage et se demande ce qu’il peut bien faire dehors à cette heure.
Ceci mis à part, tout le reste est maîtrisé. J'espère avoir la chance de te relire.
Message supprimé par son auteur.
@Mr_CDL


Franchement, je suis très embêté. Mais vraiment. Je ne suis pas un critique, je ne suis pas quelqu'un qui lit énormément alors je vais essayer de le dire avec des mots simples.

J'ai lu Désert, Saloon et la Fille du métro.
Et pour les trois, j'ai eu du mal à lire. Ca m'a pris un certain temps à finir parce que j'ai l'impression que parfois tu délaisses complètement l'histoire pour le travail descriptif. J'ai tendance à ne jamais critiquer les auteurs comme Guillaume Musso ou Marc Lévy puisque ce sont des gens qui racontent une histoire. Et au fond, j'aime lire une histoire, même quand elle est portée par le minimum stylistique.

Toi, sur les trois histoires, j'ai eu l'impression que l'histoire a été un prétexte à un exercice de style. C'est parfois excessivement descriptif, tu laisses l'histoire en suspend pour décrire quelque chose que tu as déjà (trop ?) décrit, par exemple le rapport de la foule à Mimie.
Tu vois, cette histoire par exemple, on aurait pu la résumer à une photo, celle d'une fille aux cheveux rouges vifs qui contemple une affiche au milieu d'une foule noire et anonyme. Ca aurait fait une belle photo d'art mais pas une nouvelle. Du coup, tu rajoutes des personnages, parfois sans vraie cohérence (ce mec qui la bouscule et lui fout des coups de pieds ? wtf ?), le Joshua dont on ne sait pas trop pourquoi il vient se mêler de tout ca... Au final, le plus cohérent, c'est Franck.

Pour les deux textes westerns, je pense que je suis trop fan du genre pour me laisser emporter dans quelque chose de trop émotif/descriptif. Il y a deux anachronismes qui m'ont sorti de la lecture (le T-Shirt et le mec qui traite les autres de racistes). Désert, c'est long et lent, le texte ouvre plusieurs questions sans y répondre. Là encore, j'aime qu'une nouvelle se suffise a elle-même, je n'aime pas me dire "il faut en lire une autre pour comprendre". Et Désert, pris isolement, manque cruellement de bornes narratives. Le fait que le mec se fasse larguer seul dans le désert ? OK. Qu'il commence à divaguer sans vraie envie de survivre ? Pourquoi pas. Une indienne qui sort de nulle part... là faut m'expliquer. Qu'elle s'en prenne à lui. Pareil. Qu'elle le viole (ou non d'ailleurs, je ne sais pas) ? Pourquoi ? Et toutes ces questions me restent sur les bras à la fin. Au final, je vois un mec agoniser tout le long de l'histoire sans savoir si je dois avoir de l'empathie pour lui. C'est vraiment perturbant.

Pour Saloon, c'est vraiment la même critique. Cette fois Josh entre, alors on sent que tu t'éclates à décrire un saloon, et tu le fais plutôt bien, mais derrière il va au comptoir, s'amourrache en quelques secondes d'une tenancière qui s'avèrera être un tenancier et perd tout dans une partie de poker semi-surréaliste. Là encore, j'aurai aimé savoir qui sont ces joueurs ? Pourquoi ont ils cet étrange comportement ? Une allégorie ? J'ai franchement pas saisi. L'histoire ouvre plein de portes mais je n'arrive à en refermer aucune.

Tu vas peut-être me trouver dur mais tu as une très belle plume, tu décris les choses avec élégance et je suis presque sûr que sur une belle histoire, bien structurée, tu pourrais envoyer du bois.

Tu es une sorte d'anti-Nyu quoi, vous devriez écrire ensemble
Quand Mr Charles du Lac fait une promesse, il s'y tient.

Citation :
Publié par Mr-CDL
Semaine 14/STARMANIA WARS A NYU HOPE : encore une fois, tu es à l'aise pour les parodies. Je pense que c'est un genre qui te va bien, tu devrais creuser le truc. Je n'ai pas grand chose à dire sur l'histoire, c'est efficace et poilant. Bref, creuse plus les parodies : tu as la bonne dose d'humour et tu sais repérer ce qu'il faut exploiter dans des univers déjà existants. J'aimerais bien te lire avec une parodie plus conséquente, plus travaillée au niveau du style/la forme.
Je sais pas, j'aimais beaucoup les films de la ZAZ quand j'étais petit, les Scary Movie quand j'étais ado car ils étaient un poil plus trash, mais c'est vraiment un genre pauvre et mal-aimé je trouve.
Faire des trucs courts pourquoi pas, mais vraiment bosser sur un texte du genre, humpf. Puis comme c'est facile pour moi, quel intérêt ? Moi j'aimerais faire des belles phrases comme toi. Pas nécessairement pour faire des histoires comme les tiennes et changer mon style, mais juste pour savoir que j'en suis capable. J'aimerai qu'un jour on dise de moi que j'utilise un style alcoolique ©Barbebrune non pas car je ne peux faire que ça, mais parce que c'est un choix. Tu vois ce que je veux dire ? Enfin je dis ça mais la nouvelle que j'ai commencé hier soir est dans le style de Nathalie Portman. :/

Citation :
Le couloir : le début manque de soin au niveau de la forme, certaines formulations alambiquées me sortent du texte. Par contre, j'aime bien le passage où Alice découvre l'espace VIP, c'est assez sympa et plus travaillé que le reste. J'aime bien l'utilisation que tu fais du personnage du toxico. Pour le reste, j'ai du mal avec le glauque et les passages à la Hostel mais c'est surtout une question de goût.
Ouais le toxico quand je me le suis visualisé en écrivant, j'étais face à une vision de cauchemar. Pire que le démon en cuir.

Citation :
Fuck you James Franco : j'aime bien Thomas, je pense que tu pouvais l'exploiter encore plus. Elodie est trop patiente pour me convaincre mais Thomas est tristement réaliste et ça me fait rire. Dès le début, on se doute de la suite de l'histoire mais cela ne me dérange pas, au contraire.
A partir du moment où ils regardent 127h et que le mec se retrouve à devoir bouger un énorme frigo, on sait comment ça va finir oui. En fait ce qui me plaisait dans cette histoire c'était l’interaction avec James Franco. C'était à mes yeux un gros potentiel comique.

Citation :
Je suis Sam : je trouve que tu t'améliores sur la narration. Je veux dire, tu es moins dans l'aspect "résumé" qu'avant. Tu prends un peu plus le temps et c'est sympa. Ton début d'histoire fait bien le taf, par exemple, alors qu'avant tu pouvais torcher ça en huit lignes. L'idée des racailles vampires est excellente, on ne s'y attend pas du tout. Comme dans l'histoire précédente, tu tiens bien ton personnage, Younès est cool. Concernant la fin, et bien moi je la kiffe. Bien entendu qu'on veut en savoir plus sur Sam, comme Younès, et bien cela veut dire que l'histoire est bien menée, tout simplement. Je préfère ça à une révélation capillotractée.
En fait à la base je voulais écrire que le début. Ça devait s'arrêter à la sortie du parking. Je voulais vraiment faire un début d'histoire dynamique tout en action. J'ai donc dû présenter les personnages qu'on voit, la géographie avec l'architecture de l'immeuble, et ensuite lancer l'action qui est bien plus détaillés qu'à mon habitude. Il se passe beaucoup de choses, même dans le parking. C'était vraiment "OK c'est bon on est sauvé" suivi d'un "NON pas tout à fait". Je voulais mettre des bâtons dans les roues de mes protagonistes, leur rendre l'évasion compliquée.

Citation :
Nerdgasm : là, par contre, désolé mais je n'arrive absolument pas à rentrer dans le texte. J'ai tenté plusieurs lectures mais sans succès. J'ai terminé ton histoire mais je n'ai pas retenu grand chose, c'était extrêmement fouillis. Je devine, je comprends ce que tu voulais faire mais je pense qu'il faut bien plus de taf pour réussir un texte comme ça, bien plus de temps accordé.
C'est le pitch du plus grand blockbuster de l'été 2018 pourtant. 250M$ de budget. De la bagarre, de l'émotion, des sacrifices. Et une morale à la con à la fin. Michael Bay est intéressé pour le réaliser mais il voudrait que mes moines combattants deviennent des US Marines. Et que l'enfant devienne la fille du président. Et que les zombies deviennent des Decepticons.

Citation :
Randonnée en Argentine : un peu de mal avec les trois premières pages, ça sonne comme une blague (le français, le belge etc.). Quand ils débarquent dans le musée, ça devient intéressant. J'aime bien le français et le passage sur l'handicapée. Pas grand chose à dire.
Ça sonne comme une blague en effet. J'ai même viré un passage où je dis "ouais on dirait vraiment une de ces blagues racistes de notre enfance qui commence par "Alors c'est un belge, un noir, un américain, qui sont au bord d'une piscine. Un génie apparait est..."". Preuve que j'étais conscient de ça. J'ai hésité à leur donner des noms. Si c'était un projet plus sérieux, je leur en aurais donné, ajoutant ainsi de la subtilité. J'aurais pas dit "machine est polonaise" mais je l'aurais montré d'une certaine façon en cours de premier acte. Mais comme c'est le Bradbury, que je ne passe pas plus de quelques heures sur mes textes, et qu'on est entre nous, je suis allé au plus rapide. Sans doute à tort. Mais comme la dit si bien Barbebrune : je suis un feignant. C'est vrai. Je l'admets. Si je me dis que ça doit être fini à 23h alors ce sera fini à 23h. Ce que j'aime c'est raconter des histoires. La forme pourrait être plus travaillée c'est une certitude, mais j'ai trois histoires qui me popent dans la tête chaque jour. Trois histoires que je me trimballe de la douche au couché, qui s'ajoutent à la centaine déjà présente. Pour me débarrasser de ces histoires, deux solutions s'offrent à moi. Les écrire et ainsi les garder. Ou espérer qu'avec le temps elles disparaissent d'elles mêmes. Du coup j'écris car je suis un collectionneur. Y en a que je garde pour moi. D'autres que je poste ici. Certaines qui ne tiennent que sur une page et qui sont le résumé du résumé. Etc.

Citation :
Nathalie Portman : merci pour ce texte criant de vérité et la punchline de Simon Bensoussan. Tu devrais l'envoyer à cette Nathalie à la manque. Rien à dire, c'était court et efficace.
Oh bah ouais tiens. Je suis sure elle va aimer.




Citation :
Publié par Jusquiame
Et pour te répondre, non je n'ai écrit qu'une nouvelle pour le moment, je débarque dans la bande comme toi !
Jussy et sa bande.



Citation :
Publié par Barbebrune
Tu es une sorte d'anti-Nyu quoi, vous devriez écrire ensemble
Haha, à peine arrivé ici et tu as déjà compris que Mr-CDL est le vilain de mon histoire. Je suis Spider-man et CDL est le green goblin.

@Mimu
Hier sur le Discord tu as parlé de ton sentiment en voyant certains films et de comment on se moquerait de toi si tu écrivais des histoires comme celles que tu trouves dans ces films. Ça te dirait d'en parler un peu plus longuement ici ? Ça ferait un bon débat je pense.
Citation :
Publié par Barbebrune
@Mr_CDL


Franchement, je suis très embêté. Mais vraiment. Je ne suis pas un critique, je ne suis pas quelqu'un qui lit énormément alors je vais essayer de le dire avec des mots simples.

J'ai lu Désert, Saloon et la Fille du métro.
Et pour les trois, j'ai eu du mal à lire. Ca m'a pris un certain temps à finir parce que j'ai l'impression que parfois tu délaisses complètement l'histoire pour le travail descriptif. J'ai tendance à ne jamais critiquer les auteurs comme Guillaume Musso ou Marc Lévy puisque ce sont des gens qui racontent une histoire. Et au fond, j'aime lire une histoire, même quand elle est portée par le minimum stylistique.

Toi, sur les trois histoires, j'ai eu l'impression que l'histoire a été un prétexte à un exercice de style. C'est parfois excessivement descriptif, tu laisses l'histoire en suspend pour décrire quelque chose que tu as déjà (trop ?) décrit, par exemple le rapport de la foule à Mimie.
Tu vois, cette histoire par exemple, on aurait pu la résumer à une photo, celle d'une fille aux cheveux rouges vifs qui contemple une affiche au milieu d'une foule noire et anonyme. Ca aurait fait une belle photo d'art mais pas une nouvelle. Du coup, tu rajoutes des personnages, parfois sans vraie cohérence (ce mec qui la bouscule et lui fout des coups de pieds ? wtf ?), le Joshua dont on ne sait pas trop pourquoi il vient se mêler de tout ca... Au final, le plus cohérent, c'est Franck.

Pour les deux textes westerns, je pense que je suis trop fan du genre pour me laisser emporter dans quelque chose de trop émotif/descriptif. Il y a deux anachronismes qui m'ont sorti de la lecture (le T-Shirt et le mec qui traite les autres de racistes). Désert, c'est long et lent, le texte ouvre plusieurs questions sans y répondre. Là encore, j'aime qu'une nouvelle se suffise a elle-même, je n'aime pas me dire "il faut en lire une autre pour comprendre". Et Désert, pris isolement, manque cruellement de bornes narratives. Le fait que le mec se fasse larguer seul dans le désert ? OK. Qu'il commence à divaguer sans vraie envie de survivre ? Pourquoi pas. Une indienne qui sort de nulle part... là faut m'expliquer. Qu'elle s'en prenne à lui. Pareil. Qu'elle le viole (ou non d'ailleurs, je ne sais pas) ? Pourquoi ? Et toutes ces questions me restent sur les bras à la fin. Au final, je vois un mec agoniser tout le long de l'histoire sans savoir si je dois avoir de l'empathie pour lui. C'est vraiment perturbant.

Pour Saloon, c'est vraiment la même critique. Cette fois Josh entre, alors on sent que tu t'éclates à décrire un saloon, et tu le fais plutôt bien, mais derrière il va au comptoir, s'amourrache en quelques secondes d'une tenancière qui s'avèrera être un tenancier et perd tout dans une partie de poker semi-surréaliste. Là encore, j'aurai aimé savoir qui sont ces joueurs ? Pourquoi ont ils cet étrange comportement ? Une allégorie ? J'ai franchement pas saisi. L'histoire ouvre plein de portes mais je n'arrive à en refermer aucune.

Tu vas peut-être me trouver dur mais tu as une très belle plume, tu décris les choses avec élégance et je suis presque sûr que sur une belle histoire, bien structurée, tu pourrais envoyer du bois.

Tu es une sorte d'anti-Nyu quoi, vous devriez écrire ensemble
Merci pour ton retour et désolé pour le temps de réponse. Il me faut souvent du temps pour gamberger sur des critiques qui me piquent un peu au début alors que, finalement, elles sont justifiées et pas bien méchantes.

Pas de problème concernant les difficultés que tu éprouves par rapport à mes histoire. J'ai conscience de pondre des trucs chiants, à la limite du soporifique. Le problème étant que je vais avoir du mal à me débarasser de ça. En cinéma, en musique, en littérature, je suis avant tout intéressé par tout ce qui relève du contemplatif. De ce fait je tente modestement d'écrire là-dessus, tout en ayant conscience que ça peut ennuyer les lecteurs. Si je me trouve un jour une passion pour un autre style, je changerais radicalement. Mais pour le moment, ce n'est pas le cas. Bref, ne te force pas à lire si l'histoire/le style ne te convient pas, ça me semble logique et je ne juge personne sur ce point.

Tu as raison sur un autre point que j'ai déjà expliqué ici : oui je sacrifie souvent l'histoire au profit de l'exercice de style. Je participe au Bradbury pour pexer mon style, je veux m'entraîner sans relâche sur ce point. Je m'impose tout le temps des contraintes stylistiques. Donc oui, je bâcle beaucoup de choses malheureusement. Je vais essayer de m'améliorer dans les prochaines nouvelles mais je ne garantis rien car j'ai l'impression d'être maladroit avec les idées. Je ne suis pas à l'aise avec le déroulement global d'une histoire donc il me faut solliciter du temps. Et le temps, c'est une denrée rare chez tout le monde.

Par contre pour "Love", je voulais rédiger une histoire "absurde", ce qui explique la loufoquerie des personnages (j'ai quand même convoqué Brel, Brassens et Ferré dans un bar). Concernant ce que tu as relevé pour le cycle western, oui, je me suis loupé là-dessus. Pour "Saloon", j'étais plus ou moins détendu, les joueurs de poker sont des bariens. C'était surtout de la déconnade.

Quoi qu'il en soit merci pour ton retour, je pense que ça va m'aider.
Évènement
Pfiou j'ai enfin fini cette refactorisation de mon NaNo.
J'en suis pas peu fier, j'aurai peu-être des lecteurs (en dehors de Shagi et Sance, je vous oublie pas à jamais dans mon coeur) cette fois-ci. Je pense qu'on voit clairement que j'inventai des situations au fur et à mesure qu'il me manquait des mots, mais au final ça se regroupe assez bien à la fin je trouve.

Pour les différences, j'ai supprimé quasiment toute les scènes de sexe / choquantes. J'ai supprimé 2 "grosses parties" qui servaient à faire durer plus qu'avancer l'histoire (ça faisait une transition plus en douceur quoi, mais pas utile au final). Comme j'utilisais les scènes de sexe pour justifier certains comportements, du coup j'ai du en créer d'autres mais ça change rien je pense, au final c'est la même histoire.

CDL j'espère que tu as des ramettes de papier en rab car je vous file 24 pages à lire. J'espère que ça sera plus lisible que l'original lol.

Bon mise à jour du wiki maintenant, je mets ma lampe frontale et je pars dans les archives du thread. Edit Je me suis mis à jour et ait ajouté Jusquiame et Barbebrune. J'ai pris soin d'avoir un "01" en prévision de vos futurs textes.

ps: Je vous lis un jour ou l'autre.
Fichiers attachés
14 - Le retour de Jesus (Nano).pdf (82,0 Ko, 64 affichages)

Dernière modification par Mimu ; 15/09/2016 à 01h09.
Trois textes de @Nyu à lire, cet homme écrit trop vite.

Randonnée en Argentine
Même en sachant la contrainte, je suis incapable de recréer l'ordre des évènements, je suis inculte, merci de me le rappeler.
Sinon c'était cool quoique un peu prévisible. Les dialogues que j'ai pas trop aimé c'est quand l'américain croit au canular mais ensuite on ajoute les lingots d'or rendant le mensonge encore plus gros mais non il décide d'y croire. Alors je sais que les personnages sont censés être clichés mais bon. Idem juste après rebelote avec les autorités, ça fait 2 fois le même dialogue à la suite qui est un peu tiré par les cheveux (que personne le croit) je trouve.

Nathalie Portman
La fin est évidente mais c'est marrant à lire. Je trouve le dialogue à la fin assez réaliste en tout cas, gg.
Je le mets là mais tu as aussi ce problème avec Randonnée en Argentine, tu fais beaucoup de répétition. La télé 4k acheté avec le RSA on a compris. Même ta vanne " - arrête de déconner mec" aurait marché sans le rappel du RSA à mon avis. Tu en parles à peine quelques lignes plus tôt.

Idem un peu related mais c'est commun à pas mal de tes histoires (mais je le répète quand même héhé), c'est que tu rends beaucoup de choses trop évidentes. Tu appuies des choses qu'on a déjà compris quelques propositions plus tôt. Enfin une simple relecture les éliminerait la plupart du temps je pense, dans tous les cas j'ai l'impression que tu fais souvent ça pour lâcher / expliquer des vannes, mais je pense qu'elles marcheraient sans ça (et en mieux du coup je trouve).

BFF
C'est cool aussi. J'avais anticipé que le pote jouait un jeu, mais pas qu'il continue de manipuler Luc (pourquoi je sais pas, c'est tellement évident lol) du coup c'était bien.
Pour le côté drame, la fin marche parfaitement je pense, le reste va juste trop vite mais c'est le format Bradbury. Ça marche quand même cela dit, mais c'est trop rapide pour qu'on ressente vraiment quelque chose, on n'a pas le temps d'être impliqué dans les personnages.

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Citation :
Publié par Nyu
@Mimu
Hier sur le Discord tu as parlé de ton sentiment en voyant certains films et de comment on se moquerait de toi si tu écrivais des histoires comme celles que tu trouves dans ces films. Ça te dirait d'en parler un peu plus longuement ici ? Ça ferait un bon débat je pense.
J'ai oublié de répondre à ça.
En y repensant j'ai des doutes sur mon analyse. Enfin je vais vous l'écrire quand même, ça débouchera peut-être sur un débat intéressant.

Je vais prendre comme exemple le film The 9th Life of Louis Drax que probablement personne n'a vu, mais c'est le seul que j'ai en tête. :/
Pour info le film est bien mais très prévisible. Il a malgré de bonnes idées et quelques originalités qui le rendent largement regardable et appréciable.
Alors attention je vais spoil. SPOILS. ALERT SPOILS.

Vous lisez à présent à vos risques et périls.

Ce film est un sous Gone Girl. C'est le genre de film qui commence en présentant un scénario, et le reste du film sert à apporter des questions sur le-dit scénario en baladant le spectateur de théorie en théorie, complots, mensonges, etc. C'est un sous parce que pour peu que vous ayez vu quelques films du genre, vous devinerez sans problèmes la fin avant même la moitié du film.

Bref, ici on a Louis Drax un enfant à qui il arrive des merdes chaque année jusqu'à ses 9 ans. Pour ses 9 ans, il tombe d'une falaise et est dans le coma pendant tout le film. Tout accuse le père, mais en tant que personne cultivé on sait que c'est la mère depuis le début, innocente manipulatrice qu'elle est. C'est aussi elle qui inflige les sévices à son fils chaque année. Pourquoi? Parce qu'elle a besoin d'attention, de se sentir utile et aimée. Je me souviens plus comment il tourne ça, mais en gros je me suis dit que c'était un peu abusé comme raison. Bon maintenant non seulement je trouve que ça passerait complètement mais je pense que c'était une très bonne idée donc mon exemple est tout pourri.

Vous avez peut-être d'autres meilleurs exemples? Sans compter les films de merdes qui doivent en être remplis lol.
Là où était le débat à mon avis, c'était de voir si il y avait des bons films qui avaient ces explications "surréalistes" (en rapport avec l'univers et le ton du film, pas IRL), et pourquoi ces films étaient bons et fonctionnaient malgré tout. Encore une fois j'ai pas d'exemples et je suis en complète contradiction avec mon moi d'il y a quelques jours, je suis perdu. Je les différencie aussi de la "coïncidence" ou la "facilité scénaristique", enfin j'ai l'impression de m'être embrouillé tout seul.

Question subsidiaire: un débat mal lancé peut-il finir par exister?
Citation :
Publié par Mimu
Randonnée en Argentine
Même en sachant la contrainte, je suis incapable de recréer l'ordre des évènements, je suis inculte, merci de me le rappeler.
Sinon c'était cool quoique un peu prévisible. Les dialogues que j'ai pas trop aimé c'est quand l'américain croit au canular mais ensuite on ajoute les lingots d'or rendant le mensonge encore plus gros mais non il décide d'y croire. Alors je sais que les personnages sont censés être clichés mais bon. Idem juste après rebelote avec les autorités, ça fait 2 fois le même dialogue à la suite qui est un peu tiré par les cheveux (que personne le croit) je trouve.
La contrainte de suivre le déroulement de la seconde guerre mondiale dans un slasher - si on peut appeler ça comme ça - c'est d'expliquer rapidement pourquoi l'Angleterre et les USA restent à part alors que l'Europe est dans la merde avec le peuple juif qui souffre et les nazis, PUIS d'expliquer pourquoi finalement ils viennent aider. L'or était quelque part logique puisque les USA sont venus aider par appât du gain, pour piller le vieux continent.

Citation :
Idem un peu related mais c'est commun à pas mal de tes histoires (mais je le répète quand même héhé), c'est que tu rends beaucoup de choses trop évidentes. Tu appuies des choses qu'on a déjà compris quelques propositions plus tôt.
Manque de subtilité, de travail, et format Bradbury.
Construire une situation de stress, de peur, d'amour, de tout en fait, ça demande du temps et donc des pages. Vu que j'écris souvent des histoires trop grosses, je me retrouve à résumer des situations et des émotions plus qu'à les faire vivre. Pour optimiser mes Bradbury tel que je les imagine, il me faudrait énormément de dialogues, beaucoup trop même. Et peut-être 90 pages d'actions et de descriptions. Je peux pas faire ça, c'est beaucoup trop de travail. Du coup sur mes dernières j'ai essayé de réduire la taille de mes histoires. Et là j'essaye de m'adapter. Le fait est que je suis quelqu'un d'impatient dans mon écriture, je veux vite arriver là où je veux arriver. Et quoi de plus rapide qu'une ligne droite ?
Dans le fond mes histoires tiennent plus ou moins la route, y a un début, un milieu, une fin, des enjeux bien définis, mais je trace, je résume, comme si je voulais dégueuler mon histoire avant de l'oublier, comme si m'en débarrasser me permettait de passer à une autre. Je suis comme un boulimique. Je me jette sur le frigo (ma tête) et je me goinfre. Et quand je suis plein, je me fais vomir dans l'unique but de pouvoir me goinfrer à nouveau.

Citation :
BFF
C'est cool aussi. J'avais anticipé que le pote jouait un jeu, mais pas qu'il continue de manipuler Luc (pourquoi je sais pas, c'est tellement évident lol) du coup c'était bien.
Pour le côté drame, la fin marche parfaitement je pense, le reste va juste trop vite mais c'est le format Bradbury. Ça marche quand même cela dit, mais c'est trop rapide pour qu'on ressente vraiment quelque chose, on n'a pas le temps d'être impliqué dans les personnages.
Genre t'avais anticipé le twist ?
Il ne manipule pas vraiment Luc en fait, ils sont juste meilleur ami et Nicolas est un gars comme ça. T'as jamais rencontré de gars comme ça Mimu ?

-

Pour ton débat je crois que je ne t'avais pas compris non plus. Je pensais que tu trouvais les histoires dans certains films assez faibles, pas très mouvementées, pas forcement intéressante, un peu fade, mais que malgré ça, les films étaient bons et donc que tu te demandais si tu pouvais toi-même en écrire une pas très engageante, lente et banale, sans te faire défoncer par les lecteurs ici.
Ah ok, je pensais aux actions dans le village pour la 2nde guerre mondiale, pas aux nationalités qui représenteraient les pays. Je suis un peu con lol, c'est chaud. :/
Citation :
Publié par Nyu
Genre t'avais anticipé le twist ?
Non juste qu'il faisait semblant.
Dans ma tête c'était Luc qui avait monté le plan pour enfumer sa copine. Sinon c'est vrai que j'ai rencontré des gars un peu comme ça. Je l'ai sûrement été sans m'en rendre compte aussi, à des échelles moinde. Ça serait amusant d'écrire une histoire de ce point de vue tiens, le mec qui fait souffrir son entourage sans s'en rendre compte ni faire exprès.
@Mimu
Le retour de Jésus

Au début j'étais assez sceptique par le choix d'une femme condamnée pour pédophilie, mais au final agréablement surpris car jusqu'à la fin de l'histoire, tu arrives à rendre ça logique et cohérent. La grande révélation du dernier dernier acte en parle directement par exemple. Si ce n'avait pas été le cas, ça n'aurait été qu'un gimmick nauséabond. En lisant je me demandais d'ailleurs pourquoi pédophile et pas crime raciste ou terrorisme ? Mais comme la fin colle parfaitement avec le crime de ton héroïne, aucun souci pour moi.
Par contre, je ne vois toujours pas l'intérêt dans l'âge de Anna. 70 ans pourquoi ? Ce n'est absolument pas utilisé et en lisant j'étais incapable d'imaginer une personne âgée vivre cette histoire. J'imaginais Anna plus proche des 40 que des 70 ans. De plus le passage que j'ai appelé le passage wolverine de ton histoire - ou vulverine - , le moment où elle vit dans la campagne chez un couple de vieux, il est dit que la présence d'Anna leur rappelait l'époque où leur fille vivait encore avec eux. J'ai du mal à croire qu'un couple de vieux pense ça en hébergeant une personne aussi vieille qu'eux. Mais ce n'est qu'un détail.

Sinon quelques répétitions, quelques incohérences, rien de bien grave, mais une structure assez bizarre qui donne parfois l'impression d'avancer dans le noir. Je sais que tu as écrit ça durant le NaNo et que donc c'était de l'écriture automatique du coup je ne t'en tiens pas rigueur. De plus ton dernier acte - bien que cheezy selon tes propres dire - est plutôt solide. Tu es retombé sur tes pieds et vu l'idée de départ c'est une vraie prouesse selon moi. Bon par contre merci de m'avoir épargné les insultes racistes, les viols, et les meurtres gratuits de ta précédente version.

Finalement, pour un premier vrai texte que tu as écrit il y a de ça un an, c'est plutôt pas mal je trouve.
Merci d'avoir tout lu Nyu.

À la base j'ai choisi une vieille (version originale elle a 90 ans je crois btw) parce qu'on a jamais de héros vieille. Aucune autre raison. Ensuite j'ai utilisé ça au début pour montré qu'elle avait gardé l'apparence d'il y a 30 ans, ce qui était dans ma tête un indice sympa sur la période à laquelle elle a eu ses pouvoirs par rapport à la fin. En écrivant ça je sais plus si je dis que les pouvoirs font en sorte qu'elle reste "jeune".
Après avoir tué le topic avec mon NaNo du malaise, je vais essayer de le ressusciter avec xXx 4: Xander Cage's origin.

Je me suis tapé un gros délire mais je pense être 100% dans l'esprit de la série, surtout le 3ème opus. Je suis tellement dedans que c'est possible que je spoil un peu les prochains films par inadvertance donc ne m'en voulez pas si ça arrive. C'est court, ça fait 6 pages.

@Nyu @Mr_CDL @madlock
Fichiers attachés
17 - xXx 4.pdf (31,1 Ko, 44 affichages)
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