[wiki] Le parapente. Pour les Joliens qui veulent voler.

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J'avais envie d'ouvrir ce sujet depuis que j'ai commencé à prendre des cours, vu que je n'en ai pas trouvé (de sujet) dédié à ce très beau sport.

Je vais donc en faire la pub dans un premier temps, et appeler les joliens parapentistes (confirmés ce serait encore mieux) à venir témoigner dans un second.

I. Le Parapente, c'est rudement chouette.
A) Principe de base.
Donc, le parapente est l'art de grimper au ciel en tombant attaché à une grande voile. Celle-ci ralentit assez votre chute (moins de 2/mètres secondes en gros) pour qu'un vent ascendant (plus de 2m/seconde donc) vous permette de vous élever dans les airs, jusqu'à plusieurs centaines de mètres (et plus si affinités) au-dessus de votre point de départ.
En l'absence de vent ascendant, vous pouvez malgré tout profiter du relief pour survoler la vallée dans laquelle vous aller vous poser (on appelle ça faire un plouf, on en fait beaucoup au début...).

B) Avantages et plaisirs du parapente.
Quelque soit la manière dont vous pratiquez, le premier plaisir lié au parapente, c'est le fait de voler, à peu près librement, et donc de réaliser un des plus anciens rêves de l'homme. Où que vous soyez, ce sera toujours plus beau vu d'en haut. L'impression de liberté est exaltante (ce n'est certes qu'une impression).

Ce qui ne gâche rien, c'est le fait qu'on ne ressent strictement aucun vertige : rien à voir avec l'escalade et autres activités dont les vidéos me font fermer les yeux devant le PC. Il n'y a pas besoin d'être un athlète (les gros sont même avantagés en général) en super-forme, et c'est un sport qui n'a pas vraiment de limite d'âge (de 14 à 94 ans quoi...).

Comparé aux autres sports aériens (deltas, parachute, planeur), le parapente est celui qui présente le moins de contraintes : vous pouvez porter votre aile et votre sellette (le harnais) sur votre dos, vous pouvez décoller depuis une montagne, une falaise, un bord de plage ou vous faire treuiller par un véhicule, vous pouvez vous posez dans un petit espace et remballer votre matériel en quelques minutes. (on me dira que le base jump présente encore moins de contrainte, mais le taux de mortalité n'est pas le même non plus...).

La base du pilotage est simple : pour tourner à gauche, on freine à gauche en tirant à gauche, et la même chose pour tourner à droite. On améliore le virage en se penchant du côté où l'on tourne. Le décollage (le plus simple) s'apprend en deux ou trois séances seulement, l'atterrissage aussi (on freine un bon coup arrivé à 1m50 du sol pour décrocher la voile et on se pose comme une fleur). Ce n'est que petit à petit qu'on passe aux choses plus compliquées (voler en thermique, manœuvres de descente d'urgence etc.), qui ne sont pas indispensables pour les premiers vols.

Le coût financier, certes non négligeable, est supportable : en occasion, on peut (bien) s'équiper pour moins de 2000 €, et faire deux stages (initiation et perfectionnement) pour moins de 1000 €. Si on est fauché (plus mon cas), doué (pas mon cas) et prudent, on peut acheter son matériel moins cher encore, et se contenter du seul stage d'initiation.

Les différentes pratiques du parapente.
Tout comme le vélo se décline du tout-terrain à la course sur piste, le parapente peut se pratiquer de bien des manières :
1) Le vol sur site : on profite d'un relief sur lequel souffle le vent pour s'élever le long de ce relief (on parle de vol dynamique ou soaring). C'est ainsi que les Bretons peuvent décoller depuis une plage, grâce à la dune et à la brise de mer. C'est normalement la pratique la plus sûre : les lieux sont connus, les points de décollage et d'atterrissage repérés. Attention cependant à la fréquentation excessive et au risque de collision, ou, moins grave, d'embouteillage au décollage. C'est l'activité typique du débutant.


2) Le cross ou vol de distance : On part généralement d'un site de vol, mais au lieu de rester sur place à faire des aller-retour devant la montagne, on profite de bonnes conditions météo pour grimper le plus haut possible puis pour partir en ballade, le plus loin possible. Au cours du trajet, on essaie de reprendre régulièrement de l'altitude, soit en s'élevant en dynamique le long d'un autre relief, soit en profitant de thermiques, de grosses bulles d'air chaud qui s'élèvent depuis le sol, du printemps à l'automne. Comme les thermiques ont tendance à secouer un peu celui qui essaie de les enrouler (en tournant autour), ce type de vol demande un plus haut niveau de pilotage. Et ce d'autant que le pilote doit surveiller d'autres facteurs, comme les terrains d'atterrissage disponibles (ne vous lancez pas sans réfléchir au dessus d'une forêt...), les limites des zones aériennes (les boeings n'ont pas le sens de l'humour) et l'évolution de la météo sur une vaste zone (les cumulo-nimbus ne font pas rire).



3) Le vol acrobatique : On part d'un site, et on multiplie les manœuvres à sensation fortes, très jolies visuellement (spirales, "looping", etc.). Il est naturellement évident que ce type de pratique demande un TRES bon niveau de pilotage.


4) Le speed flying : avec une voile de petite taille, on dévale une pente depuis une montagne. Vitesse et sensations garanties. Notez qu'il existe des voiles intermédiaires entre le parapente classique et le speed, permettant de transformer une descente en petit cross si les conditions s'y prêtent. Le speed flying peut se combiner avec le ski pour devenir du speed riding. Il faut alors avoir un bon niveau en ski.


5) le paralpinisme : peut se pratiquer en speed flying ou en parapente normal, mais exige quoiqu'il en soit des voiles ultra-légères et des sellettes minimalistes. Pour les alpinistes qui n'ont pas envie de se taper la descente une fois parvenus au sommet, ou pour les parapentistes qui veulent absolument partir de très haut.

La sécurité en parapente.
Mais c'est dangereux tout ça ?
Oui et non. A la base, l'homme n'est pas un oiseau, ni une chauve-souris. Il y a donc bien entendu des dangers à pratiquer le parapente. Mais la prudence et le respect des règles de sécurité permettent de limiter les dangers.
Alors, que devez-vous craindre et éviter ?
1) La météo. On ne vole pas quand il y a trop de vent (pour un débutant, mieux vaut rester au sol si la vitesse du vent dépasse 25 km/h). Tout simplement parce que le décollage risque de se transformer en crash. On ne vole pas quand il pleut. On ne vole pas quand il y a des gros cumulus ou des risques d'orage (personne n'a envie d'aller faire un tour dans la stratosphère ou de prendre du 200 000 volts dans les gencives). On ne vole pas dans le brouillard ou dans les nuages (sous les nuages, quand ils sont petits, ça va). On consulte les prévisions météos pour la journée, et on garde sa radio allumé (ou son mobile/internet) sur les fréquences (les sites) qui vont bien, histoire de ne pas se faire surprendre par le mistral qui se lève. Enfin, on fait attention au risque de tourbillons.
2) Le relief et la végétation (et assimilé). On ne vole pas sous le vent d'un relief (on reste de l'autre côté). On ne descend pas dans une vallée encaissée (sauf si pas de vent et pas de choix). On évite de se poser en forêt. On fait attention aux lignes à haute tension, aux câbles des téléphériques. Le survol des villes est généralement interdit (et dangereux), surtout s'il y a un aéroport dans la zone. Personne n'aura l'idée saugrenue d'aller au-dessus de la mer quand le vent souffle depuis la terre.
3) Les autres pilotes : quand il y a du monde en l'air, on respecte les règles de priorité, et on regarde où on va. On respecte de la même manière les limites d'altitude (cf les Boeings) et si une base aérienne est dans le coin, on se renseigne sur les jours réservés aux entraînements des pilotes de chasse (dans certains couloirs utilisés pour le rase-motte).
Par contre, il est naturellement plus sur de ne pas voler tout seul dans son coin, au cas où, mais avec un pote, ou à la rigueur un conjoint qui vous suit en voiture. Pensez aussi au téléphone portable, ça peut servir...
4) Le matériel : on fait réviser sa voile (et sa suspente), on ne vole pas avec du matos hors d'état. On vole avec une voile adapté à son niveau (non, pas de voiles non-homologuées quand on est débutant) et à son poids (surtout si on est léger). On ne part pas en cross (ou en acro...) sans parachute de secours.
5) Le pilote : on ne vole pas bourré ou drogué, et on passe de temps en temps chez le médecin (surtout si on fait de l'acro... Je doute que les cardiaques encaissent bien 3 ou 4 G...).

ça m'intéresse, je fais quoi, combien de reins dois-je vendre ?
Si on veut tester le parapente, pour être sur que ça va plaire, le mieux est de faire un petit baptême de l'air en biplace. Comptez entre 75 et 100 €.
Si vous êtes certain que ça vous branche, partez sur un stage d'initiation. En gros, une semaine de stage ou dix demi-journées. On vous demandera de prendre une licence FFVL, une assurance (obligatoire), et le tout vous coûtera dans les 450/500 €.
Suivant la vitesse de vos progrès, vous prendrez ensuite un ou deux stages de perfectionnement (400€ en gros à chaque fois). Avant de vous lancer dans des trucs un peu plus sport (par exemple si vous décidez d'acquérir une aile sportive, ou de partir à la chasse aux thermiques costauds du mois d'août), faites un stage de Simulation d'Incident en Vol, où vous apprendrez à gérer les fermetures de votre voile, l'utilisation du parachute de secours etc.
Pour le matériel, vous pouvez songer à vous équiper à la fin de votre stage d'initiation ou du premier stage de perfectionnement. La plupart des écoles pourront vous orienter (elles vendent souvent des voiles d'occasion, et parfois des neuves). Vous pouvez aussi écumer le net, il y a une bonne de sites et de boutiques faciles à trouver avec google, certaines vendant du neuf comme de l'occasion. Le pack minimum pour voler, c'est aile+sellette+secours+casque, ce qui grimpe (en serrant les prix) à 3000 € et plus en neuf, et bien moins que ça en occasion.
Il y a ensuite toutes sortes d'accessoires plus ou moins dispensables, de l'ati-vario-GPS (votre smartphone peut en faire office, dans certain cas) en passant pour la poche à eau camel-back, la combinaison de vol, la caméra HD fixée sur le casque, les sacs de pliage rapide, le missile air-air etc...

Enfin, la petite note politico-économique d'Aloïsius : la plupart des constructeurs de parapente (il y en a des dizaines, c'est un secteur très éclatés, même si certains acteurs comme Ozone, Gradient, Sol, Gin... dominent le marché) conçoivent leurs modèles en Europe, et les font assembler dans les pays émergents (ce qui n'est pas mal en soit, les ouvriers vietnamiens ont le droit de vivre, eux aussi). Si vous tenez absolument à ce votre argent reste en France ou en Europe dans des sociétés semi-industrielles de petite taille, il existe cependant des constructeurs fabricants entièrement en France (Nervures) ou en Europe (Team 5 par exemple et bien entendu nombre de constructeurs d'Europe de l'Est comme Dudek).


II. Le parapente, d'autres joliens ont certainement plein de trucs à dire dessus.


Je vous laisse la parole : il ne fait aucun doute que certains ici comptent bien plus de vols que moi, qu'ils ont certainement plein de chose à corriger dans ce que j'ai dit, d'anecdotes à raconter, de clubs ou de sites à présenter etc.
En ce qui me concerne, je vole (bon, en école hein, et pas aujourd'hui, temps de merde) près de Clermont l'Hérault, surtout du côté du Pic du Vissou. Aucune gamelle ou anecdote marquante d'aucune sorte à raconter, et moins de dix vols à mon actif, dont seulement une petite poignée d'une demi-heure (les autres étant des ploufs de 5 minutes).

III Le matériel.
Cette section est consacrée à la présentation du matériel utilisé pour voler.
1) Les ailes (aussi appelées voiles).
Elles se classent en plusieurs catégories.
Les ailes-écoles : ce sont les plus sures, elles répondent à la norme EN A, qui garantie qu'elles pardonnent la plupart des grosses bêtises des débutants, et qu'elles se rétablissent d'elles-mêmes de la plupart des incidents de vol (qui sont rares avec elles de toute manière), tel que les fermetures, les décrochages... Elles "amortissent" généralement bien les mouvements de la voile, histoire que le débutant ne soit pas trop secoué.
Leurs performances sont naturellement plus faibles, avec une finesse qui tourne autour de 8-8,5 pour les plus récentes (tout est relatif, elles laissent sur place les vieilles ailes de sport des années 90...), elles transmettent moins d'information (puisqu'elles amortissent) sur la masse d'air, et elles sont souvent moins maniables (puisqu'elles pardonnent les erreurs des débutants).
Parmi les modèles en vogue dans cette catégorie, citons la Bright IV de gradient, l'element 2 de Ozone, l'Alpha 5 d'Advance, l'Aloha classique de Nervures, la boxer d'ITV... J'ai personnellement acquis une "green b" de Team 5, étant peut-être excessivement prudent et modeste.
Le prix de ces voiles tourne, neuves, entre 2000 et 3000 €
Les ailes de progression.
Ce sont des ailes encore très sûres, mais un peu plus vives et un peu plus performantes que les ailes écoles. Elles obtiennent usuellement la classification EN B : elles vont aussi récupérer la plupart des incidents de vol, mais parfois un peu moins bien, et demanderont un pilotage plus actif et plus précis. Elles restent cependant accessibles au pilote qui a terminé son stage de perfectionnement, voire d'initiation.
Elles sont normalement plus rapides (disons plus de 50 km/h accélérée), plus vives, plus maniables et ont une meilleure finesse (on va dire entre 8.5 et 9) que les ailes écoles.
Parmi les modèles en vogue dans cette catégorie, la Ion 2 de Nova, la Buzz 3 d'Ozone, l'Ellus 4 de Sol, la Golden 3 de Gradient... Leurs prix varient entre 2500 et 3200 €, neuves bien sur.
Les ailes de loisir
On parle ici des ailes destinées aux pilotes déjà expérimentés. Elles peuvent répondre à la certification EN B, comme les ailes de progression, ou EN C pour les plus sportives. Leurs performances, leur vivacité sont naturellement supérieures, elles peuvent atteindre les 55km/h accélérées, et ont des finesses proche ou supérieures à 9.5. Ce sont des ailes largement suffisantes pour faire des cross de plus de 100 km. On peut citer la Rush 3 d'Ozone, l'Atis 3 de Sky Paraglider, la Chili 3 de skywalk... Leurs prix, neuves, sont comparables aux ailes de progression, un peu plus de 3000 €.
Les ailes de performance et de compétition.
On arrive dans le haut du panier en terme de performance, et d'exigences concernant les pilotes. Des vitesses accélérées jusqu'à 60 km/h, des finesses pouvant atteindre et dépasser 10 (pour les ailes de compétition, ça dépasse 11)... Ces ailes répondent à la norme EN C ou EN D (pour la compétition), les ailes non-homologuées n'étant plus autorisées dans les différents championnats suite à une série d'accidents.
Certaines sont bien entendues plus accessibles que d'autres au commun des mortels, ce seront les ailes de performance, comme l'Aspen 4 de Gradient, la Diamir de Nervures, l'icepeak de Niviuk, la Cayenne 4 de Skywalk... D'autres sont réservées ou presque à la compétition et aux pilotes de très bon niveau, comme la mantra d'Ozone, la boomerang X de Gin etc..
Les prix de ce type de voile s'étalent entre 3500 et 3900 €.
Les ailes d'acrobatie
Ce sont des ailes spécialisées dans la voltige. Leurs performances sont bofs, mais elles ne servent pas à faire du cross ou du vol de distance. On trouve par exemple La Bitch acro de Mac Para.
Par définition, ces voiles ne sont pas à mettre entre toutes les mains...
Les ailes de montagne.
Il peut s'agir de voiles de progression ou de voiles de loisir, ce sont des voiles très légères, comme l'Aloha de Nervures, la Geo 3 d'Ozone... On peut y ajouter les voiles de speed flying hybrides comme l'ultra-lite d'Ozone, la LOL de Nervures, mais ces dernières voiles sont surtout faites pour descendre d'une montagne, pas pour voler. Leurs prix sont comparables aux voiles de catégories équivalentes, et nettement plus bas, aux alentours de 2000 €, pour ce qui est des voiles de speed flying ou hybrides (puisque bien plus petites).
Les biplaces.
Les plus grandes, les plus chères (souvent plus de 4000 €). Généralement certifiées EN B, leur objectif n'est pas tant la performance que la capacité à décoller dans une grande plage de vents et avec une grande plage de poids, puisque les bi-placeurs n'ont pas les moyens de choisir le poids de leurs clients. Notez qu'une certification "pilote bi-place" est exigée pour être couvert par les assurances, même si c'est pour faire voler un copain ou une copine.
les voiles de gonflage
Ces voiles ne sont pas faites pour voler, mais pour s'exercer au sol. Ce sont les moins chères, aux alentours de 800 € neuves. Leur intérêt me semble limité, sauf peut-être si vous êtes un moniteur d'école de parapente...
Dernières modifications :
(Voir) 24/4/2012 10:53:43 : Aloïsius (ajout de matos)
(Voir) (Comparer)24/4/2012 10:53:06 : Aloïsius (ajout de matos)
(Voir) (Comparer)17/3/2012 13:24:19 : Aloïsius
J'ai un pote qui est tombé dedans il y a quelques années, et il a tenter de m'engrainer, mais bon j'avoue ca fait flipper un peu.

C'est pas tant le vertige, en Session Escalade j'ai pas de problème, mais, chais pas,voler je laisse ça au oiseaux

Après, peut etre qu un jour je tenterais un stage, a voir si je change d'avis.
De toute, ca serait pour le fun, et non pour participer la la coupe Icare

Lui, va souvent a la dune du Pyla, c'est pas tres loin de chez nous , et ca l'air d'etre un beau spot, vu les videos qu il m'envoie.
J'en fais tous les étés depuis 4-5 ans quand je vais dans les Alpes. Je kifferais avoir une aile à moi mais bon, déjà ça coûte cher, et les sites en Bretagne sont vraiment pas tops :/
L'année dernière j'ai convaincu mon frère de faire le stage débutant, ça m'a fait du bien de le voir galérer à gonfler son aile sur la pente école pendant que je volais tranquillou T'apprends pas mal de truc sur les vents, les nuages, reliefs, etc en plus c'est cool.
Si un jour j'ai les moyens de pratiquer toute l'année c'est clair que je fonce x)
Sympa ton sujet Ca me rappelle les adeptes du parapente partant du champ en pente en face du lieu de vacances de mon enfance à St-Lary dans les Pyrénées ou des adeptes de la discipline partant des hautes dunes de la côte Atlantique en Aquitaine ^^

C'est des plaisirs différents mais c'est un projet pour moi de faire une expérience parachutisme, parapente ou planeur. Vu que j'ai pas eu avoir mon brevet de pilote (encore autre chose) payé puisque j'ai terminé 6ème d'un concours où les 4 premiers avaient le Brevet offert.

Par contre le deltaplane non merci... Je trouve ça ni maniable ni sûr. Trop facile de décrocher à mon avis.

Citation :
Lui, va souvent a la dune du Pyla, c'est pas tres loin de chez nous , et ca l'air d'etre un beau spot, vu les videos qu il m'envoie.
T'es de Bordeaux Cruci' ?
Citation :
Publié par Cyphen
Par contre le deltaplane non merci... Je trouve ça ni maniable ni sûr. Trop facile de décrocher à mon avis.
Le décrochage en parapente, c'est très chaud quand ça se produit à cause de l'abatée quand tu en sors (et du risque de tomber DANS la voile, comme un chocolat dans un papier alu)... Les deltas n'ont pas ce problème (une aile rigide, ça doit avoir ses avantages).

Ceci étant, les deltas ne sont pas le sujet de ce fil, et ils sont (hélas ?) très marginaux en dépit de leurs performances largement supérieures aux parapentes.
J'ai un pote de lycée qui est mort dans un accident de parapente, devant ses parents, et avec son moniteur. Problème de voile si je me souviens bien, qui a impliqué une chute à pic d'une cinquantaine de mètres...

Ah, je me dois de mentionner un inconvénient réel de la pratique : la nécessité, souvent, de chercher un point haut.
Et quand ce point haut n'est pas accessible en voiture, il faut grimper à pied. A ce moment là, vous pouvez regretter de ne pas avoir choisi un matériel plus léger, comme une sellette réversible par exemple. Attention aussi au froid en altitude, vous devez toujours avoir une paire de gants dans votre sac.
En résumé : voler au dessus de pics enneigés, c'est cool (et même très cool), mais si vous êtes mal préparés/équipés, vous allez en chier grave.
Citation :
Publié par Carminae
Très beau sujet

Par contre, Aloïsius ça aurait été pas mal de le faire sous forme de wiki, non ?
Je n'y ai pas pensé. Je peux éditer le premier post pour le changer en wiki ?
Très bon sujet...

Bon j'ai fait 5 vols solo en tout. C'était magnifique, vraiment des sensations de dingue, un vrai bonheur.

Par contre, c'est un sport extrêmement dangereux. Je vais pas parler du décollage (qui est source d'accidents aussi), mais plutôt de l'atterrissage, qui peut se transformer en accident très facilement sans erreur humaine, juste dû à pas de chance @la voile se fait plaquer au sol de 20m de haut, et le parapentiste se retrouve au mieux en chaise roulante pour le reste de sa vie, au pire six pieds sous terre très facilement.

Le taux d'accidents est très élevé en parapente... S'pour ça que j'ai décidé de m'arrêter et de ne plus en faire, malgré les sensations vraiment énormes.
Citation :
Publié par Suho

mais plutôt de l'atterrissage, qui peut se transformer en accident très facilement sans erreur humaine, juste dû à pas de chance @la voile se fait plaquer au sol de 20m de haut, et le parapentiste se retrouve au mieux en chaise roulante pour le reste de sa vie, au pire six pieds sous terre très facilement.

C'est rarement juste la faute à pas de chance, sauf dans le cas des dust devils... J'ai eu des échos d'atterros foireux, j'en ai vu un (sans blessé), à chaque fois le pilote est allé trop loin sous le vent du relief et s'est pris dans les rouleaux. Et s'ils l'avaient fait, c'est parce qu'ils se sont mis en l'air alors que le vent était déjà fort, et qu'ils ont voulu poser en haut plutôt que de se faire chier à aller à l'atterro du bas.
Il y a aussi le problème, fréquent AMHA, des gens qui prennent des ailes qui ne correspondent pas à leur niveau réel en croyant gagner en performance.
Au final cependant, il y a moins de 15 morts par an dans le parapente pour 20 000 pratiquants en France (ça fait donc moins de 1 pour mille). Par comparaison, il y a grosso-modo 400 motards tués par an pour 2 500 000 pratiquants (ça fait 1 pour 6000). C'est donc beaucoup, mais à mettre en relation avec le public concerné : le parapente n'est pas un moyen de transport, c'est un loisir ou un sport, et nombre de pratiquants ont une certaine culture du risque qui est source de bien des problèmes.
J'ai mangé de la ronce à un déco, mais j'en suis en large partie responsable, et si j'avais porté une combinaison adaptée, je n'aurai pas eu la moindre égratignure (j'ai eu quelques griffures sur les bras et les cuisses). Tous mes atteros ont été nickel en revanche (bon, pas forcément significatif, je dépasse à peine la douzaine).

Je vais insister sur l'importance d'avoir un bon matériel, que ce soit la selette (mousse ou airbag obligatoire), les vêtements (chaussures, combi, casque, éventuellement masque de ski histoire de se protéger les yeux des UV, des mouches et des ronces), et l'aile (une voile sure, qu'on est capable de piloter, qui est adaptée à votre poids, et qui est assez récente et pas trop usée : on n'économise pas sur la sécurité).
la video du vol de 120 bornes c est juste magique, mais j avoue que ca me file des frissons de terreur, c est vraiment pas pour moi ... et pourtant, depuis gamin, j ai la chance de faire de la montgolfiere, que ce soit en vol pepere ou championnat.

Mais la, les pieds dans le vide, sans rien autour, brrrrrrrrrrr

Je parlerai meme pas de la voltige, pour moi ils sont juste fous a tendance suicidaire lol
Citation :
Publié par edgesse/edge
la video du vol de 120 bornes c est juste magique, mais j avoue que ca me file des frissons de terreur, c est vraiment pas pour moi
C'est vraiment la vidéo (en plus de la lecture du topic of course) qui m'a donné, un instant, envie d'essayer le parapente. Je suis personnellement très attiré par le planeur, et le vol de 6h de parapente se rapproche de l'esprit que j'aime dans le planeur. En revanche, 6h de parapente, tu dois finir complètement épuisé non ?

Dernière modification par Cocodupe ; 17/04/2012 à 21h50.
Citation :
Publié par Aloïsius
Je n'y ai pas pensé. Je peux éditer le premier post pour le changer en wiki ?
Il faut rajouter une balise [wiki] dans le titre je crois.

Perso j'avais un pote qd j'etais a la fac qui en faisait beaucoup. On partait souvent le we sur une petite pente ecole ou il m'a initié au maniement (surtout le decollage sur la pente ou on faisait pas plus qu'un petit bond). On est une fois allé sur une pente un peu plus longue ou j'ai pu voler... 5 sec
On etait tres precautionneux et c'etait plutot sympa meme si je volais pas. Depuis il est partit a la Reunion et j'ai jamais eu le temps/les thunes pour aller plus loin, mais je compte/reve de le faire au plus vite!!

Need more €€€
Citation :
Publié par Cocodupe
En revanche, 6h de parapente, tu dois finir complètement épuisé non ?
Si tu devais faire ça du jour au lendemain, sans aucun doute. Mais c'est un sport où on progresse lentement, le temps d'être capable de faire un vol de 6 heures, on est capable de l'encaisser sans finir plus fatigué qu'après une randonnée.
Ce qui est fatigant dans le vol, outre la tension nerveuse quand on débute (ou qu'on est dans des conditions de vol scabreuses), c'est le froid, la déshydratation due au vent (protégez vous les yeux ) et éventuellement une position inconfortable dans la sellette (ou une sellette pas adaptée à votre morphologie). Il est possible de se détendre et de se reposer en parapente, en particulier dans les phases de transition entre deux ascendances.
Pour l'instant, j'ai pas dépassé les 45 minutes de vol, et je n'ai pas encore abordé le vol en thermique (et donc pas fait de transition), mais descendre en ligne droite d'un point A à un point B, si on est bien installé, c'est vraiment pas stressant ni fatigant.

Citation :
Il faut rajouter une balise [wiki] dans le titre je crois.
c'est fait, merci, je n'étais pas sur que ça fonctionne après coup.
J'avais plusieurs questions pour toi, vu que tant la description que tu as faite de l'activité que les différentes vidéos que j'ai pu voir me donnent sacrément envie d'essayer.

1) Comme je l'avais dit plus haut, j'étais vraiment attiré par le planeur (je le suis toujours d'ailleurs, maintenant que les beaux jours reprennent je vais enfin pouvoir faire mon vol d'initiation). Ce qui me plaisait là dedans, c'est le côté solitaire, enfermé dans ta bulle, calme et coupé du monde. Ça se retrouve un peu dans le parapente mais moins j'imagine, puisque tu es au contact direct des éléments (vents, etc.). C'est exacte ?

2) C'est lié au un. Le planeur, j'imagine que tu es vraiment seul. Sur les images/vidéos que j'ai vu de parapente, il arrive que les spots aient l'air un poil encombré, et que tu te retrouves vite à voler en compagnie de toute une smala de parapentistes. Le vol en nuée m'attire assez peu. C'est fréquent cette surpopulation, surtout sur les spots débutants ?

3) Ce qui m'attirais aussi énormément avec le planeur, c'est l'autonomie, et la réelle capacité de déplacement. Tu peux vraiment faire de vraies balades en planeur, et voler plusieurs heures sans soucis. La vidéo que j'ai déjà commenté a l'air de montrer que tu as aussi une énorme autonomie en parapente. C'est vraiment le cas ou un vol de 6h est quelque chose d'exceptionnel. Je sais par exemple que certains traversent la France (en plusieurs étapes ofc) en planeur. Ça pourrait s'envisager en parapente (ce n'est qu'une illustration d'autonomie, je ne compte pas spécialement pouvoir faire le tour de France, seulement avoir la possibilité de voler loin, et longtemps). En bref, autonomie parapente vs. autonomie planeur ?

4) En revanche, le réel avantage du parapente sur le planeur (ce qui a l'air de ressortir des vidéos en tout cas), c'est que tu peux décoller tout seul, et d'endroits pas spécialement difficiles d'accès. Ça se passe vraiment comme ça ? Il fait beau, tu as ton aprèm' de libre, tu fais vingt minutes de voiture, tu te pose sur une colline, et tu décolles sans te poser plus de questions ? En planeur, c'est plus contraignant puisqu'il te faut louer le planeur (sauf à être rentier et à en acheter un), donc le réserver, payer le remorquage ou le lancé, etc... Tu ne peux pas partir seul et sur un coup de tête, qui est pourtant une idée qui me plaît bien. Ça se passe réellement comme ça en parapente ?

5) Tester ça en région parisienne, j'imagine que c'est possible. Mais c'est possible de pratiquer régulièrement autour de Paris, si le sport me plaît ?

Merci d'avance !
Citation :
Publié par Cocodupe
1) Comme je l'avais dit plus haut, j'étais vraiment attiré par le planeur (je le suis toujours d'ailleurs, maintenant que les beaux jours reprennent je vais enfin pouvoir faire mon vol d'initiation). Ce qui me plaisait là dedans, c'est le côté solitaire, enfermé dans ta bulle, calme et coupé du monde. Ça se retrouve un peu dans le parapente mais moins j'imagine, puisque tu es au contact direct des éléments (vents, etc.). C'est exacte ?
Heu, le pilote de planeur n'est pas coupé du monde. A priori, il doit encore plus faire gaffe "visuellement" à la météo, et, si le planeur est lié à la Fédé de vol à voile et pas à la fédé de vol libre, c'est à cause de sa règlementation plus lourde (radio, transpondeur, immatriculation). Après, le côté "bulle calme", tu peux l'avoir en parapente quand les conditions sont calmes. Si c'est agité, tu seras secoué (plus ou moins vigoureusement selon ton matos). Le parapente est un loisir, c'est aussi un sport quoi...

Citation :
2) C'est lié au un. Le planeur, j'imagine que tu es vraiment seul. Sur les images/vidéos que j'ai vu de parapente, il arrive que les spots aient l'air un poil encombré, et que tu te retrouves vite à voler en compagnie de toute une smala de parapentistes. Le vol en nuée m'attire assez peu. C'est fréquent cette surpopulation, surtout sur les spots débutants ?
Quand les conditions sont parfaites, que le spot est bon, il y a du monde. S'il y a trop de monde et que tu débutes, mieux vaut aller ailleurs, ça fait une source de stress en moins. Attention cependant, avoir une ou deux autres ailes dans le coin est aussi un élément de sécurité.

Citation :
3) Ce qui m'attirais aussi énormément avec le planeur, c'est l'autonomie, et la réelle capacité de déplacement. Tu peux vraiment faire de vraies balades en planeur, et voler plusieurs heures sans soucis. La vidéo que j'ai déjà commenté a l'air de montrer que tu as aussi une énorme autonomie en parapente. C'est vraiment le cas ou un vol de 6h est quelque chose d'exceptionnel. Je sais par exemple que certains traversent la France (en plusieurs étapes ofc) en planeur. Ça pourrait s'envisager en parapente (ce n'est qu'une illustration d'autonomie, je ne compte pas spécialement pouvoir faire le tour de France, seulement avoir la possibilité de voler loin, et longtemps). En bref, autonomie parapente vs. autonomie planeur ?
ça n'a rien à voir. Un planeur a une finesse de 45, un parapente de compétition une finesse de 11. Et tu ne voleras pas avec un parapente de compétition avant longtemps. Du coup, là où le planeur a le droit (et la possibilité) de dépasser les 3500 mètres en plaine, le parapente est déjà plus limité en terme de plafond. Sa vitesse est aussi bien plus faible : 35-40 km/h bras haut, 45-55 km/h accéléré. Ajoutons 30 km/h de vent, tu ne dépasseras pratiquement jamais les 70km/h sol (enfin, au début). De plus, tu fais moins de lignes droites qu'en planeur, puisque tu voles plus bas, que tu dois plus tenir compte du relief (contournement etc.).
Ce qui signifie qu'un bon cross de débutant (après 1 an de pratique régulière disons) en parapente, suivant les régions, c'est entre 10 et 20 bornes. Un très bon cross, ça doit atteindre les 60 bornes, et ça peut déjà te prendre plusieurs heures. Le record de France, c'est 320 bornes en un seul vol, avec un an de préparation.
Cela n'empêche pas de faire de grandes traversées : certaines épreuves comme la X-Alps sont basées sur ce principe (traversée des Alpes en une dizaine de jours, de l'Autriche à Monaco). Plus généralement, c'est la base du vol bivouac : tu pars avec ta voile, ta sellette réversible et ton sac de couchage, et tu voles de montagne en montagne, avec quelques morceaux de marche à pied au milieu.
Bref, l'autonomie est bien plus faible (5 à 10 fois moins). Mais je pense que, la proximité plus forte avec le paysage aidant, l'impression de voyage doit être similaire.

Citation :
4) En revanche, le réel avantage du parapente sur le planeur (ce qui a l'air de ressortir des vidéos en tout cas), c'est que tu peux décoller tout seul, et d'endroits pas spécialement difficiles d'accès. Ça se passe vraiment comme ça ? Il fait beau, tu as ton aprèm' de libre, tu fais vingt minutes de voiture, tu te pose sur une colline, et tu décolles sans te poser plus de questions ?
C'est ça. Bon, suivant l'endroit où tu poses ensuite, ça peut être bien d'avoir prévu le retour... Les clubs sont faits pour ça ceci-dit.
Citation :
En planeur, c'est plus contraignant puisqu'il te faut louer le planeur (sauf à être rentier et à en acheter un), donc le réserver, payer le remorquage ou le lancé, etc... Tu ne peux pas partir seul et sur un coup de tête, qui est pourtant une idée qui me plaît bien. Ça se passe réellement comme ça en parapente ?
Question de goût et d'assurance. Je ne le ferais pas (enfin, pas à mon niveau), mais certains le font. D'autres préfèreront toujours partir avec des parapotes, histoire de bavarder à la radio pendant le trajet.

Citation :
5) Tester ça en région parisienne, j'imagine que c'est possible. Mais c'est possible de pratiquer régulièrement autour de Paris, si le sport me plaît ?
Un rapide coup d'oeil sur le site de la FFVL me montre l'existence d'une pente-école et d'un décollage dans le 77.
Après, un autre coup d'oeil sur XCplanner, en affichant les skyways, montre qu'il y a bon gros paquet de cross qui partent de Jeufosse dans les Yvelines, après Mante la Jolie (un site de soaring, visiblement, en bordure de Seine), en direction du Sud-Ouest, sur parfois plus de cent kilomètres. Mais clairement, l'IdF n'est pas la région la plus appropriée au vol libre, ne serait-ce qu'à cause des restrictions sur l'utilisation de l'espace aérien...

J'en profite pour toucher un mot du vol en plaine : n'ayant pas de points de décollage, nombreux sont les plaineux à partir à l'aide de treuil (se faire trainer par une voiture quoi). C'est casse-gueule, ça manque un peu de poésie, mais ça permet de voler en Vendée et autres départements affligés de platitude...


edit : je n'avais pas remarqué que para2000 avait une page consacrée aux sites de vols. http://www.para2000.org/sites/france-reg-iled.htm
Il y a donc de quoi faire dans la grande couronne de l'IdF.

Dernière modification par Aloïsius ; 18/04/2012 à 10h19. Motif: ajout d'un lien
Hier était un grand jour : j'ai fait mon premier décollage face-voile (un peu foireux, j'avais un tour de frein et je suis parti un peu à l'arrache), mon premier vol de plus d'une heure, j'ai pu prendre 300 mètres d'altitude par rapport au déco (en soaring, pas en thermique), passant pour la première fois très largement au-dessus du Pic du Vissou, je suis allé dire "coucou" à un rapace qui faisait du vol stationnaire dans le soleil couchant, j'ai fait mes premiers 360, mes premiers wings réussis (j'ai eu la gerbe, ça a interrompu ma série) et pour la première fois, j'ai un peu raté mon atterrissage, me tordant légèrement la cheville.


Pour ceux qui se posent la question, c'était mon 11e vol et j'ai du faire une dizaine de séances de gonflage. Comme je suis du genre à progresser lentement, vous pouvez considérer qu'en deux semaines intensives, il est possible d'atteindre ce petit niveau. Si ça peut vous donner des idées pour vos vacances cet été...

Prochains objectifs : maitriser complètement la temporisation de l'aile au déco en face voile, m'entrainer dans les fêtes foraines pour ne plus avoir la gerbe dans les wings, et surtout grimper encore plus haut (on va dire 1000 mètres) au dessus du décollage pour enfin pouvoir voir le lac du Salagou. Mais pour ça, faudra sans doute que je fasse du thermique...
Je up ce fil pour signaler, un peu tard, que la Coupe Icare a lieu en ce moment (jusqu'à demain). C'est juste le plus gros rassemblement de parapentes et autres engins volants de la planète, et une grosse fiesta.

Le truc qui remporte le plus de succès, ce sont les vols déguisés. Exemple :

http://www.coupe-icare.org/tzr/scripts/resizer.php?filename=T004/img1/cb/a9/4qvp8heq8oi7&mime=image%2Fjpeg&&originalname=2011%20m%20ferrer%20%2838%29.jpg&geometry=645x%3E

Plus d'infos ici : http://www.coupe-icare.org/

Si vous êtes dans la région et que vous êtes curieux, vous pouvez aller jeter un coup d'oeil.
Vous y verrez aussi de l'acrobatie, des mongolfières, des planeurs, des parachutages en parapente, des ULM etc.

http://www.coupe-icare.org/tzr/scripts/resizer.php?filename=T004/img1/d0/0e/4rh46pjvii9d&mime=image%2Fjpeg&&originalname=2011%20ferrer%20%2866%29.JPG&geometry=645x%3E
Une des choses très importante pour voler (et pas seulement en parapente), c'est la météo. Et se contenter de "il va y avoir du soleil" ce n'est pas franchement suffisant.

Du coup, je poste ici cette pétition, qui concerne aussi toutes les personnes pratiquant des activités telles que le vol à voile, l'ULM, l'aérostation etc.

http://meteo-parapente.com/petition/....3m8SHJK3.dpbs
Opération de nécromancie pour signaler un exploit accompli il y a peu :


Antoine Girard (connait pas), un pilote français a volé au dessus du Falchen Kangri, ou Broad Peak, à plus de 8100 mètres d'altitude.
Il y a déjà eu des pilotes qui sont montés aussi haut, mais de manière accidentelle en se faisant choper par des orages, et la plupart sont morts. Lui, c'était volontaire et maîtrisé (avec oxygène, faut pas déconner) et tout va bien pour lui. La couleur du ciel, bleu sombre, est impressionnante.

Techniquement, comme le plafond était à 6 000 et quelques mètres, il a utilisé le pic pour monter en dynamique, gagnant ainsi accès à 2 000 mètres supplémentaires. L'idée avait déjà été théorisée, mais de là à la mettre en pratique dans ce coin du monde, c'était une autre paire de manche.

Je précise, pour les êtres humains ordinaires, c'est le contraire : on part en dynamique le long d'un relief et on espère trouver un thermique après, et quand on prend 600 mètres on est très comptant de sa journée...
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