"commission de déontologie" de l'information en ligne

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http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-868923,0.html

Citation :
La polémique tient en partie au fait que la Commission, comme Philippe Bas, ministre délégué à la famille, l'avait déclaré le 31 janvier, devait initialement effectuer "une classification des contenus et des services multimédias mobiles (...) selon des critères partagés avec ce qui se fait déjà pour les jeux vidéo, le cinéma ou la télévision" et proposait la création de pictogrammes ("tous publics", "déconseillé aux moins de 12 ans", etc.). Or, le projet de décret concerne aussi bien "les opérateurs de communications électroniques, fixes ou mobiles" que les fournisseurs d'accès à l'Internet et les hébergeurs de sites Web.
Citation :
L'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre (April), membre du conseil d'orientation du FDI, critique ainsi "le fait que le champ d'intervention de la commission proposée par le gouvernement soit extensible bien au-delà de la stricte protection de l'enfance". L'association craint que la Commission n'émette des avis relatifs à la presse en ligne ou à la prévention des atteintes au droit d'auteur : "Fournisseur d'accès à qui l'on demande de procéder à la suspension du contrat d'abonnement d'un internaute qui ne respecte pas certaines recommandations destinées à protéger la propriété intellectuelle, hébergeur qui devra procéder à la suppression de certains contenus choquants publiés sur des blogs, etc." Reporters sans frontières craint également que "ce texte ne pousse les prestataires de services à censurer abusivement leurs contenus pour préserver leur label".
Qu'en pensez-vous ?
Pour moi cela part d'une bonne intention, mais l'enfer est pave de bonne intention...

Je dis non, non a la reglementation a outrance, on veux constement tout reglementer, faire une societe bien comme il faut bien lisse... La difference est ce qui fait avancer l'homme, le formatage est ce qui le fait regresser... Tout le monde il doit penser la meme chose?? J'appelle ca du totalitarisme, sous couvert de bonne conscience...

Le net est l'un des derniers endroit d'expression libre dans ce monde, et sauf exploitation humaine(genre pedo) je suis contre toute atteinte a cette liberte...

VIVE LE NET LIBRE
Merci pour ce texte que j'avais raté


je ne vais pas m'étendre sur le coté "... classification des contenus et des services multimédias ...". C'est à mon avis une chose souhaitable, dans le sens où les parents doivent savoir (et avoir un controle sur) le contenu 'moral' des jeux destinés à leurs enfants.

(apres, on pourrait discourir sans fin sur la définition des bases morales établissant la classification)


Par contre, la tentative de politisation des instances de controle est déplorable.
La définition de charte et de code de conduite, qui seraient supervisées et dont le respect serait assuré par un comité désigné pour 5 ans par décret du premier ministre est pitoyable.
Au final, on risque de se retrouver avec des fournisseur d'accès frileux de perdre leur 'label Qualité' s'auto-censurant, des chartes changeant suivant les inclinaisons politiques de tel ou tel gouvernement.

A partir du moment où on définit des "charte de bonne conduite" pour un média, il faut forcement une "instance" vérifiant son respect, et là, il n'y a pas de bonne solution.
- si l'instance est gouvernementale, il y a un risque instrumentalisation politique.
- si c'est un panel représentatif des provideurs, il y a risque de lobbying
- une association de consommateurs : "famille de France" nous voilà...

à la limite, on pourrait imaginer un comité basé sur la représentation à l'assemblée nationale.


Mais la vraie question est : FAUT-IL DEFINIR DE TELLE CHARTE DE BONNE CONDUITE ?

- Les problèmes soulevés par le respect de la dignité humaine sont déjà traité légalement. Pédophilie, appel à la haine, négationnisme (j'en passe des vertes et des pas mures)... Contre toutes ces injures, il existe déjà un arsenal légal, qu'il suffit d'utiliser.
- Les problèmes de protection de l'enfance, je pense notamment au site ayant un contenu pour adulte sont insolubles sans une présence et une volonté parentale.
- Comment parler ensuite de déontologie éditoriale quand on voit la presse écrite aujourd'hui (vaste plaisanterie).

Bref, on peut s'interroger sur l'utilité, et donc le réel but d'un tel projet.


Saph
my 2 cent
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