Merci pour ce texte que j'avais raté
je ne vais pas m'étendre sur le coté "... classification des contenus et des services multimédias ...". C'est à mon avis une chose souhaitable, dans le sens où les parents doivent savoir (et avoir un controle sur) le contenu 'moral' des jeux destinés à leurs enfants.
(apres, on pourrait discourir sans fin sur la définition des bases morales établissant la classification)
Par contre, la tentative de politisation des instances de controle est déplorable.
La définition de charte et de code de conduite, qui seraient supervisées et dont le respect serait assuré par un comité
désigné pour 5 ans par décret du premier ministre est pitoyable.
Au final, on risque de se retrouver avec des fournisseur d'accès frileux de perdre leur 'label Qualité' s'auto-censurant, des chartes changeant suivant les inclinaisons politiques de tel ou tel gouvernement.
A partir du moment où on définit des "charte de bonne conduite" pour un média, il faut forcement une "instance" vérifiant son respect, et là, il n'y a pas de bonne solution.
- si l'instance est gouvernementale, il y a un risque instrumentalisation politique.
- si c'est un panel représentatif des provideurs, il y a risque de lobbying
- une association de consommateurs : "famille de France" nous voilà...
à la limite, on pourrait imaginer un comité basé sur la représentation à l'assemblée nationale.
Mais la vraie question est : FAUT-IL DEFINIR DE TELLE CHARTE DE BONNE CONDUITE ?
- Les problèmes soulevés par le respect de la dignité humaine sont déjà traité légalement. Pédophilie, appel à la haine, négationnisme (j'en passe des vertes et des pas mures)... Contre toutes ces injures, il existe déjà un arsenal légal, qu'il suffit d'utiliser.
- Les problèmes de protection de l'enfance, je pense notamment au site ayant un contenu pour adulte sont insolubles sans une présence et une volonté parentale.
- Comment parler ensuite de déontologie éditoriale quand on voit la presse écrite aujourd'hui (vaste plaisanterie).
Bref, on peut s'interroger sur l'utilité, et donc le réel but d'un tel projet.
Saph
my 2 cent