[Wiki] Découverte : un anime par semaine

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~ Tobaku Mokushiroku Kaiji (2007 S1, 2011 S2) ~


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Quelques infos :
C'est à la base un manga écrit par Nobuyuki Fukumoto.
C'est publié par Kodansha dans "Young Magazine" (japonais).

Histoire :
Genre : Drame, Psychologie, Jeu de hasard
C'est un des rares anime à se pencher principalement sur la partie psychologique des héros d'une manière aussi poussée. On suivra Itou Kaiji dans ses déboires causés par le jeu.

Synopsis :
La vie d'Itou Kaiji peut être qualifiée de misérable. Le soir en sortant de ses parties de jeu perdues, la seule chose qu'il trouve à faire pour se consoler est de voler des emblèmes de voiture importées. Après avoir accompli sa vengeance quotidienne contre les plus chanceux que lui, il rentre dormir.
Mais ce soir, un collecteur de dettes lui rend visite. Kaiji a jadis fait l'erreur de se porter garant des dettes d'un ami lui aussi porté sur le jeu. L'homme en costume propose à Kaiji une offre rutilante pour effacer son ardoise : participer à une soirée de jeu clandestine sur un bateau, l'Espoir.
S'il accepte l'invitation ses dettes seront effacées, mais quel prix paiera t-il en retour ?

Graphismes :
Un OVNI dans les animes, Kaiji a une patte graphique bien à lui. Le character design est juste époustouflant de par son originalité. Il suffit simplement de regarder les différentes images postées, c'est bluffant.

Musiques :
Une autre qualité de l'anime, je ne parlerai pas de musique mais d'univers sonore qui est vraiment bien intégré dans l'anime. Le narrateur a une voix particulière et très très entraînante, tout cela accentué par l'univers unique que propose Kaiji avec des sons à la fois étranges et cohérents avec l'anime.

Saison 1 (2007)
Gyakkyō Burai Kaiji: Ultimate Survivor
26 épisodes

Saison 2 (2011)
Gyakkyou Burai Kaiji: Hakairoku Hen
26 épisodes

Conclusion :
Un excellent anime pour peu que ce genre qui reste rare plaise.
L'anime est franchement une réussite car très rapidement, on devient empathique envers ce personnage si naïf et si sympathique qu'est Kaiji.
Il est impossible de rester indifférent.
On tremble pour lui, parfois il nous faire rire, souvent il nous énerve, fréquemment il nous désespère mais tout le temps on le supporte.
Tout cela grâce à une œuvre que je trouve assez complète qui arrive à nous transporter dans cet univers angoissant, stressant.



Miniatures attachées
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Nom : kaiji 01.png
Taille : 1280x720
Poids : 832,0 Ko
ID : 160041   Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : kaiji2.jpg
Taille : 600x375
Poids : 85,9 Ko
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Nom : wallpaper-1140709.png
Taille : 3500x2131
Poids : 918,5 Ko
ID : 160043   Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

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Taille : 450x253
Poids : 14,3 Ko
ID : 160044  
Grâce à toi je viens de découvrir qu'il y avait une saison 2 de Kaiji .

Pour tout ceux qui ne connaisse pas foncez, même si le chara design est très particulier, c'est typiquement le genre de série sur lequel on enchaîne les épisodes tant le déroulement de l'histoire est addictif (et frustrant )
Kino no Tabi : The Beautiful World
http://cdn.myanimelist.net/images/anime/7/14415l.jpg

Adaptation d'une série de Light Novel du même nom, Kino no Tabi est un anime de 2003. La série anime fait 13 épisode et il existe également deux film et un OVA, je ne parlerai ici que de la série.

Histoire
Kino est une voyageuse qui parcourt le monde accompagnée d'Hermes, un moto dotée de parole.

Oui, le plot peut être résumé ainsi et il n'est pas utile d'en dire plus pour résumé la trame de cet anime. Kino est une voyageuse qui découvre le monde et ainsi donc chaque épisode se passe dans un endroit différent où on apprend les uses et coutumes de l'endroit, le tout ponctué de rencontre.
Il est tout de même bon de dire que cet anime bien visuellement sobre est dans le fond assez malsain et pourra rebuter les sensibles. Car non, ce monde n'est pas un monde où tout est rose et c'est ça qui le rend intéressant.

Musique
Il n'y a pas grand chose à dire sur la musique, l'opening et l'ending sont plutôt agréable mais pas vraiment excellent, quant à l'ost il n'y a pas vraiment de morceau emblématique aussitôt l'anime fini, on a rien qui nous reste en tête. Ça accompagne bien le tout, mais guère plus.

Graphisme
Les graphismes sont un peu particulier et assez simple, les ombres sont peu présente et l'impression de volume est aussi absente, on a parfois l'impression que cela peut paraitre "plat" mais c'est un style particulier.
Personnellement cela m'a un peu rappelé le style de ABe (Lain, Haibane Renmei, etc.) bien qu'il est pas travaillé dessus.

Avis général
C'est un anime sympathique, mais qui pourrait ne pas plaire à tout le monde à cause des graphisme ou la narration. Je répète qu'il n'est pas conseiller à tout le monde (ne mettez pas votre petite soeur devant, c'est préférable) même si on est pas au niveau de la violence d'un Bokurano. Mais certains épisode deviennent marquant justement par cette violence et on a les garde en tête un moment.

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Hop, apparemment la maladie de mai à frappé dur, relançons donc le fil. Je vous propose cette semaine :

Kaleido Star

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Le synopsis
Kaleido Star est un anime original produit par Gonzo en 2003, et amené en France par Déclic Images. Il ne compte pas moins d'une cinquantaine épisodes (qu'on peut diviser en 2 saisons nettement discernables) et quelques OAVs.
On y suit Sora Naegino, une japonaise qui du haut de ses 16 ans vient de débarquer aux Etats-Unis afin de rejoindre le Kaleido Stage, un célèbre cirque acrobatique dont elle a vu une représentation lorsqu'elle était petite. Son rêve, devenir une des vedette de la troupe, rien que ça !
Bon, bien sûr c'est plus facile à dire qu'à faire, surtout quand on n'a que de la GRS comme expérience. Entre les autres débutants dont elle s'attire l'hostilité suite à un malentendu, un esprit du cirque qui traîne par là, la top star et le boss qui prennent trop au sérieux le "qui aime bien châtie bien" (à supposer qu'ils aiment) et une audience à divertir, heureusement que Sora n'est pas du genre à baisser les bras facilement et a/gagne le support de nombreuses personnes, car la route est encore longue !

En route pour nos rêves !
Vous l'aurez probablement compris : c'est un anime qui fait dans le "ganbarimasu!" et l'optimisme, et où l'effort finit toujours par récompenser l'héroïne. Mais là où certains animes en font jusqu'à l'écoeurement, Kaleido Star a quelque chose qui scotche le spectateur. Les personnages en eux-même ne sont pas particulièrement profonds, et leurs objectifs, leurs interactions sont parfois naïfs, mais la série leur donne une certaine étincelle qui fait appel au spectateur, à sa sympathie. On ressent avec eux la frustration des personnages qui essaient encore et encore de passer un obstacle, et on partage avec eux la joie lorsqu'ils ont enfin réussi. En bref, un ascenseur émotionnel pas forcément puissant, voire plutôt simple, mais fortement efficace. Pour sûr, on peut remercier le réalisateur Junichi Satou (Princess Tutu, Aria, Tamayura, Croisée...) dont l'influence aura bien aidé à insuffler une telle vitalité aux personnages et les rendre si attachants.

Une réalisation au service du tout
Au niveau réalisation, c'est globalement pas mal. Graphiquement il y a des hauts et des bas, que ce soit pour les personnages et les décors (surtout que c'est résolution DVD et tout), et la musique en elle même ne vous marquera probablement pas autant que du Kajiura ou du Kanno, mais on sent par exemple que lorsqu'il s'agit de montrer une représentation du Kaleido, il y a ce petit quelque chose pour nous mettre des étoiles dans les yeux. Et même si seuls quelques passages de ces représentations sont montrés, il faut reconnaître une certaine recherche pour la mise en scène de celles-ci. Entre ça et les personnages savamment utilisés pour introduire des moments de comédie ou de drama au moment opportun, il en ressort vraiment que les différents éléments travaillent ensemble pour faire une série vraiment agréable, équilibrée.

Comment ça, vous êtes encore ici ?
Pour peu que vous ne soyez pas du genre à ne regarder que des séries réalistes où il faut tout prendre au premier degré, Kaleido Star est une série que je ne peux que recommander. C'est un anime extrêmement efficace en matière d'amusement, divertissement, qui s'applique lui-même la philosophie qu'il décrit : savoir faire plaisir à l'audience. Dans cette optique, j'oserai même considérer qu'il mérite le titre de chef d'oeuvre.

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Dernière modification par Rafa ; 02/06/2012 à 21h44.
Tu n'es pas obligé de voir l'ensemble de la série puisqu'on peut dire qu'elle est découpée en deux parties. Pour moi, la première moitié est la plus sympa et je te la conseille vivement, quitte à ne pas continuer la suite, mais ce serait vraiment dommage de passer à côté ne serait-ce que des 28 premiers épisodes. Après, tu vois si tu te sens de poursuivre mais au moins les 28 premiers !

Dernière modification par Lianai ; 03/06/2012 à 15h21.
Les 26 premiers plutôt je dirais ^^

J'ai édité mon post pour rajouter l'info : on a grosso modo 2 saisons bien discernables. Genre l'anime aurait limite très bien pu s'arrêter à la fin du 26.
Et les 27-28 c'est des recap quoi
Yep, ce côté "pas de prise de tête", c'est vraiment un truc qui rend la série profitable. Il n'y a pas besoin de plonger dans la dépression ou le désespoir pour faire du drama & offrir de l'émotion.

Et puis même à côté de ça, je suis sûr qu'on peut trouver plein de raisons pour regarder la série. Genre Chantelune pourrait passer pas mal de temps à lire le subtext dans les relations entre les filles du cast. Camelias aurait à chaque épisode sa dose de Keiji Fujiwara et Takehito Koyasu. Et Nagou aurait le droit à Ka... Nan okay ça c'est du bluff, mais Ryou Hirohashi qui joue le rôle de Sora c'est déjà du win \o/
Citation :
Publié par Chantelune
Sérieux ? Subtext ? Vais jeter un oeil, du coup.
Huhu, c'était pas mal un coup bas de ma part de dire ça vu que je n'y avais pas fait gaffe. Mais en même temps j'avais aussi des pensées totalement innocentes en regardant Stellvia, jusqu'à ce que quelqu'un me dise qu'il y avait du subtext en fait avec Ayaka et Yayoi
Enfin bon, disons que googler "Kaleido Star" + subtext donne pas mal de résultats (plus qu'avec Stellvia déjà ^^)

Sinon, on a besoin de quelqu'un cette semaine
Up, personne pour cette semaine ?
Et tant qu'à faire mieux vaut s'y prendre à l'avance, personne pour la semaine prochaine non plus ? (et la suivante, etc )
Legend of the Galactic Heroes


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Legend of the Galactic Heroes (également connu sous le nom japonais « Ginga Eiyuu Densetsu » mais que j'appellerai « LOGH » par la suite) est une série de science-fiction comptant 110 OVA sortis entre 1988 et 1997, et découpé en 4 saisons. A la direction de cette saga, on retrouve Noboru Ishiguro qui a également dirigé des œuvres ayant marquées leur génération, tel que la série originelle de Macross ou bien Space Battleship Yamato (qui bénéficie d'ailleurs d'un remake en cours de diffusion).
En France, LOGH ne fut connu qu'à travers le premier film, licencié par Kaze en 1993. Il faut savoir que ce film est une pré-quelle à la série et qu'il est sorti en salles quelques mois avant son début. Ce film a fait l'objet d'une réédition en blu-ray au Japon, et malgré son âge, la qualité est vraiment très bonne, donc si le nombre d'épisodes de LOGH vous fait un peu peur, vous pouvez commencez par regarder ce film qui dure 60 minutes pour vous faire une idée sur la série.
Il faut savoir qu'il y a également eu 2 autres films ainsi que 2 séries de 24 et 28 OVA, mais je ne parlerai ici que de la série de 110 OVA.


Synopsis:


L'humanité a réalisé son rêve et a conquis les étoiles. Cependant, ses racines profondes n'ont pas changées et ce faisant, une guerre sévit depuis 150 ans entre deux grandes puissances: l'Empire Galactique et l'Alliance des Planètes Libres. Le conflit dure et personne n'arrive à prendre l'avantage. C'est alors qu'un « héros » va apparaître dans chacun des camps, possédant chacun un sens de la stratégie très aiguisé et remportant des batailles qui semblaient perdus d'avance. Ces deux personnes verront leur destin lié et joueront un grand rôle dans l'avenir de l'humanité.


Une fabuleuse saga de science-fiction:


Et ce mot ne qualifie même pas assez la qualité de cette œuvre. On fait ici face à une œuvre trop peu connu, car elle n'a jamais été diffusé en France au contraire de Macross ou d'autres séries du même genre à cette époque, et cela est vraiment dommage car c'est sûrement la meilleure œuvre de science-fiction composée à cette époque dans l'animation japonaise.
Le scénario est son gros point fort: le détail apporté au background de l'histoire, le développement des personnages, tout est réalisé de main de maître. On nous fait suivre les événement du coté de chaque camp, sans aucun parti pris pour l'un des deux, libre au spectateur d'apprécier celui qu'il veut. La pléthore de personnages développés est juste monstrueuse: dans chaque camp on a des généraux ayant chacun ses particularités, tous plus doués les uns que les autres. Si vous aviez aimé les quelques moments de stratégie proposés par Lelouch dans les premiers épisodes de Code Geass (puisqu'après on peut dire que niveau stratégie c'est plus trop ça ), notamment avec la partie d'échiquier géante, sachez que ce n'est rien comparé à la stratégie développé par chacun des commandants dans LOGH. L'issue des batailles n'est jamais connu à l'avance, des retournements de situations se produisent sans que l'on s'y attende et chacun des camps arrive à faire des miracles (mais sans avoir besoin de recourir à un « Geass », ils se contentent d'un moyen de réflexion que possède chaque humain, le "cerveau" ).

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Une aventure pleine de rebondissements:


Vous n'aimez pas les séries où l'on peut tout prévoir à l'avance? Celles où quand un personnage meurt, vous n'êtes pas surpris? Et bien vous êtes bien tombés, on ne cesse d'être surpris par certaines tournures que prend le scénario durant toute la série. Entre des coups d'États organisés par des aristocrates ou des politiciens véreux, une secte voulant le retour de la Terre comme centre de l'Univers, des trahisons propres à chaque camp, cette aventure nous plonge dans un univers où les évènements historiques et les actes politiques ne seront pas sans nous rappeler des événement déjà survenus dans l'histoire de l'humanité. C'est d'ailleurs pour ça que la connaissance des différents régimes, les empires, la démocratie, l'aristocratie, etc... nous aident à nous plonger encore mieux dans cette aventure. Et c'est cette idée qui est illustrée au travers de cette saga: l'histoire de l'humanité est un éternel recommencement...


Deux grands stratèges liés par le destin mais aux personnalités radicalement différentes:

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Et voilà l'un des autres points forts de cette série: le charisme du meneur de chaque camp.


Du coté de l'Empire Galactique, on a Reinhard von Müsel, qui obtiendra plus tard le titre Von Lohengramm, un noble qui n'avait jamais songé à entrer dans l'armée jusqu'au jour où l'empereur décide de faire de la soeur de Reinhard sa nouvelle concubine. Reinhard décide donc d'intégrer l'armée afin de se venger de l'empereur et de la noblesse qu'il juge inégal. Il ne va cesser de grimper les échelons grâce aux très grand talents de stratège qu'il développe et son ambition ne cessera de grandir.


Du coté de l'Alliance des Planètes Libres, c'est Yang Wen-li qui va être le nouvel espoir de cette faction. Mais il possède une personnalité totalement contraire à celle de Reinhard. Là où Reinhard a de très grandes ambitions, Yang n'en a aucune. La seule raison pour laquelle il s'est retrouvé dans l'armée est qu'il n'avait pas assez d'argent pour payer ses études afin de devenir historien, il a donc rejoint l'armée pour pouvoir faire ces études mais en contrepartie il doit officier sur le champs de bataille. Et c'est là tout le charisme de ce personnage: la seule chose qu'il veut, c'est être à la retraite pour s'adonner à l'histoire, on voit très bien qu'il n'a pas envie d'être là (il y a d'ailleurs pas mal de scène où on le voit dormir ou flâner, au contraire de Reinhard qui s'investit dans ce qu'il fait) mais malgré ça, il a un talent indéniable et va remporter des batailles qui semblaient perdues d'avance.


J'ai moins développé sur le personnage de Reinhard car cela spoilerait sur le scénario mais à titre d'exemple, sa fierté et son personnage pourrait être comparé à Rider de Fate/Zero, là où Yang Wenli pourrait être comparé à Gintoki de Gintama, au travers de sa grande flemmardise mais qui assure quand il le faut. Ces deux personnages ont réellement un très grand pouvoir d'attraction, qui peut nous amener à aimer chacun des camps à la fois, alors que l'on a deux régimes totalements opposés.


Une production qui sert le scénario:


L'animation c'est sûrement le point qui en rebutera certains. Malgré le fait que cela date des années 90, on remarque une progression de la qualité d'animation au fil de la série mais cela est notamment dû au fait qu'en 8 ans il est normal que l'on remarque une progression. Malgré le poids des années, l'animation est dans l'ensemble excellente, et les visages de chaque personnage sont mémorisables sans qu'il y ait trop de ressemblance.
En ce qui concerne l'OST, les musiques de fonds sont essentiellement des morceaux tirés du répertoire classique de grand compositeur tel que Bach, Beethoven, etc... Elles contribuent grandement à l'aspect épique de cette saga, les séquences d'openings sont vraiment réussis.






C'est dur de savoir s'arrêter quand on parle de cette saga, il y a tellement de choses à dire . Et encore vu que ce n'est qu'une présentation, je n'ai pas abordé un seul des points du scénario. Mais voilà les mots de la fin, si vous n'avez pas encore été convaincu de le regarder, ou bien si vous avez eu la flemme de tout lire : un scénario digne des plus grand chefs d'œuvre, des personnages diversifiés et très bien développés, des retournements de situation, des surprises arrivant sans cesse au fil du visionnage, et plus encore, c'est tout ce que vous offre cette formidable épopée galactique. Alors n'hésitez pas à vous jeter dessus, c'est un véritable bijou (et pas d'excuses, elle est disponible en français ).
Citation :
Publié par Shyjun
si le nombre d'épisodes de LOGH vous fait un peu peur, vous pouvez commencez par regarder ce film qui dure 60 minutes pour vous faire une idée sur la série.
Citation :
...sachez que ce n'est rien comparé à la stratégie développé par chacun des commandants dans LOGH.
Citation :
J'ai moins développé sur le personnage de Reinhard car cela spoilerait sur le scénario mais à titre d'exemple, sa fierté et son personnage pourrait être comparé à Rider de Fate/Zero, là où Yang Wenli pourrait être comparé à Gintoki de Gintama, au travers de sa grande flemmardise mais qui assure quand il le faut.
Vendu, t'es très doué, je pense y jeter un oeil prochainement
Hop, je ressors ce sujet parce que c'est plus ou moins d'actualité avec un de mes anime préféré pour diverses raisons :

Saki
https://forums.jeuxonline.info/attachment.php?attachmentid=167264&stc=1&d=1341269616

Année : 2009
Genre : Mahjong
Studio : Gonzo
Source : Un manga, la saison 1 couvre les 7 premiers volumes. Une saison deux est en à venir et un spin-off, Saki Achiga-hen en cours de diffusion actuellement, lui même basé sur le spin-off manga.

Synopsys : Miyanaga Saki est une élève de première année au lycée Kiyosumi, dans un petit village de campagne. Elle mène une vie tranquille, aimant passer son temps entre les cours à lire, jusqu'au jour où son ami d'enfance, Kyotaro, lui demande de l'accompagner au club de mahjong de l'établissement pour quelques partie le temps que d'autres membre ne les rejoignent. Sur place, Saki fait la connaissance de Haramura Nodoka, une autre première année qui s'avère être la championne nationale du tournoi individuel de mahjong, tenu tous les ans à Tokyo. Saki, qui affirme ne pas aimer le mahjong, se résous à jouer quelques parties. Les autres membres présents pensent avoir à faire avec une débutante du mahjong, mais la présidente du club, qui finit par arriver, remarque la particularité du jeu de Saki. Une particularité qui, si Saki accepte de les rejoindre, pourrait contribuer à les amener au tournoi nationale par équipe !

Du mahjong matiné de fantastique : C'est ainsi qu'on pourrait résumer Saki dans les grandes lignes. Pour ceux qui ignorent ce qu'est le mahjong, je vous invite à vous reporter au paragraphe de présentation à la fin de ce post. Dans Saki, donc, nous suivons le club de Mahjong de Kiyosumi qui se lance sur la route du championnat national. Dans cette première saison, nous allons les suivre sur la première étape du championnat, à savoir les qualifications préfectorales, en équipe et individuelles. Mais là où Saki se distingue des autres animes traitant du mahjong, qui sont déjà rare au demeurant, c'est dans son traitement assez particulier du jeu.

En effet, on sacrifie en partie le réalisme du jeu pour insuffler une touche de fantastique, voire à l'occasion quelques codes de Magical Girl. Les joueuses ont une chance inouï et complètement surréaliste, confinant par moment au pouvoirs magiques pratiquement assumé et reconnus comme tels. Ainsi, Saki gagne systématiquement en Rinshan Kaioh, Yuki est extrêmement forte dans le tour d'Est, mais inversement faible pendant le Sud, Nodoka à une vision de table lui permettant d'optimiser son jeu très rapidement, etc...

Si on peut tiquer et sourire au début, le résultat de ce traitement pour le moins particulier est de donner un rythme unique aux parties sans devoir reposer sur la triche comme nombre d'autres animes ou mangas traitant de ce jeu. Et l'équilibre est réussit, c'est léger, rythmé, on suit les manches avec le sourire en voyant des mains de malade être jouées de tous les cotés ! Pour prendre un exemple plus parlant, c'est comme suivre une partie de poker où les participants seraient capable d'avoir des fulls, des carrés ou des quintes flush pratiquement à volonté, avec chacun leur spécialité et s'affrontant pour dominer la partie.

La problématique qui se présente, c'est qu'il est préférable de connaître les règles du mahjong Riichi pour pleinement apprécier Saki. La version de l'anime que j'ai vu proposait des sous-titres secondaires expliquant ponctuellement les règles de bases et les mains jouées. Pour ma part, je ne connaissais pas ce jeu avant de voir l'anime et si j'avais un peu de mal à suivre au départ, je m'amusais malgré tout et ça m'a donnée envie de découvrir ce jeu et d'apprendre les règles. A noter que l'anime est assez progressif, au niveau du jeu. Les premières manches sont assez simple et vont en se complexifiant à mesure qu'on avance dans les épisodes, ce qui permet de se familiariser graduellement avec les règles.

Bien que l'on suive Kiyosumi au fil de l'anime, les membres du clubs en affrontent d'autre au cours des qualif et on nous introduit relativement vite les futurs adversaires. Force est de constaté que les autres clubs ne sont pas en reste en terme de charisme, au point qu'on aimerait presque toutes les voir gagner. La galerie de personnage est de qualité, avec malgré tout quelques personnages peu intéressants ou développés, mais dans l'ensemble, y en a pour tous les goûts, où presque.

Parce que bon, si on est pas dans le 100% fille, on en est pas loin avec du 99,9% Kyotaro est l'unique membre masculin du club et je vous avertis tout de suite, il sert pas à grand chose durant la majorité de l'anime . Et j'imagine que vous vous en doutez vu que c'est moi qui présente cet anime, ça fleure bon le yuri de tous les cotés. Hey, revenez ! C'est plus une question d'ambiance, un peu à la Maria Sama Ga Miteru. Rien de concret, mais du subtext tellement présent et à tout va qu'on peut classer l'anime comme shojo-ai sans arrière pensée.

Graphiquement, j'ai tendance à trouver ça correct, bien que l'animation manque parfois un peu de fluidité à mon goût. Mais les effets visuels durant les parties sont réussit et renforce le coté fantastique. Les musiques sont très bonnes et adaptées, contribuant à donner ou renforcer le rythme selon la situation, la combinaison des musiques et effets visuels durant les parties m'ont donnée des frissons par moment.

En conclusion, je dirai qu'on est face à un anime assez atypique dans sa catégorie. Habituellement, le mahjong dans les manga est traité par les méthodes de triche, la manipulation et la psychologie, à l'instar d'Akagi. Ici, on est dans le surréaliste et le surnaturel gentillet, mais sans sombrer dans les extrêmes du style Legend of Koizumi. L'anime parvient à trouver son équilibre entre respect des règles et l'utilisation des "pouvoirs"plus ou moins innés des joueuses. L'un des avantage est qu'il permet une introduction amusante et décomplexée au monde du mahjong.

J'ai mentionné Saki -Achiga hen of side A au début de cette présentation, donc un petit mot à son sujet. Il ne s'agit pas vraiment d'une saison 2, ni à proprement parler d'un spin-off au sens usuel du terme (un personnage qui se voit attribuer sa propre série). Il s'agit plutôt d'une saison 1.5 intermédiaire se déroulant en parallèle de ce qui constituera certainement la saison 2. Chronologiquement, Achiga hen se situe après la S1 et suis des personnages complètement différents, même si on retrouve régulièrement des membres du cast de Saki pour des interventions plus ou moins pertinentes.

L'opening :

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Explication sommaire sur le mahjong Riichi : Bon, je vais pas faire une explication détaillée, mais essayer de présenter sommairement le principe et les règles de base afin que les non-initiés puissent comprendre un peu ce qui se passe.

Le mahjong est un jeu populaire au Japon qui peut s'apparenter à un jeu de carte, bien que se jouant avec des tuiles. Le Japon utilise un système de règle différent du Mahjong "standard" joué un peu partout dans les monde et qui suit pour sa part les règles dites "Hong Kong". Ici, on parle de Mahjong "Riichi". Les tuiles se présentent par famille (ou couleur), comme les cartes, au nombre de trois (bambous, caractères et rond/roue) allant de 1 à 9. A coté, on trouve les honneurs constitués des vents (Est, Sud, Ouest, Nord. Ils inversent délibérement Est et Ouest) et des dragons (rouge, vert et blanc). Chaque tuile existe en quatre exemplaire. A noter que pour les familles, les tuiles 1 et 9 sont appelés terminaux.

Le but d'une manche est de compléter sa main constituée de 14 tuiles suivant le schéma 4 combinaison de trois tuiles au format chi (suite) ou pon (brelan) et d'une paire. Chaque joueur à en permanence devant lui 13 tuiles et pioche la 14eme dans le mur, puis se défausse. Les autres joueurs peuvent appeler la tuile défausser pour avancer leur main et se défausser ensuite. On gagne une manche soit en piochant la tuile complétant sa main soi-même (Tsumo), dans ce cas on prends les points à tous les joueurs autour de la table, soit en prenant la tuile défaussée par un autre joueur (Ron), dans ce cas c'est lui qui paie l'intégralité des points.

C'est le système de point qui fait en grande partie l'intérêt du Riichi. En gros, on compte d'une part la valeur pure de la main (fu) suivant les tuiles présentes en arrondissant à la dizaine suppérieure, et d'autres part la valeur des combinaisons spéciales contenues dans la main (han). En comparant les deux sur un tableau, on obtient la valeur d'une main. Pour être valide, une main doit obligatoirement comporter un han. Le moyen le plus fréquent et qui donne son nom à cette variante du mahjong est lorsque l'on est à une tuile de gagner (tenpai), en se défaussant, si l'ensemble de la main est cachée, on peut déclarer un riichi et miser 1000 points sur la table. Une fois riichi, on est obligé de défausser les tuiles qu'on pioche par la suite sans modifier sa main, ce qui peut s'avérer dangereux.

En très très gros, plus une main à de han, plus elle va rapporter de points. A partir de 5 han, on rentre directement dans les valeurs fixes sans tenir compte des fu. Il existe également des combinaisons tellement rares qu'elles valent automatiquement le maximum de points : les yakumans.
Miniatures attachées
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Nom : anime.saki.03.1.jpg
Taille : 500x281
Poids : 68,2 Ko
ID : 167264  

Dernière modification par Chantelune ; 03/07/2012 à 01h04.
Je remonte ce sujet pour trois raisons:
- il me manquait
- les vacances d'été sont le moment parfait pour faire un marathon animé
- j'ai commencé Towa no quon

Et je suis assez dubitatif à l'heure actuelle, spoil épisode 1 à 4:

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Déjà, j'aime beaucoup le coté xmen avec les héros qui se cachent. Dommage que le contexte n'est pas mieux expliqué pour le moment -dur à croire qu'un programme top secret tue sans faire de chichi sans que le gouvernement ne fasse rien ou ne sache rien;

Par contre, Quon a l'air sympathique, son comportement est cohérent à la vue des épisodes 3 et 4 mais faudrait qu'il commence à se rebifer un peu, j'ai l'impression que c'est le punching ball de la série jusqu'à maintenant.

Passons maintenant au contenu des épisodes. J'avais lu dans la critique que ça devenait vraiment intéressant vers l'épisode 2. Et bien, on sera d'accord sur notre désaccord. Les épisodes 2 et 3 sont pas ennuyants mais si on avait pu les passer, j'aurais pas dit non. Surtout le 3, principe assez chiant sur un épisode normal de 20 minutes mais alors sur un mini film de 50 minutes, c'était looong.

Je comptais poster un coup de gueule et puis j'ai vu le film 4.
WAOUH.
Ce film a réussi à me faire rappeler que le premier film m'avait envouté et, qu'à coté, les deux autres n'étaient que de mauvais moments. Un peu de travail psychologique, une histoire qui avance enfin, de l'action et des scènes innatendues, j'en demandait pas plus !

Si les deux derniers films sont à son image, la série pourrait bien rester une de mes favorites dans le genre. Dans un sens, ça me rappelle Break Blade: des films inégaux pour une histoire qui ne se conclut pas à cause du manque de temps. J'espère vraiment que je me trompe.
Citation :
Publié par Soroia
Je remonte ce sujet pour trois raisons:
- il me manquait
- les vacances d'été sont le moment parfait pour faire un marathon animé
- j'ai commencé Towa no quon

Et je suis assez dubitatif à l'heure actuelle, spoil épisode 1 à 4:

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Déjà, j'aime beaucoup le coté xmen avec les héros qui se cachent. Dommage que le contexte n'est pas mieux expliqué pour le moment -dur à croire qu'un programme top secret tue sans faire de chichi sans que le gouvernement ne fasse rien ou ne sache rien;

Par contre, Quon a l'air sympathique, son comportement est cohérent à la vue des épisodes 3 et 4 mais faudrait qu'il commence à se rebifer un peu, j'ai l'impression que c'est le punching ball de la série jusqu'à maintenant.

Passons maintenant au contenu des épisodes. J'avais lu dans la critique que ça devenait vraiment intéressant vers l'épisode 2. Et bien, on sera d'accord sur notre désaccord. Les épisodes 2 et 3 sont pas ennuyants mais si on avait pu les passer, j'aurais pas dit non. Surtout le 3, principe assez chiant sur un épisode normal de 20 minutes mais alors sur un mini film de 50 minutes, c'était looong.

Je comptais poster un coup de gueule et puis j'ai vu le film 4.
WAOUH.
Ce film a réussi à me faire rappeler que le premier film m'avait envouté et, qu'à coté, les deux autres n'étaient que de mauvais moments. Un peu de travail psychologique, une histoire qui avance enfin, de l'action et des scènes innatendues, j'en demandait pas plus !

Si les deux derniers films sont à son image, la série pourrait bien rester une de mes favorites dans le genre. Dans un sens, ça me rappelle Break Blade: des films inégaux pour une histoire qui ne se conclut pas à cause du manque de temps. J'espère vraiment que je me trompe.
Je vais te répondre (hors balise parce que y a pas vraiment de spoiler en fait). J'ai dit que personnellement ça j'avait un peu plus accroché avec le deuxième film, dans le sens où le premier film seul était sympa mais je ne sentais rien de vraiment génial (un peu comme devant un premier épisode d'anime quoi : C'est sympa mais on sait pas encore trop où ça va amener) et si ce deuxième film n'est pas forcement exceptionnel non plus il m'a confirmé que j'allais accrocher. Disons que la première moitié de la série pose les bases et la deuxième moitié envoies un peu plus la sauce.

Et concernant la conclusion... C'est assez particulier en fait, je pense que certains y trouverons leur compte d'autres non...
Moi en ce moment je mate Kuragehime. En ce moment j'ai KZTV gratos avec free et j'ai vu un épisode. J'ai eut envie de matter la suite. Y a Mirai Nikki qui m'a aussi un peu taper dans l'oeuil mais j'avais lu des critiques mitigés je crois.

C'est très cliché mais je sais pas pourquoi j'aime bien et ça me fait rire. Je me mate ça tranquille après une session plage.
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