Lueur sur les toits

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... c'est alors que la lumière se rallume. Depuis déjà quelques secondes la musique s'est tue. Dans la salle les quelques âmes égarées encore présentes se dirigent vers la sortie. Certains ont du mal à s'extirper des canapés, d'aucuns derrière le bar commencent à ranger. Il est temps de prendre congé d'amis éphémères (ou pas qui sait où nos pas nous mèneront) qui vous ont accompagnés le temps d'une soirée. Pour ma part je quitte le comptoir comme à regret, la lumière qui m'a guidé jusque ici en début de soirée (ou au milieu de la nuit, la limite est tellement exigüe) encore une fois me sert de phare jusqu'à la sortie.

C'est alors qu'en retrouvant la rue je suis saisi par un tableau que d'aucuns qui manquent d'imagination qualifieraient de digne d'une carte postale (sans se rendre compte à quel point ils sont loin de la réalité). Une douce chaleur nous ferait croire que nous sommes en pleine journée, pourtant c'est bien la lueur de l'aube qui se lève sur les toits de la capitale qui vient me cueillir et me redonner les forces nécessaires pour une ultime marche jusqu'à ma tanière.

Il est 5 heures, Paris s'éveille...
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Je voudrais être une goutte de sang
Pour naître dans ton corps
Couler dans tes veines
Et faire battre ton coeur.
Citation :
Provient du message de Terckan
C'est étonnant que tu arrives à poster des textes aussi joliment écris en rentrant d'une fête (je suppose ).
Et oui juste en rentrant, mais ça c'est vu sur les fautes d'orthographe.
Au passage, merci à ceux qui me les ont signalées.
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Je voudrais être une goutte de sang
Pour naître dans ton corps
Couler dans tes veines
Et faire battre ton coeur.
Quelle marche agréable sous les premiers rayons du Soleil pointant à travers une fine brume, guidant nos pas comme par magie.

Quelle agréable marche alors que des sons, des musiques et des mélodies s'enchainent et se faufilent encore dans les trefonds de l'Esprit.

Quelle agréable marche tandis que la chaleur d'une future journée, moite, commence à nous envahir, à nous coller à la peau, à nous étouffer.

Quelle agréable marche, papotant, errant presque, discutant de tout et de rien et pourtant d'évènements qui nous touchent l'un et l'autre, profondement.

Quelle tristesse...

... Mais quelle joie d'ouvrir à nouveaux les yeux sur une nouvelle Vie qui se dessine tant bien que mal dans un horizon noirci par une fumée sans feu...

... Quel cri de désespoir dans la bouche de cette femme, expulsée de la société, sur un quai de métro... Quel hurlement de colère et de rage... Quelle violence non contenue... Quel drame... et pourtant, finalement, elle retrouve son calme et s'en va sans plus de haine dans ses mots et ses actes.

Il est 5h45, un nouveau matin étend ses ailes sur nos Vies ...

Quelle nuit... Merci .

[Edit : corrections de fautes... pas encore bien reveillé en fait .]
*BEEEEEURP*

Accroupi devant les toilettes, je termine cette merveilleuse nuit de dur labeur.

Difficilement, je me relève, puis tente de retrouver la sortie de ce bouge.

Ma nuit fut longue, mon plaisir infini, et maintenant je suis là comme un idiot essayant de retrouver le chemin de mon chez moi.

Dure est la chute pour un faible tel que moi, de m'être laissé aller à de tels excès une fois de plus je regretterai.

Et comme à chaque fois, je me jurerai à nouveau de ne plus faillir à ce point, puis comme à chaque fois, elle se jouera de moi, et je retomberai dans cette faiblesse.

Il est 06.00, et je sens une sacrée gueule de bois qui débute dans ce Paris qui s'éveille...
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