[Broc] Errances

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Qui peu croire qu’un jour le rêve se meurt. Qui peu admettre qu’un petit mal vaille mieux que de grands maux. C’est tant de souffrance, tant de tiraillement, tant de choses auxquelles on n’ose penser à l’avance, une chance. Si d’amour je tenait aux miens, si toujours je tenait aux miens, ceux que j’appelle ma famille, je partirait...
Ho mon dieux comme ce fut douloureux, il n’est de mal plus doux que celui de la lame qui lacère la peau, ou bien de la magie destructrice. Je ne souhaite à personne de vivre celle qui déchire l’âme.
Comprendront t’ils pourquoi, devineront t’ils que c’était la seule issue, le seule chemin qui ne mène pas à la destruction définitive. Si de la vie on apprend les leçons, de la séparation on apprend la rançons. Ma grand mère me dit un jour :

<L’expérience est une lanterne qui n’éclaire que le chemin parcouru.>

Qui peut savoir, qui peut voir, qui connaît déjà sa route dans le noir de nos vies. Ainsi la seule vérité de cet univers est respecté. La Fin, la seule chose dont on peut être assurée. La fin d’un rêve, remords et regrets n’y changerons rien, la couleur du ciel, des arbres, n’y pourra rien.

Ainsi une page se tourne, un autre monde s’éveille, prémisse d’espoirs nouveaux, annonce de rencontres inattendues, de rêves nouveaux. On ne peut lutter contre la vie, elle gagne toujours. On peut juste de temps en temps influer sur son cour, ou du moins le croire <sourit> . Une âme en peine parcours ainsi Camelot depuis hier, attendant un signe, un geste, un regard, une surprise, qui sait. Persuadé que rien ne se termine vraiment, que les choses changent simplement, d’aspect, de saveur, mais que rien ne meurt vraiment.

Alors pourquoi ne vivrait t’elle pas elle, fille de Mère nature, enfant des hommes.
Vous la reconnaîtrez aisément, le regard triste et le visage fier, le pas lent mais assuré, le cœur brisé mais la volonté de vivre toujours présente. Elle sait, tout peu arrivé ….

<Bonne chance les rêveurs, vous serez heureux>
>perplexe>
l'archer vielli par le temps et les épreuves, Coureur du Nord de la Blanche Hermine, se triture la barbiche comme à son habitude>

que se passe t'il dans la tête des gens pour avoir tant de heine...

<il demeure perplexe un long moment>

on ne peut tout de même pas l'abandonner.
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