J'étais chez un ami quand soudainement mon regard perçant tomba sans toutefois se faire mal sur un coffret DVD nommé "Blue Gender".
"_C'est bien ?" demandais-je avec grandiloquence.
"_Ouais franchement" me répondit-il avec la flamme de la passion dans les yeux.
J'embarquais donc ce fameux coffret, pour le visionner ultérieurement chez moi. Arrivé dans ma demeure je décidais de donner à manger au chat, car quoiqu'on en dise sans nourriture l'organisme biologique de ces créatures boude et décide de se suicider, par pur esprit de contrariété.
Vous vous en fichez sûrement que je raconte ma vie et bien plus, d'autant que je n'ai pas de chat. Vous avez probablement sauté le premier paragraphe en espérant trouver quelque chose de plus constructif ici. Et bien c'est raté. La critique de Blue Gender se trouve juste en dessous.
Malgré le début de l'épisode peu compréhensible j'ai très vite accroché. Les dessins sont beaux, c'est bien animé, la musique est sympathique.
L'histoire est bien, quelques rebondissements plus ou moins attendus parsèment le scénario, les personnages principaux changent au cours des épisodes et il y a peu de "pouvoir de l'amour" (semi-self-joke).
Cet anime un peu "à la Alien" avec des bestioles partout et des marines me comble de joie quand je vois les personnages secondaires partir comme des petits pains. Là où l'on s'attendait que untel ou untel survivent, Blue Gender vous montre implacablement que les Blue (nom donné aux sortes Aliens) ne sont pas vos amis, et que ces derniers sont très jolis dans la sorte de bouillie verte que l'on voit un peu partout sur la terre dévastée.
Un regret cependant, la fin pseudo-mystique et pas assez explicative. J'aurais aimé une réponse claire et définitive, mais l'anime me laisse dans le flou. Tant pis.
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