[Ys] [hib] Pour ma petite princesse....

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Lorsque le vent se lève
Que tes cheveux se soulèvent
Que ta robe s'envole
Que ton ombre hante le sol

Je quitte cette terre
Je sens, léger, mon esprit transporté
Comme appelé par une autre réalité
Je quitte cet univers

Lorsque tombe la nuit
Que ta bouche est un fruit
Que ton armure se détache
Que ton attention se relâche

Je pars pour les cieux
Je capte la moindre parcelle de vie
Comme pour répondre à tes envies
Je pars pour tes yeux
<Son long voyage l'a ramené sur la terre des exlus; aveuglée par ce soleil , elle laisse parler ses veines >


" Aimé... tu te sens si petit ..juste quelques mots lancés au vent ami qui te les portera ou que tu sois .. "


Longuement j'écoute
En toi respirer mon amour
Tu as en toi mon amour
J'ai ton amour en moi

Le plus clair de mon sang
Depuis longtemps passe en toi
Et voici que ton sang
En mes veines afflue

Tu me prolonge, je te limite
Ta frontiere est en moi
Ta vie se fait la mienne
Serai-je si tu n'etais pas

La buée de nos haleines
C'est au froid du ciel
La preuve de nos sangs melés
De nos vies l'une par l'autre

Comme un hâlo de lune
Mon souffle entoure le tien
Sans la rosée de tes lêvres
Je serai sable dans le vent

Quant cessera mon coeur
Le tien cessera de battre
Il faut bien que tu saches
Que j'emporterai ton coeur


Hurricane


(pas de rimes cette fois , pardonnez moi )

Il est désolé d'avoir volé ton coeur
Mais ça, c'était hier
Il n'a jamais voulu te faire peur
Mais ça, c'était hier

Il n'y a aucune raison de douter
Tant que sept jours font une semaine
Même si tu préfères encore parler
Quand l'amour coule dans tes veines

Il est désolé de t'avoir tant fait croire
Mais ça, c'était hier
Il n'a pourtant jamais fuit ton regard
Mais ça, c'était hier

Il n'y a aucune raison de mentir
Tant que douze mois font une année
Même s'il te parle maintenant de l'avenir
Quand encore hier, il te parlait du passé

Comme promis... pour Debo

Comment puis je vous raconter
Ce qui en elle m'a attiré
Ce que je sais maintenant
C'est que je l'aime depuis longtemps

Pourquoi demander pardon
A ce jeune champion ?
Je n'ai fait qu'aller
Vers ce qui m'était destiné

Le plus beau jour de ma vie
Fut celui où je la vis
Tout l'univers disparu
Sauf la belle inconnue

Hurricane... son nom résonna
Un éclair violent me transperça
Mon coeur ne battrait plus
Avant de ne l'avoir revu...
Citation :
Provient du message de Belle Aelin
RevuE

Bah oui, c'est des jolis poèmes mais sans les fautes, c'est encore mieux non ?
Ce sont des jolis poèmes....

Merci de relever mes fautes tu verras j'en fais plein, je sais un logiciel de correction et c'est réglé, mais est-ce si important... ?

Tu as fait allusion aussi à mon vocabulaire vulgaire tenu sur sur notre cc, un post plus haut, mais je pense que certaines pensées ou actes sont tout aussi déplacé voir plus...
<Contre l'arbre adossée, au vent elle a soufflé >



Va! mon doux baiser! Quittes ton gîte!
Retrouves le tendre aimé qui te mérite !
Montres lui la ferveur que cache ta douceur!
Dis lui que c'est pour lui, mon coeur !

Va! mon doux baiser! Ouvres lui la porte!
Qu'il puisse par ton sort ne plus oublier
Qu'en mon coeur fol amour je porte!
Apportes lui le sourire et la gaité!

Va ! mon doux baiser! envoles toi !
Retrouves vite ses bras!
Laisses toi glisser, tendre et beau
Entre ses lèvres , sur sa peau!


Hurricane
Merci douce Hurri, c'est trés beau... ce baiser me va droit au coeur.


Dans le repaire de mes sentiments
Déchiffrer ce qui se révèlent
Pour enfin pouvoir parler d'elle
Et m'immerger entièrement

Si vous connaissiez mon bonheur
Elle... douce druidesse
Elle... ma petite princesse
Si vous saviez sa chaleur

Etre qui vous emplie de sa présence
Qui d'un simple sourire
Peut à jamais vous guérir
Elle est mon sang, mon essence

Votre âme pleure et meurt
Renait dans un miroir
Celui reflété par son regard
Quand sa main vous effleure

Je n'écrirai pas vos espoirs
Mais vous ferai juste partager
Ma fascination pour sa beauté
Je n'écrirai pas votre histoire...


Attaché à un chène de mille ans
L'homme joue comme un enfant
Avec le collier épineux qui le sert,
Aboie comme le chien des enfers

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent

Le ciel pleure sur la pauvre bête
Les larmes que les dieux rejètent
Il crie sa souffrance, toute sa folie
Sous les trombes de la mélancolie

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent

Prisonnier autant qu'épris de liberté
Ses noirs bourreaux n'ont eu de pitié
En exécutant la sentence prononcée
D'un juge fou dépourvu de pensée

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent

Pour lui le crime est : Sentiment
Aimé juqsqu'à défié le Temps
Faire l'amour sans ou pour être surpris
Même ici au Paradis, Dieu l'a interdit

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent
Plutôt que mon amour a vous seule destinée
Se tourne en autre part, car pour vous je fus née
Je ne vis que pour vous, et pour vous je veux couvrir
De mes caresses, sans conteste émoi d’un grand plaisir

De moi, vous ne pouvez être étonnée
Car de mon amour naquis sincérité et fidélité
Mais je crains ne plus pouvoir vous promettre
Aussi ne négligez jamais mes lettres

Tant de désirs à jamais partagés
Au risque de me sentir a nouveau égaré
Remettez moi, Madame, la clé de votre cœur
Afin que je puisse à nouveau mériter le bonheur

Sodade

Quand il vous manque quelqu'un
Comme cet enfant qui a disparu
Quand vos rêves sont des chagrins
Et que votre sommeil n'est plus vécu
Il existera toujours un quatrain
Un vers qui vous rappellera cet inconnu

Quand l'herbe s'est arrêtée de pousser
Comme une vie stopée par les remords
Quand la pluie s'est arrêtée de tomber
Et que vous ne voulez plus sortir dehors
Dites vous que l'on peut encore chanter
Sans pour cela oublier ou nier ses torts

Quand le sentier n'est qu'inquiétude
Comme perdu le long d'une rive boisée
Quand enfin vous savez avec certitude
Que l'enfant n'est que le reflet du passé
Dites vous que la mélodie de la solitude
Est la mélancolie de tout être aimé...





J'aurai voulu être dans tes bras
Te dire tant tu m'as manqué
Murmurer les mots aimés
Hélas! je ne t'ai pas trouvé!

J'aurai voulu être avec toi
Onde de joie , bonheur éprouvé
Longtemps je t'ai cherché
Hélas! je ne t'ai pas trouvé!

J'aurai voulu être contre toi
Laisser mes mains parler
Te donner de tendres baisers
Hélas! je ne t'ai pas trouvé!

J'aurai voulu t'avoir en moi
Sentir les foudres éclater
Laisser les corps vibrer
Hélas! je ne t'ai pas trouvé !

J'aurai voulu sentir cet émoi
Avant d'encore m'en aller
Avec toi me reposer
Hélas! je ne t'ai pas trouve!

J'aurai voulu ne dire qu'a toi
A quel point tu es aimé
Toi merveille, souvent rêvée
Amour en moi tu es...


Hélas ! je ne t'ai pas trouvé...



Hurricane

Je ne comprend qu'une chanson
Celle qui a survécue
Je n'ai plus qu'une passion
Celle de cette inconnue

Tu es la femme "mystère"
La dame de mes nuits
Tu as pansé toute misère
Les plaies de ma vie

Hurri... tu es mon Hibernienne
Une femme devenue ma reine

Je ne connais pas autre chose
Que ce que tu me donnes
Je maudis tous ceux qui osent
Sans que tu ordonnes

Tu es celle qui enfin me nourri
La druidesse du coeur
Tu as délivré du verger maudit
Les pétàles de roses fleuries

Hurri... tu es mon Hibernienne
Une femme devenue ma reine

Sous le soleil couchant,
Son ombre se détachant...
Elle voit le noble guerrier
Au devant d'elle s'avancer...

Silhouette auréolée de lumière
Elle fait les pas la première
Puis dans un élan de joie,
Prend ses jupes et cours vers ses bras

Autour d'eux une brise s'est levée
Laissant leur cheveux danser.
Mon dieu! qu'il est beau, d'or enveloppé!
Mon dieu! qu'il est bon, si passionné!

Elle voit son regard briller,
Ses lèvres lui murmurer...
Elle ne l'entend pas encore,
Mais les mots prennent corps.

Enfin, leurs mains se touchent,
Les baisers embrassent leur bouche,
Leurs âmes séparées , oubliées
A présent se sont retrouvées!

Leurs corps épuisés de fatigue,
Lui d'avoir bataillé, elle d'avoir tant erré
Mains tendues, bonheurs reversés,
Retrouvent leur garrigue

L'orage éclate autour d'eux,
Pour elle doux murmure des cieux...
Dean et Hurricane...
Etres si différents...

Pourtant unis devant les éléments
Souvent séparés ,mais toujours retrouvés,
Amants passionnés..
Emplis de fierté...

Jamais les mots n'ont pu trouver
Ce qu'ils ont voulu se jurer!
Aucun ne su leur donner
Ce fol amour éprouvé !


Hurricane

J'ai chassé, sans regret
La sauvage sans voix
A la lisière d'un bois
Une biche, il y avait...

J'ai cueilli, sans regret
La reluisante églantine
Sur le haut d'une colline
Une fleur, il y avait...

J'ai péché, sans regret
La nageuse aux délices
Au fin fond des abysses
Une sirène, il y avait...

J'ai souillé, sans regret
La belle immortelle
Du sanctuaire éternelle
Une déesse, il y avait...
Dean mon ami ,
De toi je ne reconnais pas les écrits
L'homme aux mille conquêtes
penserait il à autre chose qu'à la fête?

Du verbe haut tu nous a donné l'habitude,
Voila ici une bien étrange attitude,
Que je ne peux vraiment attribuer
Qu'à la drogue...
...en poudre ou en fumée.



__________________
Djayzuh - CM Millenium
Citation :
Provient du message de Djayzuh
Dean mon ami ,
De toi je ne reconnais pas les écrits
L'homme aux mille conquêtes
penserait il à autre chose qu'à la fête?

Du verbe haut tu nous a donné l'habitude,
Voila ici une bien étrange attitude,
Que je ne peux vraiment attribuer
Qu'à la drogue...
...en poudre ou en fumée.



Pas mal Djay... mais mille conquètes ??? tu es loin du compte, tu vas me détruire cette réputation de séducteur

Alors je dédie à Hurricane ce qui suit... une jolie femme qui vaut plus que ces milles conquètes



J'irai au petit matin, lui faire un câlin
La lever de sa paresse, par une tendresse
Rendre heureuse, la guérisseuse
Par les baisers d'un simple guerrier

Allongée dans les fouins, à l'ombre d'un pin
Défaire d'une caresse toutes ses tresses
Rendre joyeuse, la belle dormeuse
Juste la réveiller, sans rien lui voler

Lui enfilerai malin, ses escarpins...
Sa jeunesse avec un colier de princesse
Une merveilleuse robe d'ensorceleuse
Et enfin prête à jouer, à partir gambader

Je l'emmènerai loin, jusqu'à la faim...
A la sagesse de mes nuits de sècheresse
Quand la rêveuse ne se montre audacieuse
Lorsqu'isolée, elle ne demeure à mes cotés.




Je me réveille dans la nuit
La tête toute froissée
Comme ces draps colorés
Qui ont beaucoup servi

J'ai fui le cauchemard
Où je t'avais perdue
Où tu ne m'aimas plus
Où tout devenait noir

Je cherche ta douceur
Je cherche ta blancheur
Mes mains vont vers la chaleur
Qui réactivent mon coeur

Je te retrouve dans la pénombre
Je n'ai plus envie de dormir
J'ai soudain envie d'envahir
Doucement, toutes tes ombres

Je me glisse à tes cotés
Epousant les formes de ton corps
Alors que tu rêves encore
D'un beau prince costumé

Je cherche ta douceur
Je cherche ta blancheur
Mes mains vont vers la chaleur
Qui réactivent mon coeur

Mes doigts se posent lentement
Sur l'immense planète vivante
Vibrent aux respirations secouantes
Te parcourent d'effleurements

Je ne peux continuer ainsi
Je vais finir par la rêveiller
Plutot que de la tuer...
Je préfère la laisser en vie

Je cherche ta douceur
Je cherche ta blancheur
Mes mains vont vers la chaleur
Qui réactivent mon coeur







--------------------------------------------------------------------------------


< Dans la grande salle du Palais, elle entre comme distante;Les yeux encore rêvant de precieux doux moments.Les sculptures et dorures ne portent pas atteinte à la lumière dont elle porte l'empreinte.
Non loin, la fontaine laisse couler sa joie, gargouilli d'eau minerale, translucide et fraîche.
Touchant les beautés du regard, elle laisse glisser ses pas vers le jardin privé.Assis au pied d'una arbre, l'instrument à la main, laissant dessus vivre ses mains, un jeune barde .
Ils se saluent de simples gestes, regards croisés, sourires donnés.Sans un mot, elle a posé cape et armes à ses pieds; s'assied non loin de lui et se laisse emporter par la douce voix qui envahit son esprit. >

- "Dame, je ne sais qui vous êtes, ni ce que vous faites,mais ce que je vois, ce que je lis, de votre âme m'est offert.. accordez moi un instant, vous contez ce que vous inspirez "

<D'abors surprise et étonnée qu'à elle il se soit adressé, elle l'invite d'une priere à s'assoir auprès d'elle>

-" Je vous en prie Messire, que votre art me soit partage puisque je n'ai point la joie de pouvoir y pretendre. Je laisserai les vers me bercer et les entendrai puisque vous me les offrez."

<Avec un sourire , la mélodie s'élève >



" Epris de sa dame, de ses beautés
Ses pensées il a laissé filer
De sa bouche tendre et fleurie
Une voix douce est sortie

A un coeur valeureux et heureux
Il n'est accordé que par les dieux d'être deux
A une âme sans égale pour elle il se dâmne
Ô... Dame, accordez lui vos dédales

Lui qui vous aime tant
Ne vivez pas de faux semblants
Laissez vivre vos sentiments
Accordez leur ses moments

Iréelle, impalpable, lointaine
Accordez lui vos mains, donnez
Sans aux lendemains penser
Allez effacer toutes ses peines

Je ne suis doué pour les pensées
Juste pour les mots aimés
Pour effacer les actes blessés
Comme la crainte de trop aimer

Ô...Dame, ce que je fais j'ose l'écrire
Provocation ou pur plaisir
Pourriez vous me le dire
Surtout ne coupez pas à ce plaisir

Qu'il soit ange ou démon maintenant
Rien ne lui importe vraiment
Que de vous dire à present
Que vous êtes un grand tourment

Ô... Dame, vivez donc cet instant présent
Car le bonheur peut s'échapper
Permettez vivre doux sentiments
Rêvés par ce jeune guerrier ..."




Hurricane
< Dans les jardins de Tir Na Nog, il est attiré par un chant doux et gracieux....
Au pied d'un arbre, il voit, merveilleuse, une jeune femme étendue, recouverte par une robe ample au couleur de belles véroniques.
Sa beauté est indescriptible... même pour lui, qui s'y est maintes fois essayé.
Le chant continu sa mélancolie...
Sans bruit, il s'assoit non loin... les mots que son oreille ne perçoit lui parle inconsciemment...
Voici ce que son esprit arrive à retranscrire...>



Troubadour secret de l'amour
Commence un nouveau jour
Ecrit ce que tu ne peux lui dire
Tes silences, elle ne sait les lire

Ce baiser que tu n'as obtenu
Sera le dernier de ses refus
Elle ne peut comprendre le rêve
D'un homme courbé qui se relève

Tu ne l'empoisonneras plus de ta présence
Ton retrait sera ta décence
Dis lui adieu... au revoir
Mais fuit ce qui est ton désespoir

Je sais combien tu l'aimes
Elle n'oubliera tes poèmes
Mais, garder le souvenir de ses yeux
Sera pour toi, le bien le plus précieux

...

< sans comprendre elle a saisi un bout de parchemin vieilli .. ses yeux se sont posés, devenant embués, sur les mots apparaissant comme par magie >

Lorsque tu fermeras mes yeux à la lumière
Baises les longuement, car ils t'auront donné
Tout ce qui peut d'amour passioné
Dans le dernier regard de leur ferveur dernière

Sous l'immobile éclat du funeste tombeau
Penches vers leur adieu ton triste et beau visage
Pour que s'imprime et dure en eux la seule image
Qu'ils garderont dans le tombeau

Et que je sente avant que le cercueil se cloue
Sur le lit pur et blanc se rejoindre nos mains
Et que pres de mon front, sur les pâles coussins
Une suprême fois reposes ta joue

Et qu'apres je m'en aille au loin avec mon coeur
Qui te concervera une flamme si forte
Que même a travers la terre compacte et morte
Les autres morts en sentiront l'ardeur ..


< elle a jeté l'écrit , d'un cri s'est enfuit , laissant autour d'elle des regards médusés; dévalant aveuglée les ruelles de la capitale , elle n'apparaît que fantômatique, ombre naissante dans la clarté descendante . Ces mots inscrits , elle les avaient revés .. ils se sont materialisés .. en sanglots elle s'enfuit , laissant derriere elle la vie >


Hurricane

Dean apperçoit, son coeur, sa vie... fuir, tourmentée par il ne sait quoi, encore. Il la poursuit et malgré l longue distance les séparant, fini par la rattraper. Essouflé, il la regarde tendrement, mais perçoit dans son humide regard la détresse et la souffrance d'une femme bafouée.
- Mon amour, mon coeur, Hurri... que se passe-t-il ?
Elle lui explique en larme, le récit de ce parchemin et les vers qui l'ont assassinée...

Dean souriant, lui conte ceci :
- Mon amour, je n'ai fait que retranscrire le chant inconscient d'une inconnue. Il ne m'était pas adressé, encore moins à toi. Cette femme devait pleurer son homme oublié, ou disparu au combat... parfois ce que notre subconscient retranscrit est détourné et influencé par notre propre vie.

Il lui tendit un blanc papier sali d'encre, et lui souffla dans l'oreille : - "lit"

Voici ce que sa caligraphie avait dessinée :


Si vous poursuivez la rivière
Son lit vous guidera vers un paradis
Au fin fond d'un haut bois imaginaire
Là, où deux étranges oiseaux ont fait leur nid

Cérémonie, sous la protection du vent
Le regard de la dame de la forêt
Feuilles d'automne sur un air planant
Le chant sauvage qui ne s'éteindra jamais

Dans la souche creuse, d'un arbre vassal
Une colombe d'une pure blancheur
Et un aigle au plumage bleu royal
Tiennent en bec, fleurs de couleur

Se tenant devant eux, un écureuil roux
Prononce dans le langage de la nature
Les sacrements écrient dans le coeur d'un loup
Afin que le mariage bénit, dure....

Les yeux de la belle, se relève vers le champion...
Lui, pourtant, n'éprouvant jamais aucune gène, s'agenouille timidement... maladroit, sort de sa besace, une alliance de lières étranges, lui enfile tremblottant... tout juste bégayant, il prononce ces mots :

- Dame de mes jours, dame de mes nuits, donnez à celui dont le coeur pleure lorque vous n'êtes à ses cotés, l'honneur de vous montrer en publique en clamant : "Regardez ma femme, comme elle est belle...Oui, Ô nobles étrangers, regardez cette rose c'est pour moi que ses pétales resplendissent."

Il attend la fixant, le temps s'arrêtant... ne reprendra ou s'effacera qu'une fois la réponse avouée...
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