Fans Fic du concours en vrac

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Ici je post en vrac des fan fic ayant été ecrites pour gagner un bouclier sidimote enfoncé, ou un terrdala
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An 361. Treizième année de la guerre entre Bonta et Brâkmar. Treizième année de désolation et de terreur sur le Monde des Douzes. Et pourtant les deux cités semblent ne jamais vouloir céder.
Le jour se lève sur l'auberge « La Mîe Caline » dans la contrée d'Amakna. Raengal, l'aubergiste, est déjà en train de s'afférer pour satisfaire le peu de clients qui acceptent de s'arrêter. Sa femme, Milina, sers le petit déjeuner aux plus matinaux. De beaux croissants et des tartines venus de la boulangerie non loin, de la confiture confectionnée par la mère de Raengal et un bon café font office de menu. Malgré la guerre, tout semble paisible dans cette petite auberge.
Deux gardes de Bonta enfoncent soudainement la porte, leurs lances aiguisées fermement ancrées dans leur main droite.
« Où est-il ? » Crie l'un d'eux sur Milina.
« J..je ne sais pas de qui vous parlez. » Rétorque-t-elle, bégayant et au bord des larmes.
Raengal sort de sa cuisine avec un chiffon sur l'épaule.
« Sortez de chez moi, vous n'êtes pas les bienvenus », dit-il d'une voix assurée.
« Nous sommes envoyés par le roi Allister, nous avons tous les droits. Maintenant, dites nous où se trouve le clandestin que vous dissimulez ! »
« Nous ne dissimulons personne, je ne suis qu'un honnête aubergiste qui cherche à vivre sa vie comme il l'entend. »
Soudain, une porte claque dans la réserve. Les gardes courent afin de voir ce qu'il se passe, bousculant au passage Raengal, rouge de rage.
« Quelqu'un s'est enfuit, je cours à sa recherche. Toi, reste ici et surveille ces deux hors-la-loi », dit le plus grand des deux soldats à son homologue.
Toujours armée de sa lance, il s'élance en dehors de l'auberge et aperçoit une silhouette au loin en train de courir. Il se met alors à sa poursuite.
Dans l'auberge, Raengal tourne en rond. Malgré son apparente assurance, il doute. Il regarde sa femme droit dans les yeux, un regard semblant signifier un adieu, Milina ne comprend pas. Tout à coup, Raengal frappe le soldat resté à l'auberge au niveau du visage, le seul endroit où l'armure ne peut protéger son utilisateur. Sonné, il tombe au sol, le nez en sang. L'aubergiste court alors vers la sortie, sans regarder en arrière.

Quelques semaines plus tard, dans les ruelles de la cité de Bonta, on retrouve Raengal, l'aubergiste. Il a troqué sa modeste tunique pour une armure de soldat, pourtant celle-ci ne porte aucun blason. Il porte aussi avec lui une sacoche de cuir plutôt grande, semblant contenir un objet de grande taille. Marchant d'un pas rapide, il rentre dans une maison sans frapper.
« Mon Oncle ? Êtes-vous là ? », crie-t-il.
« Hola ! Pas si fort, ce n'est pas parce que je suis vieux que je suis sourd, sombre crétin. », rétorque un vieil homme barbu. Celui-ci continu : « Que me vaux ta venue ? Cela doit faire au moins quinze ans que tu n'as pas montré ta tignasse. J'espère que tu n'as pas de dette de jeu, je suis fauché comme les blés. »
« Ce n'est nullement de ça dont je dois te parler. » Il s’assoit à une table, son oncle fait de même. « Te souviens-tu de ce conte que me racontais mon père quand j'étais petit ? Le conte dont le héros était un jeune garçon qui chassait les dragons. »
« Héhé, je te trouve bien curieux. Pourquoi t’intéresses-tu à cette histoire ? Ce ne sont que des légendes. »
« Dans cette histoire, le héros se protégeait à l’aide d’un bouclier façonné à partir d’un œuf de dragon. Je pense avoir trouvé ce bouclier. »
« Arrête donc de raconter des âneries, ce conte n’était que fiction, rien de ce qui était dit ne reflétait la vérité. »
Raengal attrape alors sa sacoche et en sort un bouclier de couleur cuivre, orné d’inscription dans un dialecte inconnu.
« Me crois-tu, maintenant, vieil homme ? », demanda-t-il d’un air dédain.
« Où as-tu trouvé ceci ? Ce… c’est.. », le vieillard ne trouvait plus ses mots, ses yeux s’étaient écarquillés. Il ne semblait plus respirer tellement l’objet le surprenait. Il continua : « Tu dois savoir des choses sur ce bouclier. Il a appartenu à ton père, Kurnai. Les histoires qu’il te racontait n’étaient pas fictives, c’était ses propres épopées. »
Raengal avalait les paroles de son oncle tel un enfant.
« Ton père a chassé les dragons durant de nombreuses années. Un jour, alors qu’il affrontait l’une de ces bêtes nommée Ignemikhal, il trouva un Dofus. Celui-ci était malheureusement cassé, mais la magie qu’il produisait fonctionnait encore. Il ramena sa trouvaille à Bonta et le meilleur forgeron de la cité lui fabriqua ce bouclier. Les inscriptions notées dessus sont un langage que personne ne connait, c’est le dialecte qu’utilisent les dragons. D’après ton père, celles-ci sont apparues au moment où il empoigna le bouclier pour la première fois. Il était très vantard, je doute que cela se soit passé comme cela, mais l’histoire est belle. En tout cas, c’est la plus belle pièce d’armure qu’il m’ait été donné de voir. »
« Alors toutes ces histoires sont vraies… », dit Raengal.
« Oui. Mais j’ai une question, où as-tu trouvé ce bouclier ? »
« Un homme est venu dans mon auberge, il y a quelques temps. Il semblait ivre et voulait boire encore. Au moment de payer l’addition, il n’avait pas un sou en poche. Il m’a alors proposé ce bouclier en échange de sa dette. »
« Ce bouclier est d’une valeur inimaginable. Ton père a accompli des choses que personne n’aurait pu accomplir. Si tu décides de t’en servir, ton destin sera sans aucun doute voué à la légende. »
« Je vais voir ce que je peux faire. » Raengal se lève. « Merci mon oncle, j’espère être digne de ceci. »
Il part alors de la maison. Il avait à moitié les larmes aux yeux, les souvenirs de son père ressurgissant dans son esprit. Il devait faire la part des choses, rendre son père fier de lui, de là où il se trouvait.

Le voilà parti pour la guerre, tel était son destin. Solidement harnaché à sa fidèle Dragodinde en armure, Raengal fonce droit vers les murs de Brâkmar. Son objectif était le roi, Oto Mustam. Il allait faire cesser cette guerre.
Les premiers avant-postes Bontariens se situent dans la lande de Cania, au nord de Brâkmar. Raengal arrive au camp de Hyrkul, là où se déploie la cinquième division d’infanterie Bontarienne. Personne ne le remarque alors qu’il descend de sa monture. Il s’approche de ce qui ressemble au chef de division, un homme assez grand, blond et finement rasé.
« Bonjour, mes braves. Je suis Raengal, fils de Sidimote, je souhaiterai parler à votre commandant. », lance Raengal.
« C’est moi. Capitaine Filor Tega, cinquième division d’infanterie. Que venez-vous faire par ici, c’est une terre dangereuse. »
« Je cherche à avoir un rapport de la situation. Je compte me rendre à Brâkmar et tuer Oto Mustam. »
« Ha ha ha ! Tuer Oto Mustam ? Vous êtes fou ? Ou bien stupide ? Vous n’arriverez pas à Brâkmar en vie, et même si vous y arrivez, Oto Mustam est fermement défendu. C’est peine perdu, rentrez chez vous. »
« Vous ne comprenez pas. Je suis déterminé et j’ai la force nécessaire. Dressez-moi un rapport, je saurais quoi en faire. »
« Hum. Soldat Lionue ! Venez ici et faites un rapport de la situation à notre cher ami. Qu’il cesse de nous importuner. »
Un jeune guerrier s’approche de Raengal et prend la parole : « Les troupes d’Oto Mustam se trouvent entre nous et Brâkmar. Il y a trois régiments d’infanterie et un régiment de cavalerie. Cela représente environ une centaine d’hommes. Il arrive qu’Oto Mustam vienne voir ses troupes en personne, mais même dans cette situation, il est extrêmement puissant. »
« Je vous remercie. »
Raengal tourne les talons sans demander son reste. Il a déjà une idée de ce qu’il fera. Attendre qu’Oto Mustam sorte de son trou et l’attaquer par surprise. Même s’il doit mourir en le tuant, il y arrivera.
Arrivé près des troupes Brâkmariennes, Raengal crée son campement loin de tous regards. Il ne doit pas être repéré, mais doit garder un œil sur les camps ennemis. Le temps risque d’être long.
Effectivement, deux jours d’une longue attente plus tard, Oto Mustam ne manque pas au rendez-vous. Il vient passer ses troupes en revue. C’est le moment. Raengal prend ses équipements et décide de contourner la plaine désertique. Arrivé près du campement, il lance sa monture sur les premiers ennemis. Un coup d’épée dans la poitrine du premier assaillant, il évite l’attaque du second de justesse et lui plante son poignard dans le cou. Les deux sentinelles sont à terre, il peut rentrer dans le camp.
Raengal se dissimule derrière les tentes tout en se rapprochant de sa cible. Oto Mustam est dans un discours qui semble fasciner ses hommes. Raengal se lance. Arrivé à la haute d’Oto Mustam, il tente de lui asséner un coup d’épée mais le manque. Oto Mustam a évité l’attaque presque sans bouger. Les soldats sont consternés. Raengal retente sa chance, il lance sa lame vers le bras de son ennemi mais celui-ci disparait et réapparait derrière Raengal. Oto Mustam frappe Raengal et l’envoi au sol.
« Qui es-tu, jeune effronté ? », demande Oto Mustam
« Qu’en as-tu à faire ? Mon nom te sera-t-il utile dans la mort ? », les soldats entourent Raengal.
« Je vois. Gardes, laissez le moi. Ce sera un spectacle fort divertissant. »
Raengal s’est déjà relevé. Il fait face à Oto Mustam, son bouclier et son épée dans les mains. Le roi Brâkmarien ne porte aucune arme.
Raengal s’élance vers Oto Mustam qui ne bronche pas. Il esquive de justesse l’épée et envoie Raengal au sol de nouveau.
« C’est une bien belle pièce d’armure que tu as là. Mais elle ne te sera pas utile. »
Il lance alors une boule de feu en direction de Raengal, toujours au sol, qui se protège de son bouclier. La boule de feu termine sa course dans le ciel, émettant une explosion sourde. Entretemps, Oto Mustam est déjà à la hauteur de Raengal. Il lui assène un coup de pied au visage, lui ouvrant l’arcade. Raengal n’arrive pas à retrouver ses esprits. Cet être est beaucoup trop fort, il maîtrise la magie alors que Raengal ne possède que son épée et son bouclier. Il se relève.
Oto Mustam relance un sort de boule de feu. Raengal la prend de plein fouet et rechute lourdement, évanoui.
« C’est donc ça les gardes Bontariens ? C’est tout ce qu’ils nous offrent dans un combat ? », Oto Mustam se retourne et commence à partir.
Le bruit de l’armure de Raengal se fait entendre. Il se relève maladroitement et semble ne plus tenir sur ses jambes. Il n’a pas le droit d’échouer. Son épée est brisée, il ne lui reste que son bouclier. Oto Mustam le regarde avec dédain, comme si la vue de cet être faible le dégoutait.
« Le coup de grâce. »
Oto Mustam relance une boule de feu, plus grosse et plus puissante que les précédentes. Raengal se protège de son bouclier et la boule de feu explose. Une explosion si grande, si énorme, que l’onde de choc se fait ressentir jusqu’à Bonta.
Il ne reste rien de la lande de Cania. L’explosion a tout soufflé. Les soldats, qu’ils soient Bontariens ou Brâkmariens, ne sont plus. Raengal et Oto Mustam ont disparus dans l’explosion. Quelques jours plus tard, un émissaire Bontarien envoyé sur la zone retourne faire son rapport au roi de Bonta.
« Excellence, je n’ai rien trouvé dans la lande de Cania. Il ne restait que ce bouclier sur la zone, il est très abimé. »
Le roi prend le bouclier. Les inscriptions ont changé. La langue dragonique a laissé la place à une phrase simple. « Sidimote ».
Depuis ce jour, la lande de Cania est devenue la lande de Sidimote. Le bouclier, totalement inutilisable, a été placé dans la salle des coffres de Bonta, mais il a été volé et jamais retrouvé.


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C'est l'histoire d'un mec, il avait pas de feudala. Il a vu une annonce, et il a saisi sa chance. Ce mec il est pas doué à l'écrit, mais ce mec il croit que qui ne tente rien n'a rien. Donc ce mec il envoie un message à l'auteur en disant que si le coeur l'en dit, il peut lui vendre son feudala. Sauf qu'en vrai le mec il a pas de sous, et il s'inscrit au concours juste pour essayer de gagner le Sidimote ! Il sait même pas si c'est possible ce mec.
Mais en fait le truc c'est que ce mec c'est une fille, mais alors que peut on dire, est ce que l'histoire est vrai? Bah non pas possible, c'est une fille. Ou alors il dit que c'est une fille, mais que la fille raconte l'histoire de ce mec.
Oulala ... On est perdu dans tout ca, mais alors c'est quoi le fin mot de l'histoire ! Bah c'est que cette fille elle aimerait beaucoup gagner un jolie Sidimote, et elle espere que ca marche de s'inscrire sans acheter un autre bouclier :3
Et comme dirait Florent Pagny, "Cette femme, c'est la miiiiiiiiiiiiiiiiiiienne", il n'y a pas de rapport mais j'aime bien Florent Pagny, et cette femme, pour toi, si tu le veux, ca peut ^^etre moi !

Bisous partout !

PS : Le lien de la chanson, je sais que tu en a envie (La phrase est à la fin) : https://www.youtube.com/watch?v=2jgMtC4LrTg

Et Re-Bisous partout !


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Fût un temps, un temps ou régnaient la terreur au sein du monde des dix, où toute trace d'espoir semblait envolé, un monde où régnaient les brâkmariens et leur dieu de toujours Djaul. Djaul et son armée avait mis en déroute Jiva, Danathor et tout les autres disciples bontariens, le mal avait envahit la cité blanche de bonta, les miliciens ordonnait de traquer toutes résistances à l'ordre des brâkmariens. Les villes et les campagnes était toute dans la peur, maintenue par de grands miliciens en armure avec leur casque à corne, leur grandes lances aiguisé et leur réplique du fameux bouclier de sidimote appartenant aux grand Oto Mustam, commandant en chef de la milice, et maire de la cité noire. La vie était terrible sous son règne. Mais comme dans chaque histoire, il y a toujours de l'espoir, cette espoir de rétablir la paix dans le monde était deux tout nouveaux disciples, les deux premiers disciples de la déesse pandawa et de la déesse sacrieur. Deux amis de longues dates, Moresma et Débomanne. Ces deux fougueux avaient toujours le nez fourré dans les livres quand ils ne faisaient pas la fête ou ne cherchaient pas le bagarre avec le premier venu. Deux énergumènes en somme. Alors que toute personne ne prêtant pas allégeance à brakmar était fiché comme disciple de dieux connus comme osamodas infidèles. Eux venaient de se vouer à deux dieux encore peu connu du monde pour ne pas dire pas connu et n'était donc pas considéré comme existant donc était "en paix". Un jour, Oto Mustam en personne et ses fidèles serviteurs vinrent au coin de tainéla et telles les huns, saccagèrent et brûlerent tout sur leur passage. Moresma et Débomanne étaient partis pêcher lorsque ce carnage se produisit. Lorsqu'ils revinrent à leur maison, tout était brûlé, tout le monde avait été tué. Ce jour-là, ils se regardèrent droit dans les yeux et se sont jurés de faire payer ces crimes au brâkmariens. Peu à peu, dans l'ombre, ils montèrent secrètement une base de rebelle dans le village des dragoeufs, loin de tout danger brâkmariens et de toute forme de vie qui pourrait trahir la compagnie, ils rassemblèrent des gens de touts disciples mais surtout des gens sans dieux, qu'ils convertissèrent en disciple de Pandawa ou de Sacrieur, et peu à peu, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, ils avaient crée une confrérie de pas loin de deux cent disciples des quatres coins du mondes des dix, tous convertis à voué leur vie à Pandawa ou à Sacrieur, un nouvel ordre, plus fort, inconnu du monde extérieur, entrainé à combattre le feu, l'ordre des sidimotes enfoncés. C'était le nom qu'ils avaient choisis, car ils s'étaient juré de détruire le bouclier d'Oto Mustam, symbole des brâkmariens et de la grandeur de ce chef.
Au mois de Javian, mois de Jiva, ennemi de Djaul, ils décidèrent de passer à l'attaque.
De part leur emplacement stratégique ils n'avaient plus qu'à passer par le cimetière des torturés pour passer par la porte gauche, qu'ils avaient préalablement étudié grâce à des éclaireurs et des espions, c'était la porte la plus facile d'accès parmis les moins surveillés. Ils arrivèrent devant la porte, nos deux héros en première loges, surpris de ne voir aucun garde. La ville semblaient vide mais pourtant bruyante comme un son de guerre.
Les bontariens avaient eux aussi monté une résistance et avaient décidé d'attaquer le même jour, sur la porte principale, tout les gardes de la ville était donc là-bas et occupé à combattre le fléau des soldats blancs.
La confrérie rentra donc dans la ville sans problème, en toute discretion, tout en tuant chaque personne sur leur passage tels des srams.
Ils étaient arrivés près de la milice, le moment cruciale de cette attaque, quelques mètres sous terre, se tenait Oto Mustam, et il suffisait de le faire tomber pour que la guerre soit terminé. Alors qu'ils commençaient à rentrer dans la milice, ils avaient été surpris par des gardes. l'attaque n'était donc plus furtive, et des combats sanglant prirent place au sein du bâtiment. Moresma et Déboman, quant à eux, restaient furtis et cherchaient à tout pris à introduire la salle du conseil de guerre pour mettre en déroute le chef.
Ils continuèrent leur chemin jusqu'à arriver sur un balcon donnant sur la salle du conseil.
Il était là, deux mètres devant eux, se tenaient le brave Oto Mustam, équipé de son armure resplendissante, de son épée affuté, et de son bouclier de sidimote, brillant comme si il n'avait jamais servi à la guerre.
Ils sautèrent pour arriver dans la salle et ne tardèrent pas à mettre en pièces les sages et conseillers de guerres siègeant autour de leur ennemi de toujours.
Il dégaina son épée, s'arma de son bouclier pendant que nos protagonistes faisaient de même, Déboman s'équipa de son sabre et Moresma, bu un coup et pris son bouclier en mains, le combat prena place.
Oto Mustam étaient vite surmené, les deux héros avaient un style de combat hors du commun et surtout inconnu à ses yeux, il n'avait jamais vue quelqu'un se relever après un coup d'épée dans le ventre, sans sourcillier, et qui devenait plus fort après chaque coup, et n'avait jamais vue une personne aussi agile et pourtant bien beurré, se battre avec une telle souplesse.
Il désarma nos héros, c'est alors qu'il repris le dessus, Moresma étaient à terre, mais c'était sans compté la punition de Déboman, il projetta son poing alors de toute ses forces, en plein dans le bouclier qu'il s'était juré de détruire, son poing resta enfoncé dedans, Oto était bouche bée, s'est alors que Moresma en profita pour frapper dans son épée d'un coup de pied lancé, de reboire un coup puis de maitriser son ennemi.
Ils avaient réussi, ils n'avaient aucune idée du vacarme en haut mais avait vaincu ce monstre, alors qu'ils étaient sur le poing de lui porter le coup fatal
Un homme à longue barbe blanche, sur une grande dragodinde en armure d'or arriva, il se prénomait Amayiro.
Il donna l'ordre de s'emparer d'Oto Mustam et de le jeter en cage, les bontariens avaient gagnés la guerre.
La vengeance échappé de peu pour nos héros, même si ils avaient déjà eu leur part du gateau, c'est alors qu'ils prirent le bouclier de sidimote enfoncé, et s'en allèrent en vainqueur...

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Pandada du village de Terrdala




Cette histoire se passe en l’an 636 dans le village de Terrdala, l’un des quatre villages élémentaires composant l’île de Pandala. Pandada, jeune aventurier intrépide, issu d’une famille pauvre, rêve de devenir un des protecteurs de sa cité et ainsi devenir le possesseur d’un bouclier élémentaire extrêmement puissant, le bouclier Terrdala Enterré.


Partie I. L’initiation

-“Arghhhhhh” s’exclama Pandada, “Je n’y arriverais jamais Maître !”
-”Mais tu as déjà réussi l’épreuve d'initiation ! Pourquoi t’obstines-tu ?” rétorqua le Maître de Terrdala.
-”Pour être le premier !”

Le maître chargé des nouvelles recrues du village de Terrdala était un vieux Pandawa imposant et poils grisonnant âgé de 258 ans. Pandami, est l’un des 4 grands maîtres de l’île de Pandala. Il y a Pandair, maître du village d’Aerdala, Pando, maître du village d’Akwadala, Panbarbeuq, maître du village de Feudala et Pandami, le maître de Terrdala. Ces quatre maîtres élémentaires sont chargés de défendre leur village respectif tout en prônant paix et tolérance avec leurs homologues insulaires.

Pandada réussit enfin à boire ses neuf choppes de lait de Bambou en seulement dix secondes. Le record de sa promotion. Celui qui n’arrivait pas à boire au moins 3 choppes en dix secondes était automatiquement recalé !

-”Il a du potentiel.” pensa Pandami.
-”Que dois-je faire à présent Maître ?”
-”Déjà remis de ton exploit jeune avorton ?” rigola le Maître.
-”Eh !!! J’suis pas un avorton d’abord. J’viens de fêter mes 13 ans !” rétorqua le jeune élève.
-”Oui d’accord. Mais sache que pour devenir protecteur de la cité de Terrdala, tu devras suivre un entraînement rigoureux et très difficile. Seul 1 élève sur 5 arrive à devenir protecteur sans parler des risques de blessures et même de mort !” dit Pandami.
-”Oui ! je suis prêt à suivre votre entraînement Maître, à mes risques et périls” rétorqua Pandada.
-” Quel gamin incroyable…” songea le Maître.

Partie II. L’annonce des épreuves

50 jeunes Pandawa se faisaient à présent face. Tous plus déterminé les uns que les autres, ils avaient entre 13 ans, âge minimum requis, et 18 ans. Au-delà, de cet âge, il ne pouvait postuler à un poste de protecteur. L’an dernier, seul 1 Pandawa de moins de 16 ans avait réussi à passer les épreuves, preuve que les chances de Pandada, du haut de ses 13 ans, paraissaient plus que faibles.

Pandami rentra dans la cour du Dojo, se retourna et fit face aux élèves :
-”Bienvenue jeune postulants ! Vous avez réussi l’épreuve d’initiation. Vous vous demandez peut-être quelles sont les épreuves qui vous attendent ?”. La majorité des élèves acquiescèrent.
Le Maître continua : “Eh bien… sachez que cette année, vous n’aurez que deux épreuves !”
-”QUOI ???” s’exclamèrent les jeunes postulants, “Trop facile !”.
-”Ahahah ! Ne croyez pas si bien dire jeunes prétentieux ! Seulement trois d’entre vous seront pris !” éclata de rire Pandami.
-”Hein ?!! Mais… mais… ce n’est pas normal. Vous n’avez pas le droit” rétorquèrent les élèves.
-”Si. J’ai tout les droits ici. Dorénavant, pour accéder au poste de protecteur et ainsi posséder l’un des rares Bouclier Terrdala Enterré, il vous faut le mériter. Les précédentes générations avaient certes plus de chance que vous mais nous nous sommes rendu compte, le conseil de Terrdala et moi-même, que nous avions besoin de protecteurs aux capacités hors-normes, aux aptitudes exceptionnelles. Nous n’avons pas besoin de 10 nouvelles recrues sachant que seul les 3 premiers méritent réellement leurs places parmi la garde de notre cher village… Et de toute manière, on vous demande pas votre avis” pouffa Pandami.

L’excitation de l’annonce des deux épreuves tourna vite au désespoir des postulants. Pandada, quant à lui, était complètement d’accord avec le Maître même si la peur d'échouer se faisait ressentir.. L’idée de devenir un protecteur à tout prix était un rêve qu’il avait entrepris de réaliser des ses 13 ans, âge minimum requis pour les sélections.
“Espérons que je réussisse et que je fasse honneur à ma famille” songea le jeune Pandawa.

Partie III. La première épreuve : le Dilemme.

-“Bon… Vous êtes prêt ? dit Pandami.
-”Oui Maître” répondirent les 50 élèves en coeur.
-”La première épreuve consiste à répondre à une question” dit Pandami.

Des soupirs de soulagement envahirent le Dojo. On entendait des “Ouf”, ou bien des “Facile !” et même des “Tranquille !”.

“Attention !” s’exclama Pandami, “Si vous ne répondez pas à cette question, il vous sera impossible de repasser le concours des protecteurs. Vous pouvez abandonner si vous le souhaitez, si vous ne maîtrisez pas assez vos connaissances, ... “

L’ascenseur émotionnel était énorme dans le Dojo. On compta 2 pertes de connaissances dues au stress causé à l'annonce de cette épreuve qui s’avérait être une première dans l’histoire des sélections !

-“Mais… vous n’avez pas le droit !” rétorquèrent certains élèves.
-”Biensur que si. Je vous l’ai dis. J’ai tout les droits ici” expliqua Pandami.

Pandada était quant à lui pris dans un profond tourment. Si il abandonnait, sa famille devrait lui payer une autre inscription l’année prochaine pour tenter de repasser l’examen mais il savait qu’il n’avait qu’une seule chance, il savait en réalité qu’il ne pourrait repasser l’examen. Son inscription cette année était un miracle. C’était le résultat d’un an d’économie de sa famille pour juste lui payer l’inscription. L’investissement serait largement rentabilisé si jamais il venait à être protecteur de Terrdala mais si il échouait, … Il condamnait sa famille et se condamnait lui aussi au passage. De plus, Pandada n’était pas très assidu à l’école et regretta amèrement, dès l’annonce de la première épreuve, de ne pas avoir réviser convenablement avant l’examen.
-“Tampis ! C’est ma seule chance. Je dois le faire pour ma famille !” songea Pandada.

-”Donc… Ceux qui souhaitent abandonner, sortez du Dojo” repris Pandami.

Au fur et à mesure, les aspirants protecteurs sortaient de plus en plus nombreux jusqu’à ce qu’il n’y est plus que 15 élèves. Ainsi, dès la première épreuve, les deux tiers des élèves avaient préféré partir du Dojo et retenter l’examen l’année suivante plutôt que de risquer un échec dès la première épreuve et ainsi, ne plus pouvoir repasser l’examen.

Lorsque ceux qui avaient abandonné étaient tous parti du Dojo, Pandami pris la parole :
-”Vous n’êtes donc plus que 15… Mes félicitations ! Vous avez passé avec succès la première épreuve !”

Un profond silence envahit le Dojo.

-”Comment ça ?” demanda Pandada, craignant un autre retournement de situation.
-”La première épreuve consistait à évaluer le stress des futurs recrues. Ceux qui sont rester sont des personnes ayant confiance en leurs capacités, ne renonçant à rien même si un dilemme se pose à eux” rétorqua le Maître de Terrdala.

On pouvait dorénavant discerner quelques sourires. Pandada était encore sous le choc de l’annonce mais se rendit compte qu’il n'y avait plus que 15 élèves. Il avait largement ses chances.

-”La second épreuve se déroulera demain a l'aube. Soyez au Dojo au lever du soleil” annonça Pandami.

Partie IV. La seconde épreuve : Un choix périlleux

Après une nuit agitée, Pandada se réveilla à cinq heures du matin, pris un petit déjeuner typique : lait de bambou et riz, et partis en direction du Dojo. Il avait une pression énorme sur les épaules. Il se devait de réussir cette seconde épreuve… À tout prix.

Contournant rizières, bars et maisons, Pandada arriva enfin au Dojo. Huit élèves Pandawa étaient déjà présents. Après une vingtaine de minutes d'attente, les aspirants protecteurs étaient au complet mais il manquait Pandami. Et ce n'est que quatre heures plus tard que les jeunes Pandawa virent Pandami sortir du Dojo.

-”Bonjour les jeunes ! Bien dormi ?” dit le Maître tout en baillant.
-”Euh… vous nous aviez pas dis d'être présent au lever du soleil Maître ?” le questionna Pandada.
-”En effet. La ponctualité est une qualité primordiale chez les protecteurs” rétorqua Pandami, “Passons ! Trêve de bavardages ! Vous voulez savoir en quoi consiste la seconde épreuve ?”

Un “Oui Maître” se fit entendre à l'unisson dans le rang des aspirants.

-”Bien !” répondit Pandami, “Votre but sera de trouver un des 3 boucliers Terrdala Enterré dispersé dans toute l'île. Ils sont très bien cachés. Vous aurez cependant quelques indices permettant de vous faciliter la tâche. Cette épreuve permettra de tester votre vision, votre courage, votre sens de l'orientation et votre capacité d'analyse cartographique. Si un élève a la chance de mettre la main sur un des 3 boucliers, dès qu’un élève à un contact avec un bouclier, un coup de canon se fera entendre à travers toute l'île. Soyez donc vigilants. Si les 3 coups de canons sont tirés et que vous n'avez toujours pas mis la main sur un bouclier, ce sera fini pour vous”

Les élèves comprenaient maintenant l'enjeu. Il fallait a tout prix qu'ils trouvent un bouclier.

-”Quels sont les indices maître ?” demanda l'un des élèves.
-”Le premier indice est, retenez bien : Le vent triomphera, au nord tu iras. Le second indice est : Dans les tréfonds des fournaises, tu trouveras et le troisième indice : Au pays des fantômes, tu y arriveras”

Les élèves en arrivaient tous à la même conclusion. Le premier bouclier se trouvait au nord du village d’Aerdala, le second, sûrement dans une grotte aux alentours du village de Feudala et le dernier, le plus compliqué, sur l'île de Grobe. Cette dernière était réputée pour avoir tué plus d'hommes que n'importe quelle autre contrée d’Amakna. Des fantômes de Tanukoui San erraient sur cette île hantée. Il était donc hors de question d’aller sur l'île de Grobe, tout le monde irait soit dans les contrées d’Aerdala soit dans celles de Feudala. Cependant, Pandada savait très bien que sa seule chance était de partir en direction de Grobe. A ses risques et périls. Il prendrait donc la route vers cette île.

-”Soyez vigilants et ne soyez pas trop intrépides” dit Pandami tout en regardant le jeune Pandada, “Il est l'heure pour vous de partir chercher ses boucliers ! Bonne chance !”.

La théorie concernant le chemin que prendrait les élèves se confirmait. Neuf d'entre eux allait en direction d’Aerdala pars la porte Ouest. 5 allaient vers la porte Nord en direction de Feudala et seulement 1, Pandada, pris la porte Est, porte menant à la route de l'île de Grobe.
“Fais attention à toi” songea Pandami à l'égard de Pandada.

Pandada partis dans la direction de Grobe sans aucune hésitation. Il était conscient des risques mais il avait plus de chance de réussir en partant pour l'île aux fantômes.

Partie IV. La seconde épreuve : L'île de Grobe

Pandada ne s'arrêta pas une seule seconde. Il possédait une volonté de fer et une détermination extraordinaire. 2 jours après son départ, il aperçut au loin le pont de l'île de Grobe. Son coeur se mit soudain à battre de plus en plus en vite. Il avait peur. Peur de mourir cette fois-ci. C'était la première fois qu'il ressentait ce sentiment. Un sentiment étrange, indescriptible.
“Pas le temps d'avoir peur !” se persuada Pandada.

Deux heures et une sieste plus tard, le jeune élève se retrouva devant le pont et c'est à ce moment qu'il entendit au loin un coup de canon.
“Sûrement le bouclier du village d’Aerdala" songea Pandada.

Le Pandawa s'avança prudemment sur le pont. L'eau verte jonchée de poissons morts à sa surface n'était guère rassurante. Après quelques mètres, il entendit des voix provenant des eaux.
“Des esprits errants…” se dit Pandada.

Il se dépêcha d'atteindre la rive de Grobe. Une fois atteinte, il se précipita dans un taudis abandonné afin de se cacher pour éviter toute confrontation avec un fantôme ce qui réduirait ses chances de réussir à prendre le bouclier à zéro. Après quelques minutes, Pandada pouvait distinguer à travers l'emplacement de ce qui devait être une fenêtre, un énorme monstre.
“Un fantôme de Tanukoui San…” se chuchota à lui même le jeune Pandawa d'une voie tremblante de peur.

Il était tout près, juste devant lui, à quelques mètres. Pandada sentait son aura maléfique. Soudain, le fantôme se retourna précipitamment vers la cachette du Pandawa.
Il s'approcha doucement dans sa direction. Le coeur de Pandada s'emballa. L'élève du Maître de Terrdala était pétrifié de peur. Il ne pouvait plus faire aucun geste. Cependant, lorsque le fantôme du Tanukoui San allait passer le pas de la porte, un coup de canon lui fit changé de direction. Il ne restait plus qu'un bouclier. Il fallait que Pandada se mettent à la recherche du bouclier maintenant avant que d'autres aventuriers téméraires aillent aussi sur Grobe chercher ce précieux bouclier. Ainsi, Pandada sortis du taudis dans lequel il s'était caché et commença à chercher le bouclier.
“Mais ou est-il ?" se demanda-t-il.

Après plusieurs heures de recherches, Pandada croisa de nouveau un fantôme de Tanukoui San. Cette fois-ci, il portait sur le dos une sorte d'objet en forme circulaire de couleur verte.
“Non… ce n'est pas possible !” pensa Pandada.

C'était le bouclier Terrdala Enterré. Il était sur le dos d'un des monstres les plus forts du Monde des Douze.
“Comment j'vais faire ? J'suis vraiment poisseux c'est pas possible !” se dit le jeune Pandawa.

Il fallait ruser. Un combat contre ce monstre ne se résumerait qu'à une seule chose : la mort.
Il fallait prendre le bouclier sans se faire tuer.
Tâche compliquée mais pas impossible. Les connaissances scolaires de ce Pandawa n’étaient pas très nombreuses mais il ne manquait pas de ruses. Après quelques minutes de réflexion, Pandada établit un plan. LE plan.

Il lui fallait trouver une canne-à-pêche avec un hameçon, un arbre solide, quelques grosses pierres et il lui fallait surtout beaucoup de chance. Il trouva sa canne-à-pêche sur la rive Est de l'île, les pierres, dans une ancienne carrière. Son arbre se situerait à quelques mètres du Tanukoui San.
Lorsque Pandada réussit a réunir tout les éléments propices à la prise du bouclier, il grimpa sur son arbre avec tout son matériel.

Il devait attirer l'attention du fantôme au pied de l'arbre en jetant les grosses pierres qu'il avait trouvé dans la carrière puis il devait «pêcher» le bouclier. Ensuite, il fallait que le monstre parte et Pandada repartirait vers Terrdala.

Il commença alors à jeter quelques pierres. Sans succès. Il était trop loin. Il lui en restait maintenant plus que 5.
“Comment j’vais faire ?” se demanda Pandada.

Il tenta le tous pour le tous en jetant simultanément ses 5 pierres restantes.
“Oui !” s’exclama le jeune Pandawa.

En effet, le fantôme s'approchait de l'arbre. Il était maintenant juste en dessous de Pandada.
Ce dernier, gardant son sang-froid, commença a glisser doucement l'hameçon en direction du bouclier. À l'aide d'une précision extrême, Pandada parvint enfin à accrocher l'hameçon sur le bouclier.
“Enfin…” soupira l'élève.

Il fallait maintenant remonter le bouclier. Cependant, vous vous demandez peut-être comment pourra-t-il descendre de l'arbre le bouclier en main sans se faire attraper par un monstre. Pandada avait tout prévu.

Lorsque le jeune Pandawa toucha de la main le bouclier Terrdala Enterré, un coup de canon retentit au sud. Il provenait de Terrdala. Pandada avait enfin réalisé son rêve. Il était possesseur d'un bouclier très rare et extrêmement puissant que seul les protecteurs avaient le droit de posséder !

L'étape finale de son plan se mit à exécution sans encombres. Le fantôme du Tanukoui San, attiré par le bruit du coup de canon, partit de son emplacement et Pandada descendit de sa cachette pour se diriger vers le pont.

Une fois sur ce dernier, il se retourna et aperçut tout les monstres à l’entrée du pont. Un sceau les empêchait de passer le pont et ainsi, les empêchait d’envahir le reste de l’île. Il était attiré au sud, là ou le coup de canon avait été donné. Pandada avait réussi à atteindre le pont avant les fantômes.

Partie V. Le Retour au village

Après de longues heures de marche, Pandada arriva enfin dans son village natal. Sa famille et Pandami l’attendaient. Les larmes du jeune Pandawa coulèrent sur ses joues blanches.
-”J’ai réussi ! Je suis un protecteur du village de Terrdala et j’ai en ma possession un bouclier Terrdala Enterré !” cria Pandada.
-”Oui, tu as réussi” sourit le Maître de Terrdala, “Toutes mes félicitations !”.
-”Merci Maître. Merci” rétorqua l’élève les larmes aux yeux.

”Je suis Pandada du village de Terrdala !”

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Douze classe pour douze dieux. Ces divinités, étant à l'origine des aventuriers ordinaires ont été adorés suite à la création du "Monde des Douze". En effet, suite aux efforts combinés des douze classes, le Monde des Douze vit le jour. Comme toute communauté, une légende circulait.
La légende était la suivante : un jour, un héros serait en mesure de réunir les 6 oeufs de dragon et deviendrait alors l'élu qui régnera sur ce monde. Suite à cette rumeur, les aventuriers se mirent à coopérer pour mettre la main sur le fameux sésame. Des groupes se formaient, c'était le début d'une très grande aventure en communauté. La faiblesse d'un était comblé par la force d'un autre et c'est ainsi que plusieurs milliers d'aventuriers réussirent à défaire les monstres les plus terribles. Ils progressèrent ensemble. Bien sûr, tous les aventuriers n'excellaient pas au combat. Certains préféraient la voie artisanale et acquirent des capacités en tant que tailleur, cordonnier, bijoutier ou autre encore ... Les quelques prodiges allaient même jusqu'à ouvrir la voie de la forgemagie. C'est ainsi que le commerce se développa. Le bonheur des uns faisait celui des autres. A force de s'attaquer à des monstres toujours plus puissants, les aventuriers furent en difficulté. Il était temps de crafter les premières panoplies. D'abord une panoplie aventurier, puis une panoplie bouftou allant jusqu'à la panoplie bouftou ROYALE ! Mais ... c'était sans compter sur les panos les plus puissantes qui n'étaient pas encore découvertes. Des années plus tard, la première pano meulou fu créée. Le premier à la revêtir inspirait admiration et émerveillement. Goultard, futur dieu Iop, devint la première légende et sa classe fut la plus respectée sur le moment. Cependant, peu de temps après, cette panoplie devint banale. D'autres panoplies furent découvertes, rivalisant avec la panoplie meulou :celle du Chêne Mou. Le Monde des Douze se remplissait d'aventuriers en quête de puissance. Seulement, pour prétendre à ces panoplies, il fallait passer par les donjons les plus hardis. L'entraide et la coopération était ce qui ressortait de cet objectif commun. Le potentiel de chaque aventurier était exploité à son maximum, créant de fil en aiguille des affinités... Des groupes se formaient pour un objectif commun : l'optimisation. Au sein de chaque classe, chaque aventurier avait sa spécialité. C'est d'ailleurs ainsi que le village de Pandala, qui n'était autrefois qu'un se divisait en quatre : Pandala eau, Pandala feu, Pandala terre et pandala air pour distinguer les différents éléments des pandawa. Une panoplie kralamoure, un voile d'encre, un ougarteau, un chapignon, une panoplie tue mouche, les panoplies étant à la porter de tout le monde, elles ne suffisaient plus à inspirer admiration et émerveillement comme autrefois. Un nouvel objectif ultime vit le jour : le niveau 200 et le fameux dopeul que l'aventurier acquérait à ce niveau. Ce groupe, soudé autre fois se dessouda. Chacun allait xp aussi vite qu'il le pouvait. C'est à ce moment précis que l'harmonie du Monde des Douze fut en péril. De surcroît, au sein d'une même classe, les aventuriers se mirent à s'éviter et pire encore, à s'entre tuer. Les divisions de pandala qui, autrefois incarnaient un village soudé prêt à aider son voisin se transforma en guerre de clan. Il en valait de même pour les onze autres classes. Amayiro et Oto Mustan, spectateurs de ce désastre en profitèrent pour recruter des soldats, c'est le début d'une guerre sans relâche entre les anges d'Amayiro et les démons d'Oto Mustam. Les uns traquaient les autres sans relâche. Dans ce contexte de guerre, le plus fort l'emportait et gagnait en grade. C'est alors qu'un fameux jour, XxRamboPLxX atteint le niveau 200. Son aura, intensifiéé depuis le niveau 100 n'inspirait pas émerveillement, joie et enjouement, comme espéré mais plutôt terreur. Les clans ennemis s'agrandissaient et gagnaient en puissance. Dans chaque clan, un disciple sortait du lot. A cette époque, seuls deux personnes avaient réussi la prouesse d'atteindre ce fameux grade 10. Leur aura inspirait la terreur chez le clan adverse*: l'affrontement était inéluctable. C'est alors que ces deux progides s'affrontèrent. Après seulement quelques minutes de combat, c'est finalement le clan d'Oto Mustam qui l'emporte. La terreur se fait sentir. Ce démon paraît invincible. Certes intouchable à ce moment précis, le démon en question n'avait pas atteint la puissance suprême puisqu'il n'était pas parvenu à réunir les 6 œufs de dragons. Ces œufs, nommés «*dofus*» ne pouvaient être créés directement par les Dieux. Un*Dofus*est créé par un dragon uniquement lorsqu’il éprouve un amour sincère, mais sans accouplement charnel. Le Dofus*est simplement une*cristallisation*magique des sentiments du dragon.
Le*Dieu Osamodas*avait trois dragons :*Hélioboros, Ouronigride*et*Spiritia
Ces dragons ont eu*10 enfants.* Par la suite, le*Dieu Sadida* créa dix poupées pour séduire ces dragons et les pousser à créer des*Dofus*par amour. Seules six de ces poupées ont réussi. Les six poupées en questions ont donc donné naissance au dofus ivoire, créé par Dardondakal le Sage, le dragon blanc, au dofus ebène, créé par Grougalorasalar le Funligineux, le dragon noir, le dofus émeraude, créé par Aerafal, le dragon de l'air, le dofus turquoise créé par Aguabrial, dragon de l'eau, le dofus pourpre créé par Ignemikal, dragon de feu et le dofus Ocre créé par Terrakourial, dragon de la terre. Le premier dofus acquis fu le dofus Emeraude issus du dragon de l'air Aerafal. Lorsque celui-ci fu dérobé à son détenteur, Aerafal, fou de rage sema discorde et panique dans le monde des douze. Il attaqua sans relâche. L'armure venteuse des fécas ne suffisaient plus à couvrir ses attaques de plus en plus puissante. C'est alors que le village air de pandala ou Pandala Air protégea le monde des douze grâce au trésor laissé à chaque village*: le bouclier aerdala envolé. Chaque village hérita d'un bouclier qui lui permis de faire face à toutes attaques du même type. C'est ainsi que les attaques d'aerafal furent arrêtées. Le même scénario se produisit avec le dofus pourpre, turquoise et ocre. A chaque reprise, Pandala terre, eau et feu défendirent avec bravoure le monde des douze. Un dofus émeraude par ci, un dofus ivoire par là, les six œufs étaient donc en possession de différents aventuriers mais personne ne réussit à réunnir les six mais ceux-ci furent bel et bien dérobé à leurs propriétaires. Dardondakal, Grougalorasalar, Aguabrial, Ignemikal, Aerafal et Terrakourial se coordonnèrent pour lancer l'assaut final. Le 13 Novamaire 744, l'assaut fut lancer. Les quatre villages de pandala essayèrent à nouveau de secourir le monde des douze, en vain. Le soutien des féca ne suffit pas et toute trace de vie disparut du monde des douze. Les dragons repartirent avec leur dofus respectif. Le 1er Descendre 744, la vie réapparut. Une nouvelle classe surgit*: les éliotropes. Ceux-ci, durant l'attaque réussirent à sauver quelques milliers de personnes. Le monde des douze, se repeupla petit à petit. La tribu des Pandawa se mit à chercher leur trésor mais en vain. Aujourd'hui, pour éviter la catastrophe du 13 Novamaire 744, des copies de dofus ont été créées et sont désormais de plus en plus accessibles. Seule peine pour les pandawa, le bouclier akwadala fut englouti par les vagues d'Aguabrial, le bouclier feudala fut bruler par le feu ardent d'Ignemikal, le bouclier Aerdala fut envolé par les rafales d'Aerafal et le bouclier terdala enterré par Terrakourial. Aujourd'hui, pour remercier les pandawa, tous les aventuriers du monde des Douze se mettent en quête de retrouver leurs quatre trésors perdus.

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Cette suite de péripéties se situe dans le futur...

Il sera une fois un sacré jeune iop, sans vocation apparente, ni peigne d'ailleurs. Ce minot se nommera Sid et sera bien entendu issu d'une famille pauvre, moche et simple d'esprit.

Je continue l'histoire au présent, pour le confort d'écriture et de lecture, mais on est dans le futur quand même, parce que j'en ai décidé ainsi !

Nous sommes donc dans le futur, donc la végétation à disparue et les dragodindes sont vraiment volantes et bourrées d'harnachements électroniques, dont le plus futile est sans conteste le casse-noix de pécan (juste derrière la protubérance labiale). Auparavant, on faisait simple, n'importe quelle dinde aurait fait ça en un claquement de sphincter, mais que voulez-vous, certains appellent ça le progrès...

Revenons à notre héros, ça n'est pas un manque d'inspiration dans le scénario qui doit faire passer notre personnage principal au second plan.

Sid, donc, évolue au coeur de sa ville "Astrub2000" (oui, 2000 ça fait encore futur dans le monde des 12, puisqu'on est qu'en 646 environ: RP powa) , une ville qui a bien changé depuis 1300 ans. Les robots, ex "bots", sont passés du statut de "vermine invasive hautement préjudiciable" à "beau gosse moitié rital gominé" mais tout en ferraille quand même. Ces robots font la loi, autant dire que plus un kama ne se fait derrière leur dos, plus un combat de kolizéum non plus (le KIS sera toujours en cours d'implantation).

Sid est donc condamné, au même titre que les autres personnages de son monde, à se trouver une solution de protection contre ces robots.
Et c'est complètement par hasard, en jetant un regard sous ses aisselles moites, qu'une nostalgie salvatrice lui parvient: ce gazon pileux lui avait soudain donné l'espoir inouï de réussir à refaire pousser un peu d'herbe verte, ce vert décrit dans les livres de son enfance, ce vert qu'on a plus vu depuis la mise à mort de tous les sadidas pour cause de coliques nerveuses suite aux combats à rallonge du village...
Sid a beau être né dans la famille la plus insignifiante du monde des 12, il n'en a pas moins la fougue et l'ingéniosité d'un toukancre, sans quoi il ne pourrait pas être notre héros.

Sid se décide alors à chercher sur le krosweb comment poussaient jadis ces merveilles de jade.. Il se rend compte qu'il lui faudra trouver des graines, une matière première gommée à jamais du monde des 12...
gommée ? Non, car une poignée de graines cachées résistent encore et toujours à l'envahisseur: "ces graines qui t'indiqueront combien le temps passe" lui disait son grand-père le regard rivé sur le sablier toujours lustré, posé sur la machine à graisse de mansot (cette graisse qui sert dans le futur à tout ce qui est machines hi-tech, et au chaînes Nhanor kibrill )

Ni une, ni deux ! Sid jette le sablier à terre, qui éclate en mille fragments ! (Il est comme ça Sid, mais espérons qu'il s'est pas trompé, sinon il a cassé un bel objet de son salon pour rien)
Il se saisit de cette poudre épaisse et ronde dont le contact avec sa peau lui est parfaitement étranger, et s'enquérit de sa mission dans la plus grande hâte. Les graines, mises à germer dans une eau de pluie récupérée puis à pousser dans un amas de selles de trois semaine (seule matière organique non condamnée par les robots) , finissent par percer la croûte brune légèrement durcie de leur substrat.

Sid continue ses expériences, met à profit toutes ses connaissances et sa famille dans le plus grand secret pour la collecte de leur déjections et réussit peu à peu à mettre en place une culture viable, pérenne, comme personne n'en a plus vu depuis des siècles, et tout cela en dépit des contrôles robotisés, grâce à un ingénieux système de poulies-rotor à diamants aimantés qui paralysent le champ magnétique et fausse les calculs robotisés.

Il la tient sa révolution. Il la tient et compte mettre à profit tout le monde des 12, ou plutôt, tout le monde humanoïde des 12. Pour se faire, il crée le site "e-motte.12", un site muni d'une fausse façade prétextant la vente de mottes de beurre de Rasboul, essentielles à la lubrification des moteurs nasaux robotisés. Derrière ce subterfuge, se cache en réalité un message subliminal que se passent bientôt tous les habitants encore faits de chair et d'os du monde des 12..Ce message invite chacun à se faire parvenir un nécessaire de culture pour contrer l'invasion des robots.
Sid est à la tête d'une entreprise périlleuse mais il espère bien par son cyber-parterre pouvoir redonner une âme verte à son monde dystopique..
D'ailleurs, si vous le cherchez, ne vous contentez pas de l'appeler Sid, désignez le plutôt comme le:
"Bouclier Sid e-Motte".


Dernière modification par wyr ; 01/08/2016 à 18h52.
Tout commença en l'an 636, dans les prairies d'Astrub. C'était une belle journée pour les enfants du pays, un beau temps, les bandits avaient décidé de changer de campement, une journée à sortir se promener quoi. C'est donc ce que décidèrent de faire une belle petite famille de Crâ, composé de Mirryn le père, Dyeuse la mère, Marcan le fils et Emis la fille. Partant de la sortie Est d'Astrub, en direction des Calanques pour aller profiter du beau temps, ils firent fasse à quelque chose de nouveau pour eux. Un pont venait tout juste d'être construit au bord de la Mer d'Asse. Intriguée par le pont, la famille essaya de s'en approcher. Arrivée au-devant de la construction, un mystérieux personnage attendait de pied ferme sur le rivage.

-Mirryn : "Bien le bonjour, ma famille et moi sommes en promenade, et nous cette nouvelle construction attire quelque peu notre attention, pourriez-vous nous en apprendre plus ? "
-Mystérieux personnage : "*Rôte* Bonnnjourr à vous ! Je suis le garrrrrrdien du pont de Pandala. Moi-même, je suis un Pandaaaaaawa, rééééésident de l'îleeeeee. "
-Mirryn : "Pandala ? Pandawa ? Mais qu'insinuez-vous ? Vous avez bu ! "
-Pandawa : "Oui mon bon monsieur, j'ai buuuuuuu, mais je raconte la claiiiiiire vérité *Boit une gorgée d'une mixture indiscernable*. Moi et mon peuple se cachait sur l'île de Pandala, qui est au bout de ce pont. Pendant des années nous neeeeeee voulions pas nous dévoiler au grand jour. "
-Mirryn : "Humm, je peux bien vous croire. Ma famille et moi pourrions visiter cette île ? "
-Pandawa bourré : "Ouiiii, mais à la seule condition de remplir une quête pour prouver à l'île que vous pouvez y être accepté sans être un pandawa. "
-Marcan et Emis : "Allez papa, dis oui ! Dis oui ! "
-Mirryn: "C'est entendu, ça changera de notre sortie habituelle à la plage".

Après quelques minutes à continuer de discuter avec le gardien du pont, pour connaître les différents étapes de la quêtes qu'ils vont devoir faire, la petite famille repart à la cité pour chercher de quoi s'équiper en cas de problèmes et de quoi convenir aux besoins du gardien pour la quête. De retour devant le gardien, près à écorcher des assaillants, et avec quelques bonnes bières de la taverne d'Astrub pour le Pandawa.

-Pandawa :"Merci pour les bières, je vais me régaler. Je vous laisse le passage pour l'accès à notre île comme convenu. Un de mes confrères vous attendra de l'autre côté du pont pour vous accueillir."

La famille s'en alla, en remerciant le Pandawa de leur avoir laissé accès au pont. Déjà à moitié distance de l'autre berge, ils pouvaient observer les étendues de l'île, avec des nouveaux arbres pour eux, les bamboutos. Flottaient dans l'eau, des cadavres de monstres et des tonneaux d'alcools vides. De loin, ils pouvaient discerner une personne, surement le garde dont parlait le gardien du pont. Et cela s’avérait vrai, c'était un garde de Pandala, placé ici pour accueillir les nouveaux visiteurs et les prévenir des divers dangers de l'île.

-Garde : "Halte là, vous venez de pénétrer sur l'île de Pandala, je suis un des gardes de l'entrée de l'île, vous avez déjà du rencontrer mon confrère de l'autre côté du pont. Je suis ici pour vous préparer à pouvoir vous déplacer en sécurité sur l'île."
-Mirryn : "Bonjour, en effet, nous avons déjà rencontré le gardien de l'autre côté, qui avait quand même pas mal picolé... "
-Garde : "Ah, ce bon vieux Kallauf ne perd jamais de temps pour s'en boire une ! "
-Mirryn : "Et il nous a demandé de lui ramener des bières de la taverne d'Astrub pour pouvoir passer le pont, qui plus est. "
-Garde : "Le passage est censé être gratuit ! Je lui dirais de ne plus raconter qu'il faut le payer pour passer le pont *rire*. Néanmoins, j'ai quelques informations à vous donner sur l'île avant que vous y partiez."
-Mirryn : "Nous sommes à votre écoute."
-Garde : "L'île regorge de ressources, que même nous habitant de l'île ne pouvons pas toutes utiliser, vous pouvez donc vous servir à votre guise. Au-dessus d'un certain seuil par contre, vous devrez payer une taxe pour retraverser un pont qui est de plus de 350 pods de chaque ressource par personnes. Les créatures présentent sur l'île peuvent se trouver être assez coriace quand on ne les attaque pas à assez. A noter que les gardiens des donjons des Bulbes et Pandikazes peuvent quelques fois sortir de leur donjon respectif pour aller embêter les passants. Notre île se divise en plusieurs parties : la partie neutre est située au centre, et accessible par tout le monde, mais il existe plusieurs villages fermées pour les inconnus : Feudala, Aerdala, Akwadala et Terrdala. Chaque village travaille depuis des décennies sur la maîtrise d'un élément. Feudala pour le feu, Aerdala pour l'air, Akwadala pour l'eau et Terrdala pour la terre. Vous croiserez surement, aux bordures des différents villages, des gardes. Vous reconnaitrez le village en voyant leurs boucliers, chaque village a un bouclier à ses couleurs. Faites attention à vous, au nord de l’île se trouve un autre pont, menant à lîle de Grobe, où ont domicilié les fantômes des monstres les plus puissants morts ici. Je pense avoir résumé au mieux l’ile, maintenant, à vous de la découvrir en profondeurs !
-Mirryn : "Merci pour toutes vos explications, et bonne journée à vous. "

Maintenant, ils sont face à l’île de Pandala, avec tous ses dangers face à eux. Myrrin, en grand guerrier, n’a pas hésité une seule seconde pour dégainer son arc pour se défendre faces aux premiers monstres auquel ils doivent faire face. C’était une petite bande de Kitsou. Simple en apparence, mais quand ils sont en meutes, ça dégénère très rapidement ! Se rendant compte que les monstres qui trépassent laisse beaucoup de ressources qui peuvent être utilisées pour faire des panoplies, Myrrin se décida à prendre un peu de bon temps et à aller dégommer du Kitsou, ça fera de belles petites panoplies pour les enfants.
Peu de temps après, lassé de taper des Kitsous, Myrrin, suivi de sa famille, se mit en route pour un grand tour de l’île, dans l’idée d’essayer de voir à quoi ressemblent les différents villages que le garde avait cité un peu plus tôt. Direction le nord. L’île est assez petite, après quelques pas, ils pouvaient déjà observer de grandes palissades se dresser devant eux.


-Dyeuse : "Myrrin, tu ne penses pas que c’est un peu trop risqué de s’approcher de près de ses villages ? Le garde avait dit qu’ils n’aiment pas particulièrement les inconnus. "
-Myrrin : "Tu as raison, mais j’aimerai juste un peu voir à quoi cela ressemble, et dans le pire des cas, tu sais très bien que j’aime la castagne ! Et puis, nous sommes des Crâs, nous pouvons nous défendre facilement de loin. "
-Dyeuse : "On fera attention quand même, d’accord ? "
-Myrrin : "Evidemment, je ne voudrais pas que les enfants soient blessés. "

S’approchant prudemment, la petite famille a pu approcher de près un des villages. Devant la porte du village, une horde de garde, tous équipés d’un bouclier bleu… Le village d’Akwadala. Myrrin était très étonné de voir autant de défense pour un seul village, alors il s’est un peu approché pour essayer de glaner des informations. Un garde l’a sauvagement attrapé et lui a demandé de ne pas trainer dans le coin sous peine d’être en détention provisoire.

-Myrrin : "Excusez-moi, je ne pensais pas que le village était aussi bien gardé, et qu’on ne pouvait pas en approche, ma famille et moi sommes juste là pour voir du pays. "
-Garde d’Akwadala : "Bien. Vous feriez mieux de déguerpir avant que je change d’avis. "
-Myrrin : "Juste avant de partir, je voudrais juste vous demander, si cela ne vous déranges pas de répondre, pourquoi autant de gardes ? "
-Garde d’Akwadala : "Depuis peu, des guerres entre les différents villages de Pandala sévices, et en plus de ça, les monstres sont de plus en plus déchaînés. Je n’ai rien à rajouté. Changez de chemin, voyageurs. "

Ils repartirent avec un goût amer de s’être fait rejeté comme ça. Cependant, ils leur restaient encore beaucoup à observer. Après avoir vu le village du sud, ils se déplacèrent vers l’Est. Ils ont très rapidement pu voir qu’il y avait aussi un village. Mais celui-ci avait l’air d’avoir subi les batailles. Devant les villages, à peine quelques gardes, marqués par la guerre. Ils avaient un bouclier vert : ils étaient au village de Terrdala. Cette fois-là, ils ont pu s’en approcher de plus près, et les gardes furent plus aimables.

-Myrrin : "Bonjour messieurs, ma femme, mes enfants et moi-même sommes de passage sur l’île pour visiter, et nous souhaiterions rentrer dans votre village, est-ce possible ? "
-Garde de Terrdala : "Bien le bonjour à vous, je suis désolé, mais le village est exclusivement ouvert pour ses habitants et les gardes, nous ne laissons plus entrer d’étrangers depuis les derniers incidents. "
-Myrrin : "Que s’est-il passé ? "
-Garde de Terrdala : "Tout d’abord, le village d’Akwadala a mené un assaut sur Terrdala, que nous avons pu repousser, mais qui ne nous a pas laissé indemne. Et il y a peu de temps, un malotru s’est introduit dans le village pendant une nuit, pour ouvrir les portes, et laisser rentrer un Pandore, qui a tout saccagé dans le village. Ce qui nous met dans une position très délicate depuis. Nous avons toujours été très attentif sur les entrées d’inconnus dans le village, mais depuis ça, plus aucun ne peut y rentrer. "
-Myrrin : "Je comprends totalement. J’espère que vous vous remettrez rapidement de ces incidents, et qu’un jour, nous pourrons, avec ma famille, visiter votre village. Au-revoir. "
-Garde de Terrdala : "Un jour… Un jour…"

La famille s’est donc remise en chemin pour visiter l’île. Non loin du village de Terrdala se trouve le village Neutre, le seul village de l’île où quiconque peut avoir accès. Ils y sont donc allés. S’approchant du village, ils peuvent voir qu’il y a déjà des aventuriers présents, et il a même pu croiser un de ses vieux amis, le bon vieil Ecaflip Akiltour, avec qui il a partagé beaucoup de bons moments à la garde astrubienne.

-Myrrin : "Akiltour ! Non, ce n’est pas toi ? "
-Akiltour : "Si ! Myrrin, ça fait plaisir de te voir, ça faisait longtemps ! On ne s’était pas vu depuis Septange 635 ! Comment tu vas ? Et je vois que tu es avec ta famille, les enfants et Dyeuse vont bien ? "
-Myrrin : "Je vais bien, on est de passage pour visiter l’île ! "
-Dyeuse : "On va tous bien, mais toi, qu’est-ce que tu fais ici ? "
-Akiltour : "Je manque pas mal de Kamas en ce moment, du coup je suis venu chercher du travail. Depuis qu’ils ont fermé la garde astrubienne, je n’ai rien trouvé. Alors qu’ici, il y a du travail un peu partout. "
-Dyeuse : "C’est vrai que c’est rendu un peu plus compliqué depuis que Myrrin n’est plus à la garde, on arrive à subvenir tout juste à nos besoins avec mon atelier de forgeronne…"
-Myrrin : "Ne parlons pas de problèmes, on est venu ici pour se détendre et visiter ! Juste comme ça, tu as trouvé du travail dans quoi ? "
-Akiltour : "Normalement, je suis engagé dans la garde d’Akwadala d’ici quelques jours, le temps, je suis venu m’installer sur le village Neutre. Ils cherchent pas mal de personnes capable de se tenir au poste de garde, tu devrais toi aussi regarder. "
-Myrrin : "Ça serait sympathique de se retrouver comme à l’ancien temps, où est-ce que je dois aller pour me renseigner ? "
-Akiltour : "Aux panneaux d’affichage au centre du village. Je vous laisse, je dois y aller, en espérant qu’on puisse se recroiser, ou même mieux, être à la garde ensemble ! Bye ! "

De ce fait, Myrrin est directement allé au centre du village pour s’informer sur les postes à pouvoir en tant que garde. Arrivé sur les panneaux de recrutements, il se rend compte qu’il n’y a presque aucunes places. Le seul village qui recrute encore, est le village de Terrdala. Mais, motivé, il en discute rapidement avec Dyeuse, qui est quant à elle pour qu’il postule, elle et les enfants avaient beaucoup aimé l’île, alors, pourquoi ne pas y habiter ? Il écrit rapidement ses coordonnées sur un bout de papier qu’il laisse dans la boite aux lettres juste à côté, et repart tranquillement avec toute sa famille. Le soir arrive, ils retournent donc à leur maison d’Astrub.
Quelques jours passent. Un matin, lorsque Myrrin alla chercher le courrier, il vu la réponse suite à sa demande de poste. Il est accepté. S’en vient alors plusieurs jours de transitions où la famille entière déménage pour aller vivre dans le village de Terrdala. C’est le premier jour de garde de Myrrin, il se rend donc à la milice du village, il y est accueilli par le commandant de la garde, Soumbodi.


-Soumbody : "Hé, c’est toi Myrrin ? "
-Myrrin : "Oui, vous êtes le commandant de la garde ? "
-Soumbody : "Oui, mais appelles moi Soumbody. J’ai pu lire sur ta candidature que tu avais déjà été membre d’un garde, donc on ne va pas passer par tout le discours habituel que je fais aux nouveaux. Je vais t’amener à la salle des armes pour que tu puisses te préparer, tu commences dans une heure. "
-Myrrin : "Bien. Je vous suis. "

Arrivé dans la salle des armes, Myrrin commence à s’équiper, bottes, jambières, plastron, épaulière, … Tout le matériel adéquat. Il finit par enfiler un gros casque, on ne peut même plus le discerner derrière tout cet équipement. Soumbody finit par lui donner son bouclier de Terrdala. Les boucliers donnés aux gardes sont fait sur mesure, il ne peut être que le seul porteur de ce bouclier.
Après plusieurs semaines de garde, le village de Terrdala était paisible, il commençait à se remettre de l’assaut d’Akwadala et du Pandore qui avaient ravagé le village.
On était en fin Descendre, les fêtes approchaient, tout le monde avait son petit Sapik enguirlandé dans le salon. C’était un jour comme les autres. Tout à coup, Dyeuse commence à voir de l’agitation et des cris dans le village. Myrrin était en train de lire au coin du feu. Des gardes accorèrent vers la maison de Myrrin pour venir le chercher.


-Garde : "Myrrin, dépêche-toi, prépares toi, le village est pris d’assaut !"
-Myrrin : "J’arrive ! "
En un rien de temps, Myrrin était équipé, et rejoignait les autres gardes pour repousses l’attaque.
-Myrrin : "Qui nous attaque ? "
-Garde : "On n’en est pas sûr, mais d’après ce qu’on sait, cela doit être Akwadala, il se fait appeler Akiltour. "
-Myrrin : "Non, ce n’est pas possible, je le connais, il ne serait pas capable d’attaquer un village "
-Garde : "Je suis désolé de te l’apprendre, mais il semblerait bien que ce soit lui."
-Myrrin : "Et qu’est-ce qu’il a fait ? "
-Gardi : "Il a libéré une pierre d’âme d’Ougah au cœur du village ! "
-Myrrin : "Oh mon dieu, venez nous en aide… Akiltour… Qu’as-tu fais ?"

S’en est suivi, un combat effréné entre l’Ougah et les gardes de Terrdala. Plusieurs heures durant, les gardes ont essayé de réduire les dommages causés sur le village, mais en vain. Il ne restait plus qu’une seule solution. Myrrin le savait. Et il n’avait maintenant plus le choix. La vie de sa famille était maintenant elle aussi en danger.

-Myrrin : "On va terminer tout ça maintenant. Laissez-moi juste aller voir ma femme et mes enfants…"

Myrrin est retourné voir sa femme et ses enfants… Une dernière fois. Il les a embrassé, et est reparti face à l’Ougah.

-Myrrin : "Soumbody ! Jettes moi sur le Ougah, il est temps d’en finir. "
-Soumbody : "Que fais-tu ? Non. Je ne peux pas te laisser faire ça. Tu es le meilleur soldat que l’on n’a jamais eu au village, NON ! "
-Myrrin : "Discute pas, on a plus le choix maintenant. "

Soumbody s’exécute, il porte puis jettes Myrrin sur l’Ougah. Juste avant de se retrouver dessus, il lança une Flèche Explosive, à bout portant, le touchant de plein fouet, mais Myrrin avec.
Il était un soldat valeureux et sans crainte. Il a su défendre son village et sa famille, même au péril de sa vie. S’en sont suivies des funérailles dignes de son sacrifice, Myrrin était la légende de Terrdala. Son nom restera gravé dans les mémoires pendant des décennies. Son bouclier, qui ne pouvait plus avoir de détenteur à présent, fit office de pierre tombale pour le soldat, le bouclier Terrdala Entéré. Depuis ce jour, les soldats tombés pour défendre leur village avaient comme pierre tombale leur bouclier pour représenter à jamais l’honneur de ces héros.

Dernière modification par wyr ; 31/07/2016 à 12h30.
J'ai mis le lien de ce thread sur le post que tu avais fait pour les boucliers. Je suis tombé par hasard dessus, les autres seront contents de le voir je pense.

J'ai adoré vos histoires, bonne chance à tous.

Cordialement, Alwenae.
Voici ma seconde histoire après "le cyber-parterre de sid e-motte" (dont le titre n'a pas été indiqué ^^ mais c'est la dernière du post de l'auteur)

Terrdal ou le bouc lié

Tout d'abord, pour bien comprendre cette histoire, il faut maîtriser sur le bout des doigts la théorie des multivers.

Il était plusieurs fois plusieurs histoires toutes semblables les unes aux autres se déroulant dans des multivers identiques, ou suffisamment semblables pour être confondus.

Pour simplifier le récit, je vais m'attacher à l'une d'elle: l'histoire de Terrdal, fier paysan du monde des 2.

Le monde des 2 est une copie conforme du monde des 12 à l'exception de sa population qui comme son nom l'indique n'est composée que de 2 classes distinctes: les sradiblards, et les fécrabals. D'aucun disent que le futur verra cette population se diversifier par le jeu de l'évolution et des miracles de la génétique mais en ce jour dont je vous parle, il n'en est rien.

Dans ce monde où l'oisiveté côtoie la paresse, où chacun s’efforce de garder les doigts de pieds en bouclier ventaille, où les paumes de mains sont de moelleuses toisons de poils soyeux et où le pain à déserté la planche, on a tendance à s'ennuyer sec.
Terrdal vit ici, avec sa femme Goudal. Lui, simple sradiblard est à l'image de sa classe, un peu invisible, toujours fourré sous un arbre à lâcher des bombes pestilentielles aux promeneurs. Elle, peut s'enorgueillir de faire partie de la classe des fécrabals, ces personnages hauts en couleurs, d'armures vêtus et porteurs de boucliers, décochant leurs fléchettes pour qui a du temps à tuer sur la cible du rade du coin.. Terrdal a gagné sa femme lors du concours d'apnée du sommeil qui a lieu tous les 13 ans. Il a perdu en demi-finale contre un autre sradiblard dont on apprit par la suite qu'il avait dupé tout le monde en favorisant son apnée par un suicide camouflé.
Goudal avait beau être un lot de consolation, elle n'en avait pas moins la tête sur les épaules et quand ça y allait, je peux vous dire que ça y allait.
(je laisse volontairement un peu de place à l'imagination du lecteur avec des phrases un peu vagues, c'est une technique d'écrivain)

C'est après une banale dispute, lors de laquelle Goudal n'acceptait pas que Terrdal lui refusa le premier lancer de fléchette, que la vie du monde des 2 va basculer...
"Terrdal, puisque tu te crois si malin, prouves-moi que tu est digne de commencer la partie sans provoquer d'évanouissement par le pet pour me passer devant!"
A ces mots, Terrdal, qui d'habitude ne fait montre d'aucune persévérance, se sent blessé dans son ego. Lui qui domine l'atmosphère par ses flatulences, lui qui a réussi une flamme de 7m59 de long en pet enflammé, n'accepte pas de se voir ainsi sous-estimé. Il se mit donc au travail d'arrache-pied: il fila sous son arbre, et consentit à se lancer dans une sieste de plusieurs jours avec une idée derrière la tête..

Goudal, de son côté, s'appliquait à peaufiner sa technique encore et toujours pour être sûre de battre son mari le jour venu.
Mais si il y a une chose dont redoutent tous les fécrabals du monde des 2, c'est la pilosité excessive, elle est pour eux synonyme de défaite depuis le jour ou Flôrenpa Gnii, un sradiblard chevelu, rebelle et portant le bouc ; mais attention pas n'importe quel bouc, un bouc lié par une petite ficelle qui a elle seule signifiait au monde "oui, je suis stylé, je suis le seul de mon espèce à avoir osé cela, et ça me donne une longueur d'avance de classe sur vous tous" ; ce curieux personnage donc, avait réussit à battre le plus grand lanceur fécrabal du pâté de maisons. Il avait utilisé la fameuse technique de l'éléphant rose: il avait choisi de prendre l'initiative et de lancer en premier sa fléchette lorsqu'il s'écria "là, par la fenêtre, un éléphant rose! ". A ces mots, l'ensemble de la foule et son concurrent tourna la tête vers cette vielle huisserie dans l'espoir d'y voir apparaitre le pachyderme rosé, pendant que Flôrenpa allait soigneusement placer ses fléchettes dans le cœur de cible en imitant par un claquement de doigt le bruit supposé qu'elles auraient du faire lors de l'impact. C'était la première fois qu'un sradiblard remportait une partie de fléchettes, et cela suffit à accoler à Flôrenpa Gnii le surnom d' "empereur pileux des fléchettes".

Mais revenons à Goudal: pour son mari elle arrivait à fermer les yeux sur les poils qui envahissent ses mains mais elle aimait de lui cette douceur faciale qui le caractérise. N'ayant pas eu le courage de réveiller Terrdal pendant sa sieste (les Sradiblards peuvent faire une descente d'organe en cas de réveil impromptu. ndlr), elle le laissa dormir pendant de longues journées, puis finalement de longues semaines, lorsqu'un jour..
Un jour de brouillard, une ombre inquiétante s'approcha de la cible où s'entrainait Goudal, une ombre proche d'une autre ombre que beaucoup craignaient, celle de Gnii..mais impossible, l'empereur pileux avait péri lors d'une partie de croquet endiablée. (Il avait voulu user de son stratagème de l'éléphant rose, mais la partie se jouant en extérieur, l'armée de sradiblards qu'il défiait en avaient profité en se retournant pour se soulager l'intestin sous son nez, provoquant ainsi une strombose cutanée et lui faisant perdre sa peau par lambeaux jusqu'à ce que mort s'en suive.)
Mais cette ombre ?.. serait-ce... mais oui! c'était Terrdal qui pour se protéger de la défaite s'était affublé d'une dégaine de cow-boy pileux, faisant déclarer forfait à se femme, qui n'a pu avant son évanouissement que prononcer ces mots:

Le Bouc lié ! Terrdal l'a !
Oui, premier transfert le mardi 9 aout.

l'un s'est manifiesté en privé, l'autre ne m'a pas répondu, deadline le 9 aout et j'en choisirais un autre si il ne me répond pas
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