Plac fait le robinet là où j’attendais Plic
Ah ! L’attente est dure pour le cyclothymique…
Qu’est ce que j’attends, que le ciel se déchire ?
Ou de n’avoir plus le temps de réfléchir ?
Foutage de gueule, promesses non tenues,
foulage pour ma gueule, mais le roi est nu.
Qu’est ce que j’attends, que vienne enfin un signe ?
Mais pauvre de lui, où poserais-je un cygne ?
Dans la flaque d’eau, insigne, il ferait Floc
si le robinet ne faisait pas déjà Ploc,
pour se changer sans doute des Placs et des Plics
Aquatique idée, si moi aussi de clique
Je changeais ? Et quand le P.C. défragmente,
espérer que mon estomac ne me mente.
Ah... Il gargouille sans fin, sans faim, mais je suis
plus que mon ventre, oui, maintenant je le suis,
où il me mène : au frigo, vide, bien sûr.
A part ce verre là de liquide trop pur,
Une part de ce verre pour un goût trop amer,
Ah, mère Eve, part de mes rêves à la mer !
Qu’est ce que j’attends, que viennent les derniers temps ?
Pour vêtir ma brillante armure d’or, autant…
Autant alors tuer le temps et une fois tue,
Entendre sa voix à l’évier où je l’ai bu.
Qu’un signe vienne enfin ne peut rien y changer
Car sitôt le cygne envolé j’en attendrai
un autre. Plic, Plac, Ploc, encore un autre Plic,
robinet, s’il te plaît encore un autre Plic.
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