Dans quel régime sommes nous ?

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Je me pose cette question suite à tous les changements qui sont entrain de se produire en France.
Effectivement nous sommes sensé être en république, sous un régime démocratique. Avec comme valeur Liberté, égalité, Fraternité.
Exit donc les valeurs précitées depuis un bon moment.
Mais que reste t’il de notre état de droit ?
Entre auto censure des médias, volonté de prise de contrôle sur le net, et campagne de publicité.
Le contrôle étatique sur l’information que semble vouloir le gouvernement, me parai incompatible avec le régime politique affiché.

Le refus de prendre en compte le malaise social de plus en plus fort des français, le dénigrement des actions de grèves, et le soutien d’une politique réactionnaire envers et contre sa population.
Révèle t’il pas la fin de l’état de grâce dont ons à bénéficié depuis l’avènement de la IV république ?

Certes il nous reste la liberté d’expression et d’opinion, dans le cadre réservé du privé.
Cependant cela suffit il pour dire que notre pays est démocratique ?

Comment définir aujourd’hui notre régime politique ?
Nous sommes en République et non pas en Démocratie.
edit : oups tu l'avais déjà dit ^^

République participative.

De plus en plus je dirais : République corporatiste

(les fans de Civilization apprécieront)
Dans la civilisation du cul et dans la république du rien, voilà où t'es. Et c'est déjà une voie vers la guérison que de se poser la question.
Fou rire déclenché par Aenur. Merci à toi, grand révolté.

Ceci dit, je suis assez d'accord avec Vorfis sur l'utilisation du terme république corporatiste.


EDIT : WAAAAAW, g up ! Tro b1 !! Aielendeur me wala ! Gara twa !
Citation :
Publié par Vorfis
Nous sommes en République et non pas en Démocratie.
edit : oups tu l'avais déjà dit ^^

République participative.

De plus en plus je dirais : République corporatiste

(les fans de Civilization apprécieront)
Tu veux dire qu'on est dans une constitution Républicaine, avec un modèle politique de Démocratie participative ?

Effectivement en théorie c'est la France.
Hors quand on se réfère a ce que j'ai cité dans mon post initial, ça ne colle plus vraiment au régime qui nous gouverne...
D'ou ma question.

P.S: Ce qui révolte c'est que dans le pays "de la liberté et des droit de l'homme", on quitte notre système démocratique dans l'indifférence général !!
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par fraanel
Comment définir aujourd’hui notre régime politique ?
Je n'ai pas constaté de changements majeurs pour ma part depuis que je suis en âge de comprendre un peu les rouages de la chose (depuis environ 8-10 ans environ). Tout ce qui est mentionné, comme quoi plus le temps passe, plus on perd de libertés ou je ne sais quoi, en pratique de mon point de vue il n'en est rien. Tout du moins pas encore.

Ce que je commence à constater aujourd'hui, et qui est relativement inédit en soi, c'est que le rôle de l'opposition est apparement passé des partis politiques, aux entreprises avec tout ce qui implique d'objectif de profit que sont ces médias qui ont flairé le marché juteux du public qui n'attendent que ça balance sec sur le pouvoir en place et qui obéit à la démarche sans nul doute très constructive du "tous pourris".

Du coup, l'expression de cette opposition a changé. Lorsque ce furent les partis qui s'en occupaient, pour la plupart, ils avaient un rôle d'arbitre, d'acquiésser quand une décision est bonne et de critiquer constructivement quand elle est mauvaise en proposant des alternatives, des aménagements... Avec lesquels ils pourront ainsi constituer une base de programme pour les prochaines élections. Situation qui me semblait saine, et qui est censé être la façon dont marche une démocratie. Suis-je trop naïf de penser cela ?

Maintenant, l'opposition selon ces médias, c'est aujourd'hui apparement critiquer chaque mot du gouvernement en place de façon manichéenne. En effet, ces médias là se sont bien vite rendus compte que la critique gratuite et le trash rapportent plus que la critique constructive (rappel : ce sont des entreprises), qui est de toute manière trop lourde à faire passer au public destiné qui est bien plus réceptif à un franc parler façon Huma. Et c'est ainsi qu'on en arrive à des messages tels celui de départ complètement copié collé d'un éditorial. Mais où est passé la prise de recul et le libre arbitre dans tout ça ?

Non pas que le gouvernement actuel soit irréprochable, loin s'en faut et nul ne le fut, il faut bien des garde fous auquel cas il n'y aurait plus de démocratie, mais que ça soit aux médias qu'incombent la tâche de "jouer l'opposition" de leur manière me semble innaproprié. Parce que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir dans les décisions d'un gouvernement, quelque soit son obédiance politique, et quelque soit le point de vue duquel on les voit.
Faut pas confondre démocratie et République, mais faut pas non plus les opposer: le terme de Res Publica apparaît en 509 av. J.C. et s'oppose au regnum.
Pourtant il n’est pas synonyme de démocratie. Dans l’Ancien Régime c’est sous ce terme que l’on désigne l’Etat : Bodin en 1576 dans les Six Livres de la République la définit comme «un droit gouvernement de plusieurs messages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine. ».
Montesquieu considère le gouvernement républicain comme celui « où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance. ».
On attribue à la Constitution américaine l’invention de la République même si la Constitution ne mentionne pas le mot.
En France le mot a pris une consonance particulière car il s’inscrit dans l’héritage de la Révolution. La République n’apparaîtra qu’en 1792 avec l’abolition de la royauté. Et ensuite avec calendrier républicain qui efface toute référence à l'église et au calendrier grégorien.
La Constitution montagnarde de 1793, en son article 1er, dira que "le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles".

Le terme restera ensuite même sous Napoléon où il figurera sur les documents officiels à côté de l’expression "Napoléon empereur".

Puis on l’identifiera avec le régime parlementaire, surtout avec la III puisque la République est proclamée deux jours après la capitulation à Sedan le 4 septembre 1870 à l’Hôtel de Ville de Paris.
Puis la nouvelle assemblée désignera Thiers chef du pouvoir exécutif de la République. Ce n’est que sous la forme de l’amendement Wallon et repris par l’article 2 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875 que le mot rentrera définitivement dans nos institutions.
Apres la crise du boulangisme on précisera que la forme républicaine du gouvernement ne peu être révisée. Que les Constitutions de 1946 et 1958 reprendront. C’est à partir de 1879 que l’esprit républicain va triompher, il intègre les valeurs, en référence notamment à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.

Suivra une législation républicaine sur les libertés communales, syndicales, d’association et la séparation des Eglises et de l’Etat. Etre républicain ce sera adhérer à des grands principes. On rertrouvera cette idée avec l'Union Sacré pendant la première Guerre, mais il y aura l’instabilité gouvernementale due au régime parlementaire.
La République ne survivra pas à la défaite en 1940, et la loi constitutionnelle attribuera les pleins pouvoirs à Pétain.
Le rétablissement de la légalité républicaine se fera sous de Gaulle et en 1945 on instaure une IVème République, promulguée en 1946.
Elle ne retrouvera pas la vigueur idéologique dont elle avait fait preuve auparavant, et la nouvelle République gardera ces défauts.

Alors il ya évidemment des liens avec démocratie, et peut être que le terme serait davantage un concept de nature politique, qui porte au plus haut degré d’abstraction la relation de loyalisme unissant le citoyen au principe de légitimité fondant le mode de gouvernement. En tout cas, République est plus synonyme de valeurs, et démocratie de système institutionnel.

Pour la question de l'Etat de droit, on a tendance à dire que c'est l'Etat soumis au Droit: c'est lui qui en est à l'origine, il a le monopole de création de na norme, mais il va lui même fixer ses propres limites et son contrôle, institutionnel, politique, populaire etc... En général, il ya des critères pour définir un Etat de Droit: une hiérarchie de normes, avec une suprématie constitutionnelle, ensuite un contrôle de constitutionnalité de la loi, des pouvoirs distincts et séparés etc... A partir de là, ça donne déjà une idée pour savoir si on est dans un Etat de droit ou pas. Contrôle de consitutionnalité inéxistant ou défaillant, confusion de plus en plus flagrante entre le pouvoir législatif et le pouvoir réglementaire et empiètement du gouvernement dans des affaires relevant normalement du Parlement, absence de pouvoir coercitif de la Constitution qui a perdu de sa normativité, et n'a plus aucune signification, confusion des pouvoirs etc etc...

Ce que je me dis c'est que si on relisait Rousseau et la Constitution de 1793 y'aurait pas mal de têtes qui tomberaient...
Nous sommes dans une République, ce qui ne signifie pas grand chose, qui est en fait une démocratie représentative, c'est à dire un régime ou un organisme représente la nation, chez nous le Parlement.

Notre Démocratie représentative est, depuis la fondation de la V" république, un régime semi-présidentiel ou bi-représentatif (selon les théories), à mi-chemin entre présidentiel et parlementaire, héritage du gaullisme et des déboires de la IVe.

Traditionnellement, le régime présidentielle présente une séparation des pouvoirs stricte, et le régime parlementaire une séparation des pouvoirs plus souple. Notre système hérite plutôt de la seconde version, tout en laissant à l'exécutif pas mal de pouvoirs (gestion de l'ordre du jour du parlement, dissolution, référendum), contre quelques contre-pouvoir (censure).

Le passage du septennat au quinquennat et l'inversion des présidentielles et législatives a plutôt renforcé la présidentialisation, qui reste très tributaire de la personnalité du président. Le projet de réforme constitutionnel a tendance à équilibrer ce fait.

Ça, c'est l'état actuel du régime dans les textes et la théorie.

En pratique, en France, tu bénéficies :

- de la liberté d'expression
- de la liberté de rassemblement
- de la liberté de la presse
- de la présomption d'innocence
- de la liberté de circuler
- de l'égalité devant la loi
- de la liberté de croyance
- de la liberté d'opinion

Et autres libertés diverses et variées. Plus pas mal de droits et peu de devoirs.

La France est une Démocratie. Pas parfaite (il n'y a pas de perfection en la matière), mais il serait bon que certains se le mettent dans le crane.
Citation :
Publié par rincewind
En pratique, en France, tu bénéficies :
- de la liberté de la presse
- de la présomption d'innocence
- de l'égalité devant la loi
*Tousse*

Oui, enfin non.
La présomption d'innocence, c'était vrai il y a quelques décennies. Aujourd'hui nous sommes plutôt dans l'ère de la présomption de culpabilité. On le constate un peu partout et bien sûr avec la justice et les lois qui sont promulguées. Combien de fois un suspect a été descendu par la presse et accusé de tous les maux par les politiciens pour voir que finalement ce suspect était innocent. Combien de lois votées partent du principe que le suspect est coupable et se doit de prouver son innocence après la sentence ?

L'égalité devant la loi ? Quelle blague. C'est connu et reconnue qu'une personne fortunée jugée dans le sud de la France (du côté de Nice au hasard) verra une facette douce et tendre de la justice. Une justice presque soucieuse du bonheur de ses concitoyens.
Il s'agit de dépénaliser le milieu des affaires a dit un grand homme. Il s'agit en fait d'accepter qu'une personne détourne des millions aux français mais de réprimer durement ceux qui volent des mobylettes, surtout lorsque celles-ci appartiennent à des personnes riches.
L'égalité n'existe plus depuis longtemps, la corruption a complètement galvaudé le système. Le nier c'est faire preuve de stupidité ou d'ignorance...

La liberté de la presse ? J'en ris vert. Quand les 3/4 de la presse appartiennent à quelques personnes proches du pouvoir, on appelle plus ça de la liberté. C'est de la connivence entre le pouvoir politique et le pouvoir médiatique.
Alors, certes, on laisse encore le canard enchaîné faire ses caricatures, et Marianne troller joyeusement. Mais l'on ne s'empêche plus de brimer ouvertement les journalistes qui ont tendance à trop l'ouvrir. Que ce soit dans les journaux people, à la télévision, à la radio, ou même dans la presse écrite sérieuse.


La France est une démocratie oui. Mais elle est complètement viciée et vérolée (moins que l'Italie ceci dit, mais on fait tout pour la rattraper).


P.S : Quant aux autres droits que tu cites. Ils sont - je pense - encore vrais en France, mais l'on voit déjà en Europe et en Amérique du Nord certains de ces droits bafoués au nom du terrorisme, de la lutte contre l'insécurité, de la répression de la délinquance, etc.
Est-ce normal ? Faut-il s'en inquiéter ? Faut-il laisser ces tendances se poursuivre ? Quel en sera l'aboutissement ?
Je suis dans l'incapacité d'y répondre ou de me faire une idée de l'avenir. Entre la crise énergétique, la crise de l'eau, le réchauffement climatique, la montée des eaux, la montée en puissance des phénomènes climatiques dévastateurs, le développement de nouvelles puissances, la réorganisation étatique, la montée en puissance de groupe industriels et, en parallèle, celle de l'individualisme.
Par contre, il y a une chose dont je suis certain. C'est que l'avenir ne va pas vers le progrès et que nous filons un mauvais coton.
J'ai pas assez de temps pour tout lire.

Mais j'aurais dis : Technocratie participative.



Sinon, les libertés, laissez moi rire, exemple tout con :

Demain, j'enregistre la TV, je la passe à mon voisin qui peut la voir chez moi... je veux partager sur le net : je suis hors la loi :'D


Présomption d'innocence : Comment t'explique que les voitures de police s'arrête à côté de moi ? Que les flics me controle systématiquement ? Qua la vieille devant moi à champion à le droit d'avoir un sac à main, et moi pas de sac à dos ?



Les Sarkozystes de ce pays font pas partis de la même tranche de population que nous ou bien je craque.

Les autres qui sont sarkozystes et vivent comme moi, sont bien lavé du rectum au cerveau.
effectivement,énormément de problème face a une république complètement rongé par les problèmes qu'on connait tous maintenant (corruption,au dessus des lois etc...).
Maintenant,je me pose quand même une question...
Si VIeme république (car je pense vu comment on va que cela va rapidement partir en sucette),qu'est qu'on pourrait mettre dedans pour eviter les echecs des 5 autres?
Et aussi pourquoi les différentes républiques, qu'on a eu,se soldent a chaque fois en blackout total ?

Need un regime qui tient la route quoi
Parce qu'à partir du moment où un régime acquiert une certaine stabilité, il y a forcément corruption. C'est automatique. Quand une personne possède un pouvoir politique, d'autres vont tenter de s'en approcher pour accaparer son attention. Et au fond, on ne peut pas reprocher à ceux qui tentent de corrompre le politique de le faire. C'est normal de vouloir protéger voire améliorer ses intérêts. C'est humain oserai-je dire.

Par contre, c'est nettement moins normal que le politique accepte la corruption. Mais ça, c'est en grande partie de la faute du peuple français dans son ensemble.

Un système qui empêcherait ça devrait se baser sur l'anonymat. Il faudrait que les politiques soient anonymes et inconnus. Pour qu'aucun ne puisse les approcher.
C'est une solution, mais je ne vois pas du tout comment la mettre en pratique.

L'autre possibilité c'est de faire en sorte que les politiques changent constamment et ce à tous les niveaux. D'empêcher la stagnation politique. D'empêcher les mêmes d'être toujours sous les feux des projecteurs. C'est déjà plus faisable, mais ça reste très difficile à concevoir.

Il existe aussi l'idée qui est la mienne d'appliquer une différence entre le citoyen et le citoyen politique. C'est-à-dire que le politicien en tant que "meneur" se devrait d'être exemplaire et donc encourrait des représailles de la part de la justice bien plus grande qu'un citoyen normal si dans le cadre de ses fonctions il venait à violer la loi ou à détourner la loi de son but.
Il existerait une commission indépendante, autonome, renouvelée périodiquement, qui se chargerait du contrôle et de la vérification de l'honnêteté des politiciens.
Mais là aussi cette "solution" pose des problèmes.

Comme le disait je ne sais plus qui, c'est en fait un problème inhérent à la démocratie, qui est le moins pire des régimes actuels.
Citation :
Publié par rincewind
En pratique, en France, tu bénéficies :

- de la liberté d'expression
- de la liberté de rassemblement
- de la liberté de la presse
- de la présomption d'innocence
- de la liberté de circuler
- de l'égalité devant la loi
- de la liberté de croyance
- de la liberté d'opinion
Si ces droits participent à la définition de la démocratie, celle-ci ne se limite pas à ces droits. Une démocratie nécessite d'autres facteurs, comme le suffrage universel, la protection des minorités, l'existence de contre-pouvoirs, l'accès à l'information et l'éducation...

Et on peut en effet constater que nombre de ces facteurs sont en recul en France depuis quinze ans. La liberté de la presse est bafouée quand le ministère de l'intérieur envoie des flics dans les rédactions, téléphone à certains patrons de presse pour leur donner des ordres ou obtenir des tête, ou quand l'Europe est devenu le dernier rempart pour la protection des sources.

La liberté de circuler est mise à mal quand les Balkanis bloquent tout un centre ville pour le mariage de leur fille en invoquant un déménagement, un tremblement de terre et un exercice militaire (oui, le tout simultanément).

L'égalité devant la loi est mise à mal quand on évoque l'île de la Jatte ou le scooter du Prince Jean.

Les contre-pouvoirs sont pillonés méthodiquement. Le droit de vote est contrecarré par le découpage électoral, le mode d'élection du Sénat et les machines à voter.

Alors oui, la France n'est pas la Corée du Nord. Mais nous pouvons nous alerter de certaines dérives avant d'en être arrivé à ce point, non ?
Citation :

En pratique, en France, tu bénéficies :

- de la liberté d'expression Non on ne dit pas ce que l'on veux, mais ce que l'on peut.
- de la liberté de rassemblement non, le nombre de manif interrompu par la police sans motif ne se compte même plus
- de la liberté de la presse Non, la presse libre n'existe pas (censure ou auto censure)
- de la présomption d'innocence C'est pour sa qu'un mec peux rester 72 heures en gardes a vu? ou que toute la presse, et les politicar déclare le 1er suspect coupable?
- de la liberté de circuler mouais
- de l'égalité devant la loi lol pas besoin d'expliquer
- de la liberté de croyance on peut croire ce qu'on veux mais chez soi! (sauf les extrémiste de toute manière il ne rentre pas (plus) en France
- de la liberté d'opinion Tu penses ce que tu veux (comme partout) mais tu ne peux pas toujours dire ce que tu pense

Et autres libertés diverses et variées. Plus pas mal de droits et peu de devoirs.

La France est une Démocratie. C'est clair que le traité de Lisbonne prouve qu'on est en démocratie .
Dans mon monde ça se passe comme ça
Tout à fait d'accord avec Jeska. On est en démocratie et le bordel politique, c'est normal. Et si vous n'êtes pas content du système, c'est pas en restant devant votre ordi que ça va changer.

Le vrai problème c'est une incompréhension entre les "élites" que sont les hauts politiciens, PDG, journalistes politiques, etc., qui ont chacun un peu de pouvoir, et le citoyen normal qui n'en a pas, hors élections.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par rincewind
...

A l'heure actuelle, je trouve qu'on a tendance a s'approcher (tout du moins, ça a l'air d'être la volonté de Sarkozy) vers un régime présidentialiste.
Citation :
Publié par fraanel
Je me pose cette question suite à tous les changements qui sont entrain de se produire en France. Lesquels précisément ?

Effectivement nous sommes sensé être en république, sous un régime démocratique. Constitution Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

Avec comme valeur Liberté, égalité, Fraternité.Telle est la devise de la République

Exit donc les valeurs précitées depuis un bon moment. Ah bon ? Comment ça ?

Mais que reste t’il de notre état de droit ? Hein ??

Entre auto censure des médias, volonté de prise de contrôle sur le net, et campagne de publicité. Euh oui... et plus précisément ?

Le contrôle étatique sur l’information que semble vouloir le gouvernement, me parai incompatible avec le régime politique affiché. L'idée de laisser le choix du président de france télévision au Président de la République ?

Le refus de prendre en compte le malaise social de plus en plus fort des français, le dénigrement des actions de grèves, et le soutien d’une politique réactionnaire envers et contre sa population. Exemples !!!

Révèle t’il pas la fin de l’état de grâce dont ons à bénéficié depuis l’avènement de la IV république ? Quel état de grâce ?

Certes il nous reste la liberté d’expression et d’opinion, dans le cadre réservé du privé. Procès Charlie Hebdo, c'est du poulet ?

Cependant cela suffit il pour dire que notre pays est démocratique ? As tu démontré que notre régime n'était pas démocratique ?

Comment définir aujourd’hui notre régime politique ? Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

Je trouve ta formulation de titre intéressante. Le problème c'est que le corps du sujet est beaucoup trop vague. C'est un ensemble d'idées que tu t'es fait en lisant la presse ou autre. Mais tu ne mentionnes pas le moindre fait. Si on ne sait pas sur quoi tu te bases, on fonce vers le dialogue de sourds !
Citation :
Publié par wattizzis
Citation :
Publié par Tinm
Le vrai problème c'est une incompréhension entre les "élites" que sont les hauts politiciens, PDG, journalistes politiques, etc., qui ont chacun un peu de pouvoir, et le citoyen normal qui n'en a pas, hors élections.
Incompréhension ? Pour certains sans doute . Pour les autres c'est du foutage de gueule, du mépris . Prend l'exemple du niveau de vie, les élites que tu cites savent très bien que vivre avec un smic c'est intenable en ce moment.
Intenable ? Ecoute, je vis dans une famille bourgeoise et non, c'est pas du tout évident pour moi qu'on vive dans la misère avec le smic (si on est seul, ou même avec 1 smic + mi-temps pour 4).

(N.B. Ca ne m'empêche pas de vouloir une réduction des inégalités, de manière générale)
Nan, mais y'en a qui découvrent l'histoire de la Vè hein. "le coup d'état permanent", ça vous dit quelques choses?

Le simple fait que ce thread existe démontre à la base le caractère fondamentalement démocratique de notre pays. Y'a pas trois mecs qui vont descendre cette nuit chez toi, te foutre une cagoule sur la tête et t'emmener sans rien dire.

Quand on voit les réponses aux divers droits que j'ai cité, je crois rêver. Genre confondre la liberté de rassemblement et la liberté de manifester. On est tellement dans une démocratie que vous n'imaginez même pas qu'une interdiction de rassemblement, ça puisse être l'interdiction de se réunir à plus de cinq dans un local... (le premier qui parle des cages d'escaliers, il sort).

Et "on dit ce que l'on peut"... mais je rève? La liberté d'expression est totale en France, juste limitée logiquement par deux trois critères (incitation à la haine raciale) et illogiquement par deux trois autres (mémoire imposée). Et la croyance? Eh, les mecs, le voile, c'est interdit à l'école hein, pas dans la rue.

La remarque la plus intelligence, c'est celle de Nof Samedisþjófr. Effectivement, il y a des scandales, mais pas plus qu'avant. Le scandale est consubstantiel de la république, et, je dirais même, signe de bonne santé.

Enfin :

Citation :
A l'heure actuelle, je trouve qu'on a tendance a s'approcher (tout du moins, ça a l'air d'être la volonté de Sarkozy) vers un régime présidentialiste.
La révision de la constitution est clairement orientée parlementariste.

Elle établit dans le texte un état de fait (le président gouverne), mais offre des contreparties au législatif (fixation de son ordre du jour, 49-3 très limité, encadrement d'ex prérogatives régaliennes, plus de contrôle dans les nominations, deux mandats max... y'a que le passage du Président devant l'assemblée qui est un peu hors cohérence, et qui fait bondir du fait du souvenir du "lit de justice".

Sarkozy, dans sa campagne, avait annoncé différentes promesses qu'il a tenu à ce qu'il me semble (commission des finances pour l'opposition). Dans les cartons, y'a un projet de loi pour renforcer la liberté de la presse...

Franchement, on lui fait sur ce sujet (les institutions et la pratique) une très mauvaise presse. Il a une pratique du pouvoir très Gaulliste en fait, pas vraiment abusée.



Nan, si vous voulez vraiment critiquer LE scandale de la Ve, tapez sur l'arnaque la plus monumentale de ces cinquante années :

Le sénat. (d'ailleurs, si Sarko lache du lest, c'est pour tenir sur ça, pas fou)
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