Reconversion

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Publié par Lilva
Bibliothécaire/documentaliste, cela pourrait m'intéresser. J'y avais déjà songé il y a quelques années.
Si c'est faisable en alternance, je peux carrément m'y pencher.
On m'a également parlé du métier d'animatrice. Vous avez des retours par rapport à ce métier ?
Coucou, oui, l'alternance, c'est complètement faisable, surtout que le paysage des métiers de la gestion de l'information est très diversifié. Il t'ouvre plein de domaines, bibliothèques, services documentaires, archives, autant dans le public que dans le privé. Comme Ariendell je me suis ré-orienté, je travaille actuellement au sein d'un service documentaire dans l'industrie (Oil&Gas).

Règle d'abord ta situation délicate puis prends le temps de faire un bilan de compétences. Avec ton DUT renseigne toi sur les Années Spéciales (DUT en 1 an) en gestion de l'information/documentation, puis pourquoi pas sur les licences professionnelles.
A noter que pour les licences professionnalisantes, comme ils appellent ça, ça commence souvent en licence 3. Du coup avec le bac +2 en info, c'est peut-être possible de sauter directement à cette étape (c'est faisable, mais faut s'accrocher). Faut voir
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Publié par Lilva
...
Je fait à peu près le même job(support applicatif), la vraie différence c'est la "clientèle", moi c'est des chargées de clientèle(vendeuses) et quelques commerciaux, donc le contact est beaucoup plus facile et les échanges sont plutôt cool avec les filles en ligne. Mais ça reste du service client, quelque soit le client, t'aura systématiquement 80% de branle-culs(certes sympas) mais qui ne veulent pas chercher sous prétexte qu'ils payent un service ou qui estiment que tout leur est dû. J'ai pas vraiment l'impression de faire de l'informatique non plus si ça peut te rassurer Après moi ça se passe bien, parce j'ai une bonne ambiance et encore la latitude/ancienneté nécessaire pour leur faire comprendre que je m'en bat les couilles de leurs chiffres et de leur DMT et que je suis là pour apporter une qualité de service, pas pour réciter un script de 2 minutes(surtout quand dans le même temps on te dit que t'es la vitrine de la boîte aux yeux du client).

Faut surtout que tu changes de boîte, après si c'est plus par rapport à l'informatique de façon générale, fait un bilan de compétences et tire toi vite oui
Tu peux voir aussi du côté de la formation, ça peut coller un peu plus à tes envies tout en restant dans le même domaine.
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Publié par Lilva
Effectivement, on pourrait penser que le fait de vouloir aller dans un secteur qui se situe dans l'aide à la personne est un peu casse gueule pour moi vu que les clients m’agacent déjà au phone ^^
Après je pense que c'est surtout pas du tout la même "clientèle". J'ai au téléphone des gens qui se fichent complètement de vous. Pour eux, vous n'êtes que des voix au bout du fil, point barre. A partir de là, ils se permettent vraiment des abus incroyables: vous dire que le logiciel vendu est une sombre bouse et que de toute façon, il est trop "compliqué" (de la part d'un comptable). Les gens vont jusqu'à être de mauvaise foi et fainéants.

[...]

Je pense que l'aide à la personne est effectivement un secteur qui peut être compliqué mais on se sent plus vite concerné. On compatis, on se sent proche des autres. Je sais que dans mon cas, j'ai beaucoup d'empathie pour les autres. Et puis on est face aux gens, c'est différent. Nous sommes les yeux dans les yeux.
Ce sera pareil dans l'action sociale, voire pire parce que tu seras face à des gens à la fois de mauvaise foi et/ou qui te prendront pour une composante d'une administration qui leur pourrit la vie ET dans une grande détresse économique, sanitaire, sociale, ... D’où le risque de menaces ou passages à l'acte de violences physiques que j'ai évoqué, quand on est désespéré on peut faire des choses assez stupides*. L'empathie (qui est en fait plutôt de la sympathie : être en résonance avec les émotions d'autrui... avec le risque de ne plus distinguer ses propres émotions de celles de son vis-à-vis) est souvent cité comme une composante d'un choix de carrière dans l'action sociale. Paradoxalement, une formation de travailleur social digne de ce nom va s'attacher à permettre au-à la futur-e professionnel-le de prendre de la distance vis-à-vis des émotions d'autrui de manière quasi-automatique parce que chacun-e conviendra que ce n'est pas en étant envahi par la tristesse de la situation décrite par la personne face à nous qu'on sera capable de l'aider du mieux que notre situation nous le permet.

On peut rétorquer que la colère résultant des émotions ressenties à l'écoute de ces situations est un moteur d'engagement, cependant personne ne demande à un professionnel de l'action sociale d'être engagé. En tout cas personne qui souhaite limiter le turn-over de la profession.

Cependant je ne cherche pas à te convaincre que ce corps de métier n'est pas fait pour toi (seuls les conseillers d'orientation en collège/lycée ont cette arrogance ). J'essaye de t'en donner un aperçu moins idéalisé que l'idée que tu sembles en avoir. De toutes façons si tu creuses cette question tu seras bien amenée à discuter avec des professionnel-le-s et à les observer travailler.


* D'ailleurs l'action sociale et en particulier les postes d'accueil sont des corps de métier qui réclament à corps et à cri des formations sur la "gestion des conflits" en pensant - et c'est assez normal - que s'ils et elles sont témoins et impliqués dans des situations de violence, il leur appartient de disposer des outils pour désamorcer cette violence. Ce qu'ils ne perçoivent pas, et c'est dans l'intérêt de leur direction, c'est que la violence physique qui se manifeste est le bout de chaîne d'une violence sociétale, systémique et institutionnelle sur laquelle les moyens d'actions ne gravitent pas dans les mêmes sphères (politiques, voire géopolitiques). C'est très prétentieux de croire qu'on peut "gérer" un conflit. Au mieux on le pacifie, on contient donc la situation de violence mais certainement pas le conflit.

Pour l'animation, j'y ai passé dix ans et honnêtement j'y vois très peu de débouchés et d'épanouissement professionnel. Je ne conseillerais à personne de s'y diriger. C'est un marasme économique et intellectuel absolument vide de sens, aussi aliénant que le travail à l'usine mais encore plus fourbe (à l'usine personne ne te prend pour un con en t'expliquant que tu accomplis quelque chose et en te demandant de t'investir dans ton travail).

Citation :
Publié par Sauce mort
Justement, le piège c'est de considérer que la personne qui pète un câble sur une plateforme téléphonique à des soucis émotionnels, pire encore qu'elle a potentiellement des soucis dans ses relations aux autres.
C'est pas du tout ce que j'ai écrit. C'est même le contraire. D'ailleurs je n'ai ni écris ni pensé que l'op "pétait un câble".
Citation :
Publié par Sauce mort
L'empathie ce n'est pas la même chose que la sympathie !
Oui, ça c'est ce que je dis par contre : que l'on emploie souvent le terme d'empathie pour parler en fait de sympathie. Écoute t'es gentil mais si tout ce qui t'éclate c'est de me citer pour écrire ensuite "non" suivi d'une explication qui reprend à peu près ce que j'expose, il y a certainement d'autres endroit sur Internet ou l'on a besoin d'un enfonceur de portes ouvertes.

Dernière modification par Laadna ; 11/12/2015 à 21h01.
Message supprimé par son auteur.
L'action sociale (perso je connais surtout via le handicap) c'est pas là ou il faut aller pour une reconnaissance officielle. Par contre au niveau "intérieur" c'est vraiment valorisant et respectable je trouve, et c'est important à long terme. Par contre vaut mieux avoir une vocation et pas être trop idéaliste, car au quotidien c'est gérer la misère et la pénurie.
Le milieu hospitalier est un peu pareil dans une moindre mesure (pour l'instant).
Mais en termes d'utilité sociale il y a des besoins criants et de la place pour des gens motivés.
Je peux que te conseiller si tu fonds en larmes dans une boite de hotline de merde (traitement des sous produits de la société marchande, sur ta santé...) de te pencher sur un métier plus empathique humainement. Pour moi t'as pas besoin d'aller voir un médecin t'as juste les yeux ouverts sur la tristesse infinie de notre société. Faut juste accepter que coté salaire ça sera pas la fête. Mais tu te sentiras certainement beaucoup mieux dans un métier ou tu te sens servir à quelque chose de bien. Tu pleureras peut être, sûrement, certainement, aussi, mais pas pour des merdes achetées par des connards que tu connais pas et qui t'insulte au nom d'un pouvoir que tu ne reconnais pas.

Je te fais des gros bisous pour te remonter le moral et que tu restes fort(e) et digne Il n'y a aucune honte à être sensible. Le taff comme tout ce qui touche à la société du spectacle de la marchandise est un mensonge permanent et étouffant. Moi il m'arrivait à certaines périodes de pleurer dans le bus qui m'amenait au taff, comme une madeleine, j'étais 100 fois plus ridicule que toi ... Courage . Ce qui te pose problème est en fait ce qui fait de toi une bonne personne. Le problème c'est pas toi.

Ps : bibliothécaire c'est pas mal une planque et pas un mileu ou tu bougeras beaucoup. Pas mal de ronflette. C'est sympa, mais il y a beaucoup de monde au portillon. Je connais assez bien ce milieu. Par contre coté GED privé effectivement il y a des possibilités, mais pareil faut avoir la gnaque et les diplômes pèsent, même à bas niveau. Il ya beaucoup de geeks talentueux sur le secteur.

Dernière modification par Compte #117140 ; 11/12/2015 à 21h07.
Citation :
Publié par Belzebuk
Les remarques sur la hotline me font sourire.
Bah tu peux sourire. Je sais bien qu'il y a des boites d'enfoiré et des "petits chefs" de merde. J'ai mentionné ces derniers dans mon post précédent.

Ca ne veut pas dire que tout le monde est un enculé.

J'ai pas non plus dit qu'on faisait du social en support client. Par contre j'ai dis qu'on pouvait trouver du social là où on ne s'y attendait pas.

J'ai commencé comme agent de base donc je sais ce que c'est d'être en première ligne hein et je bosse dedans depuis presque 15 ans. Dans la dernière boite que j'ai faite, j'étais chef du département et mon turn-over volontaire était inférieur à 5% par an sur 150 personnes environ et ce, pendant 4 ans. Si tu connais bien le milieu du support, tu conviendras avec moi que c'est pas dégueu et très largement en dessous de la moyenne.

Je dis simplement que quand tu arrive au point où tu peux commencer à gérer une équipe, tu peux (et dois) aider les membres de ton équipe. Les coacher, faire du mentoring, les aider à se développer, dégager les obstacles qui les empêchent de bien faire leur taf ou qui peuvent être source de stress, les aider à prendre une certaine distance vis à vis des "process à la con que de toute façon en tant que team leader tu pourras pas changer" dans une grosse boite, etc.

Bon après, y a des gens qui ne sont absolument pas fait pour faire du support, ça existe aussi et mieux vaut s'en apercevoir rapidement histoire de pas gâcher 10 ans de vie professionnelle dans un truc qui n'est pas faire pour soi.
Citation :
Publié par Jyharl
J'ai pas non plus dit qu'on faisait du social en support client. Par contre j'ai dis qu'on pouvait trouver du social là où on ne s'y attendait pas.
Tu trouves du social là où les gens veulent s'impliquer humainement, tout simplement. Mais ça ne veut pas dire que la profession se dédie à ça.

Par contre dire :
Citation :
aider les autres, les conseillers, les écouter, les aider à se réaliser, les former, etc
et penser à :
Citation :
Tu es dans le support/hotline. Généralement, c'est assez "facile" de monter à Chef d'équipe (Team Lead).
Et personnellement, je trouve que ce genre de poste vise précisément ce que tu recherche
Citation :
Publié par Belzebuk
Par contre dire : et penser à :
Ben tu peux p'têt développer parce qu'un smiley m'en dit pas beaucoup sur ce que tu essaie de dire.
Mais bon, je peux expliciter mon "tu peux vite monter".

Comme tu l'as dis, y a pas mal de turn over normalement dans le CS et généralement c'est aussi l'un des plus gros départements (en terme de headcount) de la boite donc c'est là où tu as aussi plus de positions de chefs d'équipe de disponibles. Accessoirement, c'est aussi l'un des domaines où y a énormément d'offres d'emploi (donc de possibilités).

Bon après on peut aussi continuer en MP histoire de me faire partir le topic en HS.

Edit pour en dessous : @Le_Suifeux : J'ai pas compris. T'es bourré ?

Dernière modification par Jyharl ; 11/12/2015 à 23h16.
Jyharl t'es aliéné au sens purement marxiste. 'C'est ça la grosse question La réponse est : oui à 200%
Edit ptetre bien qu"oui. J'laisse tomber on va dire.

Dernière modification par Compte #117140 ; 11/12/2015 à 23h44.
Je suis infirmier à Bruxelles (Belgique, pour ceux qui ne le sauraient toujours pas) donc le contexte est certainement différent de la France mais vu les retours des autres joliens travaillant dans le milieu, ça a l'air de se recouper.

Je rejoins Laadna sur le fait d'être prudente sur ce que tu feras car dans ce que tu écris par rapport à toi-même (empathique, perfectionniste, désintéressée) j'ai l'impression de retrouver les représentations que se font les jeunes étudiant(e)s infi, ass. social, aide soignant(e) qui débutent leurs études.

Tout le monde dans le milieu médical, paramédical et social n'est pas du tout du même acabit, malheureusement.

Et si tu veux repartir dans des études de ce type, tu seras autant (voire plus) soumise au stress et à la pression de la part des gens dont tu devras t'occuper mais aussi de la part des professionnels qui sont censés te former et t'encadrer (et qui ne le font pas toujours).

Durant mes études en soins infirmiers j'ai croisé des gens qui étaient dans une optique de reconversion.

Certains n'y sont pas arrivés car ils ont finis par être dégoutés de voir à quel point les représentations qu'ils se faisaient étaient loin de la réalité.

Après, je connais aussi un français qui était délégué médical et qui a tout abandonné pour les mêmes raisons et qui s'est accroché. Aux dernière nouvelles que j'avais il travaillait en tant qu'infirmier en oncologie et était vraiment heureux même s'il a dû s'accrocher.

Ce que je te conseille (en plus de bien réfléchir à la reconversion totale) c'est de voir en quoi tes qualifications et tes compétences peuvent te diriger selon les représentations que tu as données (empathique, perfectionniste, désintéressée).
Citation :
Publié par Jyharl
J'ai commencé comme agent de base donc je sais ce que c'est d'être en première ligne hein et je bosse dedans depuis presque 15 ans. Dans la dernière boite que j'ai faite, j'étais chef du département et mon turn-over volontaire était inférieur à 5% par an sur 150 personnes environ et ce, pendant 4 ans. Si tu connais bien le milieu du support, tu conviendras avec moi que c'est pas dégueu et très largement en dessous de la moyenne.
*
Il y a une énorme différence entre assurer le support du logiciel de la boite et bosser dans une boite de prestation pour les services des autres. Dans le second cas tu es juste pressuré par les demandes du client, qui prend justement un presta parce que ca passerait pas en interne, quitte à casser un hotliner en 3 mois.
Quand on parle de hotline, on parle de TP et ce genre de boites et non, ca, tu connais pas. (Indice: j'y suis resté 3 jours)
Coucou,


Je me reconnais totalement dans ta description, je faisais anciennement de la hotline et mon état nerveux était très mauvais... jusqu'à ce que je trouve le métier de rêve ( pour moi du moins ) : Pilote d'exploitation.
Ton expérience dans la hotline t'aura familiarisée avec les procédures et l'informatique. Cela ne demande pas de formation particulière, par contre faut être réactif et consciencieux. Pas ou très peu d'appels dans mon cas ( 5 par semaine grand max je dirais , hors appels astreintes aux collègues ) et beaucoup de temps libre au travail. Ma boîte ne recrute que sur cooptation mais ce n'est pas forcément le cas partout
Je rejoins très largement Ariendell et j'ai déjà évoqué ce sujet sur le bar. Bibliothécaire, c'est sympa. C'est loin d'être simple mais c'est sympa.

C'est loin d'être simple car il y a de moins en moins de postes. Les élus, quand ils ne peuvent utiliser la bibliothèque comme arme politique, aiment bien faire des économies là-dessus. J'ajoute que les concours changent peu, ils sont très élitistes et très [trop] difficiles d'accès, en dehors de la seule niche restante : le prof documentaliste (bon taux de réussite au concours contrairement aux autres). Sans concours tu es précaire toute ta vie. En réalité, sans concours, tu n'as pas de boulot, sauf si tu acceptes de vivre en Île-de-France où les postes pour précaires en bibliothèque ne manquent pas.

Concernant les bibliothèques, la technologie et l'informatique, c'est variable. Il y a des endroits à la pointe (mais vraiment) avec de très bons techniciens et d'autres structures où les bibliothécaires tremblent quand ils doivent manipuler une tablette. Les bibliothèques d'Etat sont celles où l'on trouve les techniciens à la pointe et les intégristes de la technique (il suffit de vous pencher sur les normes de catalogage pour comprendre).

Les bibliothèques, c'est très sympa car tu peux faire énormément de choses au quotidien, contrairement à la vieille légende urbaine de l'autiste à chignon qui range des livres et qui ne supporte pas le bruit. C'est en ce moment que les bibliothèques bougent (que ce soit en Etat ou dans la territoriale). On a besoin de graphistes, de développeurs, d'animateurs et j'en passe. Pas d'argent pour ça donc ce sont les jeunes (qui sont souvent jeunes ET précaires) qui s'occupent de ces trucs cools. C'est chiant car les vieux (vieilles) en poste ont du mépris pour ce que tu représentes (la fin d'une époque, le début d'une autre), c'est cool car tu touches tout et tu peux développer des choses qui ont une utilité réelle sur le terrain.

Je rejoins Kontakt : les métiers de l'information sont nombreux. Le boulot (et la manière de l'atteindre) n'est pas le même selon ta fonction publique (état, territoriale et même hospitalière). Je ne parle même pas des possibilités offertes par le privé (réelles en région parisienne, inexistantes ailleurs).

Une mise en garde : ne reste pas sur l'idée de Le Suifeux (même si je suis d'accord avec lui sur certains points). Tu trouveras rarement des planques en bibliothèque (ça existe, comme partout, mais c'est rare). Pas mal de personnes pensent que c'est le cas, mais c'est loin d'être la réalité. Les bibliothèques subissent en pleine gueule les restrictions économiques depuis des années, il y a assez de travail pour foutre en arrêt dépression un nombre important de professionnels. Bon, le % de dépressions est aussi à mettre au titre de l'incompétence crasse (et de la cruauté) des cadres dans le milieu, mais c'est une autre histoire. Ne pense pas que tu vas atterrir dans un endroit zen et sans stress. D'ailleurs, cela existe encore en 2015 ?

Par contre le métier peut te convenir (ou être un cauchemar) sur un point : les relations avec les publics. En 2015, on fait du social en bibliothèque, plus que jamais. Me concernant, j'adore ça. Mais je sais que beaucoup abandonnent à cause de ce point. Le livre (globalement, les contenus culturels) n'est plus le centre des bibliothèques. C'est le public qui se tient là désormais.

Si mon tableau (un peu noir) ne te fait pas peur, je peux te conseiller sur les études à faire/les astuces pour atteindre le métier. N'hésite pas à me MP.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Icepowder
Une formation bac +2 en informatique n'est-elle pas amplement suffisante pour trouver un emploi dans ton domaine de formation ?
Un bac +2 ou BTS (genre informatique de gestion) c'est très généraliste, c'est pour ça que souvent les jeunes diplômés font du helpdesk ou du support niveau 1, histoire de faire de l'expérience avant de s'orienter vers quelque chose de plus pointu.

Mais avec 1 an d'ex pro et un peu de bagout durant les entretiens y'a moyen de trouver beaucoup mieux que ça...en région parisienne du moins.
Yop les gens !

Je suis assez contente de vous lire car cela me permet de me recentrer et surtout d'avoir des avis constructifs.
Cela me permet également de savoir comment fonctionne le monde du Social.
Avec le recul, je me dis qu'il faudrait que je m'extirpe de mon boulot actuel, qui m'oppresse et diminue mon champ de vision pour la suite.

Après, si je décide de rester dans l'informatique, je me demande s'il est possible de trouver des entreprises un peu moins axées "Argent" et plus dans l'action sociale, justement ? J'en ai discuté récemment, avec une bénévole pour Care, en pleine rue. Elle m'a dit que certaines assos ou entreprises recherchent des informaticiens.

Je continuerai bien sur une licence, afin de remplir un peu plus mon bagage.

Par contre j'ai vraiment peur de me planter, en restant dans l'informatique. Je suis intéressée par la chose, sinon je n'aurai pas fait cela. Mais j'ai peur d'être "coincée" et d'être cantonnée à un champ d'action restreint (pas forcément des tâches répétitives) mais si je dois faire une licence, j'ai peur que ce soit : soit je deviens Admin réseau ou systèmes et voilà. J'ai besoin de savoir que ma présence peut contribuer à faire quelque chose de bien.
En fait je pense que ce que tu essaye d'identifier par "social" et "aider les gens", c'est ce qu'on appelle plus couramment "donner du sens à son métier".

Si tu sens que ce sens passe par ta participation à une œuvre d'utilité sociale, sans considération du métier que tu veux exercer tu peux t'intéresser aux structures (terme générique pour recouvrir entreprises, administrations, associations, scop, scic, etc...) dites de l'économie sociale et solidaire, et aux ONG. Ça n'a rien d'une garantie de trouver chaussure à ton pied (certaines structures de ce champ ont des pratiques managériales qui feraient hurler des néolibéraux convaincus), mais ça permet de circonscrire et d'orienter tes recherches.

Si tu aimes lire, je te conseille aussi un livre qui fait le point sur cette question du sens du travail : L'éloge du carburateur, essai sur le sens et la valeur du travail, de Matthew Crawford. C'est un philosophe pragmatiste, très accessible et dont la trajectoire de vie (passé de directeur d'un think tank à réparateur de motos) lui sert à illustrer son propos.
Citation :
Publié par Lilva
J'ai besoin de savoir que ma présence peut contribuer à faire quelque chose de bien.
Bosse dans l'open source ?
Sinon, pas la peine d'être dans une profession où tu es en contact direct avec les gens à aider, tu peux également faciliter le travail de ceux qui sont au contact. Donc milieu associatif, ONG, service public...
Evite les sociétés privées qui par destination ne sont là que pour gagner de l'argent.
Salut les Joliens,

Aujourd'hui j'ai pris la décision de ne pas aller au travail, d'une part parce que je ne me sens pas très bien physiquement (stresse, brûlures d'estomac, nervosité, énervement, envie de vomir) et surtout parce que mon boulot me sort pas les trous d'nez.

Du coup je pensais aller consulter un médecin, déjà parce que je dois me faire excuser auprès de mon boulot, c'est une chose, mais aussi parce que j'ai envie de lui faire part de mon mal être: le fait que je pleure parfois lorsque je suis à bout, la nervosité qui se répercute physiquement et qui m'empêche d'être sereine lorsque je pense au boulot. J'ai bien envie de parler de la charge de travail, des clients odieux et du stresse que cela génère en moi. Et surtout le fait que certains de mes collègues ont déjà été en arrêt maladie pour cette même raison. Comme quoi cela n'arrive pas qu'à moi.
J'espère qu'il sera compréhensif...
Message supprimé par son auteur.
J'ai dit à mon supérieur que je ne me sentais pas bien et que j'allais voir le médecin (c'est pas faux quelque part).
J'ai réussi à avoir une consultation aujourd'hui. Je sais pas trop ce que l'on me dira. Je ne compte pas mentir et expliquer ce que je ressens et les conséquences que cela engendre.
Par contre, j'ai jamais vraiment eu de "chance" avec les médecins. J'ai changé plusieurs fois car on m'envoyait au boulot, même en étant malade XD La dernière fois, j'ai eu une bonne rhino-pharyngite. Pour prendre les appels, c'était épique. Heureusement que je vais très rarement chez le médecin, toutefois.

Une amie m'a dit que j'avais bien fait de faire ce choix aujourd'hui. Je prends sur moi depuis un petit moment, plus par angoisse de faire mal les choses.
T'as bien fait va.
Tu sembles présenter certains signes avant coureurs d'une dépression liée au travail, si le médecin te met pas en arrêt tu peux insister, si ça marche pas aller en voir un autre. Essaye de prendre quelques jours de repos ça te fera du bien, pour mieux anticiper la suite.

(puis le jeudi en certaines terrasses bien cachées, tu peux savourer quelques huitres et un bon muscadet pour presque rien - ou autre chose d'ailleurs ).

edit
Citation :
Publié par Sauce mort
Best remède ever
Tavu Moi c'est mon petit moment de bonheur quand j'ai un peu le vague à l'âme... ça marche super bien !
1e l'huître avec le producteur à coté qui te les ouvre.

Dernière modification par Compte #117140 ; 17/12/2015 à 09h31.
Message supprimé par son auteur.
Merci les gars, cela me fait plaisir

Oui, je suis assez difficile avec moi-même. Je place la barre haute sur certains domaines. J'ai pas trop l'habitude de manquer le boulot, même si je n'apprécie pas ce que je fais. J'essaie toujours d'être à la hauteur des attentes de mon chef et de ne pas être décevante. C'est peut-être pour cela que je culpabilise un peu d'aller voir le médecin aujourd'hui.
Mais je me dis également que je ne suis pas un robot et qu'au bout d'un moment, je préfère mettre un frein plutôt que de péter un câble au boulot.

D'ailleurs pour parler de mes avancées. J'ai rendez-vous en janvier avec une école, pour un BTS SP3S (Services et prestations des secteurs sanitaire et social).
J'ai eu un bon feeling avec la dame de la formation au téléphone. Elle m'a envoyé le dossier de candidature afin que je remplisse le tout pour me présenter le jour du rendez-vous.
D'après l'expérience pro que j'ai déjà, apparemment j'ai un bon profil, selon elle.
Elle m'a parlé de l'alternance et de l'initial, qui peut être adapté en fonction de mon travail actuel (aide au financement).
Cela me permet de voir un peu le bout.
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