[Wiki] Histoire(s) des RR

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Regroupons ici les textes qui content l'histoire des Royaumes. Biographies, mémoires...sont les bienvenus de même que des versions contradictoires.

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Histoire des provinces


Histoire du Berry


par Juliano di Juliani

De l'Artois et de la Normandie


par KurtWagner

Les origines du royaume et de la Champagne


par Rolland



Biographies


Averell d'Alton


par un de ses serviteurs


Caedes


par lui-même


Tsarine


par elle-même



Evènements


La bataille de Compiègne (septembre 1453)


par Rekkared

La Fronde (janvier 1454)


La catin qui se voulait reine de France, pièce de théâtre satirique par la Compagnie des Enfants de Noé
Dernières modifications :
(Voir) 23/10/2007 19:17:55 : Ayla d'Appérault (La catin qui voulait reine de France, pièce de théâtre pré-Fronde)
(Voir) (Comparer)22/10/2007 22:31:51 : Ayla d'Appérault (les débuts de la Champagne par Rolland)
(Voir) (Comparer)22/10/2007 22:30:46 : Ayla d'Appérault
Histoire du Berry par Juliano Di Juliani, Duc Du Berry-Champenois.

Les Origines.

Il était une fois au sein d'un Royaume de France composé alors de l'Artois, de la Normandie, de la Bretagne, de la Champagne et de la récente Bourgogne, l'annexion de la province du Berry.

Cette belle région fut alors colonisée avec seulement 3 villages, villages uniquement forestiers qui plus est. Sancerre, Châteauroux et St Aignan furent donc ainsi ouvert à la population.

Une foule bigarrée et assez hétéroclite vînt alors s'installer au sein de cette belle mais rude région. Nous manquions cruellement d'artisans à l'époque. De nombreux appels à la main d'œuvre furent lancés de part et d'autre du Royaume afin de recruter alors essentiellement des charpentiers et des forgerons nécessaires à l'exploitation de nos forêts.
Je me rappelle bien de cette période, les marchés étaient peu remplis et les produits se vendaient à des prix qui nous paraîtraient aujourd'hui démesurés. Le pain était aux alentours de 8 écus, les légumes de 14 et la viande tournait alors entre 22 à 25 écus le morceau. Et cela se vendait !
Ce fût aussi l'époque où les spéculateurs se livraient à cœur joie à leur immonde travail, certains allant chercher de la marchandise dans de vieilles régions en grande quantité et à bas coût pour la revendre sur nos marchés avec une très léger démarque par rapport à nos coûts de vente moyens empochant ainsi des marges énormes (achat de pain à 7ecus et revente à 8 par exemple dans une région composée de nombreux vagabonds, je vous laisse calculer par vous même les profits). Valdy, dont je reparlerais plus tard, était évidemment un de ces tristes individus...

Le futur Roy de France, Levan III de Normandie (il n'était pas alors oint à l'époque), nomma un duc provisoire afin de diriger cette province en attendant que le peuple désigne son duc. Volpone de Médicis, membre du PARS et juriste reconnu et émérite au sein du Royaume s'assit donc le premier sur le trône ducal. Il choisit certains de ses conseillers parmi ses amis politiques, mais pas seulement. Des gens nés en Berry également furent joinst à ce premier conseil ducal. Je pense à Arnvald et Manulascience entre autres...



Le Premier conseil ducal ou l'histoire des bâtisseurs du Berry.

Duc : Volpone [†]
Bailli : Bouboule
Capitaine : Le_wawa [†]
Commissaire au Commerce : Juju
Connétable : Yoyoletroll
Juge : Arnvald [†]
Porte-parole : Shavadon [†], puis Volpone [†]
Prévôt des Maréchaux : Cesarion
Procureur : Viking [†]
Suppléants : Levan, Meth, Michel

Furent les conseillers qui eurent la rude tâche de "civiliser" cette région. Ils disposèrent pour cela uniquement de leur envies et de leur intelligence. La présence de Levan III de Normandie était uniquement justifiée par la demande de Volpone qui ainsi faisait de ses Lois des réalités inaltérables, sauf en cas de contre-signature du Roy de France.


L'économie.


Le trésor ducal partait de zéro, avec aucune marchandise en stock. Et les mairies qui elles n'eurent pas la chance d'avoir un maire rapidement, furent toutes assaillies par les rachats automatiques et tournant au alentour de -10 / -15 000 écus. Sancerre étant même allez jusqu'a -25 000 écus après plusieurs révoltes.
Le jeune CAC de l'époque (et oui je n'ai pas toujours eu une barbe blanche) bien qu'inexpérimenté débordait d'idées affin de remonter toute l'économie du duché. et cela tournait essentiellement autour de quatre lettres : "BOIS".
Plusieurs grandes campagnes de rachat des stocks de bois dormant sur les marchés furent lancées suivi d'exportation vers les régions qui étaient alors en manque de cette denrée indispensable. Cela était l'accomplissement de la première étape de son programme économique. La seconde fut d'orienter les productions de l'artisanat vers le métier de charpentier et ainsi encourager la production de sceaux, échelles, barques et autres dérivés boisicole. Produits amenant de fortes marges à leur fabriquant (à l'époque on tournant autour de 30/40 écus de bénéfice par jour pour un lvl2). parallèlement à cela, ce CAC composa au duché un stocks de marchandises afin de petit à petit orienter les prix de vente et ainsi de tirer les prix vers le bas, afin de permettre une meilleure exportation des produits en surstock.

Le but premier étant d'amener le Berry vers une autonomie financière forte. Le marché interne devait s'auto suffire et les excédents étaient alors destinés à l'exportation grâce à des prix bas.


La justice ou la création du droit coutumier.


Nous étions à l'époque où le codex champenois venait de voir le jour. Recueil fort complet mais indigeste. les autres provinces se lançant de façon effrénée dans des pales copies de l'œuvre du Maître Caedes, tout en se gardant bien de revendiquer une quelconque parenté avec le codex.
Le génie du Berry, vint de l'éminent Arnvald, avec la création d'un droit dit "coutumier". Le principe était d'une simplicité exceptionnelle ! Tout ce qui sortait de la moral de la trinité : de l'Église, de la vie communautaire et de l'éducation dispensée par un bon père de famille, étaient alors passible de sanction. Sanction laissée libre à l'appréciation du juge. Juge qui dans leurs grandes sagesse et cela depuis la création du Berry, n'abusèrent jamais de ce pouvoir quasi illimité ! La Cour d'appel nous donnant d'ailleurs raison dans les quelques dossiers qui lui furent présentés.
Mais le droit coutumier est essentiellement dirigé vers les affaires de la vie quotidienne des berrichons. Pour tout ce qui sort de l'ordinaire, se fut alors le Duc Volpone qui posa les bases de nos lois écrites. La quasi totalité de ces lois ont d'ailleurs traversé les années et sont toujours en vigueur. Preuve de leur puissance et de leur justesse.


La meilleur des défenses est... D'inspirer la peur.


Les différents ducs qui se sont succédés ont toujours adhéré à cette politique sécuritaire. Le Berry est à l'époque le plus petit duché des Royaumes et pourrait donc représenter une proie facile.
Une armée de métier fut alors mise en place, les effectifs étaient peu nombreux, mais suivants les règles de guerre en vigueur à Compiègne, les soldats par contre étaient extrêmement bien équipés ! Ils avaient chacun l'équivalent d'une épée et d'un bouclier. Des balistes et des murs de pierres défendaient nos villages et un énorme stock de fer brut était présent dans nos réserves.
Par ailleurs, l'information, fut la clé de nos succès. De nombreuses amitiés disséminées un peu partout au sein du Royaume, permit au Berry d'avoir toujours un temps d'avance sur les autres provinces.
Ceci conjugué à une volonté manifeste de neutralité, désignèrent le Berry comme un interlocuteur privilégié par les belligérants. Comme l'attestent les médiatiques "accord de Pouancé" conduit par le Duc Thierry, suite à la guerre : Poitou/Touraine contre l'Anjou.
Une armée de métier parcourut également régulièrement les routes de notre province lors de l'apparition du brigandage. Les assassins et bandits de tout poils étaient alors capturés, rossés, puis passés en justice. Justice qui rendait un verdict sévère mais juste. Notre région fut rapidement réputée pour ne pas être "une terre de chasse" pour les malfrats.
Quelques révoltes, bien trop nombreuses, éclatèrent le temps du premier mandat ducal. La situation fut rapidement maîtrisée et depuis de nombreuses années le Berry est désormais une terre ou il fait bon vivre.


De la position du Berry durant "la Fronde".

Les ennemis de notre région ont racontés beaucoup d'histoire autour de la participation du Berry parmi les régions anti-royaliste. Il a été dit beaucoup de bêtises que je vais tacher d'éliminer aujourd'hui.
Cela a commencé avec le retour du Duc Caedes en Champagne, il reprit rapidement possession de ses petites affaires la bas et tout aurait pus en rester la. Mais durant l'absence de ce grand homme, la France avait sombré dans la facilitée et le Louvre était désormais remplis de "courtisans" au sens vulgaire de ce mot. Levan III, n'avait toujours pas consideré comme utile le fait de se faire Oindre et ainsi attirer la bénédiction divine sur notre Royaume et vivait dans une certaine immoralitée. On parlait beaucoup des mignons de Paris alors. Biquette ne fut pas nommé Prince, ensuite, pour rien... bref tout allait à veau l'eau.
Caedes demande alors à Levan III de Normandie, d'ériger des Etats généraux, conformément à la Charte du Royaume et de se faire Oindre à Reims.
A l'époque tout les duchés, trouvèrent que la tenue des Etats généraux étaient alors une bonne idée et presque tous approuveraient la demande du Duc de Champagne. Ce fut aussi le cas du Berry.
Mais Levan entra dans une terrible colère et de cette façon très abrupte qui le caractérise temps, décida arbitrairement, qu'il était temps de se priver d'un vassal devenus trop puissant. Puissant au point de lui faire de l'ombre... Le conflit se préparait.
D'un coté, la Champagne et les régions qui la soutenait dans la demande de tenus des Etats généraux.
Une carte retraçant les positions de chacun avant le début des hostilités.
Pour peu que l'on analyse cette carte de plus près, on y retrouve surtout des grands pôles d'influences qui en realitée n'avait rien a voir avec une envie de tenir des Etats généraux ou non. Ainsi, l'Artois, s'opposa par principe a la Champagne en espérant récupérer Compiegne. Tandis qu'au sud, Le Limousin voyait une occasion de s'agrandie sur le Berry.
Mais hélas, le combat qui sur le papier semblait être en faveur du camps des partisans des Etats généraux, fut complètement chamboulé par une annonce de Levan III :

Citation :
Le Duchesse de Champagne a cessé de reconnaître son souverain. Elle sera châtiée, avec l'aide de tous les peuples loyaux du Royaume.

Si elle persiste, la Champagne sera démembrée, aux profits des seigneurs qui nous soutiendront.

Nous nous réservons le droit de convoquer les Etats Généraux, au moment que nous jugerons propice

Nous, Lévan III, Roi de France par la grâce de Dieu, fils de Lévan II, sacré à Sainte-Menehould, ordonnons la mise en détention de Tsarine, Caedes, Volpone, Alsbo, ainsi que de toute personne ayant pris fait et cause pour l'usurpateur Caedes, ou ayant appelé illégalement à la constitution des Etats Généraux.

Fait à Paris, le 15 Janvier

Levan III, roy de France
Ainsi que la promesse à touts les ducs et comtes en exercice qui se rallirait sous la bannière du Roy, de toucher une petite fortune, (que Paris ne disposait d'ailleurs pas et qui ne fût jamais touchée.)
Bref, ce fut le moment, ou lâchement, le Languedoc se déclara neutre et joua la carte de la temporisation en envoyant avec beaucoup de retard des troupes rejoindre celles de Levan. Le Bourbon Auvergne, qui avait signé via son duc TrollFarceur, la demande de tenus des EG, s'allia avec le Limousin. De même que le Traitre Fnor, Duc de Touraine qui pourtant était ami à l'époque du Duc de Berry...
Ils prétextèrent fallacieusement que le Berry voulait renverser Levan. Alors que plusieurs déclaration du Duc de Berry assurait le contraire. Levan était reconnus comme Suzerain du Royaume de France et il lui était demandé de se faire oindre affin d'attirer la bénédiction d'Aristote sur son Royaume. Il lui était aussi demandé et non exigé, de convoquer les Etats généraux.
Mais les rancoeurs et les envie de conquêtes de quelques hommes, prirent le dessus.
Ce fut ainsi, qu'une puissante armée composée de Trois duchés : Bourbon Auvergne, Limousin et Touraine, fit route en secret sur les terres du Berry afin de renverser le Chateau de Bourges et cela sans aucune déclaration allant dans ce sens. Sans aucune déclaration de guerre, rien. Aucun respect du code de l'honneur. C'était il y'a longtemps, et je ne l'ai toujours pas pardonné! Honnis soit Senael! Honnis soit Trollfarceur! et qu'il continue de brûler dans les flammes de l'enfer, feu Fnor! Ces hommes qui étaient persuadés de pouvoir prendre le petit Berry en une seule journée! Ces hommes qui étaient sur et fier d'eux.
Quelle débâcle ils ont degustés...
Le Peuple de Berry, s'est unis comme un seul homme derriere son duc. Chacun prit ce qui put lui servie d'arme. fourche, manche de pioche, gourdin, bâton equipere les paysans qui se sont rapidement regoupés autour des chefs militaire du Berry. Tandis que les soldats se mettaient en manoeuvre pour faire front à l'ennemis.
Trois duchés contre un!
le combat semblait loin d'être équitable et pourtant t ce fut le petit qui gagna. D'un coté, l'obéissance à des ordres d'un homme vivant très loin et de l'autre, l'amour d'une terre.
Le coeur vainc toujours... et Aristote infligea pénitence aux perdants : Senael et Trollfarceur tombèrent malade et n'en sont toujours pas remis. Tandis que Fnor mourut d'une chute de cheval.
Mais hélas, la champagne ne put elle contenir de même les assaults, bien plus vigoureux et violents des troupes de Paris. Et avec l'arrestation du Duc Champenois, ce fut l'ettoufement de toutes les velliitées.
Je voulais quand même signaler le courage exemplaire du Duc Cardinal, de même que le peuple breton qui ne renièrent jamais leurs positions et restèrent aux cotés de la Champagne et du Berry. Contrairement à presque toutes les autres provinces.... Ce sont des personnes pour qui le mot Honneur, signifie quelques choses! puisse le Royaume être remplis de personnes comme eux!


Des différents Duc et des berrichons célèbres.

* Le premier fut donc Volpone.
Personnage éminent au sein du Royaume de France il eut un rôle prépondérant dans la création des différentes institutions toujours en place.
Il fut premier Pair de France, premier Duc de Berry, Cardinal de Bourges, créateur de l'hérauderie, de la justice royale de la grande prévôté et de bien d'autres choses également.

* Le second Duc Thierry ou la seule campagne électoral du Berry.

A la fin de la régence de Volpone, deux listes totalement différentes s'opposèrent aux élections ducales. Une liste regroupant les personnes issues du premier conseil rajoutés de quelques membres actifs du Berry. Face à une liste composée essentiellement d'arrivistes. Le triste sire Valdy en était la tête de liste. (j'en parlerais un peu plus loin)
Suite à une égalité presque parfaite aucune des deux listes n'eut vraiment l'avantage et les débats politiques de l'époque pourrirent l'ambiance et la sérénité naissante de la région.
Suite à la traîtrise de l'ignoble jujucast, (qu'il soit maudit lui et sa descendance sur 15 générations.) ce fut finalement Thierry, second de la liste de Valdy qui fut couronné Duc du Berry.
Il eut deux mandats relativement calmes durant lesquelles il put se consacrer au développement de la Licorne. Laissant les affaires du Berry à son conseil. (Arnvald, Turenne, JuJu, Volpone, Awacks étant là pour cela.) Son action d'éclat fut de présider les accords de Pouancé. Traité qui d'ailleurs fut la cause de la seconde guerre Anjou/ Poitou. Mais ça, c'est une autre histoire.

* Le Duc JuJu, dit le père du Berry.
Difficile de parler de soi. Surtout lorsque l'on a eu la chance d'avoir une présence aussi longue au sein d'un duché. Voici le dossier qui fût transmis à la Pairie, il raconte une partie de ma vie et de mes actions pour cette région que j'aime tant.
Il est indéniable que la politique que j'ai mené fut paternaliste. Avec le recul, je peux dire aujourd'hui, que je ne regrette aucune des décisions que j'ai dû prendre et que je ne regrette aucune des actions que j'ai dû faire, ou faire faire.

* Le Cardinal Arnvald,
Voir son hagiographie.

* Le Marquis Turenne,
Responsable hospitalier, conseiller en Berry, puis en Languedoc et enfin en Orléans. il est actuellement juge à la Haute cour de Justice du Royaume. C'est un personnage central de la haute diplomatie.

* Le fourbe Valdy,
il faut bien un méchant dans chaque histoire et le Berry eût hélas le sien. Maire de Châteauroux peu scrupuleux, il préleva largement dans les caisses municipales. Sous ses hypocrites airs de personnage gentil et aimable, se cache en effet un fourbe. Il dût démissionner du conseil ducal ou il exerçait le poste de Capitaine, suite à une affaire de sac de blé volés. Il fuit rapidement en Poitou afin de se soustraire à la justice de notre région.
Il démissionna du conseil du Poitou. Puis du conseil du Dauphiné lyonnais, puis suite à un scandale contre le Comte Dugesclin, il dût fuir avant la fin de son mandat la Provence, arrivé en Flandres il y fut élu Comte 24h. Le temps de dévaliser le marché d'Antwerp et de fuir à nouveau vers l'Angleterre afin de se réfugier dans les fripes de son coquin maître unijambiste.
Au dernières nouvelles, après avoir pour la 15eme fois promis qu'il arrêtait la politique, il vient d'être élu Comte d'Aragon en Espagne. Au moins la France, elle, peut respirer.
Comment un tel individu put exercer autant de charges ? Peut être car il faisait partie du partie politique VIENS, dont le fondateur était Biquette, l'ancien Grand Maître de France. Ou peut être car il savait parfaitement plaire aux plus bisounours d'entre vous ! "Je suis gentil, je t'aime, tu es mon copain" était ses mots doux qu'il s'avait susurrer aux oreilles naïves. Pendant que sa main palpait les bourses de ses victimes... Lorsque on le mettait devant la liste de ses méfaits, la réponse était toujours la même.
"Oui, mais était avant. j'ai bien changé depuis, je suis tellement désolé de ce que j'ai fait, que je veux aujourd'hui me rattraper et me faire pardonner en faisant le meilleur possible pour tout mes copains que j'aime, car je suis gentil."
Et 15 jours après, il démissionnait après avoir trempé dans un coup fumant et foireux !

Y'a quand même une morale à tirer de cela, je vous laisse la rechercher.

* Avrel15
Membre du premier conseil élu du Berry, il était un ami de Valdy à l'époque. Avant de lui tourner le dos lui aussi.
Il fut ensuite conseiller ducal en Bourgogne, puis duc de Savoie. Marié a la Divine Franc-Comtesse Tite kanaye, il mourut de la même façon qu'il vécut, stupidement, en Artois dans sa mairie d'Amiens.

* On peut aussi citer Woozie ou Fal le Fossoyeur, ancien st-aignanais et devenu membre du conseil ducal du Poitou. Truffian, actuelconnétable d’Alençon.
Kalewia, digne successeur de Valdy à Châteauroux, il fut le premier comte du Limousin et mourut dans une sordide affaire de détournement de fonds.

* Mitch, notre capitaine qui remporta la première coupe royale de soule avec l'équipe des prestigieux Remparts de Châteauroux. il fut ensuite, membre du conseil ducal sous mon règne.

* Le double Morpheus.
Capable du meilleur comme du pire. Il fut maire de Sancerre, puis conseiller ducal sous Thierry et mon premier mandat.
Fondateur de l'ordre du St Esprit et également ancien conseiller en Languedoc (je crois) et en Alençon...

* L'abbaye de Noirlac
Ce n'est pas un personnage en lui même, mais pourtant bel et bien une entité très importante dans notre région. Je vous invite d'ailleurs à visiter les lieux, Abbaye Cistercienne de Noirlac.
Son histoire remonte au debut même du Berry. Le Duc Volpone fit un don de terre à Arnvald, le fondateur de l'ordre des Cistercien. Il aida même a la pose symbolique de la premiere pierre de l'abbaye. Votre serviteur, fit d'ailleurs offrir le plus beau vitrail de l'ordre, fait sur mesure par un Maitre Italien.
Le developpement moral de cette ordre connu rapidement un essort fulgurant. Proposant une contrepartie aux deux principaux ordre existant alors. Grande reussite et lieu de paix, l'ordre survecût a son fondateur, ce qui est la meilleur des preuves de sa force.


Ainsi s'achève ce qui désormais fait partie de l'Histoire de notre Royaume et plus précisement de cette petite mais tellement belle région qu'est le Berry!
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout

Biographie d'Averell d'Alton par un de ses serviteurs

Chapitre Premier: Arrivée en France et première expérience en Bourgogne

Averell d’Alton, est arrivé en France durant la jeunesse du Royaume de France, non pas durant la prime jeunesse de l’Artois, mais quelques années plus tard. A titre de repère, on pourrait placer sa naissance juste avant les évènements de Normandie, lorsque Charles Maurice de Tayllerand et Raoul d’Andrézy prirent Rouen.

La légende, et lui même disaient qu’il était né dans le Nord du Saint Empire, en Saxe, 3ème enfant d’une famille modeste. Très tôt, il préféra partir tenter sa chance ailleurs, tout simplement car une ambition dévorante le tiraillait déjà à l’époque. Le sentiment que son nom devait valoir mieux qu’une petite chaumière, même s’il devait se damner pour cela. Il partit jeune et ignorant vers la France et la Bourgogne, et posa ses valises, pour un temps, à Cosne.

Il convient de recadrer l’époque durant laquelle Averell grandit. Politiquement d’abord, le Roi était très absent, laissant tous pouvoirs aux Grands du Royaume. De grands personnages accédaient au pouvoir, tels que Caedes en Champagne ou Nathan en Bretagne. Ces personnages aidés de dizaines d’autres créaient le Royaume tel qu’on le connaît aujourd’hui, en construisaient les institutions et les rapports de force, le Codex, les chevaliers de la Licorne, le Pars et le Viens tout n’était pas encore créé mais déjà en marche. Economiquement, la situation était à l’exact inverse d’aujourd’hui, à savoir une pénurie très forte et des prix exorbitants. Rappellez-vous qu’à cette époque le prix du pain atteignait allègrement les 12 écus. Il était difficile de trouver de la viande, et quasiment impossible de s’habiller. Les lois qui sont établies aujourd’hui, salaire minimum, esclavagisme et spéculation interdis venaient juste d’être promulguées en Artois et copiées dans tout le Royaume. C’est donc dans ce pays encore en construction et plein d’opportunités qu’Averell fit ses premiers pas et ses premières rencontres…

A son arrivée à Cosne, la situation était très tendu. Le maire de l’époque, McDo, était aussi le seul boucher de la ville et vendait sa marchandise à des prix prohibitifs. Averell se plaça immédiatement dans l’opposition, proposant même de créer une association aidant les vagabonds. Il est important de noter que le problème de la viande ne l’intéressait pas, étant vagabond, mais qu’il vit dans cette opposition face à un Maire détesté un moyen de se faire connaître. Il proposa ainsi de créer une association d’aides aux vagabonds, ce qui existait déjà à l’époque, peut être toujours d’ailleurs, la LYS. Tous ces efforts étaient suivis d’un œil amusé par quelques anciens qui ne tardèrent pas à entrer en contact avec lui pour cadrer son enthousiasme. Le premier fut Biquette, qui n’était à l’époque que Biquette et qui deviendrait bien plus tard le Prince Tristan de Salignac. Biquette était aussi dans l’opposition à cette époque, d’après les souvenirs de mon maître Averell. Il le calma, lui apprit quelques ficelles politiciennes, puis le présenta à d’autres personnes. Au fil des années, Biquette devait devenir le meilleur ami d’Averell, même si leur relation ne fut pas toujours au beau fixe. Mon maître intégra la LYS, devenant même son représentant à Cosne, sans pour autant réussir quoique ce soit, les vagabonds étant très dur à remuer à l’époque. Il n’empèche qu’il s’agit ici de son premier engagement politique.

Parmi les contacts que Biquette offrit à Averell se trouvait Valdy, qui avait déjà une réputation sulfureuse, mais qui était exactement le genre de personne dont Averell pouvait avoir besoin pour s’élever vite et haut. Dans le même temps, McDo, le Maire de Cosne annonça qu’il poursuivrait en justice ses principaux opposants dont Averell. Celui-ci ne souhaitant pas être mis en procès, décida d ‘écouter Valdy qui lui proposait de partir dans le Berry qui venait d’être créé, à Châteauroux…

Chapitre Second : Le Berry, une zone d’apprentissage.

L’expérience de mon maître dans le Berry n’a pas été la plus agréable qui soit. Ce grand angoissé qui ne travaillait que pour la reconnaissance de son prochain était évidemment malheureux en tant que vagabond dans une province où nul ne le connaissait. Il s’installa à Châteauroux, avec Valdy et Kalewia, qui lui devait devenir Comte du Limousin. A eux trois, il créèrent ce qu’on appela la Meute. En effet, ils attaquaient toutes les personnes étant contre eux tous les trois en même temps. Averell détenait une auberge en ce temps-là, lieu de réunion de ces 3 là. Mon maître m’a d’ailleurs annoncé en rigolant que lors de la campagne pour la mairie de Châteauroux, Kalewia et lui avait décidé de qui serait candidat et donc Maire avec un jeu oriental, avec des pierres des feuilles et des ciseaux. Averell perdu, et Kalewia devint donc maire de Chateauroux.

Dans le même temps Valdy avait lancé une liste électorale afin de devenir Duc de Berry. Il s’était pour cela allié avec la Voix du Peuple, de Thierry et Arnvald. En raison de l’amitié qu’il portait à mon maître, Valdy lui offrit la troisième place sur cette liste, après lui-même et Thierry. Averell fut bien sur très motivé à l’idée de faire cette campagne et encore plus à l’idée de devenir Conseiller Ducal, si jeune, avant même ses 20 ans. Valdy lui prêta donc l’argent pour devenir paysan et avoir accès aux fonctions politiques. Averell devint donc un citoyen, et après une campagne acharnée contre des grands noms tels que Volpone ou Juju, gagna les élections avec sa liste. Il faut noter qu’à l’époque mon maître n’était pas un bon politicien, très colérique, très violent, sans la moindre expérience et sans aucune éloquence. Cette campagne fut d’ailleurs la plus violente qu’ait connu le Berry, car au final, es deux listes ne furent séparés que de 1% des suffrages. Ce qui amena un situation très problématique et très ennuyeuses pour tous, 6 Conseillers de chaque liste furent élus. S’engagea alors une partie acharnée d’échecs, car nul ne voulait voir Volpone, le chef de liste du PARS devenir Duc, et le PARS, soutenu par le Roy refusait de voir Valdy devenir Duc.
En effet, Valdy avait utilisé la sorcellerie quelques années auparavant afin de faire grossir ses vaches plus vite. Cela ne dérangeait nullement Averell qui avait une conception très souple de la moralité comme nous le verrons.
Au final, tous les Conseillers se mirent d’accord pour désigner Thierry duc du Berry, ce qui n’était pas une si mauvaise chose apparemment.

Dans le même temps, Averell intégrait le VIENS qui venait de se créer, sous l’impulsion de personnages comme Biquette et Morkail. Il fut parrainé par son premier mentor Valdy. Mentor qu’il n’hésitera pas à virer lui même du VIENS quelques années plus tard, sans le moindre scrupule. Ce jeune parti avait été créé dans le but de faire opposition au PARS, et présenter une façon différente de voir la vie, plus simple, plus terre à terre que ce que proposait le PARS. Averell n’était pas spécialement plus simple que les autres, mais certains de ses amis étaient dans ce parti, et mon maître étant intelligent, il savait tout l’intérêt qu’il aurait à être membre d’un jeune parti dynamique. Je ne traiterai pas le sujet du VIENS tout de suite, mais plus tard, car mon maître m’a souvent fait de longs discours sur ce sujet lorsque ses collègues le « gonflaient trop », je le cite.
Pendant son séjour à Châteauroux, Averell entretint une relation avec une femme, simplement car il avait décidé qu’il était bon qu’il vécu avec une femme. Plus personne ne se souvient aujourd’hui de son nom, ni s’ils furent mariés, fiancés ou juste amant. Mon maître restait très évasif sur ce sujet, et refusait catégoriquement de me répondre quand j’étais trop insistant. Je n’aurai pas plus d’informations sur ce sujet à écrire ici, même si à mon avis Averell fut marié et ne l’assuma jamais plus tard. On verra dans la suite de cet ouvrage qu’Averell ne fut pas un grand amoureux, mais qu’il utilisa les femmes qui étaient autour de lui pour se grandir.

Averell était heureux en Berry, du moins à cette époque là. Le Duc Thierry lui avait donné la baronnie de Lignières, et il me prit à son service, pour, je cite « Gérer toutes ses petites tâches qui m’ennuient prodigieusement… » Ces petites tâches pouvaient aller de s’occuper de son cheval, jusqu’à aller contacter des hommes louches dans des tavernes qui l’étaient encore plus. Je n’ai craint pour ma vie personnel qu’une seule fois, quand il fut fait prisonnier en Champagne. Mais avoir vu tant de choses me console des quelques désagréments que pouvait occasionner la vie aux cotés de lui.
En ce temps là, Averell était Porte-Parole du Berry, et cherchait un secrétaire particulier afin d’écrire ses textes. Il rencontra Turenne, qui vivait à l’époque à Saint-Aignan, en Berry. Il lui proposa le poste, impressionné par la prose de celui qui n’était encore qu’un gueux. Je ne sais si celui qui allait devenir le Marquis d’Aubigny accepta, toujours est-il que mon maître l’a toujours considéré comme son ami ensuite, et lui faisait relativement confiance, ce qui était déjà énorme pour lui.

On a raconté beaucoup de choses sur le départ d’Averell du Berry. Bon nombre de ces histoires sont fausses, je m’en vais vous raconter la vraie. Il n’est pas évident que cela intéresse tout le monde, mais la vérité revient toujours. On a dit qu’Averell était parti pour voir s’il n’y avait pas mieux ailleurs. Je soutiens que c’est absolument faux. Certes mon maître était dévoré par l’ambition, mais il souhaitait ardemment faire carrière dans le Berry. Il considérait tout simplement qu’il vaut mieux être premier dans un petit Duché que dernier dans un grand. Cette position se discute, mais c’était la sienne.

Il était donc heureux en Berry, mais plusieurs problèmes s’ajoutèrent en même temps. Tout d’abord le scandale causé par les détournements de Valdy devait éclater quelques semaines plus tard, mais Averell était déjà au courant. S’il n’avait pas une grande honnêteté intrinsèque, il fut choqué d’apprendre cela, on verra plus tard qu’il fit bien pire. Il avait donc perdu toute confiance dans son ami de l’époque. Ensuite, un Conseiller Ducal, Césarion, mit violemment le Duc en cause, le traitant de lâche et de couard. Averell tenta de faire pression afin que ce Conseiller soit destitué mais le Duc, décida de lui pardonner et somma mon maître de calmer ses ardeurs. Voyant cela, Averell, qui était à l’époque Averell de Lignières, décida qu’il n’avait de toute façon pas du tout le confiance du Duc qu’il avait contribué à faire élire et qu’il n’avait plus rien à espérer dans ce Berry qui s’enfonçait dans la routine. En effet, tous les projets proposés par Valdy et Averell avaient été rejetés, comme l’instauration d’une banque, et ils étaient mis à l’écart quand ils n’étaient plus dans leurs ville de Châteauroux.

Voyant que le Roi venait de créer la ville de Chalon, en Bourgogne, mon maître hésita deux jours, puis démissionna du Conseil, sincèrement convaincu qu’il ne pouvait plus travailler dans ce Conseil et certain qu’il ne remettrait plus les pieds en Berry. Il eut bien sur encore de nombreuses histoires avec le Berry, mais effectivement, il n’y revint plus jamais.

Chapitre Troisième : Retour en Bourgogne, l’expérience chalonnaise.


Mon maître était revenu en Bourgogne profitant d’une ville en peuplement, effectuant le voyage contraire de celui de la plupart des gens, à savoir revenir dans un ancien duché. Il arriva dans un Chalon très communautaire, qui disposait d’une très bonne ambiance et beaucoup de personnages de premier plan en Bougogne. Goel le Duc à l’époque, Biquette était ses amis, et d’autres personnages comme Gaal, ou Ostéros devinrent immédiatement ses rivaux. En effet, Averell qui n’était plus Baron de Lignières après que le Duc Thierry l’eut destitué, arriva en Bourgogne avec sa façon de faire, très agressive, et qui détonnait dans ce petit village. En effet, j’ai pu voir l’évolution de mon maître qui a réussi à calmer sa fougue naturelle pendant plusieurs années, le temps d’accèder au pouvoir en réalité. Mais lors de son arrivée à Chalon, il était encore violent et sec, sans aucun esprit de compromis et d’écoute. Cette façon de faire lui créa beaucoup de problèmes à Chalon…

Immédiatement, il chercha des solutions pour s’implanter dans les réseaux d’influence et se faire connaître dans toute la Bourgogne. Il s’impliqua énormément dans le VIENS qui était très présent en Bourgogne, il ouvrit une autre auberge, et monta avec Biquette la première équipe de Soule du Royaume, Le CRAC de Chalon. En effet, le premier match de Soule opposa Chalon, menée par Averell, à Lisieux il me semble. Premier match gagné par Chalon sur un essai de Chocoboy. Quand je relis cette composition d’équipe, je me prends à rêver devant la concentration de futurs Grands du Royaume. Chocoboy, qui devait devenir Comte, Senael le Juste qui devint Comte du Limousin et Pair de France, Seb le futur Comte d’Artois qui devint un des plus fidèles compagnons d’Averell, Biquette, futur Prince, Goel le Duc de Bourgogne. Mon maître avait vu juste pour une fois, cette équipe de soule lui permit de se créer des relations qui devaient l’aider à grandir, comme il le désirait.
Dans le même temps, Averell fit autre chose pour s’intégrer, il se fiança. En effet, une personne, par sa bonne humeur et sa disponibilité tenait le haut du pavé de la société chalonnaise l’époque, Ann. Mon maître s’entendit tout de suite à merveille avec elle, et décida de se fiancer avec elle. Ils vécurent une relation que mon maître se rappelle encore avec mélancolie, même si je doute qu’il ait été si amoureux que cela. Dans le même temps, il entretenait une correspondance suivie avec son ami Turenne du Berry. Le temps vint où Chalon eut besoin d’un nouveau Maire. Gaal, qui était Prévôt de Bourgogne se présenta et était grandissime favori en raison de ses 2 mandats précédents, mais Averell persuada Ann de se présenter contre lui. Mon maître fit campagne contre lui de manière très virulente et fit élire Ann à la mairie de Chalon.

Ce qui se passa ensuite est resté très flou dans l’esprit de mon maître. D’après ce que j’ai pu comprendre de la part de ses amis, mon maître fit démissionner de force sa fiancée qui était très peu qualifiée pour être Maire et le gênait dans son projet de devenir Maire lui-même. Ensuite pour calmer les ardeurs de la foule qui se doutait bien qu’il était derrière cette démission surprise, il partit quelques jours en Poitou avec Valdy qui lui promettait de le faire nommer Comte.
Sur le chemin du retour, Averell fut attaqué et laissé pour mort par le chef du Dragon Rouge, une organisation criminelle de l’époque, qui avait kidnappé la fiancée de mon maître… Enfin cette histoire est la légende qui a été colportée jusqu’à Chalon. En réalité, tout cela avait été décidé de concert entre mon maître et Don Vito, je crois, pour augmenter la popularité de mon maître et du Dragon Rouge. En fait, ils ont simplement bu une petite bouteille de vin de Touraine sur le bord de la route, avant que moi et mon maître ne nous cachions dans une grotte pendant 1 semaine.

A son retour en Bourgogne, mon maître et Ann se séparèrent, Ann devant devenir plus tard l’épouse de Sénael Comte du Limousin. Averell se présenta à la mairie au dernier moment et fit campagne contre Ostéros, qu’il appelait lui même « La marionnette au bout de la main de Gaal ». Cette campagne fut la plus violente de toute celles que connut Chalon, simplement en raison de la personnalité et des promesses d’Averell. Pour simplifier, Ostéros promettait de continuer la politique menée avant Ann, une gestion raisonnable et en bon père et famille, et mon maître promettait de faire table rase du passé et de laisser le plus de liberté possible au peuple. Au terme d’une campagne où les insultes volaient bas, Averell fut élu assez largement au second tour. Il mit ensuite toutes ses promesses en marche d’un coup. Il supprima toutes les grilles de salaires et de prix, laissant le marché courir lui même. Dans le même temps, il profita de sa position de Maire pour faire pression sur certains secteurs afin qu’ils baissent les prix. En effet, la situation était toujours la même, peu d’artisans, des prix très élevés et des vagabonds très génés. Averell, avec le soutien du Commissaire au Commerce de l’époque Morkail, fit donc baisser le prix du pain de force en vendant au prix de 10 écus des centaines de miches.

Cette façon de faire ne lui créa bien évidemment pas que des amis, mais eut le mérite de fluidifier le marché, de créer une vraie vie économique dans sa ville et des guildes puissantes qui pouvaient discuter entre elles. Peu de gens acceptèrent sa façon de faire, mais je reste persuadé qu’il fut le plus grand Maire de Chalon, même si personne ne le comprit et qu’il fut incapable d’expliquer sa vision à ses sujets. Je dis bien sujet car Monseigneur Averell que le Maire du village est le seigneur de ses habitants, et qu’il disposent de grands pouvoirs sur eux pendant la durée de son mandat. Je suis intimement convaincu que si mon maître eut été plus diplomate et plus souple, il aurait pu réaliser de grandes choses et que l’exemple chalonnais eut été une grande réussite. En fait, son caractère autoritaire et ombrageux a masqué ses vraies réussites économiques et sociales.

Dans le même temps, mon maître tombait amoureux de Lhise de Chastellux, qui vivait à Autun et qui était à cette époque, Paire de France. Il la courtisa pendant des mois, sans jamais rien obtenir d’elle que de vagues réponses. Il va de soi que son déménagement à Autun, après des évènements que nous raconterons plus tard, fut entièrement causé par cet amour ridicule qui fit rire bien du monde. En effet, une rivalité viscérale existait à l’époque entre Autun et Chalon, je pense même que le terme d’haine n’est pas trop fort tant les propos échangés étaient violents. C’étaient l’époque où les gens n’avaient pas peur de se détester et de le dire ouvertement. Je crois que cela n’est plus trop la mode dans ce monde d’hypocrisie qu’est devenu le Royaume de France. On verra plus tard que cet amour ne lui fut pas rendu, et même que Dame Lhise tenta de profiter de lui d’une manière qui était tout sauf chevalière…

C’estaussi l’époque où mon maître se liait d’amitié avec Dame Divinaura, qui travaillait déjà pour le Conseil de Bourgogne. J’ai très souvent eu à porter des missives urgentes de Chalon à Dijon, je me souviens d’ailleurs d’une que Dame Divinaura m’avait confié en me faisant juré de ne pas l’ouvrir. On verra plus tard que j’ai bien fait de ne pas savoir lire…
Enfin, mon maître tenta à cette époque d’aider la toute nouvelle création royale qu’était l’Hérauderie, en devenant Héraut de Bourgogne. Il faut bien reconnaître qu’il ne fut pas très bon et qu’il céda vite son poste, simplement car il n’avait pas la moindre motivation, ni les compétences requises d’ailleurs.


Pour clore ce chapitre, revenons sur un point que seuls quelques amis très proches d’Averell savait, à savoir les détournements d’argent. En effet, à partir du moment que mon maître fut Maire, il commença à détourner des petites sommes d’argent, avec l’aide de son ami Turenne, présent pour l’occasion. Turenne arrivait du Berry, achetait des produits vendus à très bas prix par la mairie spécialement pour l’occasion, puis revendait une partie de ceux-ci directement à Averell. J’estime que mon maître gagna plus de 1000 écus à ce petit jeu, mais je peux me tromper sur ce chiffre. On peut sourire en pensant que Turenne allait devenir Juge du Berry quelques mois plus tard. On pourra être choqué par cette façon de faire, mais je vous rassure, ce n’était que le début d’un politicien pourri jusqu’à la moelle, mais qui l’assumait parfaitement devant sa glace. En effet, mon maître était très pauvre en réalité. Je ne me nourrissais que de ce que j’arrivais à trouver, et ce n’est pas l’époque où Averell s’habillait de velours. Il dépensait tous ses revenus dans les tavernes suivant son principe de l’époque « Une bière égale une voix, deux bières égales un soutien actif ». Certains pourraient penser qu’il s’agissait de corruption, mais j’assure que tous les élus l’ont fait et le font toujours, avec plus ou moins de cynisme. Averell considérait juste qu’il se remboursait ses frais de campagne et qu’il se servait un salaire décent. On verra qu’il ne s’est pas contenté de cela.

Ces magouilles durèrent toute la durée de son mandat de maire de Chalon., même lorsque Averell s’investit dans la campagne électorale pour les ducales…

Chapitre Quatrième : La campagne pour les élections ducales en Bourgogne.


Mon maître était en ce temps là un membre très actif du VIENS, le parti créé lors de la première campagne électorale en Bourgogne et dirigé par Biquette qui vivait déjà en Auvergne d’ailleurs. Averell n’était pas encore un des chefs incontestés de ce mouvement, c’était bien longtemps avant que lui Morkail et Biquette n’en soient les vrais patrons. D’autres personnes étaient très importantes aussi, tels que Chocoboy, ou Arfax et bien sur Gaal. Gaal qui était à cette époque là Régent de Bourgogne, après la disparition du duc Goel, pour des raisons mystérieuses. J’ai entendu dire que trop soul, il s’était trompé de convoi et s’était retrouvé à Jérusalem…

Le VIENs préparait activement les élections ducales et étaient en train de créer la liste et le programme. Mon maître participa très activement à la réalisation du programme et de la campagne électorale, principalement avec l’aide de Divinaura. Or quand la décision finale qui était celle du choix de la tête de liste se posa, mon maître ne considéra pas que cela aurait été une bonne idée de se proposer. Il était encore trop jeune, trop inexpérimenté et n’avait pas les réseaux nécessaires pour s’imposer, même à l’intérieur du VIENS. Il y avait deux autres prétendants possibles, Morkail, le Commissaire au Commerce et Gaal, le Régent. Il se trouve que Gaal et mon maître se détestaient cordialement, dans la mesure où ils n’hésitaient pas à s’étriper verbalement à Chalon, concernant la politique d’Averell. D’un autre côté, Gaal était le Régent, très aimé de la population, en passe de devenir Pair de France, donc la tête de liste naturelle, malgré son manque d’implication dans la préparation. Mon maître fit donc pression à l’intérieur du VIENS pour Morkail, qui préféra lui se désister en faveur de Gaal.

Mon maître avait donc besoin de quelques chose pour empêcher Gaal d’arriver au pouvoir, ce qui l’en aurait immanquablement écarté. Donc quand Dame Divinaura me fit porter des documents que j’appris plus tard être des minutes des réunions du Conseil à mon maître, il eut ce qu’il recherchait tant, un beau scandale.
En effet, Gaal, prévoyait, avec une grande majorité du Conseil, d’attaquer militairement la Champagne voisine, afin d’en récupérer les mines situées au Sud. Ce projet qu’il aurait soutenu en temps normal dans la mesure où il détestait tout ce qui se rapportait à la Champagne, il le fit connaître.
Il exposa en pleine publique les minutes du Conseil, épinglant un à un les Conseillers incriminés, en compagnie de Dame Divinaura. Il détruisit méthodiquement Gaal dans l’opinion des Bourguignons qui étaient déjà à cette époque de bons paysans tranquilles. Il fit perdre au Conseil de Bourgogne et à Gaal toute considération, à l’intérieur et à l’extérieur de la Bourgogne, les volontés guerrières étant déjà très mal vues. On pourra dire que c’est très minable de faire cela, mais il faut comprendre la haine absolue que se portaient ces deux hommes. Averell eut plein d’autres ennemis, mais peu aussi violent que Gaal.

Toutefois, la situation était dans l’impasse. Gaal restait Duc Régent bien que détesté de la population, Averell et Divinaura restaient coupables de haute trahison et nulle issue n’était prête d’être trouvée. Ce fut donc Biquette en tant que chef du VIENS qui servit d’intermédiaire entre mon maître et Gaal. Cette période fut épuisante pour moi, avec tous ces allers et retours en Auvergne du nord où était Biquette. Biquette proposa d’abord que mon maître s’excuse et renouvelle publiquement sa confiance dans Gaal. Il proposa ensuite, après le refus bien compréhensible d’Averell, que cette affaire soit jugée par la populace bourguignonne. Gaal ayant refusé, un accord très étrange fut trouvé. Gaal démissionnait, promettait de ne pas se représenter en Bourgogne et promettait de quitter la Bourgogne. De son coté, Averell laissait Gaal tranquille pour toujours, et quittait la mairie de Chalon. En effet, mon maître accepta de quitter la mairie pour voir son principal ennemi quitter la Bourgogne, et ne se fit pas plus prier que ça, tellement il soit pressé de trouver un accord. On verra plus tard qu’Averell respecta ses engagements, ce que fit Gaal.

La solution pour quitter Chalon fut des plus rocambolesques. Averell refusa catégoriquement de démissionner, pour ne pas donner l’impression de quitter lâchement sa mairie. Bien évidemment personne ou presque ne connaissait l’accord entre Biquette, Averell et Gaal. On remarquera que Divinaura n’entra pas du tout dans les négociations et qu’elle resta en procès longtemps, elle avait tout simplement été oubliée par les protagonistes. Donc Averell refusait de démissionner, et Gaal ne pouvait pas organiser une révolte. La solution vint de Biquette. En effet, il était resté très ami avec Raoul d’Andrésy, célèbre pour avoir pris de force le château de Rouen avec CMDT et toujours en fuite depuis. La solution fut très simple. Mon maître ouvrit toutes grandes les portes de la mairie, de nuit, et Raoul d’Andrésy accompagné de Biquette et de moi-même prirent d’assaut la Mairie. Il va de soi que le peuple ne fut au courant que de la tentative d’attaque de Raoul, voulant créer la principauté de Normandie en Bourgogne et les tentatives héroïques du Maire pour le repousser. Le plus amusant et le plus incroyable est que la révolte échoua. Personne ne sut jamais pourquoi. Mon maître me dit un jour que cet abruti de Raoul était trop soûl et qu’il s’était trompé de bâtiment, mais j’ai du mal à le croire.
Voyant l’échec de sa ruse, mon maître démissionna le lendemain, annonçant qu’il ne sentait plus un grand soutien pour sa politique et qu’il préférait laisser la place afin qu’un autre fasse mieux que lui. Encore une fois, il tira avantage de la situation car il partit pas trop détesté de Chalon alors qu’il était haït durant son mandat. Il déménagea immédiatement pour Autun retrouver Dame Lhise espérant qu’il arriverait enfin à la séduire et ne remit plus jamais les pieds à Chalon. Bien sur il piqua encore dans les caisses avant de repartir, se récompensant pour son bon travail à la mairie.

Dans le même temps, la Champagne par l’intermédiaire d’Amro, son Capitaine, entra en contact avec Averell afin de savoir quelle serait la suite des histoires de Gaal. Amro fit clairement comprendre qu’en cas de vacance du pouvoir trop longue, la Champagne agirait fermement et s’emparerait de Joinville, pour sa propre sûreté d’après elle. Je le sais car j’écoutais derrière la tenture d’une auberge, mon maître craignant d’être attaqué à tout moment par un sbire de Gaal.
Averell contacta immédiatement Morkail, qui était autant mouillé que les autres, et le convainquit de rester à la tête du Duché jusqu’à la fin des élections. Dans le même temps, il lui demandait de diriger la liste électorale que mon maître préparait. Enfin, et chose absolument folle, il se fit nommer émissaire de la Bourgogne pour les discussions de Pouancé.

Ces négociations mettaient au prises Mique, le Comte du Poitou avec Rolland, Duc de Touraine et le Duc d’Anjou. En réalité, Mique avait tenté d’attaquer ces deux provinces en même temps, pour je ne sais plus quels motifs ridicules. Toujours est-il que tous les yeux du Royaume étaient tournés vers Pouancé et que mon maître convainquit Morkail d’impliquer la Bourgogne et de l’envoyer là-bas. Le chef des médiateurs était alors Thierry, Duc du Berry et le rôle d’Averell n’a jamais été très clair. Sans doute son caractère ombrageux s’entendait bien avec celui du Comte Mique. Toujours est il que Thierry parvint à un accord, et que j’ai souvenir qu’Averell, un simple paysan signa cet accord pour la Bourgogne.

Quel intérêt avait il de s’occuper de cette affaire à l’autre bout du Royaume en même temps que la campagne électorale ? C’est mal comprendre mon maître. Dans un premier temps, ce besoin de reconnaissance au plus haut niveau qui le forçait à vouloir être vu et écouté le motivait à s’intéresser à ce qu’il se passait là-bas. Mais ce n’est qu’une infime partie de sa motivation. Mon maître avait radicalement changé son discours à cette époque là, se montrant beaucoup plus à l’écoute, poli et modéré dans ses propos. Bien entendu, il n’en pensait rien, combien de fois m’a t’il dit que ces gueux lui pompaient l’air… Mais pour gagner les élections il avait vite compris qu’il devait paraître sympathique. Il s’appliqua donc à l’être. Il fut poli avec la liste adverse alors qu’il en détestait la plus grande partie, insista pour se donner une stature importante à travers Pouancé et débattit très cordialement durant la campagne électorale.
La liste adverse était de plus menée par Dame Lhise, qu’il aimait toujours autant. Il est amusant de voir que les femmes qu’il a aimé ont toujours été ses adversaires politiques. De plus, une troisième liste, alliée de celle de Lhise faisait campagne, avec en son sein Gaal. On sourira devant ce retour très peu élégant, mais qui fut le dernier, dans la mesure où le VIENS gagna largement les élections, obtenant 7 Conseillers après recompte des voix. Senael n’était pas passé loin de se retrouver dehors…

Or de nombreuses voix s’élevaient pour critiquer Morkail qui n’était pas encore Duc. On lui reprochait de n’être que la marionnette de mon maître, de ne pas avoir l’éloquence d’un Duc.
Lhise vint donc voir mon maître une nuit, alors qu’il vivait toujours chez elle pour lui parler d’affaires importantes. On me demanda de partir et je n’appris que des années plus tard ce qui s’y était dit. Dame Lhise tenta toute la nuit de convaincre mon maître de l’élire Duchesse en lieu et place de Morkail. Je pense qu’elle lui promit de nombreuses choses mais aussi étonnant que cela puisse paraître, Averell resta fidèle à Morkail, et le lendemain celui-ci devint Duc de Bourgogne et mon maître Commissaire au Commerce et très clairement, premier Conseiller.

Je ne sais as s’il y eut des motivations souterraines à la fidélité de mon maître pour Morkail, mais je suis persuadé qu’il a simplement été loyal à celui qui était déjà son grand ami. Cela pourra sans doute étonner certains, mais je suis certain que mon maître savait que son temps n’était pas venu et qu’il devait soutenir Morkail.
Rétrospectivement, je pense qu’Averell a eu tort et qu’au moment de choisir la tête de liste, il aurait dut s’imposer. Il eut été à coup sur Duc de Bourgogne. Ce fut probablement un excès de prudence mal placée, dans la mesure où mon maître semblait penser que l’on avait qu’une seule chance de prendre le pouvoir. La suite démontrera que non…

Chapitre Cinquième: L'épisode Champenois, La Savoie, et la mort d'Averell d'Alton


Mon maître a donc gagné ces élections ducales en Bourgogne, et a été loyal à son ami Morkail, qui devait devenir le Duc Morkail de Bourgogne.

Il était prévu que mon maître devienne Commissaire au Commerce en attendant le retour d’ Arfax, puis qu’un remaniement serait envisagé. Il faut comprendre quelque chose à propos de la Bourgogne en ce temps-là. La philosophie de Morkail, qui était Commissaire au Commerce avant de devenir Duc, a toujours été de rendre le duché riche. Quand certaines régions se ruinaient en dépense militaires et somptuaires, notre philosophie a toujours été d’enrichir la Bourgogne, en enrichissant le Duché et donc ses habitants. Pour vous donner une idée générale, le Duché avait près de 100000 écus en caisse à l’arrivée d’Averell à la tête de l’économie et finit avec plus de 200000 écus lors de son départ très précipité.
En réalité, sa politique a été de laisser les maires se débrouiller un peu mieux tout seul, et d’utiliser des marchands secrets pour ses basses œuvres.
En effet, l’époque était à la guerre économique, au moyen des sacs de blé, entre autres. Averell n’hésitait pas à confier pour des milliers d’écus de marchandises à certains de ces marchands, tels que Caligula, qui fut réputé dans les cercles autorisés comme le personnage le plus riche du Royaume. Il partait avec des milliers d’écus de marchandises, allait les revendre à l’étranger, Berry, Franche-Comté par exemple, et revenait avec des produits considérés comme tactiques à l’époque, comme la pierre ou les haches. Cette façon de faire n’était bien sur pas annoncée sur tous les toits, mais très habituelle à l’époque.

Dans le même temps, les premiers grands problèmes miniers apparaissaient dans le Royaume. En effet, le Roy avait délégué leurs gestions au Bailli, qui durent faire face à de gros problèmes de pénurie. Ainsi, de longues nuits de calcul ont été nécessaires pour déterminer une politique minière efficace, mais qui fut mise à mal par la Champagne, comme d’habitude. En effet, une mine de Bourgogne, celle de Tonnerre, se trouve sur le territoire champenois. N’ayant plus de quoi l’entretenir, les Champenois décidèrent de la fermer du jour au lendemain, supprimant le travail de nombreux vagabonds bourguignons. De longues négociations furent nécessaires pour trouver un accord, surtout connaissant la haine féroce que portaient mon maître et le duc Morkail à la Champagne et le mépris qui leur était rendu.

On remarquera toutefois que mon maître fut invité à la table d’honneur du mariage de Caedes et de Tsarine, en vertu de soupirant de Dame Lhise. Il est amusant de constater qu’Averell fut convié à la fête des deux personnes qu’il détestait le plus. Il est amusant aussi de savoir qu’Averell proposa d’annexer la mine champenoise qui posait tant de problèmes, ce qui peut faire sourire quand on se souvient de l’épisode Gaal.

La vie d’Averell ne fut pas trépidante pendant cette première partie de mandat ducal. La vie de Commissaire au Commerce n’est pas follement amusante. On remarquera qu’il a continué à détourner de l’argent, plusieurs milliers d’écus en tout. De même, il s’écarta de plus en plus de Dame Lhise, sentant bien qu’il n’y avait rien entre d’autres que la volonté de Lhise de l’utiliser.

La seconde partie est bien plus intéressante. En effet, c’est à ce moment-là que fut créé la Loge secrète du VIENS qui comptait au début seulement 3 membres, Averell, Morkail et Biquette, et qui fut vite élargie à Seb, Nakuneil et Senael. Cette loge fut le point de départ d’une initiative qui les mobilisa complètement, mais qui fut un réel fiasco, la tentative de coup d’état en Champagne. En effet, avec de nombreuses autres personnes de tout le Royaume, tels que féeduLac, CMDT ou Vandusse d’Artois, fut décidée et organisée une incursion dans le territoire Champenois afin de renverser Caedes. En effet, à cette époque, la Champagne tentait d’annexer la ville de Compiègne en Artois. Toutes ces personnes décidèrent donc de passer en champagne clandestinement pour prendre Reims. Pendant plusieurs mois l’attaque se prépara, avant le moment propice, la bataille de Compiègne. Pendant que les armées Champenoises et Artésiennes combattaient, plus de 50 hommes entrèrent en Champagne et se cachèrent. Mon maître avait demandé au conseil de Bourgogne d’entrer en guerre contre la Champagne, mais les Conseillers avaient voté la neutralité. Voyant cela, Averell démissionna et partit lui aussi pour la Champagne, annonçant son envie d’aider les artésiens. On voit qu’il démissiona encore une fois pour des raisons qui n’ont regardé que lui, et que ce faisant, il a refusé la baronnie de Beaulieu que lui avait offert Morkail.

Mon maître partit donc pour la Champagne et se cacha dans les bois pour attendre le moment propice à l’attaque. De grands noms étaient cachés là-bas, tous unis dans le même but, faire tomber le « Lion du Nord ». CMDT, Raoul, Averell, Vandusse Elleurc, Seb, Nakuneil, la légende veut même que certains Normands aient été avec nous. J’étais bien entendu caché avec eux, à attendre l’attaque, mort de peur devant les armées Champenoises qu’on disait invincibles. Nous attaquâmes durant une nuit sans lune, certains de réussir. En réalité les champenois savaient tout de notre infiltration. Ils avaient attendus que nous attaquions afin de pouvoir tous nous prendre sans que la moitié ne se sauve vers la Bourgogne. Nous fûmes quasiment tous capturés cette nuit-là. Mon maître se trouva dans une cellule digne de son rang, et moi dans un cachot sordide. Heureusement quelques jours plus tard, les gardiens nous ont libérés, nous interdisant de quitter la Champagne avant le procès. Bien évidemment nous partîmes tous, d’abord vers la Flandre afin de nous reposer, puis vers la Savoie afin de se regrouper.

Personne ne sait exactement comment mon maître devint Duc de Savoie. Certains disent qu’il avait juste la confiance du Roi, d’autres qu’il a prit le château de force en imposant sa présence au futur Empereur. Je suis persuadé qu’en réalité, Averell demanda à Biquette d’intercéder auprès du Roi de France qui le nomma Duc de Savoie. Evidemment, une fois nommé, mon maître mit en place sa politique. Interdiction de toutes lois contraignantes telles que des grilles de prix. Accueil de tous les ennemis de la Champagne, et nomination de son ami Morkail au poste de recteur, ce qui créa beaucoup de vagues à l’époque, car Morkail, très critiqué dans son Duché avait quitté son poste avant la fin du mandat.
Dans le même temps, Averell gérait son Duché tranquillement, se reposant totalement sur ses conseillers quand aux affaires intérieures. Il ne prit en main que les affaires extérieures, s’alliant avec la Franche-Comté, puis avec la Comtesse. En effet, peu après la signature de l’accord, il épousa Tite-Kanaye, Franc-Comtesse. Je suis intimement persuadé que si mon maître l’épousa en premier lieu pour des vues stratégiques, il en fut amoureux très rapidement. En effet, cette femme était déjà Paire de France et Franc Comtesse, apportant à ce couple, pour quelques semaines seulement le pouvoir sur la Franche-Comté et la Savoie réunit. On dit qu’ils hésitèrent à se sacrer Prince du Saint-Empire, je suis persuadé qu’ils n’hésitèrent pas. Ils demandèrent à l’Empereur, qui le leur refusa, telle est la vérité. Je parlerai plus tard de la relation entre mon maître et Tite-Kanaye. Je me permettrait juste de dire que lorsque mon maître repartit en Champagne pour assister à son procès pour Trahison, ce fut sa femme qui intercéda auprès de son amie la duchesse Tsarine pour que la tête de son mari fut sauvée. Nul ne sait si Averell aurait été tué, mais on peut penser que l’intervention de la divine Franc Comtesse évita tous risques…

A la fin de son mandat, qui se passa sans le moindre souci, Averell décida de se retirer de la vie publique, ne goûtant pas les pratiques politiques nouvelles, à savoir cette multiplication de listes électorales, et le manque de patience des jeunes. Il partit donc pour la Franche-Comté, quelques temps, afin de profiter de ses terres, puis pour Amiens en Artois, afin de s’y ressourcer. Sa femme l’y rejoindra très vite, désireuse d’offrir un héritier à la famille d’Alton. Alixandre naquit à Amiens, devenant ainsi le seul héritier des possessions de ses parents qui étaient immenses. En effet, le duché de Maurienne et le Comté de Moissey avaient été confié à un intendant, en attendant qu’Alixandre put les gérer lui-même. La vie à Amiens ne fut pas des plus agréables, bien que la présence de sa famille rassurait mon maître. Il était vieux à présent, pas spécialement en âge, mais son esprit et son corps était épuisé. Il prit la tête de la mairie d’Amiens, pour tenter d’imposer une dernière fois sa vision, plus autoritaire que la moyenne. Il créa ainsi une milice municipale, chargée de faire régner l’ordre, et des lois économiques inédits et qui l’opposèrent au Comté.
Chose amusante, il refusa de participer à une liste électorale pour le Comté, qui l’aurait vu devenir Comte, car on vit après que ce fut Seb qui devint le Comte d’Artois, et il faut bien reconnaître qu’il le méritait amplement.

Les derniers jours de la vie de mon maître furent contrastés. Il ne s’attendait pas du tout à mourir, donc ne profita pas de ses derniers instants. Il imposa à son fils deux précepteurs, Seb et Morkail, qui ne plaisaient pas à l’enfant. Il resta opposé à la volonté de sa femme de s’engager aux cotés de Caedes contre le Roi. Ce n’est pas qu’il fut spécialement royaliste, mais il était farouchement opposé à Caedes… Dans le même temps, il était tous les jours plus amoureux de sa femme, et relativement fier de son fils.


Mon maître mourut un jour de janvier 1454, suite à une blessure occasionné lors d’un accident de chasse. Dans une forêt près d’Amiens, il fut blessé par un cerf, et mourut quelques jours plus tard, dans d’atroces souffrances. Il est enterré à Amiens, dans le jardin de son manoir qu’il aimait tant.

Au moment de clore l’histoire de cette vie, il est important de constater qu’il ne laisse strictement rien dans l’Histoire. Nul ne se rappelle de lui ou presque, alors qu’il se considéra lui-même comme une personnalité majeure de son époque. Nombres de ses réalisations restèrent secrètes, et la plupart des gens qui le connurent sont aujourd’hui décédés. Nulle grande loi reste attachée à son nom, simplement car sa philosophie était contraire à celle communément admise et son travail était donc chaque fois supprimé par son successeur. Il n’est plus considéré comme Conseiller Berrichon dans les archives de cette Région, ce qu’il n’eut pas le temps de voir de son vivant, d’ailleurs. Chose amusante pour ce politicien absolu, la seule chose qui existe encore est le club de soule qu’il monta avec Biquette, le CRAC de Chalon, un si beau paradoxe.

Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire, et Averell d’Atlton, Duc de Maurienne et comte de Moissey ne fut jamais du coté des vainqueurs. Un éternel des perdant, mais si réel et si humain qu’il reste un exemple pour les jeunes générations.
La Bataille de Compiègne, 19-23 septembre 1453 par Rekkared

Prologue

Ce récit est celui d'une des premières batailles s'étant déroulées sous le règne de Lévan III de France. Les jours de fêtes, sont ceux de Saint Médiévaux.

Les prémices de la guerre
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Mercredi IV des calendes de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Lundi 29 août 2005

En ce jour de la Saint Jean-Baptiste, peu avant none - milieu de l'après-midi -, Stephy26, de Compiègne, en Artois, se présentait aux élections municipales. La susdite Stephy26 proposait un programme où figurait le rattachement de Compiègne à la province de Champagne, ce qui donna lieu à débat [1]. Mais le Conseil Artésien prit connaissance de ce programme et par l’entremise de son porte parole, Jcaest, il somma Stephy26 de retirer le point relatif au rattachement à la Champagne sous peine de poursuite en justice pour haute trahison. Ladite Stephy26 reçut comme une menace, ce que Conseil artésien considérait comme un avertissement.
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Mardi veille des nones de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Dimanche 4 septembre 2005

En ce jour de la Saint Marcel, vers vigiles - avant le lever du soleil -, ladite Stephy26, seule candidate à s'être présentée, fut élue à la charge de bourgmestre - maire - de Compiègne. Stephy26, devenue bourgmestre par la grâce des urnes, fit une première déclaration publique [2], puis prêta serment d'allégeance à Caedes, alors Duc de Champagne par la grâce des urnes.

Peu après none - milieu de l'après-midi - Luzifer, alors Comte d'Artois par la grâce des urnes, proféra des menaces envers Stephy26.
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Mercredi jour des nones de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Lundi 5 septembre 2005

En ce jour de la Saint Ferreol, une consultation populaire fut organisée [3]. Sur les 178 habitants que comptait alors Compiègne - non-morts et non retraités -, 41 personnes participèrent à cette consultation d'après les placardages de l'hôtel de ville. Sur ce total, 33 personnes votèrent pour un rattachement à la Champagne : Stéphy26, Mandorallen, [Karadoc], Ceyou, Guylian, Mashadar, Mystra, Jacen92, Ordin, Meriwia, Golmon, Ehre, Athropos, Gigi292, Matt_le_kinge, Kaliya, ArthurIII, Kokoyaya, Nicobess, Kasso, Chrixapa, Ryuu57, Phalko, Grouickman, Condor, Dragonrouge, Günter, Dinas, Julien, Odette_Fenouil, Tsarine, Eylona, Sopiax. Mais 8 votèrent contre : JohnDoe, Kaamelot, Galdsmer, Tyneth, Foulon, Sasuke_uchiwa, Yliano, Iam*. Le dernier vote a été enregistré peu après les vêpres.
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Vendredi VII des ides de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Mercredi 7 septembre 2005

En ce jour de la Saint Evertius, des personnes étrangères à Compiègne arrivèrent massivement. Le bourgmestre Stephy26 leur demanda une déclaration de pacifisme et de non trouble à l'ordre public, sans quoi une plainte contre eux serait déposée devant le Juge du duché de Champagne [7].
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Samedi VI des ides de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Jeudi 8 septembre 2005

En ce jour de la Saint Adrien, suite à l'indifférence manifestée après la déclaration du bourgmestre, des plaintes furent officiellement déposées par la municipalité à l'encontre de certaines personnalités notoires : Luzifer, Groland, Floyd013, Bobbynight, Cannonball et Jcaest. Evidemment, sous réserve d'un retrait si des troubles n'étaient pas déclenchés**.
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Dimanche V des ides de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Vendredi 9 septembre 2005

En ce jour de la Saint Gorgone, bien avant laudes - aurores - une révolte éclata à Compiègne. Luzifer, Comte d'Artois par la grâce des urnes, devint bourgmestre de Compiègne [9]. Les réactions des compiègnois furent majoritairement hostiles : 3 - Yliano, Johndoe et Foulon - disaient assister à une libération, tandis que 8 autres - Ceyou, Guylian, Matt le King, Eylona, Tsarine, Mandorallen, Kokoyaya, Ordin - disaient assister à une occupation. Certains partirent, tel ArthurIII, qui avait voté pour le rattachement à la Champagne et annonça son départ de Compiègne pour le lendemain [10].

Un débat s'instaura sur le traitement réservé aux municipalités par le Duc de Champagne, Caedes, et le Conseil Champenois. Des bourgmestres et d'anciens bourgmestres participèrent aux discussions. Il en ressortit que les municipalités étaient mieux traitées en Champagne [11].

Après les nones - milieu de l'après-midi - la Franche-Comté appela à la paix [12].
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Mardi III des ides de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Dimanche 11 septembre 2005

En ce jour de la Saint Hyacinthe, Caedes, Duc de Champagne, déposa à la Gargote Artésienne un ultimatum exigeant la « libération immédiate de Compiègne comme préambule à toute discussion ». Il fixa l'ultimatum au samedi XVII des calendes d'octobre - jeudi 15 septembre 2005 à minuit [13] & [14] -, surtout qu'auparavant, Stéphy26, alors bourgmestre de Compiègne, avait prêté allégeance au susdit Duc Caedes, qui lui devait désormais protection.
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Mercredi II veille des ides de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Lundi 12 septembre 2005

En ce jour de la Saint Reverentius, bien après nones - milieu de l'après-midi -, les comtés de Berry, Anjou, Limousin-La Marche et Touraine appelèrent à la paix [15].

Les complies passées - après le coucher du soleil -, sur la Gargote Artésienne, Lordion demanda aux flamands leur avis sur le conflit en cours. Les flamands, soucieux de leurs intérêts commerciaux, se prononcèrent majoritairement pour une neutralité [16] .

Puis Tika, de Varennes, en Champagne, lança un sondage où chacun dû choisir entre une confrontation singulière opposant le Comte Luzifer et le Duc Caedes, et une confrontation armée massive : 15 personnes se prononcèrent en faveur d'un duel, 6 personnes en faveur de la guerre [17].
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Jeudi jour des ides de septembre de l'an de Pâques MCDLIII
Mardi 13 septembre 2005

En ce jour de la Saint Maurilius, vers laudes - aurores -, une révolte compiégnoise menée par Johndoe et Nicobess aboutit au renversement de Luzifer. Une diarchie municipale composée de Johndoe et de Nicobess s'instaura [18]

Vers sexte - midi -, une médiation regroupant les principaux protagonistes - Luzifer, Caedes, Johndoe et Nicobess - fut proposée, mais sans aboutir [19].
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Vendredi XVIII des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Mercredi 14 septembre 2005

En ce jour de la Saint Corneille, vers vigiles - avant le lever du soleil -, Johndoe, alors devenu bourgmestre de Compiègne, demanda le retrait de l'ultimatum champenois pour que les discussions puissent se passer dans de meilleures conditions. Guylian, de Compiègne, proposa que ce retrait soit assorti du retrait de la plainte contre Stephy26 [20].

Dès tierce - milieu de la matinée -, la tension entre les deux provinces se faisait sentir sur le marché de Compiègne. D'ailleurs, des rationnements en fer rendaient certaines denrées difficiles à obtenir [21] & [22].

Plus tard, Luzifer proposa un duel entre lui et Caedes où Compiègne en serait l'enjeu. Caedes répondit qu'il était prêt à rencontrer Luzifer pour un duel, mais refusait que la destinée des Compiégnois en dépende. Les réactions des Compiégnois à la proposition de Luzifer furent sans appels. Ils manifestèrent leur refus catégorique [23].

A minuit, l'ultimatum champenois expira...
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Samedi XVII des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Jeudi 15 septembre 2005

En ce jour de la Saint Nicomède, vers vigiles, Caedes, Duc de Champagne, déclara la guerre à Luzifer, Comte d'Artois, en demandant à tous les artésiens présents sur sol champenois de quitter la Champagne ou de se faire enregistrer. Il en appella au respect des règles de la guerre [24], [25] & [26] - ou Paix de Dieu***.
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Dimanche XVI des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Vendredi 16 septembre 2005

En ce jour de la Sainte Lucie, vers vigiles, Lorma, de Dunkerque, en Artois, fait une ultime tentative pour sauver la paix avec une pétition pour s'opposer à la guerre [27], mais en vain, car peu après prime, l'appel à l'ost fut lancé en Artois [28].

La bataille de Compiègne
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Mardi XIV des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Dimanche 18 septembre 2005

En ce jour de la saint Ferréol, après sexte - midi -, l'Artois et la Champagne levèrent l'ost dans les villes de leurs provinces. La compagnie d'Artois comprenait 45 piétons de Péronne ainsi que 51 piétions de Compiègne, soit 96 piétons. L'ost de Champagne comptait 33 piétons de Varennes, 47 autres de Clermont et 122 de Sainte-Ménehould, soit 203 piétons. L'ost Champenoise était non seulement plus nombreuse, mais aussi mieux préparée que celle d'Artois. Les deux armées ont un niveau d'armement à peu près égal. De part et d'autres, environ 120 épées et boucliers furent distribuées aux belligérants, mais le capitaine de l'ost d'Artois répartit les armes entre la garnison de Compiègne et l'armée de campagne de Péronne. La Champagne disposait elle de stocks supérieurs à ceux de l'Artois. Les deux provinces s'endettèrent à hauteur de 20 000 écus et étaient au bord de la banqueroute. L'Artois dut baisser la solde de ses soldats de 20 à 19 écus par tête tandis que la Champagne maintena cette solde mais fit des emprunts de guerre. Néanmoins le train du ravitaillement fut assuré [26] & [27].
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Mercredi XIII des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Lundi 19 septembre 2005

En ce jour de la saint Sequanus, avant prime, l'ost de Champagne convergea vers Compiègne et l'assiègeait [28]. La garnison artésienne compiégnoise s'enferma dans la ville, derrière les remparts édifiés pour l'occasion [28], pendant que l'ost de Péronne arrivait par le Nord.
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Jeudi XII des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Mardi 20 septembre 2005

En ce jour de la saint Eustache, après prime, Caedes, Duc de Champagne, lance une première attaque sur Compiègne [29] qui échoue, faisant 9 victimes champenoises (7 blessés et 2 morts) et 3 artésiennes (2 blessés et 1 mort) ainsi que 8 personnes qui furent massacrées - dont Asiac, Plopper, Vyacheslav, Loours et Baragar de Joinville [30] - en tentant de pénétrer à l'intérieur de la ville. Certains disent que ces personnes auraient été des soldats artésiens [31]. Toujours est-il que le siège était maintenu sur Compiègne car ses habitants n'avaient plus accès ni à la foire du Comté ni aux mines adjacentes et ils ne pouvaient plus se déplacer hors de Compiègne.
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Vendredi XI des calendes d'octobre l'an de Pâques MCDLIII
Mercredi 21 septembre 2005

En ce jour de la saint Matthieu, à prime, les combats reprenaient à Compiègne, et auraient fait au moins 2 morts côté champenois et 3 côté artésiens [32]. Depuis ces deux jours de siège, il y eut 19 blessés, dont au moins 9 artésiens - Damienus, Blain, Valek, Elegabal, Melinor, Grouchy, Conormcleod, Totor51 et gollum1963 -, ainsi que 17 morts, dont au moins 4 sont artésiens - Okhaen, Hanneton2001, Elder_Petersen et JohnDoe, maire de Compiègne, tombé au combat dans la matinée[33] & [34].

Après les nones, Dede2000, capitaine de l'ost artésienne, émit des suspicions sur les périgrinations de Sieur Darken à Arras, jetant le trouble sur sa loyauté envers Luzifer, Comte d'Artois, et fut accusé de Haute Trahison [35].
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Samedi X des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Jeudi 22 septembre 2005

En ce jour de la saint Maurice, après sexte - midi -, intervint Morkail, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes. Il proféra contre Caedes, Duc de Champagne, la menace d'une intervention de sa part s'il envisageait l'annexion de Compiègne. Cette allocution fut soutenue par la province de Franche-Comté du Saint-Empire-Romain-Germanique [36].

Puis, avant les nones, les troupes artésiennes lancèrent un assaut vigoureux depuis le nord de la ville, afin de rompre son siège. Mais elles se heurtèrent à une armée Champenoise plus nombreuse et de violents combats eurent lieu autour de Compiègne assiégée, qui semblent avoir fait au moins 14 morts et plus d'une quarantaine de blessés [37].

Après les nones, dès que l'écho des premières escarmouches entre Champenois et Artésiens eurent atteint la Bourgogne, une polémique entre les partisans d'un ultimatum et les signataires d'un manifeste de paix s'ouvrit. Morkail, Duc de Bourgogne, présenta un ultimatum aux belligérants, les invitant à le rejoindre à Joinville pour régler le conflit. Puis, Toultoutim, Maire de Autun, rejoint par le Recteur de l'Université de Bourgogne, lancèrent un manifeste de signatures pour la paix demandant aux citoyens de ne pas s’engager dans ce conflit présenté comme fratricide [38].

Peu avant les vêpres, les autorités normandes, par le biais de messagers, auraient demandé au roi d'intervenir dans le conflit Artois–Champagne à Compiègne. Cette demande ferait suite aux différentes interventions du duché de Bourgogne et de la Franche–Comté. La Normandie craignait que l'extension du conflit à l'Est ne plongea le domaine royal dans le chaos et la guerre [39].

Epilogue
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Dimanche IX des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII
Vendredi 23 septembre 2005

En ce jour de la Thecla, après prime, l'ost de Champagne serait entré dans Compiègne et aurait laissé les troupes artésiennes se replier vers Péronne.

Vers sexte - midi -, une rumeur courrait disant qu'un projet de règlement global était en cours de négociation entre l'Artois et la Champagne [40].

Après sexte - midi -, alors que les troupes champenoises se préparaient à renouveler l’assaut sur Compiègne, le Duc Caedes qui vérifiait la robustesse d’une échelle [sic !], reçu un message de Lissendi, aide de camp du Comte Luzifer : celui-ci proposait une entrevue.
Quelques instants après, une délégation artésienne sortie de la cité assiégée, elle fut escortée avec respect jusqu’à la tente de commandement. Là le Duc Caedes et le Comte Luzifer se firent face et discutèrent d’homme à homme, de Duc à Comte. Ils tenaient entre leurs mains la vie de leurs hommes, des hommes qui se battaient de chaque côté avec honneur et détermination. Un représentant du Roi assista à la discussion. Peu de temps après, des conseillers des deux dirigeants les rejoignirent. Un traité d’Armistice allait être signé.


Citation :
Au nom de la sainte et indivisible Trinité,

Nous, Lévan Roi de France, Caedes Duc de Champagne et Luzifer Comte d’Artois,

à tous présents et à venir, faisons savoir, que nous sommes rassemblés sous le regard bienveillant de notre souverain, Lévan, Roi de France, pour clore les hostilités entre nos deux provinces. Nos armées respectives se sont battues avec honneur pour défendre les droits qui étaient les leurs. L’armistice de Compiègne rend de plein droit applicable les articles suivants :

Art. I - Le village de Compiègne et les terres attenantes rejoignent le domaine du Duc de Champagne.
Art. II - La mine d’Or au nord de Compiègne demeure possession du Comté d’Artois.
Art. III - Toutes les poursuites judiciaires liées au Conflit de Compiègne concernant des Champenois et des Artésiens doivent être suspendues.
Art. IV - Le déplacement de la minorité « pro-artésienne » de Compiègne et des colons artésiens envoyés depuis le mardi de la veille des nones de septembre de l'an de Pâques MCDLIII sera à la charge du Comté d’Artois et d’un fond Royal spécial.

La Garnison de Compiègne évacuera la ville dans l’honneur et se rendra à Péronne sous la protection d’un sauf conduit du Duc de Champagne.

Cette armistice implique un cessez-le-feu immédiat et durable. La paix doit être déclarée au plus vite entre l’Artois et la Champagne.

Et afin que ce soit ferme chose et stable pour toujours, nous avons fait mettre nos sceaux à ce présent traité. Date en ce dimanche IX des calendes d'octobre de l'an de Pâques MCDLIII.

Au nom de Dieu, heureusement. Amen.

Sceau de Lévan, Roi de France
Sceau de Caedes, Duc de Champagne
Sceau de Luzifer, Comte d'Artois


Les deux délégations sortirent de la tente. Chacune porteuse de la nouvelle de la fin des hostilités et de la fin des souffrances.

Le Duc de Champagne donna des consignes, en quelques instants sa tente de commandement était débarrassée des effets de valeurs et d’importance. Dix minutes après, elle était livrée aux flammes. Le Duc regarda ses hommes dont certains semblaient extrêmement surpris [41].

Certains liens de fonctionnent plus car les messages auxquels ils faisaient référence ont été supprimés !
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* Le votant Iam était inconnu à Compiègne la veille de son vote et qu'avant le 29 septembre, ledit Iam avait quitté Compiègne sans avertir de son départ [3]. Lafronde, habitant de Cambrai, a tenté de voter en faveur de l’Artois [4]. Le vote de Agoz n’est pas pris en compte car elle aurait reçu un point de confiance de Bobbynight juste avant de voter [5]. Le vote de Kevus159 n’est pas pris en compte car il n’a pas été prouvé qu’il ait répondu à la bonne question [6].
** Le bourgmestre Steph26 a été jugé puis relaxé, mais un recours en appel a été introduit [8].
*** La Pax Domini - Paix de Dieu -, instaurée à la fin du Xe siècle, interdit théoriquement aux bellatores - combattants - d'exercer des violences sur des deux autres ordres, laboratores - travailleurs - et oratores - ecclésiastiques -, en fait les non-combattants. Au début du XIe siècle, elle se double de la Treuga Domini - Trève de Dieu -, qui prescrit une suspension des hostilités entre bellatores pendant les périodes liturgiques - le dimanche et durant les fêtes religieuses comme l'Avent, Noël, Carême et Pâques [BOURNAZEL Eric et POLY Jean-Pierre, La mutation féodale, Xe-XIIe siècle, PUF, Paris, 3e éd. 2004 (1er éd. 1980), LXIV-428 p. ; GERGEN Thomas, Juristische Praxis der Pax und Treuga Dei ausgehend vom Konzil von Charroux, 989-1250, tr. fr., Pratique juridique de la paix et trêve de Dieu à partir du concile de Charroux, 989-1250, P. Lang, Frankfurt am Main, 2004, 264 p.].
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Modèle de l'acte : GUYOJEANNIN Olivier, PYCKE Jacques et TOCK Benoît-Michel, Diplomatique médiévale, "L'atelier du médiéviste" 2, Brepols, Paris, 1993, 454 p.
Biographie de Caedes par lui-même

« This is the end my friend » oui, comme le dit Jim, c’est fini.
Caedes n’est plus, enfin il est encore, mais mort :

http://img58.imageshack.us/img58/5871/test9qd.jpg

Pas de fin à la Scoubidou, un peu à la Usual Suspects cependant, car il est temps de donner quelques clés pour comprendre qui était Caedes. En effet, Caedes ce sont des interventions sur 15 forums, près de 10 000 mps ou missives, 3950 messages sur le forum principal (et je ne suis pas vraiment un adepte du flood ou des posts courts…), tout cela représentant près de 2000 pages A4, des hectolitres de thé et de coca, de très nombreuses heures tout cela pour 13 mois de présence dans le jeu et 10 mois d’exercice de pouvoir.
Les histoires auxquelles il participa sont nombreuses et parfois complexes. Il convient donc de tirer le voile sur une partie de qu’il était.

Comprendre Caedes ?
Cela commence par connaître ses origines. Il arrive à l’âge de 40 ans passé en Champagne, il est Vénitien, Noble et marqué par la Religion, il serait Cardinal de Venise. Il a un long passé d’homme politique au sein de la Sérénissime République, on dit même qu’il en fut le Doge, mais aussi qu’il a mené une guérilla maritime dans l’Adriatique par la suite contre certaines familles Vénitiennes. Dans sa jeunesse, il a aussi violemment combattu les ottomans sur mer et sur terre.

De cette situation, on comprend plusieurs traits de sa personnalité : héritier d’une tradition chevaleresque liée au Croisade, il a conscience de certaines valeurs. De sa cité italienne, il amène les germes de la Renaissance et la redécouverte des textes latins et grecques. Il arrive en France dans un royaume un peu barbare, lui mange avec des couverts alors que la Cour Royale mange avec ses doigts. Il décide d’œuvrer à la civilisation de la région, en s’inspirant des écrits romains sur la question juridique, il dotera la Champagne du Codex. Il est donc par nature un progressiste. [et là premier problème, un esprit de la Renaissance arrive dans la France de la Guerre de Cent ans… mais tombe sur des mentalités du XXeme siècle. Bref, du statut de progressiste, il va passer pour le réac de service…]. La politique Italienne l’a aussi formé aux intrigues et son expérience de la République l’a marqué : une opposition farouche aux dérives démocratiques ou oligarchiques, cela finit toujours mal, rongé par la corruption. Il tendra vers le modèle platonicien du capitaine et des matelots : du « roi-philosophe ». Bien entendu, c’est l’esprit de la Renaissance qui lui permet de connaître les textes platoniciens [alors quant on lui répond avec des textes des Lumières et des concepts du 19eme siècle : je pleure]. Dernier élément : un bon noble vénitien a forcément un petit coté occultiste… nous reviendrons la dessus rapidement.

Caedes se caractérise aussi par une devise : Memento finis, et avec elle, on décode l’essentiel de son action :
1) Pense à ta fin [= ta mort]. Caedes sait que la mort est inéluctable. Inutile de l’esquiver, il faut la préparer.
2) Pense à ta fin [= ton objectif]. Caedes s’est fixé des objectifs. Il ne les oublie pas et œuvre toujours pour les accomplir. Les apparences ne doivent pas le perdre ou les sentiments le distraire.
3) Cette devise est chargée d’histoire. C’est la devise de l’Ordre du Temple (du vrai, pas du « nouveau »). Donc là plus de doute, Caedes a un lien avec une Tradition, on peut même dire que c’est un Initié, on s’en apercevoir plus tard.

Le point 3) permet de répondre alors à beaucoup de questions :
Pourquoi la Champagne ? Pourquoi Clermont ? Pourquoi cette terre et aucune autre. Pourquoi ne jamais la quitter ?
Caedes est héritier de la tradition templière écrasée par la France en 1314. Il n’a donc que peu de sympathie pour les Capétiens et les Levaniens. Il préfere remettre sur le trône de France une lignée qui n’est pas liée à cet héritage, mais passons.
Il a vu la terre sainte, il sait qu’aucune Croisade ne reprendra plus Jérusalem. Il mènera donc sa Croisade destinée à atteindre la Jérusalem Celeste.
Si autrefois l’Ordre du Temple est parti de la Champagne pour aller à Jérusalem, alors il repartira de la Champagne pour préparer la conquête de sa Jérusalem. Il s’installe donc à Clermont, siège d’une ancienne Commanderie, et se livrera à ses études « mystiques ».
En effet, Caedes est avant tout un personnage « spirituel » en opposition à CMdT par exemple (qui lui est avant tout matérialiste, ce n’est pas moi qui le dit mais lui-même).

Le moyen age est marqué par cette double dimension : spirituelle et matérielle. La symbolique est partout. Les Cathédrales en sont un bon exemple. Caedes s’inscrit donc dans cette logique.
Il y aura l’aspect matériel, extérieur, et l’aspect spirituel, intérieur, occulte.
Oui c’était la dimension principale de Caedes. Mais ce qui est occulte n’est pas fait pour être montré par définition. Il camouflera donc ses objectifs ésotériques et spirituels, derrière une façade matérielle. Il laisse croire qu’il cherche à accumuler du pouvoir temporel pour mieux préserver sa véritable quête intérieure dont l’importance est primordiale. Par ci, par là, il laisse apparaître des symboles, des portes, qui permettront à l’Initié de le suivre [je vous rassure il n’y a pas eu beaucoup de personnes qui l’ont fait]. Une phrase, une épée (Hauteclaire ?), chaque chose compte.

Sa Tradition templière va croiser alors celle des Maçons [oui les vrais, pas ceux qui font hé ho on est des francs maçons c’est écrit sur notre forum]. Caedes est contacté par les Fils de H. H pour Hiram, l’Architecte du Temple de Salomon. [Décembre 2004] La Tradition des Gardiens du Temple et celui des Constructeurs se rejoignent… [oui, le magasine Le Point a fait cette semaine un dossier sur la question, mais je n’y suis pour rien. En tout cas je ne l’ai pas lu et si on ne parle pas de Caedes, ca ne vaut pas le coup].
Clin d’œil et symbole osé, Caedes mène la Liste « Bâtissons la Champagne ». Il se pose donc en Bâtisseur avec tout ce que cela implique au vue du paragraphe précédent.

Dernier clin d’œil au Temple, sa « disparition », au retour de son voyage de Bourgogne, se produit au sud de Troyes vers Payns (fief situé à 10Km au Sud de Troyes)… Hugues de Payns fut le premier grand maître de l’Ordre.
Pendant sa disparition, il va même au Portugal où l’on dit qu’une partie des Templiers d’Europe ont trouvé refuge au près d’Henri Le Navigateur, la belle croix pattée rouge sur les voiles de ces caravelles en étant un dernier symbole.

Caedes l’Alchimiste

Donc le Vénitien était occultiste, et principalement Alchimiste. Discipline reine, s’il en est. L’art de la Transmutation, de la Distillation, du dépassement des aspects matériels pour obtenir l’essence élémentaire de toute chose.

Bien sur il avait des alambics et des cornues, mais son but n’était pas de transformer le plomb en or, mais l’homme déchu en homme entier, originel. Il se livrait donc à l’alchimie divine : comprendre l’homme pour comprendre Dieu. Transformer l’homme pour corriger sa faute et venir se présenter devant Dieu en ayant LA réponse. Voilà donc sa quête centrale.
Pour cela, il observa ses contemporains, les influencera, les distillera même. Il fera naître chez eux les sentiments qu’il veut comprendre et maîtriser : Amour, Loyauté, Haine, Peur…
Une fois qu’il a maîtrisé cela, il s’est mit à édifier son Grand Œuvre, incluant ses amis comme ses ennemis. L’homme déchu n’est pas libre, ils ne sont pas libres… mais laissons les croire à leur liberté (surtout ses ennemis). Ils ne font que ce qu’ils sont sensés faire dans son plan. S’il réussit, cela voudra dire que lui est parvenu à se libérer des contraintes de la mortalité et de la chute.
Donc Caedes s’affaire et construit son Grand Œuvre avec en ligne de mire sa Fin ( Memento finis…). Il regarde les hommes et les femmes courir en tout sens, prisonniers des apparences, incapable de voir la vraie nature des choses. Si Caedes garde à l’esprit ses devoirs quant à la protection de ses vassaux, ou des faibles, il développe un mépris croissant pour les « dirigeants » qui eux restent aveugles. En effet, qu’ils ne réalisent pas leur propre construct alchimique c’est une chose, mais pire que tout ils restent les prisonniers des ombres de la caverne Platonicienne, ils sont donc incapables d’être des gouvernants.
Encore une fois la dualité spirituelle et matérielle est présente

Caedes continue donc de bâtir sa fin tranquillement, il prépare aussi « l’après lui » dans le monde matériel, car il ne pense pas « après moi le Déluge ». Il a prévu et assuré l’avenir [mais comme cet avenir ce sera bientôt votre présent, je n’en dis pas plus]. Lui, il lui suivra l’exemple Christique qui détient les clés de l’énigme divine pour lui. Il a eu son Eve, il a préparé son Golgotha, il va gravir tout cela et accomplir son parcours sacrificiel.
Il promettra aussi à Jarkov l’Arbre de la Mort, car lui, Caedes, a fini de tracer son Arbre de Vie (oui, la Kaballe ne lui est pas inconnue non plus). Il a exploré les 10 Sephiroth, de la Couronne (Kheter) au Royaume (Malkuth). Après tout ne conclue-t-il pas sa vie sur une histoire de Couronne et de Royaume…

Il achèvera donc sa vie en prison, dans le dénuement, avec quelques Ecritures, et par une main traîtresse ( ?) qu’il avait armée lui-même. Le parallèle christique est la aussi présent, même si dans le cas de Caedes, il n’y avait pas de voleurs et de meurtries à coté.
Il acheva donc d’accomplir sa propre transmutation espérant avec réalisé son Grand Œuvre et se présenter devant le Créateur avec les réponses.

Voilà, Voilà…

Donc maintenant je passe aux « End Credits »
Je remercie tous les joueurs qui ont participé volontairement (ou involontairement ) à cette fresque. Tous ceux qui m’ont fait rire ou ému par leur prestation. Tous ceux qui font vivre le RP dans les Royaumes, même au plus humble niveau, dans les tavernes, dans les halles. Car grâce à eux j’ai passé d’excellents moments à interagir avec eux ou à voir leurs aventures. Vive Eux !

Je remercie Izi, Lévan et LJS pour m’avoir donné ce terrain de jeu.

Je remercie tous les joueurs incapables d’utiliser les mps pour régler leurs différends ou pour poser des questions HRP avant de raconter n’importe quoi. Je remercie tous les joueurs qui ont des problèmes à faire la différence entre le RP et le HRP. Je remercie tous les concours de Miss, les véhéments démocrates, les ninjas de la mort, les amazones et les fils de Satan. Car grâce à eux, la durée de vie de Caedes s’est vue écourter et il n’aura point descendance ludique ici bas. Oui, je les remercie car ils m’ont fait gagné beaucoup de temps et la France aussi les remercie car grâce à eux le PIB français gagnera quelques millièmes de % supplémentaires cette année 2006.


Bien je commençais par une chanson, comme Beaumarchais, je finirai par une autre cette fois ci, à toi Freddy : « Show must go on ».
Biographie de Tsarine par elle-même

Quelle jolie fiche, vous ne trouvez pas icon_biggrin.gif

http://www.jbpros.com/norlis/fiche.jpg

De là réalité au mythe il y a parfois un grand écart. Pour faire un horrible plagiat sur Caedes (sisi j'en suis consciente, je me ferai pardonner plus tard icon_razz.gif Puis cette idée d'avoir son perso IG qui meurt en même temps que le mien aussi lol) Je donnerai quelques clés pour comprendre tsarine. Je fus présente sur 23 forums, incluant celui ci. Je n'ai jamais été adepte du flood et pourtant, je suis en tête de liste des posteurs, alors je n'ai même plus envie de compter combien j'ai pu en faire au total. Depuis maintenant 12 mois, à quelques jours d'exceptions près, j'ai passé un minimum de 6h sur le jeu, ce qui donne une idée de l'implication que j'ai pu avoir.

Comprendre tsarine

Tsarine n'est pas française, elle ne l'a jamais été, elle vient d'un pays de l'est. Elle est l'ainée d'une famille royale, dont elle était l'héritière. Dès son plus jeune, elle a reçu une éducation de guerrière. Elle a mieux apprit à manier une épée qu'une aiguille à broder. On lui a enseigné à être une dirigeante, à faire passer son devoir avant tout. À veiller sur ceux habitant ses terres, à être responsable et assumer ses actes et les leurs. De ses origines, elle a aussi apprit l'impuissance. Quand les barbares ont attaqué, tuer ses parents devant elle et qu'elle a cru son frère mort. Quand elle n'a pas pu sauver le peuple sur lequel elle devait règner. La devise qu'elle adoptera sur la fin de sa vie, elle l'a toujours eu en fait. Nec Caesus Cedam, toute blessée que je sois, je ne me rendrai pas. Elle ne s'est pas rendu, elle a recommencé dès qu'elle a pu fuir ceux qui aurait voulu la vendre. Elle avait tout perdu, elle devait repartir à zéro.

Compiègne l'accueilli et par là, elle l'adopta et il devient son peuple. De par cette seule nomination, il tombait sous sa responsabilité. Chose qui aura son importance par la suite, car beaucoup tourne autour de ce village.

La seule et unique réelle faille de tsarine a toujours été son coeur. Elle aime et par là, elle est vulnérable. Sa vie fut donc également une longue histoire d'amour, amour pour ses époux, ses enfants, son peuple, ses terres. Pour son village, le devoir passa en premier, elle ne le connaissait pas, elle ne pouvait encore l'aimer, seulement à voir qui se présentait à la mairie, elle avait décidé qu'il méritait mieux et se battis pour cela, car telle était sa nature. C'est également pour protéger Compiègne qu'elle se rendit à Arras. Épuisée de devoir se battre contre un conseil pour protéger son fief, elle décida d'attaquer le mal à sa source et d'aider les autres du même coup. Elle aima sincèrement l'Artois et se battis pour lui, pour son bien, jusqu'à la dernière seconde, mais l'Artois ne fut jamais chez elle, seul Compiègne l'était et l'amour ne devait jamais passer avant le devoir. Lorsqu'elle du constaté qu'elle avait échoué à Arras, que les calomnies, la diffamation, le salissage et la haine avait gagné vis à vis son travail acharné, elle fit une chose que lui avait enseigner son enfance... Se replier pour mieux revenir. Si elle était resté à Compiègne, Compiègne aurait eu à souffrir pour elle, elle parti donc rejoindre Caedes, elle se détourna de l'amour pour son comté, pour le devoir envers son village. Bon il est vrai qu'être dans ses bras, aimé et cajolé était plus agréable que les insultes quotidiennes, mais le but premier restait: Compiègne, son fief. J'avais été clair sur mes intentions à ce moment là, j'avais dit: le premier qui touche à un seul cheveu des compiègnois me verra revenir à la course. Il n'y a pas eu de plus grand amour que celui que tsarine a ressenti pour Caedes, pourtant... quand le conseil de Champagne a hésité sur le sort de Compiègne pour tsarine, c'était clair. Si la Champagne n'aidait pas son village, elle quittait Caedes sur le champs et rentrait, le devoir avant l'amour, elle aurait payé de sa personne quitte à en mourir.
Caedes a voulu que je devienne la "Mère" de la Champagne, il a tout fait pour que j'y prenne une position de Duchesse et telle Catherine II de Russie qui une fois tsarine devint plus russe qu'un cosaque, tsarine devint plus champenoise... qu'un Loup?! icon_wink.gif Et c'est là qu'elle devint féroce. La Champagne était devenue sa demeure, elle la portait en son coeur et son âme. Elle en devenait responsable et n'aurait supporté qu'on touche à un seul cheveu des champenois.
Elle n'avait jamais prévu sa fin... mais prévoyait l'avenir. Lorsqu'elle vit sa fin arriver, elle s'empressa de remplir sa dernière tâche, former quelqu'un pour la remplacer afin qu'elle puisse en quelque sorte, continuer de veiller sur son peuple.
Jamais elle n'a souhaité le pouvoir ou les titres. Elle n'a fait qu'utiliser ce qui lui tombait sous la main pour accomplir son oeuvre, faire ce qu'elle avait apprit toute jeune. Jamais elle n'a trahi ou menti, ce qu'elle disait faire, elle le faisait. Seulement, elle a du souvent remarqué qu'on ne l'écoutait pas!


Tirant ma révérence, je remercie tout les joueurs avec qui j'ai eu plaisir à jouer et ils se reconnaîtront. Je remercie les autres pour le dégout qu'ils ont pu m'inspirer ce qui m'a permit de me rappeler que chez moi, en plus d'un pc, il y a aussi une télé, ça change le mal de place!
Les débuts de la Normandie par KurtWagner

De l'Artois et la Normandie :

I-Pré requis : de la situation en Artois et dans le Royaume :

Quand l'histoire commence, on avait en ce royaume deux entités : le Comté d'Artois, et le Duché de Champagne. Ceux-ci était des 'supers-duchés', comportant une dizaine de villes chacun.
Ces deux duchés venaient de connaitre leur premières élections pour leur conseil : après une campagne tumultueuse, la Champagne avait un conseil composé de deux listes actives, Patriciens et futur Parsiens : Korbn fut élu duc et la cohabitation se passa sans problème.
En Artois en revanche, la situation était différente : pas de Patriciens (sauf Knightgale, pour des raisons politiques), mais la Lys, organisation très critiquée de nos jours, mais qui a l'époque avait une influence considérable en Artois : fondée par 5 personnes, dont les noms ont une importance encore aujourd'hui : Goel - le lys Champenois -, Raoul d'Andrésy, Phooka, Darken et le plus important, Charles Maurice de Talleyrand, dit CMdT.

Les premières élections pour le comté d'Artois virent dont deux listes s'affronter : la Lys de CMdT, et une liste plutôt patricienne, avec a sa tête un autre Charles, Ducrochebond. (une troisième liste se présenta, mais comme un Champagne, elle fit plutôt de la figuration dans la campagne)...
La liste Patricienne reçut le plus de voix... mais pas la majorité nécessaire pour imposer son duc au conseil : par d'habiles tractations avec la troisième liste, CMdT parvint à se faire élire premier Comte d'Artois.

Cet événement conduit a un autre, qui aujourd'hui est considéré comme une légende : la première organisation criminelle vit en effet le jour en Artois, sous le nom de Pieuvre Noire. On apprit bien plus tard que Rochebond, dégouté par la perte du trône d'Artois qui lui était destiné, ne se contentait pas d'essayer de déstabilisé le conseil de l'intérieur (par exemple en proclamant la mort de CMdT alors que celui était simplement absent), mais créa aussi la Pieuvre Noire, qui tenta comme elle put de déchirer l'Artois, avec les moyens de l'époque, c'est à dire presque rien... sauf poster des posts assassins, qui déstabilisèrent de nombreuses opinions....

Mais peu de temps après son élection, un événement majeur eut lieu : la scission Artois/Normandie : 4 villes autrefois artésiennes, Dieppe, Fécamp, Bayeux et Honfleur devinrent le nouveau duché de Normandie.
[pour mémoire, l'Artois était alors composé de Bertincourt, Péronne, Cambrai, Azincourt, Compiègne, Calais, Dunkerque, et peut être Tournai, et la Champagne de Clermont, Varennes, Ste Ménéhould, Argonne, Conflans, Troyes, Joinville, Tonerre, Langres, Sémur, Cosne et peut être Autun. Quand a la Normandie, outre les 4 villes, elle recevait aussi une nouvelle ville, Lisieux.]

Cette création de la Normandie embarrassa beaucoup l'Artois, surtout que le nouveau comte de Normandie, Lévan III, semblait avoir tué le Roy de France son père pour obtenir le trône de ce duché (et le trône tout court d'ailleurs, c'est après ca qu'il obtenu le titre de Parricide).
CMdT, parti en croisade, revint avec le chaos installé en Artois et en Normandie.... de la partirent des longs mois de combats...

II - Première bataille : contre le tyran

Dieppe, étant à la frontière Normando-Artésienne, fut la ville la plus importante de mois à venir.

CMdT, parti essayer d'espionner la Normandie, se fit emprisonner par Lévan III... Phooka, alors maire de Dieppe, appela son peuple à se révolter contre ce duc tyran, qui occupait tous les postes au conseil, ne permettait pas d'élections et ne faisait aucun travail de conseiller (imaginer 3 semaines sans juge, CaC, Procureur, et j'en passe...)
Lévan III apprécia peu cette appelle a révolte, et Phooka fut envoyé rejoindre CMdT...

La situation tourna alors a la confusion totale : révoltes dans toutes les villes Normandes pour libérer Phooka, armée artésienne la pour libérer CMdT/récupérer la Normandie/libérer la Normandie de Lévan III....

Au final, CMdT fut libérer par un commando mené par Darken et Krocodile, un conseiller très proche, et Lévan libéra Phooka sous la pression populaire....

Mais le voyage du retour ne fut guère simple : le Artésiens en profitèrent pour annexer Dieppe à l'Artois, sans autre forme de procès.

III - Dieppe & Bertincourt

La situation était très tendue les semaines suivantes : contrairement à Compiègne, qui demanda plus tard sous rattachement à la Champagne, Dieppe n'avait pas la moindre envie d'être Artésienne ! Quelques révoltes échouèrent vite, et les Dieppois se retrouvèrent vite sans autre solution qu'une haine de plus en plus marquée. Le comble de cette situation fut Phooka : il était duc de Normandie, mais résidait à Dieppe, terre Artésienne.
Dieppe empoisonnait ainsi considérablement les relations entre les deux duchés.

Mais le temps passait, et de nouvelles élections se profilaient : ainsi alors qu'en Champagne, Caedes entamait son premier mandat de duc, en Artois, le pouvoir changea aussi de main : Krocodile devient Comte d'Artois, CMdT passa Commissaire au Commerce.... Krocodile ne gouverna hélas pas avec une sagesse exemplaire, et laissa comprendre que Dieppe ne retournait jamais à la Normandie, ce qui attisa encore plus leur colère.
[note au passage : c'est vers cette époque que serait situé un mariage entre le Duc Krocodile, et la mairesse de Compiègne, Tsarine, mais bon apparemment les relations ne furent pas au beau fixe, ce mariage fut un mariage blanc et vite cassé (voir n'aurait jamais eu lieu...)]

Une ambassade fut alors formée en Normandie pour tenter de discuter avec l'Artois... elle rassemblait de nombreuses personnalités, y compris la Duchesse elle même, et Thamior, juge de Normandie. Ils furent reçus à Bertincourt, première ville 'artésienne' après Dieppe... mais le temps que Krocodile se déplace à Bertincourt, la ville avait été prise par la délégation Normande, en représailles de la prise de Dieppe.

Cet acte eut un retentir énorme dans tout le Royaume : pour les Normands, ce n'était que vengeance, pour les Artésiens, les Normands n'avaient pas respectés le drapeau blanc des négociations.

Une attaque des Flandres devait aussi avoir lieu, afin de prendre complètement le contrôle du conseil artésien... mais l'attaque n'eut jamais lieu.... Bertincourt fut reprise le lendemain par l'Artois, qui essaya aussi de pousser jusqu'en Normandie. Krocodile gracia tous les coupables de Bertincourt, dans un but d'apaisement, mais ce fut un geste terriblement mal reçu en Artois. Le Conseil destitua Krocodile pour ca. (certains disent qu'en fait c'est CMdT qui l'a manipulé, mais bon ca n'a jamais été vérifié...)

L'Artois se déchira alors longuement, entre pro-Krocodilien, Pro-CMdTien, pacifiste et belliciste, et les autres au milieu... La grâce des Normands avait mis le feu aux poudres...


IV - La prise du château de Rouen

Au milieu de tout ce chaos, CMdT et Raoul d'Andrésy se glissèrent jusqu'en Normandie, et au matin d'une longue nuit, le château de Rouen était tombé entre leur mains... ce fut la seule fois qu'un chateau tomba au mains de deux seuls hommes... les théories les plus diverses circulent a ce sujet : Phooka aurait livré le chateau aux deux hommes (n'oublions pas qu'ils ont formé la Lys ensemble)... ou bien le Roy Lévan aurait permis cela... toujours est il que Phooka fut tué cette nuit la.... de la main de CMdT, ou bien d'un garde Normand fidèle, la aussi le mysère reste entier.

Les Normands eurent beaucoup à pleurer ce jour la : leur duc, qu'ils aimaient tous, et auquel plus tard ils vouèrent un culte (les fameux Phookaistes), et leur liberté, vu que le Duc était maintenant Raoul d'Andrésy, qui avait tous les pouvoirs (et CMdT qui était au moins CaC, pour ne pas ruiner l'économie normande)

4 jours plus tard, l'Artois terminait sa période de trouble, et Darken devenait le nouveau comte d'Artois... La Lys avait le contrôle de tout le Nord du Royaume.... ou CMdT, ce qui revenait au même.

C'est alors que l'intervention royale eu lieu... Des informations circulèrent partout sur l'imminence de l'arrivée de troupes royales à Rouen : Raoul et CMdT furent contraints à fuir, la Normandie placée sous tutelle Royale, et un nouveau Conseil y fut nommé. La paix entre Artois et Normandie fut signée peu après, et Dieppe, après de nombreux atermoiements, fut rendue a la Normandie : les Artésiens eurent alors le problème de l'indépendance flamande sur les bras, et bientôt de Compiègne.

Les divisions au sein de leur conseil ne diminuèrent d'ailleurs pas : Darken eut comme adversaire une Compiégnoise célèbre, Tsarine, qui quand elle fut comtesse, eut Luzifer comme adversaire.... tout jusqu'a la bataille de Compiègne.

EN Normandie, les choses furent différentes : passé le problème Artésien, ils se tournèrent vers un autre ennemi, pour des différents théologiques : la Bretagne Aristotélicienne de Jarkov ne pouvait supporter des voisins Phookaistes... haine qui demeure toujours aujourd'hui... au contraire de celle de l'Artois, puisque les deux territoires étaient alliés dans la prise de Reims... comme quoi l'histoire s'oublie vite icon_razz.gif

Voila, fini mon exposé pour aujourd'hui, tous les protagonistes de cette belle histoire sont presque tous morts... restent encore Krocodile, et peut être Raoul, mais tous les autres ont bel et bien disparu...
Les origines du royaume et de la Champagne par Rolland


Au départ, nous étions tous Artésiens, sous la souveraineté de Levan II.
Il n'y avait que deux villages, Clermont, dite "la scintillante", pour l'ambiance qui y rêgnait, et Sainte Menehould, dite "la molle", car à l'époque fort peu animée
Levan I était alors maire de Sainte Menehould (Levan II était Comte d'Artois, il faut suivre)

Les début y furent tres difficiles: ils ne maitrisaient que tres peu de techniques, et encore imparfaitement: il arrivait que les vaches meurent toutes la meme nuit, victimes du bug, une maladie foudroyante, ou qu'elles refusent obstinément de se nourrir.
Il faut aussi savoir qu'a cette époque il n'y avait pas d'artisans dans nos villages: la grande majorité était vagabonds, et certains seulement arrivaient a défricher un morceau de terre et a s'y installer. A l'époque, tant étant grande la lutte pour la survie, il ne venait même pas a l'idée que des gens puissent un jour passer leur temps a étudier !
Comme les artisans, donc les tisserands, n'existaient pas, l'ensemble de la population vivait en slip...
les premiers métiers furent (dans l'ordre) : boucher / menuisiers / meuniers / boulangers / forgerons / tisserands. La premiere corporation d'artisans fut celle des Forgerons Unis (Marcus + Caedes à la création)

Mais plus les villages se créaient, se développaient, et au plus les volontés de s’émanciper de la tutelle artésienne se faisaient sentir dans la population.
Les souhaits furent assouvis le 21 décembre 1451 et le Comte Lévan II d’Artois accepta la scission de ces terres sous la pression du nouveau Duc de Champagne LongJohnSilver.
Dans la foulée, le village de Conflans fut peuplé.

Celui-ci fit pourvoir les postes de l’administration ducale de Champagne et on trouvait dans ce conseil Alsbo dit "Le Grand" à la fonction de Prévôt, Dame Lecouscous à la fonction de Procureur, et d’autres personnalités comme Kay, Capitaine de Champagne ou Prothas à la fonction de Connétable.

La mainmise du Duc LongJohnSilver ne devait qu’être temporaire et la terre de Champagne devait pour la première fois dans l’histoire du Royaume accueillir des élections ducales.

La liste ‘Ensemble, Bâtissons la Champagne’ ou l’ancêtre du Pars

Le Sieur Caedes avait émis l’idée de créer une Assemblée Législative qui aurait pour objectif de doter la Champagne d’un texte de lois complet. Ce fut chose faite le 5 janvier 1453, date à laquelle Caedes, désigné Président de la Commission Législative et Constituante de Champagne par le Duc de Champagne prononça l’ouverture des travaux.

Cette Assemblée Législative produisit ce qu’on a appelé depuis le Codex de Champagne, ouvrage complexe et souvent raillé pour sa longueur mais fort usité par les juges des différents duchés en guise d’exemple.

Ce travail fut également l’occasion pour un certain nombre de participants de se reconnaître des idéaux communs et naquit en eux la volonté de mettre sur pied une liste pour les élections ducales approchant sous la bannière du Sieur Caedes. Après plusieurs essais infructueux, ils décidèrent, sur l’initiative notamment de Sat et de Bobbysix, de nommer leur liste ‘Ensemble, Bâtissons la Champagne’.

La Première campagne de Champagne

Les forces en présence

Lors de ces premières élections ducales, trois listes étaient en concurrence : la liste ‘Ensemble, Bâtissons la Champagne’ dont nous venons de voir les membres, la liste ‘Servons la Champagne’ composée de Korbn, Alsbo, Seeman, Prothas, Goel, Adgy, Kay, Benjy, Lecouscous, Kirika, Maya, Biquette, et enfin, la liste ‘La Force Tranquillou’.

La liste ‘Servons la Champagne’ était composé de Patriciens, groupe politique le plus ancien du Royaume et dont on peut encore apercevoir les ruines sur le forum des Royaumes, et d’un indépendant, Korbn, tête de liste à trois têtes. A ces membres, s’ajoutait un membre de la Lys, Goël, selon des accords passés entre les deux groupes : un membre Lys devait être présenté dans une liste Patricienne en Champagne tandis qu’un membre Patricien devait être présenté dans une liste Lys en Artois, ce fut en l’occurrence Knightingale qui s’y colla.
Cette liste jouait sur son réseau de connaissance et sur le fait qu’elle était composée de membres illustres du Royaume à l’époque des faits. Leur programme n’était pas très riche et selon leurs dires propres, ils se réservaient le droit de l’améliorer et de le changer au cours de la campagne.

La liste ‘La Force Tranquillou’ était une liste sans prétentions aucunes, rassemblant quelques anciens repris de justice comme DonCorleone et n’ayant comme seul atout majeur d’avoir en leur sein le Duc sortant, LongJohnSilver.
Leur liste au total comptait en ses rangs : Scpar, DonCorleone, Sky, LongJohnSilver, Engels, Marx, Sanka, R2D2, Arnolf_jf, Fix, TheGnorf, Lucifer.
A noter que plus de 50% de la liste était Conflandaise... (Scpar, Doncorleone, Sky, Sanka, R2D2, Fix, Lucifer. Certains sont encore à Conflans)

La liste ‘Ensemble, Bâtissons la Champagne’ était composée de Caedes,
Bobbysix, Sat, Rolland, Marcus, Mbouroch, MUF, Xaran, Scinarf, Magemax, Breizh et Jarkov .
Cette liste eut le mérite d’avoir été la première à proposer un programme électoral complet dès l’ouverture du scrutin. On se souviendra particulièrement des propositions de foire inter-comtale, des propositions en terme de justice basé surtout sur le travail de l’Assemblée Législative, mais aussi du plan économique du regretté Sat. Celui-ci avait mis au point une vision dirigiste de l’économie visant à réduire le prix des denrées tout en égalisant les revenus entre éleveurs et cultivateurs (avec néanmoins un léger avantage aux éleveurs). Ce plan d’action n’a jamais pu être mis en place car tous les prix ne sont pas encore libéralisés mais il a entraîné d’importantes discussions au-delà même de la Champagne et on se souviendra des débats animés entre Sat et CharlesMauriceDeT. Pour la Lys.
Du côté de cette liste, on notera la présence également de Rolland, qui était également à l’époque Lys. Ce détail aura dans le futur son importance, les listes Patricienne et Parsienne se battant pour avoir le soutien du lys, force politique ayant alors le vent en poupe.

Le déroulement de la campagne

Comme nous venons de le dire, il apparaissait que la victoire devait des jouer entre la liste menée par Korbn et celle menée par Caedes tandis que la liste dirigée par Scpar ne devait prétendre qu’aux miettes du scrutin.
Les deux principales forces se disputaient chacune des voix champenoises mais aussi le soutien de la Lys, parti alors nouveau et surtout artésien. En vertu des accords entre Patricien et Lys, Goël, fondateur Lys aux côtés de CharlesMaurice et de Raoul, était sur la liste Patricienne. Cependant, votre serviteur, partisan Lys et proche de CharlesMaurice, le convainquit de reconsidérer sa position devant le manque de programme évident des patriciens.

Ainsi, le Gardien du Peuple, qui conseille et aide les vagabonds (le poste est toujours d'actualité en Champagne) fut inscrit au programme de la liste ‘Ensemble, bâtissons la Champagne’ pour bénéficier de l’appui de la Lys.

Nous assistâmes à une campagne courtoise mais animée, où nombre de questions furent posées et nombre de réponses données mais la lutte devait se jouer entre deux listes, c’était l’impression que la campagne avait laissée.

Le résultat des élections

Au petit matin du 28 janvier 1451, les résultats tombèrent à l’AAP :
1. "Servons la Champagne" (SLC) : 41.4% -->5 sièges
2. "Ensemble, Bâtissons la Champagne!" (BatissonsLaChampagne) : 32.4% -->4 sièges
3. "Champagne, la force tranquillou" (LaForceTranquillou) : 26.2% -->3 sièges

Le conseil était donc ainsi formé :
Korbn, Alsbo.le.Grand, Seeman, Prothas, Caedes, Bobbysix, Sat, Scpar, Sky, Doncorleone, Goel, Rolland.

Aucune liste n’avait obtenu la majorité absolue et ne pouvait diriger seul, les alliances seraient donc nécessaires.
Pour le premier tour de l’élection du Duc, les résultats furent normaux et on dénombra 5 voix pour Korbn, 4 pour Caedes et 3 pour Scpar, celui-ci fut donc éliminé, restant en course Korbn et Caedes.
La Lys organisa au sein de sa loge secrète un vote qui devait désigner qui entre Korbn et Caedes aurait les voix des deux élus Lys du Conseil. A 66% contre 33%, c’est Korbn qui remporta le vote. Cependant, Rolland, certain d’avoir fait le bon choix en ayant choisi Caedes, émis l’hypothèse de ne pas suivre la directive du parti malgré les menaces de radiation.
Korbn fut ainsi obligé de négocier des postes avec la Force Tranquillou qui avait un rôle d’arbitre dans ce second tour.
La Force Tranquillou vota ainsi Korbn tandis qu’officiellement 3 voix se portèrent sur Caedes et Rolland s’abstint. Officieusement, l’on sait que son bulletin portait la mention Caedes mais après avoir intercédé auprès du Roy, ce vote fut annulé devant la défaite annoncée.
De ce scrutin, il est ressorti une victoire des Patriciens quelque peu masqué par le semi-échec de n’avoir pas remporté plus de 50% des voix.

Enfin, de ces premières élections, est apparu une équipe qui ne devait pas se désunir et qui devait même formé un groupe politique toujours d’actualité, qui a fait et continue de faire la Champagne : le PARS

On soulignera également, que le premier conseil ainsi formé, accompli un travail d’équipe remarquable malgré les dissensions qui avaient pu apparaître pendant la campagne.
Conseil qui jetta bien des bases que l'on retrouve encore aujourd'hui (Codex, institutions judiciaires, armée, prévôté et Caserne, Gardiens du Peuple, mode de gestion du Conseil spécifique à la Champagne, etc.)
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