Le tombeur [Chapitre 1]

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Oui, encore du long texte. J'ai débuté hier soir l'écriture d'un roman qui me tient à coeur, idée venu d'un ami, un peu inspiré de sa personnalité. Je vous en fais par ici, chapitre par chapitre, pour ceux que ça intéresse. Enfin, je dis roman, mais peut-être que je me lasserai avant sa finition, ou peut-être que l'inspiration va me laissé tomber. Du moins, j'ai tout un chapitre de complété et le début du deuxième. Je vous fait par ici du commencement. Bonne lecture à ceux qui veulent.



Le tombeur
Chapitre 1

Éric entend des pas. Il enfile rapidement son maillot. Il fait quelques pas, contourne la rangée de cases qui lui cache la vue et s’immobilise, à moitié caché par un casier. Ce qu’il aperçoit alors l’envoûte, le bouleverse à un degré jamais égalé.

Elle entre dans le vestiaire. Elle passe sa main sensuelle dans ses cheveux brun sable. D’une démarche féerique elle se dirige vers son casier. On pourrait croire qu’elle ne touche pas au sol tellement ses pas son légers, gracieux. De ses yeux vert émeraude, elle examine les lieux. Vide à première vue.

Il contourne le casier en s’efforçant de ne pas faire de bruit puis observe d’un œil attentif la femme qui venait d’entrer dans le vestiaire, mais aussi dans son coeur. Cette femme devait être un ange, ou une déesse. Dans tous les deux cas, elle était parfaite et était dotée d’une beauté incroyable. Ce fut la plus belle chose qu’Éric n’eut jamais vu de sa vie.

Elle pose son sac sur le banc et retire son t-shirt blanc, qui laisse paraître un soutien-gorge rouge vin. Elle enlève alors sa jupe fleurie noir et blanc qui révèle des culottes brésiliennes assorties.

Ça y est, une bosse se forme dans son maillot. Il a une érection. Mais Éric ne la ressent pas comme il devrait, car toute son attention est portée sur la déesse à moitié nue qu’il contemple d’un œil passionné.

Toujours avec ses mains sensuelles, elle détache son soutien-gorge qui glisse lentement, effleurant sa peau assurément douce, jusqu’au sol. Ses seins durs aux formes attirantes frôlent l’air ambiant. Elle ôte alors le dernier morceau, dévoilant ainsi son corps d’une pureté inégalée aux yeux innocent du jeune.

Pendant ce court moment qui parut durée une éternité, mais qui pourtant ne fut pas assez long pour lui, il ne l’a pas lâché du regard et s’est, sans s’en apercevoir, dégagé de sa cachette pour mieux l’observer. Elle n’y porte heureusement pas attention.

Elle enfile son bikini bleu pâle, prend une serviette dans son sac, met ses vêtements dans ce dernier, l’installe dans le casier et le referme. C’est à ce moment qu’elle aperçoit l’adolescent qui l’épiait, avec la bosse dans son costume de bain. Elle le dévisage d’un air qui le surprend. Elle a l’air ni choqué, ni étonné. Son visage montre une expression qu’il ne comprend pas, à mi-chemin entre l’aise et la gêne.
- Cela fait longtemps que tu m’observes ?
Après un court moment, Éric bafouille :
- Euh… Non… Je viens tout juste d’arriver.
Elle lui sourit. Elle sort alors par l’autre porte, celle qui mène à la piscine.

Éric remercia longtemps le ciel de s’être trompé de vestiaire ce jour-là, jour le plus mémorable de sa vie. Durant ce moment magique qu'il venait de vivre, il y eut un déclic. L’élément déclencheur qui allait changer sa vie à jamais. À 15 ans, il était un garçon ordinaire. Jusqu’à ce jour… Ce qu’il entreprit à partir du moment où il quitta le vestiaire allait avoir des répercutions sur le reste de son existence, sur le déroulement de sa vie.
Le tombeur [Chapitre 2]
Si un modérateur pouvait éditer le titre et seulement mettre Le tombeur, ce serait vraiment apprécié.

Chapitre 2


Assit sur un banc du parc de son quartier avec deux amis, il observe. Soudain, il se lève et se met debout sur le banc. Une jeune femme rousse passe alors devant eux, et en plein début d’automne elle était tout de même habillée légèrement. Elle ne se doute pas qu’un jeune adolescent a remarqué la couleur de ses sous-vêtements. Quand elle fut assez loin, Éric dit aux autres :
- Soutien-gorge rose en dentelle. À première vue, 36D.

Ses amis sont habitués à ce genre de remarque. Mais il les étonne pourtant toujours autant. Bien sûr, ils ne peuvent pas vérifier si ce qu’il dit est vrai, mais ils savent qu’il est doué dans ce domaine, qu’il a acquit un certain don pour ces choses-là durant les trois années précédentes, années qu’il a passé à étudier la section des sous-vêtements féminins des magazines Sears, à apprendre tous les infimes détails de l’appareil sexuel de la femme, à lire des tonnes de livres portant sur la sexualité féminine, à apprendre toutes les techniques possibles d’approche et de séduction. Il est à un tel point expert qu’il peut faire jouir n’importe quelle femme. Il a aussi apprit, sans aucun livre ni quoi que ce soit de théorique, différentes techniques pour examiner sous les chandails et sous les jupes des femmes sans être vue. Pour les jupes, on peut attacher ses chaussures, ramasser un crayon par terre, tomber maladroitement, par exemple. Pour les chandails, un peu de hauteur suffit, comme sauter pour attraper un objet ou monter sur quelque chose d’élevé comme il le fait souvent avec un banc. Il a beaucoup de méthodes en réserve.
Malgré tout, il n’a encore jamais fait l’amour. Il voulait tout savoir des femmes avant de le faire et avant de se lancer dans la folle aventure de toutes les charmer. Maintenant il sait. Le temps est venu de mettre en pratique ses connaissances.

Éric travaille dans un buffet chinois depuis ses seize ans et aime bien cet emploi car il rencontre beaucoup de femmes de son âge et, quand elles sont assises, il peut se rincer l’œil dans leur décolleté et ainsi mettre à l’œuvre ses connaissances. À 18 ans, il habite encore chez ses parents, mais plus pour longtemps. Il a remarqué un petit logement à louer dans le centre-ville.

Il est 23h. Éric montre sa carte d’identité au contrôleur et entre dans le bar de danseuses. Il inspecte les lieux à la recherche de la plus belle, de la plus sensuelle. Elle est en train de danser devant un gros homme chauve. On aurait dit un professeur d’histoire. En attendant qu’elle finisse sa danse, il sirote une bière.
La danse finie, il cale le restant de sa bière, va la rejoindre et lui chochotte quelque chose à l’oreille, lui montrant les quelques billets qu’il tient dans sa main. Ils montent ensemble à l’étage dans une chambre vide, dotée d’un grand lit.

Ils redescendent un peu plus d’une demi-heure plus tard. La femme reste collée à lui, comme un aimant. Avant de l’abandonner à regret pour retourner travailler (au grand plaisir des autres clients), elle lui dit qu’elle n’a jamais vécu un moment aussi intense et l’invite à revenir quand il veut.
Malgré le fait qu’il se sente un peu sale d’avoir fait l’amour pour la première fois avec une danseuse nue dans un bar, bien qu’elle fut très sympathique, il est aux anges. Il adore cette sensation extraordinaire de deux corps se caressant, se frottant l’un contre l’autre, ne faisant qu’un. Il adore les femmes.
Éric entre chez lui à pied en saluant les quelques passants nocturnes qu’il rencontre, certains lui répondant, d’autres non, avec cette sensation nouvelle dans le corps, comme une libération après des années d’attente. Il adore ça. Il ne vit à présent plus que pour ça.
Arrivé chez lui, il se couche et repense au moment qui vient de passé. Après peut-être une heure, il s’endort et rêve qu’il fait l’amour dans la voiture qu’il a aperçut dans une vitrine deux jours plus tôt.
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