fiction : "The arrival"

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** J'ai hésité un peu de temps avant de poster ce message.
Cette semaine ne sera pas tout a fait comme les autres, je ne vais pas vous poster une nouvelle entière, mais simplement le premier chapitre d'une histoire qui pourrait bien prendre des proportions importante. Donc je vous invite à lire cette première partie d'un peu plus de 2 pages, et a attendre la suite dans les prochaines éditions .
J'ai déjà écrit la deuxième partie, mais pour vous rassurer, je ne sait pas combien en comptera mon récit. Ca peut être 12 comme 50... C'est pour ça que je vous les livre à petite dose.
Bonne lecture pour ce début, et comme d'hab, les commentaires sont bienvenu. **

« The arrival »

Washington DC, 9 janvier 2009, Maison blanche.

Il fait nuit, mais le ciel est éclairé comme en plein jour par les centaines de lampes allogènes placé sur le lieu de l’arrivé. Il fait froid, mais la chaleur, dégagée par les centaines de milliers d’humains, fait fondre la neige plusieurs mètres au-dessus du sol. Des vapeurs s’échappent de milliers de bouches ouvertes, en attente du moment fatidique.
Les gens se sont réunis en une masse immense autour de la base aérospatiale. Dans les couloirs derrière les vitres, sur les pistes d’atterrissages, dans des bus derrières les barrières de sécurité, sur les toits des hangars aménagés par les forces armées, sur les balcons des buildings : hôtels, restaurants, parcs d’attraction… autant d’infrastructures construites par des hommes avides jusqu’au non-sens en prévision du « spectacle » final.
La centaine de journalistes venus du monde entier maintient des caméras ultramodernes braquées sur la piste principale. Certain sont là depuis des heures, des jours, des semaines, des mois, et même des années. A l’abri du vent, derrière une baie vitrée, un commentateur télévisuel craque, et envoi balader son micro par-dessus les spectateurs qui sont amassé derrière son associé en train de le filmer. « C’est dément ! C’est Dément ! C’est n’importe quoi ! » Deux assistants musclés viennent l’attraper avant qu’il ne s’attaque à son partenaire et l’emmènent hors champ.
La caméra filme les immeubles en un travelling, et fait un cadrage sur le néon de l’un des Hôtels : « Casino de l’apocalypse ».
Entassés sur une piste annexe, des manifestants brandissent des pancartes vers le ciel dans toutes les langues. « Go home ! », « Sie sind nicht willkommen », « Andate al diavolo, Dio è con noi », « Nous mourrons pour elle ». Et ainsi de suite, sur des centaines de mètre.
Sur le champ opposé un prêtre vociférant tente de faire raisonner sa voix au-delà de son cortège, mais le brouhaha transforme ses cris en murmure. Les micros de la caméra captent malgré tous ses cris.
« Et le premier sonna de la trompette : et il y eut de la grêle et du feu, mêlés de sang, et ils furent jetés* sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé ; et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. » Hurle-t-il tel un damné le 7eme verset du chapitre 8 de l’Apocalypse. Mais sans relâche il poursuit, agitant les bras dans une fureur démente.
« Et le second ange sonna de la trompette : et comme une grande montagne toute en feu fut jetée dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang, et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires fut détruit.
Et le troisième ange sonna de la trompette : et il tomba du ciel une grande étoile, brûlant comme un flambeau; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les fontaines des eaux. » Les versets 8 à 10 l’ont mis en transe, hors d’halène, mais il reprend son souffle et passe sans vergogne au verset 13 en oubliant le nom de l’étoile et le 4eme ange.
« Et je vis : et j’entendis un aigle qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix : Malheur, malheur, malheur, à ceux qui habitent sur la terre, à cause des autres voix de la trompette des trois anges qui vont sonner de la trompette ! »
A chaque coin d’un carré vide grand comme deux stades de footballs quatre énormes tours de métal de près de cent mètres de haut chacune projettent leurs faisceaux de lumière dans le ciel, en espérant capter la présence de l’intrus tant attendu. Des canons surdimensionnés jaillissent de leur sommet en forme de cube tel des membres dressés vers le ciel en une simulation obscène.
Sur le coté nord du carré, en face des journalistes, une baie vitrée abrite des dignitaires en costume militaire venus de tous les pays. Malgré leurs tenues on voit à leur face blême que ce sont de haut dirigeant et non des combattants. Ou peut-être des sosies placés là pour un sacrifice au nom de leurs nations respectives, pendant que les vrai se terrent dans des abris. Un gros plan sur l’un d’eux, près de la baie vitrée laisse voir des perles de sueurs qui coulent sur son front et ses tempes. Derrière lui une silhouette vomit à même le sol de leur enclos de verre.
Des chars d’assaut aux formes futuristes se placent en position autour de la piste d’atterrissage principale. Les bruits métalliques de leurs engrenages résonnent tandis qu’ils dirigent leurs canons vers le ciel.

La caméra vibre. Le sol vibre. La populace s’agite, regard levé vers les étoiles.

Les militaires se préparent pour l’inévitable hystérie collective. L’un d’entre eux s’est laissé emporté dans la foule qui l’a piétiné à mort. Il n’a pas fait feu. Il avait ordre de ne pas faire feu si cela lui arrivait. Mais personne, parmi la centaine de millier d’individu n’ose franchir le barrage des forces armées. Ils attendent dans l’angoisse le moment depuis si longtemps anticipé.

Les vibrations s’accentuent. Le silence surgit tel une vague de vent glacé qui s’abat sur la région. Un « Go Home ! » anonyme se perd dans le silence semblable à un râle d’agonie. Seul le prédicateur, au bord de l’extase, ose encore psalmodier ses versets.
« Et lorsqu’il ouvrit le septième sceau, il se fit un silence au ciel d’environ une demi-heure. Dit l’Apocalypse, chapitre 8 verset 1 » Mais il manque de courage. Se tait. Ses adeptes son pendu a ses lèvres. Il hurle alors le verset 5.
« Et l’ange prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel ; et il jeta le feu sur la terre ; et il y eut des voix et des tonnerres et des éclairs et un tremblement de terre. » Et il s’effondre en une crise de larme sur le sol herbeux qu’il frappe à coups de poings rageurs.
Le silence est complet à présent. Le sol tremble, la neige tombe et se transforme en pluie, puis en boue. Un flash de lumière traverse le ciel. Les vibrations s’accentuent dans ce silence étouffant. Quelques personnes perdent l’équilibre. Doucement un sifflement inhumain, mi-machine, mi-démon s’engouffre sur la plaine. Des cris commencent à monter depuis la foule. La caméra tombe sur le sol, mire vers le ciel. Elle filme à travers la baie vitrée qui explose alors que retentit la première salve des canons. Des ombres fugaces traversent le champ courant en tous sens. L’hystérie est là. Malgré les vibrations la caméra capte l’arrivé. Une masse noire, immense, bien trop grande pour la piste qui lui avait été réservé surgit des nuages, plus sombre encore que la nuit. Soudain elle devient blanche, lançant à travers le ciel des milliers de lumières.

En bas à gauche une écriture verte se superpose à l’image. 14 février 2089, 05:12:37. Puis l’écran s’éteint : Noir.

« What the fucking hell ? Remettez ça ! Qu’est ce que c’est que ce bordel ? » Le président des Etats-Unis d’Amérique, Jack C.Switon, vient de se lever de son fauteuil en nacre placé à quelques mètres de l’écran. Il crie ses ordres aux trois scientifiques qui font fonctionner l’énorme machine qui a fait office de projecteur : la caméra.
« C’est finit monsieur, lui dit le premier.
- Le film s’arrête là dit le second. » Le troisième reste silencieux et rembobine la bande.
Derrière eux quelques chef d’Etat semble déjà avoir compris. D’autres n’en sont pas loin. Le président des USA lui-même est proche de la solution. Des gardes du corps viennent l’inviter à s’asseoir sur le fauteuil présidentiel tandis que dans l’hémicycle les chefs de gouvernements des pays du Nord commencent à s’agiter. Hormis eux, seul quelques rares invités des pays du sud sont présents. Le jeune président par intérim du brésil, Augusto Narsil prend la parole.
« Pouvez vous nous expliquer pourquoi le film s’arrête là ? Docteur Leonis ?
- Certainement, répond le troisième scientifique. La caméra temporelle a probablement été détruite au moment de l’atterrissage. Ou durant la panique. Comme elle n’existe plus dans le futur, elle ne peut plus capter d’images.
- Nous avions… Nous avons… plus de quatre-vingt ans se sont écoulé… Vont s’écouler entre aujourd’hui et ce qui est… dans le film. Pourquoi une autre caméra n’a-t-elle pas pris le relais ? Demande le Brésilien.
- Probablement parce qu’aucune autre caméra n’a capté d’images de cette époque. Soit parce qu’aucune n’a été fabriquée entre temps ou, plus probablement, parce qu’elles ont toutes été détruites avant ou pendant l’événement. En fait, notre film est déjà un auto-montage de ce qu’ont pu capturer toutes les caméras existantes ou qui vont exister. »
Le président des USA a du mal à suivre, surtout qu’il a envie de tabasser ses hommes de main qui l’ont obligé (tranquillement certes) à s’asseoir. Dans l’hémicycle le président russe se lève et prend la parole. Il a déjà compris, mais veut que les choses soient clairs pour tous.
« Docteur Leonis, puisque ces films montrent le futur, et que les caméras temporelles sont connectées entre elles, au-delà même du temps qui les séparent, et sans contrainte due au temps qui s’écoule, pouvez vous clarifier pour nous tous ce qui empêche une caméra fabriquée après l’événement de nous transmettre ses images ? Qu’est ce qui empêche une caméra fabriquée supposons dix mille ans après la nôtre de relayer ses images ?
- Et bien comme vous l’avez sans doute compris, parce qu’aucune caméra n’existera après l’événement. Lui répond le docteur.
- En d’autre terme ? Demande le président des Etats Unis sur un ton presque menaçant.
- Et bien il est probable… » Leonis se gratte la tête « Que personne n’a été en mesure de fabriquer une telle caméra.
- Fucking lier. Tu va arrêter de te foutre de ma gueule ! Pourquoi est ce que cent mille ans après, bordel, pourquoi est ce que un million d’année après, personne n’a été capable de fabriquer une foutu caméra ?! »
Le scientifique déglutit. Malgré leur indignation la plupart des gouvernants peuvent comprendre la réaction du chef du gouvernement le plus puissant du monde. Ils se contentent donc de murmurer entre eux.
Le docteur Leonis répond malgré qu’il soit conscient que tous savent déjà ce qu’il a du mal à dire.
« Il est probable que cet événement soit la fin de l’humanité monsieur. La chose qui est arrivé du ciel a sûrement gagné la guerre…
- Probablement, sûrement, crachat-il en parodiant la voix embarrassée du scientifique, Bordel de merde, c’est la fin du monde oui ou non ?!
- Oui ! Oui monsieur, c’est la fin du monde… »

(a suivre)
HC
A part quelques fautes d'orthographe au début (pour la fin je sais pas j'y fesais plus attention, pris dans l'histoire comme je l'étais) le récit est plaisant.

Je ne dirais qu'une seule chose : vivement la suite !!!

toujours au poste pour te lire Morethil...
La suite
He he, Xeen, ma plus grande fan Merci miss. Bise.
Et Heladan aussi, mais je te fait pas de bisou.

** La suite donc (seconde partie qui était déjà rédigé ce matin) le reste viendra un peu plus lentement. Mais trêve de bavardage, je vous laisse lire **

Washington DC, 10 janvier 2009, Club Quarter hotel, 17th street.

Le Docteur Jacomo Leonis n’a pas vraiment apprécié le déroulement de la réunion d’hier. Il ne s’imaginait pas que cela se déroulerait comme ça. L’attitude du président des Etats-Unis l’avait tous particulièrement déçu.
Lorsqu’il avait inventé sa caméra, et lorsqu’il avait commencé à recevoir les premières images du futur, il s’était contenté de regarder seulement quelques année en avant. Il n’était pas sûr de vouloir divulguer son invention au gouvernement italien qui l’employait à mi-temps. Pour éloigner l’échéance il avait fait de multiples vérifications pour être certain que les images qu’il recevait venaient bien du futur.
Il avait d’abord refusé de se filmer lui-même, mais dans son esprit il était clair que la seule preuve possible du bon fonctionnement de sa caméra était de l’essayer sur un être humain. Et nul être que lui ne connaissait l’existence de sa machine. Sa problématique était alors autre. Il voulait s’assurer que la caméra le montrerait, quel que soit l’endroit ou il se trouverait dans ce futur, et non qu’elle montre l’endroit ainsi filmé.
Il s’était posé cette question juste après son premier essai sur sa personne, car la caméra s’était contentée de divulguer une image vague d’une chambre quelconque sans personne qui l’habitait. Alors il avait entrepris de multiples réglages, qui lui avait pris près d’une année à travailler jour et nuit.
Un jour enfin, lassé par ses échecs constants il avait envisagé de filmer et de visionner toute sa vie future sans aucune interruption. Tendis que la mire était sur lui, il observait le film sur un écran de contrôle passer en accéléré. Sa surprise fut de taille lorsqu’il vit son image soudain disparaître. Il était alors revenu sur les minutes précédentes pour vérifier la date indiqué sur le coin en bas a gauche, l’heure, les minutes, et même les secondes.
Lorsqu’il vit les images en vitesse normale il fût pris d’une crise de frayeur intense. Son cœur s’était mis à battre la chamade à en rompre sa poitrine. Il était allé vomir dans ses toilettes, avait hurlé dans tout l’appartement en se cognant la tête contre les meubles. Mais rien n’avait fait passer l’immense sentiment d’angoisse. Malgré une nuit passée à pleurer dans son lit, à la recherche des moments de sa vie qu’il espérait valables, le sentiment ne l’avait pas quitté.
Ce n’était pas sa caméra qui ne fonctionnait pas, la mire marchait très bien, et elle prédisait correctement l’avenir de ce qu’elle visait. C’était lui qui n’existait plus dans la plupart des avenirs qu’il avait observés.
Et en focalisant l’image sur lui, il avait vu le moment de sa mort. Qui arrivait trop tôt, bien trop tôt. Et même si tout le monde ou presque pensait pour soi-même que la mort aurait pu attendre, c’est plusieurs années, plusieurs décennies même, qu’il manquait à Jacomo. Selon la caméra, il devait mourir dans trois ans…
Le lendemain de sa macabre découverte il avait décidé de mettre ces trois années à profit. Aidé par la non-imprégnation du temps sur sa caméra il voulait voir, avant de partir, le futur entier de l’humanité. Alors il était allé en un maximum d’endroit pour capter le plus possible de données. Et son plus grand bonheur fut de découvrir le désert du Sonora, dans l’Arizona. Cet endroit était comme une gigantesque coupole pour sa caméra. Comme une antenne radio capable d’augmenter les images émises par les autres caméras temporelles, et permettant à la sienne de les recevoir avec une netteté infinie. Il avait alors entrepris de s’installer en ce lieu jusqu'à la fin de ses jours, pour observer en silence l’avenir de l’humanité. Il avait démissionné du centre de recherche qui l’employait en Italie en emportant les secrets de sa machine avec lui, et s’était débrouillé pour avoir une offre de la part du gouvernement des Etats-Unis en leur montrant simplement les premières infimes étapes de sa découverte.
Les Américains avaient été très intéressés par ses recherches. Bien qu’incrédule, les spécialistes du gouvernement lui avaient octroyé des fonds important. Tout allait presque bien pour lui à cette période, s’il oubliait qu’il allait mourir deux ans plus tard. Et il avait passé une année presque paisible, seulement troublé par les cauchemars des dernières images de sa vie qui revenaient chaque nuit le hanter pour lui rappeler durement de profiter plus encore de ses derniers instants. Il était alors reparti à travers le monde en quête d’image qui enrichiraient sa connaissance du futur. Revenant de temps à autre vers son sanctuaire.
Mais un soir, tous avait basculé. Son rêve semblait se rejouer devant ses yeux à l’échelle de l’humanité. Il voyait la foule assemblée en un lieu inconnu, les journalistes, l’arsenal militaire, le prédicateur, l’arrivé du vaisseau, et le noir qui ne pouvait signifier qu’une chose… Sa crise d’angoisse l’avait repris, ses larmes étaient prêtes à sortir, accompagné de la même question pensée dans sa langue natale : « perché ? perché ? perché ? … » Et puis le calme était revenu en lui. Quelque part il était heureux. Il ne savait pas très bien si c’était mal. Ce n’était certainement pas bien. Mais c’était ainsi. De même qu’il n’y avait pas de raisons à sa propre fin, il n’y avait pas de raison à la fin de l’humain. Dans un sens sa propre vie prenait une autre envergure, il n’allait pas rater grand chose, à peine plus de 75 ans, et encore, s’il avait vécu jusque là. Cette pensée le fit rire, et ce soir là il passa une nuit sans cauchemar.
Le lendemain il avait pris la décision de ne pas laisser les choses ses faire sans rien tenter. Et puis il voulait être sur de ses propres déductions. Rapidement il pris contact avec ses nouveaux employeurs de Washington et leur fit par sans demi-mesure de sa découverte. Au même moment il effectuait une copie du film de la fin du monde, et incluait à sa cassette les principales instructions pour reproduire sa machine. Il dissimula le tout dans une cache secrète du désert, et une heure après une lettre partait de chez lui vers un journal napolitain. Il y demandait à son contact italien de se rendre à un endroit précis à une date précise. Y aller auparavant, précisait-il pour son ami, causerai sans aucun doute sa mort.
Quelques heures à peine après le coup de fil passé à Washington des membres de la CIA frappaient à sa porte. Tous fut emporté en moins de trente minutes, lui inclus. Suite à ces évènements il avait passé une grande partie de son temps enfermé dans un laboratoire secret du gouvernement américain. Il devait expliquer à une myriade de jeunes scientifiques ses théories, le fonctionnement de sa caméra, interpréter les images qu’il avait vues, parler de la résonance engendrée par certains lieux géographiques comme le désert du Sonora, et commenter tout un tas d’autres détails qu’il jugeait rébarbatifs. Mais jamais il n’avait évoqué ce qu’il avait découvert sur son propre futur.
Les militaires américains s’étaient empressés de prendre possession de son invention pour l’utiliser comme arme stratégique. Prévoir les coups de l’ennemi leur semblait un imparable avantage pour gagner toutes les batailles.
Mais la preuve fut rapidement faite de la véracité de ses propres conclusions quant aux dernières images. Observée à la loupe, minutée, mesurée, analysée, sa caméra divulguait chaque jour un peu plus de détails sur la fin de l’humanité.
Le jeu n’était plus entre ses mains. Désormais il incombait aux autres de prendre la suite. C’est vrai, il avait été déçu par le président américain, mais à vrai dire, il ne s’attendait pas vraiment à autre chose de la part de ce personnage vulgaire et imbu de lui-même. Pour le reste, Jacomo s’était contenté de jouer les démonstrateurs, et de suivre son propre calendrier. Il savait que son ami Napolitain respecterai ses instructions, et avait l’âme en paix.
Assis sur le lit de ce grand hôtel au centre de la cité, il ouvre sa sacoche, s’habille de ses plus beaux vêtements, ouvre la boite en bois cirée qu’il pose sur la commode près du lit, prend le pistolet automatique, débloque les deux crans de sécurité, entre le canon dans sa bouche, ferme les yeux, et tire.

(A suivre)
HC
Chapitre 3
Lomé, 21 avril 2009, Palais du président Traoré.

Le président par intérim du brésil accompagné de quelques scientifiques venait de montrer le film devant une assemblée des dirigeants des pays dit du tiers monde. Leurs réactions avaient été très semblables à celles des présidents des pays riches. Quelques-uns uns avaient paniqué et s’étaient immédiatement réfugiés dans leurs jets privés pour rejoindre leurs patries. D’autres avaient demandé une copie du film pour partager l’information avec leurs partisans. Certains enfin étaient restés pour récolter un maximum d’information et ébaucher un début d’accord avec ceux encore présent, en vue de se préparer à l’arrivé.
De cette réunion avait émergé les premières lignes de l’accord de Lomé, instituant une paix provisoire entre les nations du sud. Une paix fragile, presque stupide, alors que la date de la fin du monde est à présent connue de tous les pays du monde. C’est vrai, pensait Augusto Narsil pendant les débats, qu’est ce qui empêche un quelconque pays de déclarer la guerre à son voisin ? Puisqu’il n’y a plus d’avenir, plus de sens à l’humanité, plus aucune raison d’avoir peur de faire souffrir des milliers de gens, et de souffrir en retour, celui qui saisirait l’opportunité pour mener sa petite guerre ne risquerait sûrement pas grand chose. Mais dans un sens ce sont les mêmes raisons qui poussent à la paix. Puisque tout va définitivement finir dans quatre vingt ans, la violence ne pourrait être que gratuite, sans avenir.
Quelque part en chacun de nous il reste une parcelle d’humanité, et alors que tout est finit, que la fin est inéluctable, elle s’éveillait chez ces magnats du pouvoir. C’était stupide d’avoir attendu si longtemps…
Et pourtant… Peut être y avait-il un infime espoir. Les scientifiques n’avaient pas démontré la fin du monde, ils avaient seulement pu prouver qu’aucune caméra temporelle n’émettra de données après l’année 2089. Etait-il possible que l’humanité d’après, n’aient pas eus envie de montrer le futur à ceux d’ici ?
Assis dans sa Cadillac Augusto Narsil aurait voulu s’en convaincre. Mais il ne voyait aucune raison qui pousserait des humains à un tel acte. Ne pas montrer le futur dans sa totalité pouvait être un choix, mais ne pas même transmettre ne serais-ce qu’un message d’espoir aux habitants du XXIe siècle terrorisé par la sinistre vision de leur fin ressemblait plus à de la cruauté. Une cruauté impossible à imaginer de la part d’être vivants qui seraient, après tous, les descendants directs de ceux d’ici.
Et puis, il y avait ce vaisseau gigantesque qui était descendu du ciel, qui avait brûlé la terre et les cieux. Cette structure majestueuse qui n’avait pas pu être identifié comme un engin terrestre.
Il n’y avait pas d’espoir, et la paix était stupide, mais c’était tous ce à quoi lui pouvait s’accrocher. Certains avaient Dieu pour leur tenir compagnie, et une promesse de paradis, mais lui n’avait rien que son humanité.
Ce jour là, dans sa Cadillac arrêté devant le palais d’un dictateur africain, Augusto Narsil se promit de tous faire pour instaurer la paix mondiale. Peut être aurait-il le temps alors, d’envisager une autre solution que la fin du monde… « Allons-y Marco, à l’aéroport s’il vous plait. »

(A suivre)
HC
Re: Chapitre 3
Citation :
La Taverne
Forum généraliste pour discuter de l'actualité des jeux, du cinéma, de la musique, de l'informatique, de la littérature, de la politique, etc.
Pourquoi on mettrait pas ce genre d'écriture sur la Taverne plutôt ? Y a que là que je vois le mot "littérature" dans le descriptif de section. Pour une fois que quelqu'un travaille sérieusement et commet pas un poème à 2 po, c'est ballot.

A moins que morethil aime éperdûment le bar ? Boarf, de quoi je me mêle
Morethil, tu vois les posteurs ci-dessus ? Bon, ils risquent de faire des complications. Un conseil : rajoute 2 ou 3 passages avec des gens à poils qui fricotent, et mets-le en gras.

Ca devrait mieux glisser après
Ah pardon ! Je m'offusque ! C'est de la littérature ca ! Ca mérite à la Taverne ca ! Que dis-je, la Taverne mérite ce thread ! Ici, parmi les threads souillés du Bar, ce n'est pas sa place !




Sinon, chapeau bas
Rhoo. Stp stp stp Loona, tu nous le résumes ce film ? On peut pas condamner sur la base d'un titre et d'un genre, faut enquêter.

Allez super Loona, c'est bon quand tu prémâches le boulot
C'est dommage que tu nous tue le héros.. a qui on s'identifie après ?
Non bon.. j'attends la suite. Continue c'est pas mal du tout ...
Citation :
Provient du message de S. Freud -INVISIBLE-
Moi je voudrais savoir si c'est vraiment inspiré du film dont Loonna parle ou si c'est juste le titre qui est reprit ...
Meuh non Lancy, je plaisantais. Il était tout pourri ce film. Alors que la fiction de Morethil est pas mal du tout du tout. Pis Charlie Sheen, j'ai un peu de mal depuis Hot Shot...

Bon, pour être plus sérieuse, pour l'instant, j'aime bien. J'ai hâte de lire la suite.
Citation :
Provient du message de S. Freud -INVISIBLE-
Moi je voudrais savoir si c'est vraiment inspiré du film dont Loonna parle ou si c'est juste le titre qui est reprit ...
Pour répondre a Freud, loona et tous ceux qui se pose la question, ce n'est pas inspiré de ce film dont je ne connaissait même pas l'existence avant qu'elle mette l'affiche ici .
En fait le titre est inspiré d'une animation en image de synthèse que j'ai vu sur un site web, au détour d'un mot que prononce le personnage principal de cette anim.
L'histoire elle est sortie de mon cerveaux chaotique, déjà résumé dans ma tête et sur papier, elle s'écrit au fur et a mesure de mes publication.
Celà dit je vais aller voir le site web de ce film, ca peut toujours m'inspirer quelques trucs

Sinon, pour le débat Bar/taverne, il est vrai que mes post peuvent se perdre un peu dans les méandres du bar, mais puisqu'ils sont classé ensuite dans la bibliothèque cela n'est absolument pas grave.
Et puis comme toutes mes autres nouvelles sont dans la biblio du bar, je pense que cette histoire-ci aussi mérite d'y être

Et pour ceux qui ont du mal parce que "trop long" je vous conseille d'imprimer les différentes parties, et de les lire tranquillement avant de dormir, comme un livre

PS : Le 4eme chapitre est en cours d'écriture et va être encore plus long que les autres.
Plus long ?
Chouette...
*s'installe et attend*
*Avoue qu'il aimerait connaître le fin mot de l'histoire*

Si je puis juste me permettre, tu vas un peu vite en besogne ... le héros italien qui meurt à la 2 eme page, c'est assez peu conventionnel ... disons que ça manque de quelques détails et précisions, qui rendent la caméra temporelle peu crédible (même si on sait que ça n'existe pas, on aimerait que tu nous fasses croire le contraire en expliquand, ou même inventant son fonctionnement, c'est toujours cool de découvrir des nouvelles inventions farfelues), et qui font qu'on a du mal à comprendre comment tous les pays de la terre ont su se réunir et être mis au courant si vite ...

Sinon, le fait que ça concèrne la fin du monde, ça c'est clair que ça donne envie de lire la suite, donc grouilles toi, pasque j'ai rien à faire en ce moment, et j'arrête plus de me demander ce qui va arriver à la terre (bon on sait déjà que c'est un gros vaisseau extraterrestre, mais bon, on en est pas sûr ! Hein ? On en est pas sûr dis ??? )
Chapitre 4
Washington DC, 20 juin 2009, Maison blanche.

Jack C.Switon, président des Etats-unis d’Amérique n’entendait pas se laisser faire. Ce petit scientifique dément avait bien faillit mettre ses plans au rencard, mais il s’était préparé. Lui et ses conseillé avait trouvé la parade. Depuis plusieurs mois, dès la divulgation du film de fin du monde, ils avaient émis l’idée de ce qui allait advenir aujourd’hui. De cette crise, le président ressortait renforcé. C’était même devenu une véritable aubaine lorsqu’il fut établi que le film dévoilait bien la vérité. Cela en était risible. La cible avait simplement changé, il avait fallu adapter un peu les discours et les plans, réorienter la peur des gens, et maintenir leurs haines en suspens. Mais c’était si facile de berner les masses.
Aujourd’hui, c’était le grand jour, le bien allait triompher du mal dans cette importante bataille. Les envahisseurs, et leurs complices, allaient désormais devoir se confronter à forte partie. A compter de ce jour, Jack C Switon se dresserait devant eux tel un Titan de métal brandissant l’épée de feu de la justice.
Le président se laissait parfois emporter dans ce genre de rêverie. Se voyant seul, au milieu du champ de bataille. Ultime survivant d’une lutte sanglante, ultime rempart des forces du bien contre la multitude des hordes démoniaques. Aujourd’hui, son rêve se réaliserait, mais tel un messie de Dieu, le tout puissant soit loué, il avait avec lui une cohorte de fidèle suivant le chevalier d’airains. Les envahisseurs voulaient la guerre, alors ils allaient avoir la guerre !
Que s’imaginait de minable scientifique italien ? Pensait-il pouvoir berner si facilement la plus formidable entreprise d’information que constituaient les services secrets Américains ? Quelle démence pouvait régner dans la tête d’un si misérable scientifique pour oser se confronter à la toute puissance américaine ? Cela lui importait peu. Le docteur Leonis était mort, évaporé, disparu. Plus jamais il ne pourrait s’opposer aux magnifiques rouages mis en place par les patriotes. Eux, les vrais américain, voulaient voir Jack Switon diriger le monde, pour les guider sur les chemins tortueux de la survie. Pour lui ce jour était béni, et même le ridicule journaleux italien était devenu un atout dans ses plans. Plus besoin de prendre des risques en divulguant l’information grâce à des complices du monde de la presse. Les neutres, en fait ennemis de la patrie, il en était persuadé, allaient leur mâcher le travail. Quelques minutes encore, le temps que ses forces soient « obligés » de céder devant les journalistes avides de sensations, et la grande assemblée serait convoquée.
Assis dans un fauteuil, à la table du bureau présidentiel, Jack C Switon allume son téléviseur. Branché sur CNN, l’appareil transmet déjà le générique du flash spécial d’information. Le président se sert un verre de scotch, et s’installe confortablement pour regarder les images, les pieds sur le bureau et un sourire aux lèvres. Il est tendu comme un adolescent vierge aux mains d’une femme experte dans les techniques de l’amour. Les préliminaires commencent. Il en rougit presque.
« Chers téléspectateurs, bonjour. Il y a à peine quelques minutes la télévision italienne a transmit des images terribles semblant surgir d’un film de science fiction. Selon les commentateurs italiens ces images montreraient une scène de l’avenir. Canular ou réalité ? Des scientifiques invités sur le plateau de nos confrères disent être convaincus de la véracité des faites.
Sans plus attendre nous allons diffuser ce film, et nous vous retrouverons après pour le commenter. Nos journalistes sont déjà partis pour l’ambassade italienne, la maison blanche, différents instituts scientifiques et plusieurs centre d’étude filmographique. Nous vous tiendrons informé dès qu’une nouvelle tombera, ce qui ne saurait tarder. »
La présentatrice se tourne, et l’image en incrustation d’écran derrière elle se propage sur tout l’écran. Le film commence.
Jack C Switon regarde les images avec délectation et se passe une main sous sa chemise, comme pour tenter de ralentir les battements de son cœur. A la moitié de la pellicule il presse une touche de son téléphone privée placé sur le bureau.
« Veuillez envoyer les convocations aux télévisions pour la réunion du congrès. Faxez aussi aux radios et tabloïdes que nous avons sélectionné. Et puisque vous y êtes, demandez à Miss Natanael de mettre son équipe en mouvement pour convoquer les membres du congrès et de la cour suprême.
- Très bien monsieur, je vous tiens informé du déroulement des opérations. »
Il lâche la touche, et se retourne à nouveaux vers l’écran de télévision. Il a juste le temps de voir le prêcheur qui s’écroule sur le gazon près de la piste avant que l’image repasse sur un plan d’ensemble.
A peine le film est-il terminé que le Président éteint le téléviseur. Il n’a pas besoin de regarder la suite, il sait déjà ce qui va se passer. Les commentateurs vont interroger des spécialistes invités en urgence sur le plateau, les journalistes dépêchés à l’extérieur vont capturer des preuves supplémentaires, et tous seront obligés d’admettre, aidés d’une partie des plans de la caméra, que ces images sont véridiques. Il reprend de la constance en se forçant à oublier le plaisir qui l’envahit à l’approche du pouvoir, et refait son nœud de cravate. Le temps n’est pas venu encore pour la jouissance.
Jack C Switon prend un dossier dans un des tiroirs de son bureau, vérifie que tous les éléments sont là, surtout son discours, qu’il a appris par cœur. Puis il traverse sa demeure pour se rendre au garage. Au passage il agrippe 3 de ses spins doctors, spécialistes en communication, quelques scientifiques affiliés à la maison blanche, son conseillé juridique, sa conseillère en matière de sécurité intérieure, et quelques gardes du corps. Le commandant des forces armées viendra par ses propres moyens. Il est même probablement déjà sur place, ainsi que tous les autres membres de son gouvernement actuel. Alors qu’il monte dans sa voiture il jette un œil vers Miss Natanael qui semble agitée.
« Ne soyez pas nerveuse demoiselle, vous avez fait du très bon travail pour moi jusqu'à maintenant, il n’y a aucune raison que cela change. Pour rien au monde je ne voudrais avoir une autre attachée de presse que vous, lui dit-il en souriant.
- Je suis juste un peu tendue par la perspective de me retrouver seule face à tous ces journalistes après votre discours monsieur le Président. Mais je vais me ressaisir. » Et effectivement, comme s’il suffisait de le dire, elle reprend immédiatement de l’aplomb.
« Et puis vous ne serez pas toute seule, lui dit le président en lui tapotant la cuisse. Votre rôle est juste de bien choisir qui aura le droit de parler.
- Merci de votre soutient monsieur le Président » répond la jeune attaché de presse en prenant la main de Jack Switon et sans omettre de la reposer ailleurs que sur sa cuisse. Tous cela on conservant le sourire bien entendu.

Encadré par une escorte de policiers à moto, le cortège de voitures pénètre sur le parking du Capitole. Elles passent sous un porche à l’arrière de la battisse, puis se glissent dans une allée près d’une lourde double porte de bois.
Jack Switon descend de sa voiture à l’invitation de son chauffeur et la nuée d’hommes de mains, de conseillers et de garde du corps se dirige vers l’intérieur du bâtiment. Arrivé au deuxième étage, le président passe dans la chambre qui lui est réservée accompagné d’un petit nombre de privilégiés. Il attend patiemment que toutes les personnes convoquées à la hâte arrivent. Lorsqu’il en a assez de surveiller la salle sur de petits écrans de contrôle, il se dirige vers la chambre des sénateurs.
A son arrivé le public fait silence. Le vice-président, qui préside au sénat, se retire. Le président s’installe sur l’estrade centrale en observant la foule des parlementaires. Ils sont presque tous là, seul une dizaine de fauteuils vides témoignent du retard de quelques-uns. Jack C Switon jette un œil vers la caméra qui retransmet les images aux journalistes réunis dans une autre pièce, et lui sourie. Miss Natanael s’est assise avec les autres conseillés sur l’une des chaises disposées en ligne contre le rideau de fond, derrière lui.
Sans plus attendre, il entame son discoure, temps-pis pour les absents !
« Mesdames et messieurs les sénateurs, Chers membres de la cour suprême, amis journalistes » dit-il en se tournant vers la caméra.
« Peuple des Etats unis d’Amérique, ce jour est un jour de deuil pour la nation.
Vous avez sans doutes vus comme moi les images diffusées en boucle sur toutes les chaînes du monde, et commentées par les spécialistes. Certains d’entre vous étaient déjà informés de l’existence de ces images, d’autres avaient même vu le film. Je ne vous cacherai pas plus longtemps que le gouvernement des Etats Unis les connaît depuis quelques mois. Mais nous n’avons pas voulu effrayer la population mondiale en transmettant une fausse information.
Aujourd’hui, il s’est avéré que ces images montraient bien notre futur. Elles ne sont nullement un canular. Prenant ainsi toutes mes responsabilités, il m’appartenait de faire face à cette lourde tâche pour laquelle les citoyens américains m’ont élu. J’ai donc décidé de prendre les mesures appropriées.
En ce jour, je me présente à vous, membres illustres de nos instances dirigeantes, journalistes, membre du fier peuple des Etats unis !
En ce jour, Je suis plus que jamais à votre service entier, pour sauver notre belle nation, pour vous sauver, pour sauver le monde.
En ce jour, je déclare l’instauration de la loi martiale sur le territoire des Etats unis d’Amérique, et sur tous les territoires qui lui sont attachés.

Le code de la réglementation fédérale, (chapitre 32CFR 501.4) stipule que
" La loi martiale se justifie par la nécessité publique. La nécessité justifie son imposition, la nécessité justifie son exercice, et la nécessité limite sa durée. L'ampleur de la force militaire utilisée et les mesures prises dépendront donc de la menace à l'ordre et à la sécurité publique du moment. "

Impossible d’imaginer « une menace à l’ordre et a la sécurité publique » pire que celle à laquelle nous devons dès à présent nous préparer. La fin du monde est annoncée par une sinistre prophétie scientifique. Et chacun doit désormais admettre qu’elle n’est pas fictive. Il ne s’agit pas d’un exercice à l’échelle internationale. Chacun doit prendre ses responsabilités, et se déclarer avec nous ou contre nous ! Chaque nation aura la liberté de ses actions, mais il va de soi que nous devons œuvrer ensemble. Il s’agit là d’une véritable lutte du bien contre le mal ! La lutte de la justice contre le crime ! La lutte de l’ordre contre le chaos ! De la vie contre la mort !
A compter de ce jour il m’incombe de prendre en main entièrement le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. L’Agence fédérale de gestion des crises d’urgence (La FEMA) mise en place par Nixon, sera mon appui dans cette lourde tâche. Selon les lois en vigueur, nous utiliseront les ordres exécutifs 10990, 10995, 10997 et les suivant. En d’autres termes : nous avons désormais le pouvoir de suspendre des lois, de déplacer des populations, d’arrêter et de détenir des citoyens suspects et de procéder à des actions de justice. Nous pouvons confisquer les propriétés, les stocks alimentaires, les systèmes de transports… Les Américains nous ont confié des pouvoirs pour protéger leurs vies, et nous allons les protéger ! Oui mesdames et messieurs, nous suspendons la constitution.
Face à une menace d’invasion extraterrestre avérée, face à la menace de la fin du monde, les libertés personnelles sont subordonnées à la nécessité de protéger le publique. Nous prenons les mesures que l'on doit prendre et l’on se préoccupera plus tard seulement des beaux principes du droit.
A compter de ce jour les membres du gouvernement actuel sont démis de leurs fonctions, et un nouveau gouvernement déjà nommé en prévision d’une telle crise est mis en place. Certains journalistes ont eux connaissance par le passé de l’existence de ce « gouvernement de l’ombre ». Je les félicite de leur perspicacité, et les invite à poser les questions qu’ils souhaitent en présence de ma nouvelle ministre de l’information : Mademoiselle Sylvia Natanael, qui va vous rejoindre dans la salle réservée aux journalistes.
Mesdames et messieurs, je vous salue ! » Finit-il en exécutant un salut militaire, tendis que l’hymne nationale retentit dans les haut-parleurs. Après le silence provoqué par la musique patriotique Miss Natanael se dirige vers une autre salle avec le porte-parole du président, et escortées de quelques conseillés.
Jack C Switon la regarde partir dans son tailleur moulant, et pense « Il s’agit à présent de survivre, de survivre 80 ans… »

(A suivre)
HC
yop yop j'attends la suite.. toujours là..
juste pour t'embêter euh.. "canular"
Entièrement d'accord, même si les poivrots du bar sont pour la pluspart illetrés et que ça ne sert donc à rien ...

Fallait marquer que t'as reçu ça par mail Morethil, t'aurais vu, tout de suite, un grand débat se serait ouvert et tout le monde l'aurait lu ...

Bon la suite bordel !
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