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[wiki] Le Projet Bradbury - Avec Mimu&Nyu le magnifique duo
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Over the top : j'ai bien aimé. C'est comme le titre l'indique Over the top. Enfin le titre aurait aussi pu être Fuck Physics. Je dois dire chapeau car 3 pages d'action comme ça, c'est pas mal. C'est dure d'écrire de l'action continue, il faut la visualiser, réussir à la retranscrire sur papier. Bravo pour ça. L'absence de personnages détaillés n'est finalement pas importante dans cette histoire. J'ai eu l'impression d'ouvrir un bouquin au pif et de tomber sur la scène d'action du livre. Détailler les personnages et les lieux aurait selon moi cassé totalement le rythme de ton action. Comme ça c'est parfait. Sinon tu te dis incapable d'écrire des émotions, pourtant c'est ton texte sur la jeune anorexique qui a touché le plus les lecteurs. Tu sais pourquoi ? Car en écrivant ça tu ne t'es pas caché pas derrière du contenu over the top, tu t'es contenté d'écrire avec le coeur une histoire qui t'avait marqué. A mes yeux les meilleurs artistes sont ceux vraiment capable d'empathie. Si tu peux souffrir avec le personnage que tu écris, ressentir toutes les émotions qu'il traverse, alors c'est un bon point pour toi. Si tu n'as pas la gorge serrée en écrivant une scène déchirante, pourquoi ceux qui te lisent l'auraient ? Tu es ton premier lecteur, tu es la première personne que tu dois convaincre, faire rire, ou faire pleurer. Et je suis sur qu'en écrivant l'histoire de Sarah, tu n'étais pas bien. Première question : la fille est réelle ou pas ? Mec j'ai été contaminé par M Night Shyamalan je vois des gens qui n'existent pas partout. Niveau style pas grand chose à dire, Hellokittix et MR_CDL ont un nouveau rival en ville. Pas mal de choses sonnent vraies dans ton histoire. Quand il voit la femme dans le métro par exemple. Merde on est tous passé par là. Moi après je tente si possible de la regarder via le reflet des vitres. C'est ouf qu'on se sente gêné à ce point de regarder une jolie fille. Je blâme la religion pour ça ! A quel point décris tu ton quotidien dans cette histoire ? On dirait le début d'un truc à la Charlie Kaufman, avec un héros random qui a une routine un peu abrutissante, puis qui ressent le besoin de changer juste un tout petit peu ses habitudes. En mangeant des nouilles au poulet à la place des nouilles au bœuf par exemple. Et se faisant il se retrouve dans une histoire qui petit à petit vire vers le totalement WTF. Citation :
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10/02/2016, 11h38 |
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Pour les noms au départ je ne voulais en citer aucun pour me concentrer sur l'action, mais j'ai été obligé d'en nommer 2 ou 3 pour clarifier le récit. Je voulais faire cette idée avant de passer en mode scolaire d'essayer de décrire et faire ressentir des sentiments. Mon histoire sur Sarah a touché, mais je trouve que j'ai utilisé beaucoup l'action pour provoquer des émotions chez le lecteur, plutôt que "décrire" l'émotion en elle-même, je ne saurai bien l'expliquer mais je compte essayer de faire ça pour l'amour, je m'excuse d'avance pour la qualité qui en résultera, enfin ça sera peut-être bien qui sait?
Je ne suis pas sûr d'avoir compris ton histoire. J'y ai lu une rencontre entre un homme et une femme, raconté comme si c'était une journée pour le récit, mais qui en fait a duré plus longtemps, j'ai bon? Une sorte de résumé de la rencontre qui a amené le couple à se former. J'aime bien le style en tout cas, ça me fait penser aux drama indépendants avec les personnage qui ont des vies quelconque, exactement la même que le spectateur et soudain ils leur arrivent des trucs inattendus, pas fou, possible, mais inattendu. Le métro tout le monde vit ça je pense. D'ailleurs plus il y a de monde, moins c'est acceptable de regarder, et plus c'est dur de le faire. Tu entres dans une rame vide, une personne assise, tu t'assois à ton tour sur un siège vide, vous vous regardez, peut-être que vous souriez, complètement accepté. Vous imaginez un nabot dans un métro bondé? Ça pourrait faire une histoire marrante, il entre dans la rame vide, il connait pas trop les arrêts alors il regarde le plan en haut pour essayer de compter les arrêts. Soudain la rame se remplit, il se retrouve en plein milieu, il voit rien car il est petit. Heureusement il connait les arrêts, il doit sortir dans 6, alors il compte. Soudain quelque chose lui attire l'attention, il perd le compte, il sait plus si le métro s'est arrêté au milieu de la voie ou une station. Il pourrait pousser les gens pour atteindre le plan ou au moins la fenêtre mais il ose pas, ses bras sont au niveau des fesses ou des parties génitales des autres. À tous les petits, vous faites comment? |
10/02/2016, 12h40 |
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#3913
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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10/02/2016, 15h59 |
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#3913 |
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J'voulais tout à fait un type complètement enfermé dans ses habitudes, un Meursault quoi. Après le second "axe" de l'histoire c'était sur l'illusion de choix, je l'ai pas bien retranscrit à cause du principal défaut du texte mais j'voulais avoir un décalage entre le type qui choisit de mettre son oeuf avant ou après l'eau dans les nouilles mais "se laisse imposer" la personne avec qui il vit sa vie (et sous-entendu, sa vie entière avec le "choix" du café le matin). (exportation en pdf, pour éviter Isklif 1(2)(1)final.donotdelete) Citation :
Cependant j'voulais que ça s'installe progressivement sans "imposer" la double interprétation parce que stylistiquement ça m'imposait d'être très pompier si je voulais <rigoureusement> que le double soit possible partout. - Ainsi on peut supposer que ce qui amène le perso principal à boire du café c'est l'odeur de celui que la femme a pris avant de partir (et elle a eu le temps de manger un croissant, donc ils se rattrapent). - ça le lecteur est pas supposé le voir, sauf s'il le cherche. -Lorsqu'on les présente l'un à l'autre, le regard interloqué peut être là parce qu'ils se sont jamais vus (elle l'a pas remarqué dans le métro, ou juge que c'est pas suffisant), ou parce que dire qu'<ils se connaissent> c'est un peu léger pour parler d'un couple (je laisse aussi le doute sur le fait que le perso le dise ou pas, dans tous les cas le regard interloqué se justifie). - ça c'est à la rigueur visible parce que j'insiste dessus mais encore, c'est léger. - après j'ai merdé et mes dialogues sont ratés, faudrait les réécrire mais il y a moyen j'pense de jouer sur l'idée qu'un couple habitué l'un à l'autre conserve à part soi des intérêts/un emploi du temps. Là franchement faut que je le réécrive, c'est faisable mais j'étais fatigué. (pour le ciné j'voulais garder le champ lexical de l'infidélité conjugale mais c'était mal placé, pour la rue c'est pas rattrapable tel quel). - là c'est censé être glanable. Après en sous-thème aussi montrer différentes "étapes" de relations dans un couple <standard> (exclusif, mono) (donc le ciné pour l'infidélité, le rendez-vous galant/séduction voire le sexe avec le repas), mais j'voulais pas insister dessus parce que trop galère et un peu "pompier" donc je me suis borné au champ lexical pour ça. Proposer la double interprétation c'est aussi pour avoir un contenu plus riche, si je vire le dernier bout on a une histoire complète d'un type un peu paumé, là avec 4 mots de plus (et quelques arrangements de phrase) j'ai deux histoires pour le prix d'une et une réflexion un peu plus poussée imo. Et puis je suis débutant comme vous, cruel avec mes persos et amateur de twist final. Même si j'essaie de le nier . --- Après un autre truc que je voulais c'était un thème symétrique, l'idée de départ c'était un couple rigoureusement identique, chacun ayant les mêmes réactions vis à vis de l'autre, mais on arrive au principal défaut de l'histoire imo : le personnage principal écrase la narration. J'aime bien les profils à la limite de l'autisme (enfin ce que j'en connais), j'venais de lire la page des Aspergers et même de façon générale j'aime bien jouer sur ça dans mes posts sur le Bar, du coup c'était un truc dans lequel j'étais à l'aise, mais d'une part je l'ai pas exploité à fond, d'autre part ça retire toute allure générale au propos. J'pense que pour bien montrer ce que je voulais pour le perso (mais pas pour l'histoire), il faudrait retirer tous les indices sensoriels appréciatifs de l'histoire sauf pour l'épisode des nouilles où il faudrait les surcharger. Genre le type il regarde une femme dans le métro, mais il la décrit pas, il la fixe juste. Il passe un bon moment à discuter avec une fille dans la rue mais il est déconnecté de ses émotions/d'une certaine part de franchise au point de se croire en colère, et s'empêche de fredonner "un petit coin de parapluie" alors qu'il est guilleret. Ce que je voulais, c'était un perso qui "filtre" les indices sensoriels, il en prend compte mais elles n'atteignent pas ses pensées. Et en en mettant plein sur les nouilles il y avait moyen de faire réaliser que quelque chose de pas clair venait d'être raconté. A réécrire. (perso si je vois une jolie fille dans le métro, d'accord j'vais penser à mon attitude mais surtout j'vais penser à elle, à quoi elle ressemble, son visage, enfin le bousin quoi - le comportement du perso est forcé) Bref, le perso qui écrase l'histoire j'vais le laisser comme tel, déjà c'est pas rattrapable sans tout réécrire, ensuite ça sera une mise en garde pour mes projets futurs. Si je tombe pas de fatigue d'ici 2 minutes j'vais voir pour une version corrigée (sauf son pire défaut ahah), j'vais certainement rajouter le champ lexical du double/miroir pour rendre la symétrie des persos plus claire. Enfin j'écris tout ce pavé pour moi autant que pour vous, si je m'étais dès le départ explicité ce que je voulais faire ç'aurait été plus simple d'éviter les faux-bonds narratifs. --- En tout cas ça me fait grave plaisir de voir à quel point vous avez bien pigé les trucs (sauf ceux où j'ai sabordé le boulot), merci pour les critiques ! ( Dernière modification par Heathcliff ; 10/02/2016 à 19h53. |
10/02/2016, 19h47 |
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Citation :
Le souci c'est qu'il me faudrait énormément de pages et de travail pour arriver à un bon résultat. Et comme le style n'est pas mon point fort, je préfère pas me bloquer sur quelque chose de trop gros pour moi. En tout cas pas pour le moment. Citation :
Je sais pas si j'ai totalement compris ton histoire mais pour moi tu as à peine les 10/15 premières minutes d'un film là. T'as même pas dépassé le premier acte. Montrer la routine et les léger changement. Présenter la fille qui peut être considéré comme un déclencheur. Continuer la routine et les changements. Mélancolie. Là te faudrait quelque chose d'extraordinaire pour véritablement lancer ton histoire et propulser ton héros et sa routine dans un monde qui ressemble beaucoup au sien mais qui a quelque chose de bizarre. Ou alors tu restes sur quelque chose de sobre façon drame français. A toi de voir. |
11/02/2016, 11h13 |
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Toi qui vit chez les anglais, Mimu, tu as vu la comédie romantique Man Up ? C'est charmant comme truc.
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11/02/2016, 12h42 |
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#3913
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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11/02/2016, 13h21 |
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#3913 |
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Citation :
Je viens de terminer Le diable au corps de Radiguet et Bonjour tristesse de Sagan. Ok, beuuuurk classique, école, traumatisme, Mme Michu la vieille prof de français. Mais non, vraiment, c'est génial. Il faut se replonger dans les classiques en tant qu'adulte. La saveur n'est pas la même. Bon Le diable au corps et Bonjour tristesse peuvent décourager dans le sens où c'est très bien rédigé alors que les auteurs avaient 18 et 17 ans. C'est une claque quand tu veux améliorer ton écriture, tu te dis "bon j'ai 7 ans de plus et j'ai encore de la route à faire pour arriver à ce lvl...". Mais franchement, tu peux prendre ces deux livres. C'est rapide à lire et il y a beaucoup de subtilité/thèmes intéressants sur "l'amour". Et non, non, non. Pas Musso ou Levy, non, pitié. Ou alors, si, tu peux, en tant qu'"expérience" : comment pondre un bouquin "qui marche" en 2016 ? J'ai la certitude que Musso et Levy sont de très bons auteurs mais leur kiff n'est pas de bien écrire, ils veulent juste vendre en masse (bon c'est surtout le kiff de leur éditeur, j'imagine). Mon message peut paraître prétentieux (il l'est, de fait, désolé) mais franchement ne t'inspire pas de Musso et Levy. Ou plus tard, quand tu voudras suivre l'exercice de style "du bouquin de merde qui se vend". Si tu veux, Musso, c'est le même délire que "Les Profs 2" au cinéma. C'est de la merde mais tu sais que ça va marcher. C'est de la commande. Bref Radiguet et Sagan. |
11/02/2016, 14h40 |
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#3913
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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11/02/2016, 15h33 |
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#3913 |
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Ouais, c'est loooooong en plus de corriger les fautes et de revoir les formulations.
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11/02/2016, 17h08 |
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Je me relis presque pas, enfin une fois histoire de virer les grosses fautes mais je fais relire à quelqu'un.
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11/02/2016, 19h49 |
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Sarah 02 : c'est propre, ton style d'écriture s'améliore, je trouve. C'est fluide, sans superflu. Le passage sur les scarifications est peut-être "de trop". J'ai du mal à comprendre le glissement entre l'anorexie et les scarifications. Enfin, si, tu évoques le fait de remplacer une douleur par une autre, ce que je comprends. Mais tu pouvais peut-être insister plus sur la psychologie de sarah pour expliquer le glissement. Idem, pour les anxio. Après, c'était peut-être le but ? Le fait que l'entourage peut rarement comprendre des réactions de ce type, qu'il est impossible d'être dans la tête d'une anorexique (quand on est confronté à ça, on aimerait vraiment pouvoir rentrer dans la tête de la personne, c'est frustrant). Donc, oui, finalement, ça passe bien. J'aime bien le passage en hôpital psy, c'est bien rendu. Bref, l'ensemble est sympa. Destins : le changement de style d'écriture est radical, c'est bien plus épais (ce qui n'est pas négatif, au contraire). Le recrutement de Pedro par Dantes est un peu inattendu. Le passage sur GTA est marrant. Comme pour "Sarah 02", tu pourrais tenter de travailler un peu plus les descriptions psychologiques. Là, en l'occurrence, j'aurais aimé avoir plus de détails sur la psychologie des mecs du gang. Là, sans explications, sans détails, on a du mal à situer les personnages, à les imaginer et à comprendre leurs réactions. L'idée de la caméra pour Pedro est sympa. Le glissement vers l'autre possibilité, avec la Mamie, est une très bonne idée. J'aime beaucoup ce passage. Et mdr l'attrape-pigeon. Je suis content d'avoir sauvé Pedro, je suis fier. Over the top : j'ai du mal avec cette nouvelle mais ce n'est pas vraiment de ta faute. C'est osé, et complexe, de ne faire que de l'action. Je veux dire, c'est difficile à lire : il faut se représenter les positions des personnages et ce n'est pas nécessairement évident. Ton écriture est bonne, hein, c'est précis. Mais j'ai du mal, c'est tout. Néanmoins j'aime bien l'histoire de l'indien agrippé à l'aigle, c'est à partir de là que tu comprends que c'est un peu nawak et la fin arrive vite derrière pour confirmer l'impression. Bien, bien, j'ai encore de la lecture. |
12/02/2016, 13h39 |
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L'idée de faire lire quelqu'un que je connais IRL ne m'est jamais venu à l'esprit. Le NaNo je suis 100% sûr que personne le lira, même mes parents. Ma mère peut-être si j'invente un mytho comme quoi c'est important. Indépendant de la qualité d'ailleurs, bon ou mauvais aucune différence.
Au début je pensais que tu allais partir sur l'histoire d'une mère qui commence par ne pas vouloir ses enfants, pour au final les aimer plus que tout. Je ne pouvais pas être plus dans le faux. Ensuite tout le long je me suis demandé si Marc et Jacob étaient en fait une seule personne. D'ailleurs ton dialogue où ils finissent les phrases de l'autre, à mon avis tu aurais du enlever les "...", dans ma tête je faisais une pause entre chaque enchaînement mais je pense que tu voulais plutôt décrire du tac au tac non? Il y a quelques fautes aussi, relis-toi mieux stp, fais une version PS4 pour ton frère. Idem que beaucoup d'autres, incluant moi probablement, certains passages auraient plus de force sans les commentaires "oral". Quand tu décris le bureau de l'inspecteur, si tu effaces "bureau typique du policier", si tu décris juste les affiches ça suffit et c'est mieux je pense. Imo c'est inutile/lourd d'annoncer ce qu'on décrit avant de décrire, ça fait doublon. La fin j'ai pas aimé. J'adore l'idée, vraiment, mais c'est trop, beaucoup trop pour moi. Il y a une sorte de mélange entre réalisme et à la fin ça part un peu wtf. J'ai aimé le fait que le wtf arrive graduellement, mais tu vas trop loin pour moi et ça casse un peu la "révélation" finale, qu'on a tous deviné mais qu'on a malgré tout besoin de lire. C'est vrai que j'ai le point de vue extérieur, du coup pour expliquer les états d'esprits de Sarah c'était compliqué, je voulais pas trop inventé, surtout parce que j'en ai aucune idée. La douleur qui en remplace une autre, c'est une invention, ça me semblait possible, mais j'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que la première fois que j'ai vu les bras avec les dizaines de cicatrices ça m'a beaucoup choqué, je comprends pas comment quelqu'un peut faire ça. Pour la psychologie, attendez de voir février, je vais faire ressortir vos émotions. Dernière modification par Mimu ; 12/02/2016 à 15h54. |
12/02/2016, 15h40 |
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Citation :
Par contre si j'ai vraiment posté tout les jours, faut que je revois ma notion du temps qui passe, j'ai l'impression d'avoir posté à genre trois jours d'intervalle Bref, c'est parti pour un long message, j'espère que je vais avoir oublié personne. J'ai dû en relire certaines pour lesquelles ma lecture datait de y a quelques jours Il était une fois : j'aime bien l'idée de départ, mais je trouve que y a quand même quelque chose qui manque ; je saurais pas trop dire quoi, mais le retournement final avec le suicide de l'homme arrive trop vite, trop brusquement. Ça manque peut-être de préparation sur le reste du texte, de façon à amener ça plus naturellement. Au niveau de la forme, y a pas mal de choses à corriger ici, notamment la mise en page et les répétitions (l'homme... l'homme... l'homme... etc.), et quelques maladresses sur certaines expressions. Pour prendre un exemple au début du texte "des os étaient jonchés partout autour..." y a un problème de conjugaison/sens du verbe (on utilise pas "être jonché" dans ce sens-là, on va plutôt parler d'un parcours qui est jonché d'obstacles il me semble (à vérifier)). Oui je sais c'est un peu pousser Mémé dans les orties cette remarque, mais bon :x Cela dit j'ai peut-être pas la bonne version, car j'ai vu que tu avais fait corriger par la suite donc ces remarques-là sont peut-être superflues. Je pense que l'idée est bonne, mais que tu sembles pas encore très à l'aise avec la forme. Postérité : la façon dont c'est raconté est intéressante, avec l'errance entre la réalité et son récit. Le style oral est bien retranscrit grâce à ça, ça me fait penser au dernier tome des Rois Maudits où le cardinal qui raconte l'histoire fait souvent des allers-retours entre la réalité et son récit sans jamais qu'on voie les autres personnes ou qu'on ait une description de l'extérieur. Par contre les guillemet sont superflus, ça aurait eu plus de force si t'avais pas présenté directement ça comme un dialogue. Au niveau du texte en lui-même, le seul vrai problème c'est que t'as le nom de Faergus (ou Feargus ? les deux orthographes apparaissent toutes deux à plusieurs reprises) qui a été oublié au début. Semaine 02 : faire une nouvelle qui repose quasiment que sur un échange entre deux frères est une idée risquée et assez couillue. Ça marche bien, très bien même, même si y a quelques incohérences que Heathcliff a très bien pointé du doigt. Un autre bémol c'est que ça manque un peu de marque d'oralité, sur les répliques un peu plus longue j'avais l'impression de lire de la narration, mais sous forme de dialogue (pas clair mais je trouve pas d'expression). Mais bon, on est dans l'écrit, donc c'est pas étonnant que ce genre de détails manquent. Et mdr la chute, avec le "Quoi ?" à la fin et le THE END, ça fait vraiment wtf. Semaine 03 : des quatre que j'ai lu, celle-ci est celle que j'ai le moins aimé, sans doute parce que j'ai un peu l'impression d'être passé à côté du cliff de fin. C'est généralement le genre de retournement qui me laisse un peu indifférent. Là où ça aurait pu être intéressant par contre c'est le côté "destinée" puisqu'il se retrouve en face d'une de ses victimes. Du coup est-ce que la gamine est vraiment une création de son esprit, ou est-ce que y a un travail du divin ou du destin qui est à l'oeuvre ? Même si c'est plutôt l'hypothèse de la folie qui prime ça aurait pas été inintéressant d'avoir cette autre possibilité mise en avant. Sinon niveau forme je pense que c'est le meilleur de tes textes (des quatre que j'ai lu), du moins, c'est celui que j'ai préféré. Dommage que j'ai pas aimé le fond Semaine 04 : des quatre nouvelles, c'est celle avec le concept que je préfère. Même si c'est classique, les montres qui attaquent une ville reculée et des survivants qui viennent leur faire la peau, ça marche de manière générale. L'action s'enchaîne plutôt bien, même si comme quelqu'un l'a souligné le comportement de Cobb change brutalement en cours de route. Malheureusement j'accroche moins à la forme, je trouve que y a trop de noms de persos qui reviennent. Certains moments c'est vraiment "Untel fait ceci. X fait cela. Untel fait ça. X fait autre chose." ça manque un peu de coordination imho. Et y a quelques fautes qui piquent les yeux quand même Les wendingos ça vient d'une vraie légende ou c'est de ton invention ? Semaine 05 : j'ai pas encore lu Crow Creek : je trouve que c'est une bonne conclusion à ton cycle western, le bond dans le temps tout en gardant les stéréotypes du western fonctionne bien. Niveau forme, toujours niquel, rien à dire. Par contre, la fin m'a déçu : c'est un peu trop facile et presque hors contexte cette histoire de juridiction des indiens. Même si ç'avait été mieux amené, c'est bête que la pirouette finale repose sur quelque chose d'aussi peu "western" on va dire. C'est dommage, car le reste était vraiment bien. La fille du métro : là aussi c'est bien écrit, comme d'habitude. Le duo me paraît atypique mais non plus trop, mais il peut bien fonctionner. Par contre y a vraiment un côté irréel et absurde dans la situation et la nouvelle, c'est l'aspect que je préfère le plus. Du coup j'espère que c'est ce qui sera le plus exploité par la suite. Sarah 02 : j'ai mieux aimé que la première partie, parce que j'ai trouvé que ça partait moins dans tout les sens. Au niveau du style, ça s'enchaîne bien et le ton correspond à l'histoire. Par contre si c'est bien inspiré d'un fait réel comme je crois que je l'ai lu plus haut, ça donne un autre niveau du lecture - c'est une situation triste de base mais quand c'est un retour d'expérience on se sent forcément plus proche, plus impliqué. Si j'ai finalement un reproche, c'est que la fin nous laisse vraiment en suspens - c'est le genre d'histoire où on préfèrerait avoir une fin bien fermée du genre "elle s'en est sortie." Destins : je vois ce que tu as voulu entreprendre, mais j'ai pas trop accroché. Le plan des gangsters me parait un peu tiré par les cheveux, ils sont vraiment ultra servis par la naiveté de Pedro qui pour le coup gobe tout ce qu'on lui dit et ne se défile pas du tout tout le long du braquage (alors que je me serais attendu à ce qu'il craque à un moment donné). Et pour le bon destin ce qui m'a gêné c'est qu'on a juste des points de suspension pour l'ellipse. Décrire rapidement son destin (genre il fait telles études, etc) ça aurait permis de bien souder le texte. Over the top : assez couillu de faire une longue scène d'action, sur le début la scène est globalement bien retranscrite, ça bouge, c'est vivant. Par contre, plus on avance et plus j'ai trouvé que c'était un peu confus au niveau des personnages, réutiliser un peu plus les noms auraient peut-être aidé à la compréhension. Chapeau cela dit car c'est pas évident de décrire une scène de ce genre. Par contre avec la diligence qui se brise, j'aurais pensé que c'était des Lego plutôt que des Playmobils Isklif1.02 : de très bonne qualité, j'aime beaucoup le narrateur qui s'exprime au fil de ses pensées. J'ai pas vraiment de remarque à faire niveau forme, tu as un bon style et ça se sent. Ça s'accorde très bien avec la routine que raconte le personnage, je trouve, et ça donne un côté un peu absurde aux imprévus qu'il rencontre en cours de route. Mais à part ça je vois pas grand chose à redire. Voilà, c'est fini pour ma série de remarques/critiques. En fait je me rend compte d'un truc en rédigeant c'est que je manque d'une certaine sensibilité. Chaque fois que je fais des critiques j'ai la sensation de passer à côté de pas mal de choses, surtout quand je vois les critiques d'Heathcliff faudrait que je me concentre davantage pendant mes lectures. Faudrait que je les lise ailleurs que sur un écran en fait, ça serait plus facile pour rentrer dedans (ouais je sais c'est con, mais j'aime pas lire sur un écran, vu que je fais toujours autre chose en même temps sur l'ordi ). Merci pour vos retours sur ma nouvelle 4, pour répondre vite fait à quelques trucs que j'ai lu : J'aurais bien aimé avoir ces idées-là c'est le genre de choses que j'aurais voulu faire mais j'ai rédigé le texte en une fois, et j'avais vraiment pas d'idées, du coup je vois juste ça comme un concept plutôt que comme un texte établi. Et comme je me relis jamais (à part une très brève relecture pour voir si j'ai pas laissé des phrases en suspens) et que j'ai pas de scénario y a plein de trucs qui peuvent être améliorés. Pour les deux persos leur relation j'en ai aucune idée, j'ai balancé ça comme ça, mais j'ai pas cherché à savoir quelle histoire il pouvait y avoir derrière. Pour moi c'était juste une scène, comme on peut en voir IRL, on sait jamais tout. Donc couple frère/soeur amis... y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, je pense. Et oui le coup de la liste de morts, j'voulais donner un peu d'histoire au désert mais c'est pas raccord et mal fait. J'ai pas voulu rallonger artificiellement, mais je comprend bien cette impression. La conscience du désert et les indiens, c'est un peu une de mes idées oui, mais je me suis pas du tout renseigné sur le sujet. Voilà, j'ai enfin fini ce message. Putain que c'était long de tout écrire. Plus jamais ça. Prochain coup je trouve un moyen de ne pas laisser trainer tout ça, dussé-je renoncer à une partie de ma nuit, tout écrire d'un coup c'est sacrément long Maintenant faut que je finisse ma semaine 5, je suis sacrément à la bourre mais je galère à l'écrire. je crois que je me suis lancé dans un thème qui me dépasse un peu pour ce mois-ci, mais on va faire comme on peut |
12/02/2016, 17h58 |
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